ARCHIVAGE THEMATIQUE DES
MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME :
La normalisation des méthodes danalyses concernant
la flore anaérobie |
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La normalisation des
méthodes danalyses (généralités) |
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bellinger
marie mercredi 10 juillet 2002 11:42
j'aurais besoin d'aide sur les méthodes d'analyses qu'on
utilise pour la recherche des clostridium de façon générale et
pour les bactéries anaérobies sulfito-réductrices. J'aimerais
connaitre les protocoles.
De plus, existe-t-il une réglementation concernant ces types de
germes sur la matrice lait?
Philippe
Sommer mercredi 10 juillet 2002 11:43
Concernant les méthodes d'analyses vous avez plusieurs
méthodes expliquées dans les normes AFNOR XP V08-061 pour les
ASR (à 46°C ou 37°C : je vous conseille plutot le milieu TSC)
et V08-056 pour les Clostridium perfringens.
------------------------>>>>
Philippe Sommer
Directeur
Laboratoire Transal
za Belair
F-56250 La Vraie Croix
Tel (33) 2 97 67 28 28
Fax (33) 2 97 67 27 09
CVPA mercredi
7 août 2002 11:47
Je cherche une méthode d'analyse pour le dénombrement de la
flore anaérobie totale. Existe il une méthode de référence ?
Tout simplement j'aurais tendance à procéder de la manière
suivante :
ensemencement double couche dans une gélose PCA et
incubation en anaérobiose à 30°C (ou peut être 37°C ?)
pendant 72H.
Malheureusement je ne suis pas du tout certaine que ce protocole
me donnera une information fiable.
ZIMMERMANN
JULIEN mercredi 8 août 2001 12:17
Il n'existe pas vraiment de protocole d'analyse pour le
dénombrement de la flore anaérobie totale car les bactéries
anaérobie sont très fragiles (vis à vis de l'O2) à l'exception
de quelques espèces.
Vous mettiez en avant la technique de double couche sur P.C.A. (en
boite) pour le dénombrement de la flore anaérobie. Il faut
savoir que cette technique est réservée pour le dénombrement
de la flore aérobie anaérobie facultative et que la double
couche utilisée facultativement n'est pas pour mettre la 1ère
couche en condition d'anaérobiose mais pour éviter l'envahissement
de certaine bactérie à la surface de la gélose.
Mon conseil est :
a.. d'utiliser une milieu P.C.A non pas en boite mais en
tube (permettant de mettre les bactéries en condition d'anaérobiose).
b.. ou d'utiliser un milieu Schaedler gélosé à 0.2%
En espérant avoir un commentaire de mon conseil,
Julien ZIMMERMANN
alain.ros
vendredi 9 août 2002 11:05
bonjour, votre technique ne se prête pas à la recherche des
anaérobies stricts pour lesquels l'O2 est toxique (comme quoi
tout n'est pas bon dans le bio...)
-Si vs voulez les "sulfito-réducteurs" sporulés
chauffez à 65 -70 °C pdt 20 mn puis ensemencez des tubes milieu
Viande-Foie ou équivalent (diamètre plus petit possible)
- Si vous voulez Flore totale anaérobie sticte ne pas chauffer
avant d'ensemencer
Autrefois les microbiologistes utilisaient des tubes "maigres"
que l'on pouvait limer et récupérer le "boudin" de
gélose qui contenait la colonie à identifier - cf ? Bio-Rad
catalogue Bactério-Alimentaire ou AES ou Difco-BD)
Sinon utilisez des tubes avec une gélose type Schaedler qui est
dévolue à la recherche des anaer
ZIMMERMANN
JULIEN vendredi 10 août 2001 10:30
Je souhaite compléter la réponse de Mr Alain Ros qui propose
d'ensemencer un tube V.F. (Viande Foie) pour la recherche des
Clostridium Sulfito-Réducteurs (=Clostridium perfringens).
La V.F. permet effectivement un développement des bactéries
Anaérobies mais également de toutes les bactéries Aérobies (qui
sont prototrophes = qui n'exige pas de facteurs de croissance),
donc qui ne convient pas au dénombrement des Clostridium Sulfto-Réducteur.
Pour la recherche des Clotridium Sulfito-Réducteur une technique
à ma connaissance est fiable :
Ensemencement d'une gélose en tube T.S.N. (Trypcase, Sulfite,
Néomycine).
PRINCIPE :
Ce milieu permet l'isolement sélectif de Clostridium perfringens
par la mise en évidence de son pouvoir réducteur sur les
sulfites.
Actuellement la gélose TSN incubée à 46°C est un des milieux
donnant les meilleurs résultats qualitatifs et quantitatifs pour
le dénombrement à partir de produits alimentaires.
UTILISATION :
L'incubation à 46°C rend le milieu hautement sélectif de C.
perfringens. La Néomycine contenue dans le milieu inhibe le
développement des entérobactéries.
Il est recommandé de placer les cultures en jarre sous
atmosphère anaérobie (mais ce n'est pas obligatoire).
MODE OPERATOIRE :
a.. Préparer l'inoculum avec un volume précis (en
réalisant des dilutions successives de l'aliment en eau
Physiologique).
- Verser le milieu en surfusion dans le tube avec l'inoculum.
Mélanger sans faire de bulles, puis solidifier le milieu en
plaçant le tube fermé sous l'eau froide.
Incuber pendant 24 à 48H à 46°C.
LECTURE :
Compter les colonies noires et en déduire le nombre de
Clostridium par gramme ou par mL de l'aliment
samedi
31 août 2002 10:08
UNIVERSITE DE GUELPH NEWSLETTER Septembre 2002. Au sommaire :
http://ahl.uoguelph.ca/News6-3/ANwsl6-3.pdf
Clostridium perfringens genotyping, a valuable component of the
diagnosis!
Philippe
Sommer lundi 30 décembre 2002 15:37
J'aurais une question sur le denombrement des Clostridium
perfringens selon la methode AFNOR V08-056 : lorsque qu'aucun
traitement thermique préalable n'est appliqué (80°C pendant 10
minutes), dénombre t on uniquement les formes végétatives ou
dénombre t on les formes végétatives et les formes sporulées
?
karim
mezhoud lundi 30 décembre 2002 18:15
mon avis on dénombre les deux. parce la forme
végétative va priliférer naturellement en milieude culture
sélective et de même les spores vont être activées en se
trouvant dans un milieu favorable à leurs croissances, mais peu
être avec léger retard.
Elise
CHASSEIGNAUX lundi 30 décembre 2002 19:15
Normalement sans chauffage prélable, seules les formes
végétatives vont être dénombrées.
Après chauffage, normalement les formes sporulées sont
"activées" donc dénombrées tandis que les formes
végétatives sont éliminées.
Si on veut donc dénombrer les formes végétatives et
sporulées, il faut réaliser les deux dénombrements en
parallèle et les additionner.
karim
mezhoud lundi 30 décembre 2002 20:28
je suis tout à fait d'accord mais je pense que sans
chauffage les spores peuvent passées à l'état végétatif.
théoriquement les industriels des conserves font plusieurs
cycles de traitement thermiques en jouant sur les barèmes des
traitements pour s'assurer de passage des spores à la phase
végétative à fin de les éliminer.
mais ce ci ne signifie pas que les spores ne seront activées
que par la température.
O. Cerf
samedi 4 janvier 2003 18:14
Ce que vous décrivez (voir extrait de votre message ci-dessous)
n'est autre que la tyndallisation. Ce procédé ne permet pas d'obtenir
des conserves, comme vous l'écrivez. Seule l'appertisation le
permet. Les produits
tyndallisés peuvent être assimilés à des produits
pasteurisés à conserver au froid. Voyez Cerf, O. (1990). La
tyndallisation : come-back ou has-been ? I.A.A. 107: 1157-1158.
Lppam
mardi 12 août 2003 16:36
Pour le dénombrement des anaérobies sulfito-réducteurs, les
normes afnor imposent l'utilisation du milieu TSC (tryptone
sélénite cyclosérine, norme XP V 08-061). L'inconvénient de
ce milieu, c'est qu'il n'est pas disponible dans le commerce sous
forme prête à l'emploi du fait de l'instabilité de la D-cyclosérine
en solution.
En terme de mise en oeuvre, c'est assez gênant car il faut
préparer des tube d'eau de 5 ml, puis la stériliser,
solubiliser la cyclosérine et enfin en pipetter 0,2 ml dans les
tube de milieu.
Je cherche donc des "trucs" pour faciliter la mise en
oeuvre de ce milieu.
MOREAU
PHILIPPE mercredi 13 août 2003 08:39
Il existe un milieu prêt à l'emploi TSC pour les ASR chez
les laboratoires AES.
Dans notre labo, nous utilisons ce milieu après consultation de
notre responsable contrôle Qualité.
Lppam mercredi
13 août 2003 11:27
Non, il n'est pas prêt à l'emploi, il faut rajouter la cyclosérine dans les tubes de milieux. Ou alors le technicien que j'ai eu au téléphone s'est planté et à ce moment là je suis preneur de la référence !
MATRAS,
Christophe jeudi 14 août 2003 08:22
Monsieur, j'ai travaillé sur l'analyse d'eau dans plusieurs
laboratoires et j'ais été amené à utiliser du TSC prêt à l'emploi;
je ne me rappelle pas le nom des fournisseurs mais il était soit
en tube de 5ml soit en flacon de 125ml. Il suffisait de
régénerre le TSC au bain marie sans ajout d'autre substance.
Si vous voulez les noms des laboratoires, vous pouvez me
contacter.
Lppam mercredi
27 août 2003 10:16
Pourriez vous m'éclairer sur les différences entre ces deux
normes, car selon l'afnor, il n'agit pas d'une mise à jour, mais
bien de deux normes différentes ?
Existe-t-il des différences techniques (milieu utilisé,
température d'incubation, ...) ?
a.. NF ISO 15213. - Microbiologie des aliments. - Méthode
horizontale pour le dénombrement des bactéries sulfito-réductrices
se développant en conditions anaérobies (indice de classement :
V08-029) d'août 2003..
b.. XP V 08-061 - Microbiologie des aliments -
Dénombrement en anaérobiose des bactéries sulfito-réductrices
par comptage des colonies - méthode de routine d'octobre 1996.
Philippe
Sommer mercredi 27 août 2003 10:37
La première est une norme internationale dite horizontale (le protocole est validée, par l'ISO, plus lourde en général), l'autre , la NF est une norme francaise, non reconnu "officiellement à l'étranger", qui est en général plus allégée.
Cvpa mercredi
3 septembre 2003 09:21
Pour remplacer TSC + décyclosérine, on m'a parlé récement d'un milieu pret à l'emploi : TSN. Par contre, je n'ai pas plus d'info et je ne sais pas qui le commecialise.
Philippe
Sommer jeudi 4 septembre 2003 10:04
Ce milieu est reconnu comme moins bon pour dénombrer ASr et
Clostridium que le TSC.
Eric
Dropsy mercredi 24 décembre 2003 07:53
Merci de vos précisions sur l'énigme suivante, portant sur
des analyses faites sur des produits végétaux cuits et séchés
:
* Recherche de Clostridium (sulfito réducteurs) : < 10 / g
* Recherche d'ASR (anaérobies sulfito réducteurs) selon norme
NF: diverses valeurs, allant de 0 à 400 / g (hétérogénéité
?)
Je crois comprendre que les Clostridium ne sont pas les seuls
anaérobies sulfito réducteurs mais y a-t-il effectivement
possibilité que la détection des ASR selon norme NF mette en
évidence des ASR qui ne soient pas des Clostridium, et dans ce
cas quels peuvent être ces germes ?
Sont-ils à risque ?
Enfin sur quoi porte exactement la réglementation en vigueur (Clostridium
ou ASR plus largement ?)
Frédéric
PATE mercredi 24 décembre 2003 16:25
Pour l'heterogeneité vous aurez la réponse si vous faites
les deux tests en parallèlle à partir de la meme suspension
mère.
Qu'entendez-vous par Clostridium ? En effet si il s'agit de
Clostridium perfringens vos résultats sont cohérents. (ASR >
Clos perf). D'ailleurs selon l'arreté du 28/05/97 C.perfringens
doit etre dénombré dans les préparations à base de végétaux
cuits (m=100 ; M=1000)
les ASR sont par compte dénombrés pour les légumes surgelés
par ex. Par ailleurs savez vous si les dénombrements ont été
réalisés tous les deux à la meme température ou non (à 37 ou
46 °C) car les deux possibilités existent selon les NF et
peuvent induire des petites différences.
En bactériologie alimentaire on assimile Clostridium SR à ASR.
Attention certains Bacillus peuvent donner des réponses
positives au test ASR en fonction du milieu de culture utilisé.
lundi
12 janvier 2004 23:27
Question analyses Clostridium
Je vous écris pour que vous m'aidiez à démêler mes doutes
entre ASR, Clostridium anaérobies sulfito-réducteurs,
Clostridium perfringens.
En effet pourriez vous me dire pour chaque cétégorie:
Qui sont-ils? dans quels cas on les dénombre? sur quel milieu on
les recherche? Quelle température d'incubation est utilisée?
Jean-Noël
JOFFIN mardi 13 janvier 2004 10:05
Anaérobies sulfitoréducteurs et Clostridium.
La difficulté des définitions est liée à celle des techniques
utilisées, car celles-ci ne mettent pas toujours en évidence ce
que l'on dit.
Quand un chauffage préalable de l'échantillon est réalisé, on
peut estimer que seules les spores (endospores) ont survécu.
L'incubation étant anaérobie, on estime que les anaérobies
sulfitoréducteurs sont des anaérobies STRICTES (ce qui n'est
pas tout à fait juste) et donc appartiennent, aujourd'hui, au
genre
Clostridium. D'où la dénomination Clostridium sulfitoréducteur.
(la plus juste serait spores d'anaérobies sulfitoréducteurs).
Ce chauffage est réalisé (ou était) pour l'eau seulement.
Mais, si aucun chauffage n'est fait, il n'est pas possible d'affirmer
« spores de », ou « Clostridium ». La mention Anaérobies
sulfitoréducteurs à la température d'incubation choisie (46°C
par ex.) est donc parfaitement juste (on ne précise pas alors si
les Anaérobies sont ou non stricts).
Enfin, quand l'incubation est réalisée à 46°C en présence de
cyclosérine, on estime (de façon un peu rapide) que les germes
sont des Clostridium perfringens. Toutefois, il est possible de
réaliser une identification après l'isolement (technique en
boîte) et d'assurer alors l'identification. Je n'ai pas la norme
sous les yeux, mais cela doit y figurer). Dans ce cas, l'affirmation
Clostridium perfringens devient juste.
Donc, ces trois expressions peuvent paraître confuses, mais sont
profondément liées aux techniques et à la volonté d'être
précis quant aux conclusions. On retrouve la même chose avec
Coliformes thermotolérants au lieu de fécaux, rien ne prouvant
qu'à 44°C seuls les fécaux sont isolés.
Dernière ambiguïté sur les Anaérobies sulfitoréducteurs : l'interprétation
!
En effet, ces germes sont fécaux mais le danger vient de C.
perfringens, cause d'infection d'origine alimentaire pour des
souches hypersporulées productrice de toxine A. En trouver
prouve donc la contamination fécale et si les C. perfringens
sont identifiés, le danger probable (en fonction des critères
évidemment), de l'aliment.
J'espère que les colistiers pourront amender ou contredire ces
propos. Merci d'avance.
-----------------------------
Jean-Noël JOFFIN
Professeurs au Lycée Paul Eluard SAINT DENIS
mail : jnjoffin@voila.fr
Site internet : http://www.techmicrobio.net
JOUSSE Fabien mercredi 14 janvier 2004
Je suis à la recherche d'une méthode me permettant de
répondre à l'absence ou à la présence de clostridium par
gramme dans un produit de type farine. Quelqu'un pourrait il me
renseigner à ce sujet.
Philippe
Sommer lundi 19 janvier 2004 17:51
Nous utilisons une adaptation de la méthode V08-056 :
incubation de 10 ml de la suspension mère en bouillon
thyoglycolate 2x puis repiquage en lactose sulfite avec
cloche de Durham.
Laurence LASSAGNE Wed, 2 Feb 2005 10:01:12
+0100
je suis en train de remettre à jour les protocoles d'analyses au
sein de notre laboratoire interne et je me pose une question sur
la température d'incubation des ASR : 46°C ou 37°C ? Dans la
norme les 2 sont possibles ?
pour info nous analysons des salades traiteurs
merci
MARTIN Miguel Wed, 2 Feb 2005 10:26:59 +0100
Les normes sont une chose, la réglementation une autre! Regardez
la t° des ASR dans les textes spécifiants des seuils
reglementaires vous y trouverez votre réponse.Laurence
LASSAGNE Wed, 2 Feb 2005 10:48:01 +0100
Merci pour l'info effectivement je n'avais pas penseé à
regarder sur les critères réglementaires
JEUDI 28 SEPTEMBRE 2006
DOSSIER RECHERCHE AVICOLE
_________________________
6èmes JOURNEES DE LA RECHERCHE AVICOLE - SAINT MALO , 2005
PATHOLOGIE
Intérêt d'un test ELISA semi-quantitatif de détection de
Clostridium perfringens dans les fèces en production poulet de
chair,
http://www.journees-de-la-recherche-avicole.org/JRA/page-JRA1024.php?page=Contenu/Archives/6_JRA/pathologie.php&on=Archives&w=1024
bertrand CARLIER a écrit :
bonjour,
en recherchant sur le net, suite à une question du moment, je
suis
tombé sur ceci :
Qualité de l'eau - Recherche et dénombrement des spores de
microorganismes anaérobies sulfito-réducteurs
(clostridia)
http://www.mtpnet.gov.ma/Normes_DAT/pnm%20ISO_6461-2.pdf
Correspondance
La présente norme reprend intégralement la norme ISO 6461-2/1986.
Donc, un état est en droit de reproduire l'intégralité d'une
norme
ISO d'une part et la rendre accessible à tous d'autre part .
Bonjour
il s'agit d'un projet de norme
Soit 35 HT à ce jour sur:
http://www.boutique.afnor.org/NEL5DetailNormeEnLigne.aspx?&nivCtx=NELZNELZ1A10A101A107&ts=5527617&CLE_ART=XS009310
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