ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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L’interprétation des résultats d’analyses microbiologiques (archives 2000 - 2005) |
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
zabel.wolfgang Tuesday, April 11, 2000 10:28 PM
Je recherche les normes
bactériologiques pour des sirops de glucose notamment pour les
formes sporulées(Cl.perfringens,botulinum et B.cereus),j'ai
beau surfé sur divers sites(FDA,AFNOR),je ne trouve pas grande
chose!
zabel.wolfgang vendredi 14 avril 2000 23:32
Merci des normes pour les
sirops.
Les sirops de glucose sont-ils classés parmi les
additifs alimentaires ou parmi les matières
premières?
Question hypothétique (mais
réaliste!) si un ingrédient de base héberge des
Bacillus cereus à des taux infimes et donc
n'entraînant aucun trouble pour le consommateur(N<<5
log/g et toxines inhibées par le process) et qu'au niveau du
process on constaste que les eaux utilisées pour lubrifier les
garnitures en comportent et que des microfuites sont possibles
faut-il:
Placer un CCP au niveau des eaux
Essayer
d'assainir ces eaux(par ex. chloration continue en maîtrisant
le taux de chlore libre résiduel) l'opération permettra
(peut-être )d'eliminer les contaminants mais le danger chimique
qui en découle me paraît plus dangeureux que la présence
sporadique et très faible des Bacillus(d'autant plus que le
produit conditionné ne permet en aucun cas la croissance
bactérienne).
Comment aborder le problème des
germes induisant une intoxination alimentaire(avec des teneurs de 5
log/g) pour les matières premières si aucune norme en
spécifie le taux .(Staph aureus,Cl perfringens...).La
valeur cible sera-t-elle <10^5/g,<10/g ou Abs/10 g de
produit?
Dernier exemple: pour Cl. botilinum un
abattement de 12 log est préconisé,si le process ne
remplit pas ces exigences comment vérifer analytiquement une
absence de Cl.botilinum dans 10 tonnes de produit!
En vous
remerciant de vos suggestions
sincères salutations
NB
Existe -t-il un site français équivalent au site
canadien(Santé Canada) très bien fait ,du
reste)
--
Wolfgang Zabel
eoudy mardi 10 octobre 2000 21:53
A la recherche d'un document simple permettant
d'interpréter les résultats des analyses
microbiologiques pratiqués couramment en restauration
collective, je me permets de transmettre le document joint (format
Word 2000) aux participants de ce groupe pour
avis.
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/R%80%A0%A6%E9sultanalyses+non+conformes.doc
Gilles Tixier dimanche 5 novembre 2000 12:36
Éliane Oudy
gestionnaire
de collège, a écrit :
> A la recherche d'un
document simple permettant d'interpréter les
>
résultats
> des analyses microbiologiques pratiqués
couramment en restauration
> collective, je me permets de
transmettre le document joint aux
> participants de ce
groupe pour avis.
Les staphylocoques
Outre une
contamination par le Personnel, lors de la fabrication, peuvent
également être apportés :
. par les
abcès dans les gorges des porcs, mais ce problème est
en premier celui des charcutiers car c'est la matière
premières des saucisses fraîches
. par le lait
cru, via une mammite (mais pas utilisé en collectivité),
les oeufs
. par la viande-matière première fortement
manipulée ou hachée, triturée, . (contamination
humaine chez le fournisseur)
Les épices comme le poivre
pourraient être à l'origine d'analyses non
satisfaisantes en sulfito-réducteurs (Cl perfringens ?) en cas
de rupture de la chaîne du chaud ou de coliformes si le produit
n'a pas été cuit (salade, taboulé).
Mais sur
ce dernier point je souhaiterais avoir des confirmations.
Voir
l'article de Nathalie GUERSON, dans "Intendance" :
Annette Baptiste vendredi 19 janvier 2001 14:24
>Bonjour,
>je recherche
les normes microbiologiques concernant les aliments
>suivants
:
> * Steack haché à la coupe : Dénombrement
en Streptocoques
>fécaux
>
> * Steack haché
emballé : Dénombrement en Streptocoques fécaux
>
Coliformes totaux
> Clostridium perfringens
>
> *
Rillettes : Dénombrement en Streptocoques fécaux
>
Clostridium perfringens
>
>
* Foie de boeuf : Flore totale
> Coliformes totaux
>
Streptocoques fécaux
> Spores de
Clostridium
>
> * Gésiers de volaille : Coliformes
totaux
> Coliformes fécaux
> Streptocoques
fécaux
> Clostridiums perfringens
>
> *
Saucisse : Coliformes totaux
>
Streptocoques fecaux
> Clostridium
perfringens
>
>Merci de votre aide.
>
S'agit-il des critères microbiologiques
ou des normes pour la détection et/ou le dénombrement ?
S'il s'agit des critères, vous devriez trouver tout dans
l'arrêté du 21/12/1979 (relatif aux critères
microbiologiques auxquels doivent satisfaire certains denrées
animales ou d'origine alimentaire) avec ses arrêtés
modificatifs (au minimum 5). Tout cela (et pas mal d'autres
textes
utiles) a été repris dans un recueil publié
par les Editions du Journal Officiel : Hygiène Alimentaire.
Textes Généraux, édition septembre 1991. On peut
le commander sur legifrance, je crois.
Bonne chance
A.
Baptiste
At 21:11 16/01/01 +0000, you wrote:
Annette
BAPTISTE
documentaliste
CECALAIT : Centre d'Etudes et de
Controle des Analyses en industrie LAITiere
INRA-SRTAL
Rue de
Versailles
BP 89
39801 POLIGNY CEDEX
FRANCE
Tel :
03.84.73.63.20 from France, 33.3.84.73.63.20 from elsewhere
Fax :
03.84.73.63.29 from France, 33.3.84.73.63.29 from
elsewhere
ATTENTION, l'Arrêté
du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté
du 3 avril 2006
MYRIAM BENASSID vendredi 16 février 2001 09:57
Quelqu'un pourrait-il me dire où
je pourrai trouver une indication sur le nombre d'analyses
bactériologiques que je dois effectuer en fonction du nombre
d'aliments vendus, de façon à ce que mes résultats
soient représentatifs
cefaq.fr vendredi 16 février 2001 10:57
Une indication du nombre
d'analyses préconisées est indiquée dans le
projet de Guide de Bonnes Pratiques Hygiène en restauration
coll.
il dépend du nombre de repas et du type de
distribution (direct ou différée). MAIS ce n'est qu'une
indication, vous pouvez faire ce que vous voulez en fonction des
risques identifiés et du budget...
l'article 5 due l'AM
du 29/09/97 le dit bien : "pour définir la nature
et la fréquence des contrôles.. le gestionnaire ...doit
faire une étude de type HACCP".
définir les
risques; mettre des mesures préventives et contrôler
l'efficacité de celles ci . l'analyse microbio est un élément
auquel il convient de rajouter les contrôles de désinfection
des surfaces...
TR6 - Nicolas CHIARELLI vendredi 16 février 2001 11:10
Pourriez vous nous donner ces
indications présentes dans le projet de GBPH (je dois être
en retard d'un projet puisque dans celui en ma possession c'est
beaucoup plus évasif sur le sujet).
Alexandre Leclercq lundi 12 mars 2001 12:35
je recherche l'actualisation des critères
microbiologiques pour les plats cuisinés de puis l'arrêté
de 1979.
ATTENTION, l'Arrêté
du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Annette Baptiste mardi 13 mars 2001 13:25
Une récente note de service
de la DGAl, n° 2000-8155 du 12/12/2000 reprend l'ensemble des
critères microbiologiques applicables aux aliments...C'est
très agréable d'avoir tout sous la main en une seule
fois...Vous devriez y trouver sans problème ce que vous
cherchez. A demander directement à la DGAl, (ou par
l'intermédiaire de Bruno Peiffer, s'il veut bien...)
Bonne
chance
Annette Baptiste
(la note de service DGAL/SDHA/N2000-8155 a été abrogée et remplacée par le note de service DGAL/SDHA/N2001-8090, elle-même remplacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14/01/2008 (84 K) Précisions relatives aux modalités de mise en oeuvre des analyses microbiologiques de denrées alimentaires et d'exploitation des résultats.
Loïc Meunier (AL) mardi 13 mars 2001 15:22
Une note de service DGAL du 23/08/2000, dont je
n'ai pas la numérotation en tête, précise la
notion de plat cuisiné ; vous pourrez sans doute l'obtenir
auprès de la DGAL (je ne la détient pas moi-même).
(la
note de service DGAL/SDHA/N2000-8155 a été abrogée
et remplacée par le note de service DGAL/SDHA/N2001-8090,
elle-même remplacée par la Note de service
DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14/01/2008 (84 K) Précisions
relatives aux modalités de mise en oeuvre des analyses
microbiologiques de denrées alimentaires et d'exploitation des
résultats.
armail jeudi 14 juin 2001 19:22
Je travaille dans une salaison.Parfois, la
conclusion portée sur nos résultats d'analyses microbio
sont "non satisfaisant" car le laboratoire a trouver un
dénombrement <1 pour une recherche de salmonella, par
exemple, dont l'exigence réglementaire est fixée à
zéro.
Doit
on réellement conclure que notre résultat est
réellement non satisfaisant? Ou ce type de résultat
peut il être lié à une "souillure" lors
des analyses?
Merci.
jy.francois jeudi 14 juin 2001 23:36
Si le laboratoire avec lequel vous
travaillez vous répond <1 pour une recherche de Salmonella,
la solution est simple : changez au plus tôt de
laboratoire.
En
ce qui concerne la tolérance 0, elle est pratiquement
impossible à atteindre dans les aliments autres que les
produits traités fortement soit par la chaleur, soir pas des
rayons ionisants , ...
En
effet, la déclaration de l'absence d'un germe pathogène
ne peut s'effectuer que dans une quantité définie (en
général : Absence de Salmonella dans 25g) ce qui ne
signifie pas qu'il n'y a aucune Salmonella dans le produit ; si la
recherche avait été menée sur 500g ou plus, peut
être le résultat serait-il positif ?
Quoiqu'il
en soit, si le laboratoire répond <1 Salmonella et déclare
que le produit est non satisfaisant à cause de ce résultat,
il grand temps de lui poser des questions.
dimanche 24 juin 2001 12:03
Une réponse de Jean Noël JOFFIN
:
La
mention < 1 pour les Salmonella est un peu choquante par son
caractère inhabituel mais n'est pas absurde.
En
effet, dire 0 dans 25 g conduit inévitablement, pour de
simples considérations logiques, à dire 0 dans 50 g,
100 g etc. Moins de 1 par 25 g n'exclut en aucun cas 1 dans 50 g.
On
retrouve le même pb avec les dénombrements en mileu
liquide si un seul essai est fait par dilution. Si le tube 1/100 est
positif et le tube 1/1000 est négatif, on conclut pour un
ensemencement de 1 mL :
-
1 ou au moins 1 microoorganisme dans 1 mL de 1/100 donc 100 ou au
moins 100 par mL
-
moins de 1 dans 1 mL de 1/1000 donc moins de 1000 par mL
-
soit : concentration comprise entre 100 et 1000 (100 étant
possible) par mL
Avec
0 dans 1 mL de 1/1000 on ne pourrait établir l'inégalité
précédente.
La
mention moins de 1 (strictement) est donc inhabituelle mais plus
logique, montrant bien que la quantité totale analysée
est importante.
Fabien MASINI mardi 26 juin 2001 12:03
Personnellement, je ne vois pas comment en
trouvant 0 salmonelle dans 50g de produit vous vous permettez de
conclure à 0 salmonelle dans 100g de produit.
En
effet, comment etes vous sur à 100 % de votre échantillonnage
? Pour accepter de prendre un tel risque...
Ces
conclusions sont très gravement fausses car elles peuvent
mettre en danger la vie des consommateurs.
Un
scandale est né car un laboratoire faisait un échantillonnage
d'une 10 aine de prélèvements pour effectuer 1 seule
analyse et donc limiter les coûts. Il va de soit qu'en cas de
positivité de l'analyse les 10 prélèvements
étaient alors analysés pour différencier les
satisfaisants des non satisfaisants.
Ainsi
si il est évident qu'un résultat positif à une
analyse bactériologique selon le protocole ci dessus prouve
qu'au moins 1 échantillon sur les 10 est positif ; peut on
réellement conclure qu'en cas de résultat négatif,
l'ensemble des prélèvements sont satisfaisants...!!!???
Avec votre résonnement tout se
vérifie.
De
plus pourquoi, en cas de denrées chère, utiliser 25g de
produit puisque votre résonnement nous dit qu'avec 1g et en
multipliant par 25 on obtient le
même
résultat.
N'oubliez
pas que si les mathématiques sont considérés
comme une science "exacte", c'est loin d'être le cas
pour la bactériologie.
Par
conséquent la mention < 1 me choque beaucoup moins car si
on trouve :
Pour
25 g un résultat < 1 cela équivaut à < 4
pour 100 g ce qui est loin d'être égale à 0 !!!
Philippe Sommer mardi 26 juin 2001 13:30
C'est donc pour qu'il n'y ait aucune
ambiguité que l'on doit systématiquement mettre la
masse d'échantillonnage de facon tres précise sur les
rapprots d'essais. Mettre <1 ou absence devient (presque) une
affaire de sémantique, mais il est vrai qu'il est courant de
faire correspondre à un dénombrement un resultat
quantitatif (un chiffre) et à une recherche (cas des
Salmonelle) un resultat qualitatif (presence/absence).
Il est
cependant vrai que mettre <1 traduit mieux le fait qu'un
échantillonnage plus important pourrait permettre de trouver
ce qui n'a pas étét détecté dans une
prise d'essai plus faible.
Olivier Cerf mardi 26 juin 2001 15:27
Avez-vous réellement vu un message
sur cette liste qui concluait ce que vous rapportez ci-dessous:
At
26/06/2001 12:03 +0200, you wrote:
>Personnellement,
je ne vois pas comment en trouvant 0 salmonelle dans 50g de
>produit
vous vous permettez de conclure à 0 salmonelle dans 100g de
produit.
Quant
à moi, j'ai lu l'inverse, et je recopie ci-dessous un morceau
de ce que vous avez reproduit dans votre propre
message:
>-----Message
d'origine-----
>De
: Bruno PEIFFER [mailto:peiffer@club-internet.fr]
>Envoyé
: dimanche 24 juin 2001 16:56
>À
: hygiene@egroups.fr
>Objet
: [hygiene] Mention < 1 pour les Salmonella
>
>
>Une
réponse de Jean Noël JOFFIN :
>
>
Moins de 1 par 25 g n'exclut en aucun cas 1 dans 50 g.
D'autre
part, la microbiologie est une science exacte. Cette science fait de
son mieux pour rendre compte de, et prendre en compte, la variabilité
de la distribution spatiale des bactéries dans les aliments.
Plus la concentration est faible plus il est difficile de se former
une opinion, et d'en rendre compte en faisant état de la marge
d'incertitude, voilà tout.
Merci
de veiller à la modération des propos.
Fabien MASINI mardi 26 juin 2001 15:38
Soit un résultat de 100 GAM dans un
echantillon de 25 g
Ce
n'est pas parce que j'ai mis que l'échantillon faisait 25 g
que je peu en déduire pour autant que j'aurais 200 GAM dans 50
g
Alors
l'indication de l'échantillonnage n'élimine pas, dans
le cas présent, l'ambiguïté ou plutôt la
grave erreur qui est d'appliquer des règles mathématiques
là ou elles ne s'appliquent surtout pas.
Ainsi
on rend une valeurs quantitative pour un échantillon donné,
l'extrapolation de celle-ci pour tout le lot de produit ne pourra
être que qualitative.
Philippe Sommer mardi 26 juin 2001 15:46
Bien sur il y a un problème de représentatitivité de l'échantillonnage, mais la microbiologie essaie d'etre le plus exacte possible et en multipliant par 2 ou par 10 la prise d'essai on peut raisonnablement espérer doubler ou multiplier par 10 la population dans la prise d'essai. Sachant, comme le soulignait le Professeur O.Cerf, qu'il existe une incertitude sur la mesure (comme dans tout essai d'ailleurs).
Fabien MASINI mardi 26 juin 2001 17:09
Quand vous faites un copier coller faite le
en totalité:
"En
effet, dire 0 dans 25 g conduit inévitablement, pour de
simples considérations logiques, à dire 0 dans 50 g,
100 g etc. Moins de 1 par 25 g n'exclut en aucun cas 1 dans 50 g."(il
en manquait pas mal et justement ce que vous n'aviez pas lu
!!!..)
Car
ce que je dis c'est que moins de 1 dans 25g veut dire moins de 2 dans
50g (ce qui n'exclu pas moins de 1 dans 50g)
Mais
ça ce sont des maths!!!...
De
plus il est écrit aussi : "dire 0 dans 25 g conduit
inévitablement, pour de simples considérations
logiques, à dire 0 dans 50 g, 100 g" ce qui non content
d'être grave est surtout dangereux.
Je
vous conseille de reprendre un graphe de l'évolution de la
multiplication bactérienne dans un milieux, puis de prendre le
même graphe pour le même bactérie dans autre
milieux. Ces graphes sont-ils superposables?
Alors
comment dire que la bactériologie alimentaire est une science
exacte sachant que les produits sont des mélanges de produits
dont les proportions dépendent du cuisinier? (Faire de son
mieux ne signifie pas être exacte..)
Merci
de lire entièrement ce que les autres écrivent et ne
pas prendre dans les messages que les parties qui vous intéressent
au risque de leur faire
dire
le contraire!
armail mardi 26 juin 2001 12:41
Comment se positionner face à un tel
résultat?appliquer la procédure de rappel ou
pas?
existe
t'il un protocole évitant ce genre de doute cornélien?
Philippe Sommer lundi 23 juillet 2001 08:23
Peut-etre ai-je "loupé "
l'annonce sur cette liste, mais je transmet cependant l'info sur le
site. Une note de servoce DGAL du 21 juin dernier remettait à
un jour un certain nombre de critères microbiologiques, et
notamment ceux concernant l'arrêté du
21.12.79.
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
lundi 23 juillet 2001 09:59
La note 2001-8090 indiquée dans le
message précédent, à caractère tout
public a été placée au format PDF à
l'adresse suivante
:
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/files/DGALN20018090.PDF
(la note de service DGAL/SDHA/N2000-8155 a été abrogée et remplacée par le note de service DGAL/SDHA/N2001-8090, elle-même remplacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14/01/2008 (84 K) Précisions relatives aux modalités de mise en oeuvre des analyses microbiologiques de denrées alimentaires et d'exploitation des résultats.
Philippe Sommer lundi 23 juillet 2001 09:53
Concernant la fourniture de note de
service, je crois que M. Peiffer est le mieux placé et l'a
dejà fait précédemment. Sinon je rappelle que
note de service n'a aucun caractère réglementaire que
seul un arrêté possède.
Entre
temps, la note est arrivée. Encore bravo à M. Peiffer
pour son efficacité.
magali jeudi 26 juillet 2001 17:26
Le 25/07/01 7:57, « caline
sakabedoyan » a écrit :
>
Nous avons effectué une étude pratique au laboratoire
de microbiologie à
>
l'Hotel-Dieu de France sur un échantillon représentatif
de viandes
>
prélevées chez des bouchers à Beyrouth. Nous
avons consulté les normes du
>
Journal Officiel français mais il reste à savoir si on
doit établir
>
nous-memes un plan à trois classes (3N, 10N, 1000N) ou
utiliser des
>
intervalles préétablis.
>
Un autre probleme consiste à savoir si on peut utiliser
directement les
>
résultats obtenus sur boites de pétri ou si on doit
établir à partir de
>
ces chiffres des intervalles de confiance (sachant qu'on a répété
3 fois le
>
prélèvement à 3 saisons différentes)qui
seront utilisés pour
>
l'interprétation des résultats.S'il faut utiliser ces
intervalles, quelle
>
serait la méthode pour les calculer?
>
Merci d'avance.
>
Tout
dépend de votre objectif, mais j ne voies pas l'utilité
des plans à 3 classes pour des analyses "pratiques".
Les plans à 3 classes sont bien pour des études
théoriques, mais comment expliquer à un boucher qu'en
fonction de ces résultats et en fonction de la législation
les résultats sont "bons", "moins bons" ou
"mauvais".Vous semblez vous baser sur la réglementation
française aussi je vous conseille de vous reporter à
l'arrêter du 21/12/79 qui fixe les normes bactériologiques
des aliments. Dans notre laboratoire, notre conclusion est :
conforme ou non-conforme à la législation en
vigueur.
Quant
à l'exploitation des boites, je ne voies pas trop où
est votre soucis. Au niveau de l'intervalle de confiance, il est
mentionné dans la norme que vous avez utilisé. La seule
"difficulté" est de choisir les boites exploitables
en fonction des dilutions réalisées et de ne pas se
mélanger les crayons dans les dilutions.
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
FDEMEZIERES vendredi 27 juillet 2001 09:43
Tout d'abord merci à ceux qui ont
pris part à la discussion de soutenir l'approche par système
binaire (contrôle bon ou mauvais)
Concernant
les valeurs et/ou catégories, l'utilisation d'1 facteur 10
pour la microbiologie bien qu'étant une approche logique ne
peut à mon avis être mise en oeuvre dans le cadre des
outils utilisés pour le contrôle des surfaces (seuil
limite de récupération sur les surfaces voisin de 5 à
15% suivant les outils, les surfaces...)
Si
l'on considère les classes <1, <10 et <100, la
première est très difficile à atteindre
(surfaces proches de la stérilité : est ce vraiment ce
que l'on recherche? Le maintien d'une flore non pathogène
résiduelle n'est elle pas acceptable, plutôt que de
tenter à tout va de désinfecter avec un risque de
sélectionner certains germes).
La
dernière classe <100 UFC n'est pas représentatif de
surfaces propres.
C'est
pourquoi je pense nécessaire de trouver un autre type de
grille 0-10-25-50 mais d'autres propositions sont
possibles...
mezhoud karim
mardi 31 juillet 2001 22:55
A l'attention de Mme Franck
DEMEZIERES et Mr. Olivier CERF ,
A
mon avis, avant de parler des seuils à définir pour
juger si une surface est propre ou non, il faut tout d'abord préciser
et définir la méthode utilisée. Ce ci me parais
très important parce que la diversité des méthodes
de prélèvements existants ( boîtes de contact,
lames gélosés, pétrifilm, écouvillonnage)
et des marqueurs proposés ( C. Totaux, C. Fécaux,
Flores totale, E-Coli, ..) rend les résultats analysés
assez différents de tel sorte qu'on ne peut parfois rien
conclure.
Due
la complexité du problème et à ce que je sache,
il n'y a aucune méthode qui est normalisé et il n'y a
aucune liste des critères microbiologiques qui
sont
publiés par JORF. De ce fait chacun de nous "
responsable d'hygiène " peut établir sa propre
grille d'interprétation qui dépendra des
facteurs
suivants
:
1
- Méthodes utilisés : le taux de récupération
des germes ainsi que la sensibilité des méthodes n'est
pas la même et parfois assez différentes.
2
- Les marqueurs : F.T , C.T, C.F , E-Coli : d'après mon
expérience j'ai pu constater la relation suivante : CF = CT/10
= FT/100
Ces
marqueur préconisés et utilisés à l'heure
actuelle ne sont pas entièrement satisfaisantes :
La
flore totale n'est pas assez sélective, dans la majorité
des cas, elle révèle plus de 100 colonies / 20 cm².
Les coliformes fécaux ou E-Coli
sont au contraire trop sélective, dans la majorité des
cas ne révèle pas des colonies.
Il reste
à savoir que dans cas ( restauration collective) des
Coliformes Totaux sont les plus indicatrices sur
l'hygiène des surfaces.
Le but de ces contrôles n'est pas
de dénombrer le nombre de germe par une unité de
surface mais de suivre l'évolution dans le temps des
opérations de
nettoyage
et désinfection et de hiérarchiser les zones à
risque Pour cela il est indispensable d'utiliser une flore
intermédiaire qui varie selon le type d'industrie
alimentaire.
3
- Nature des surfaces et choix du neutralisant pour les
désinfectants.
4
- Type de l'industrie : on ne peut pas utiliser une grille
d'interprétation établie dans une unité de
charcuterie pour une pâtisserie.
Ce qu'on trouve généralement
dans les ouvrages des classifications qui ont étés
faites par des laboratoires créatrices des méthodes de
contrôles des
surfaces.
Ces classifications sont de simple conclusions faites à leurs
propres conditions de travail qui sont généralement
artificielles.( il ne faut les suivre à la lettre)
Les 3 classes qu'a cité Mme. F.
DEMEZIERES sont trop proche les uns des autres. On ne peut pas juger
une surface sale parce qu'elle a plus de centaine
de germes par rapport à une surface propre. Il arrive parfois
qu'on trouve une différence de + de 50 germes sur un même
site contrôlé. Je pense que les remarque de Mr. O. CERF
sont plus logique.
Aguilar Fernando mercredi 5 décembre 2001 12:14
Tout d'abord je m'excuse pour la
longueur de mon message.
Je souhaiterais commenter le message
annexe car, à mon avis, cela permettra d'éclaircir
quelques points importants et peut être lancer un débat
un peu plus général à ce sujet sur la liste
hygiène.
L'objectif principal des agences
d'évaluation des risques (entre autres, des additifs
alimentaires) est celui de donner un avis scientifique concernant
l'innocuité ou la non-innocuité d'un produit vis-à-vis
du consommateur. Les substances inscrites dans la directive
mentionnée plus bas, en principe, ont subis une évaluation
des risques, sur la base de laquelle elles ont été
acceptées pour l'alimentation humaine.
L'évaluation
des risques telle qu'elle est pratiquée actuellement identifie
tout d'abord les dangers potentiels liés à
l'utilisation d'une substance destinée à
l'alimentation, pour ensuite, essayer sur la base des données
disponibles, de leur associer une mesure du risque. Le but d'une
évaluation des risques n'est pas, comme il est mentionné
dans le message annexe, simplement "d'empêcher la
commercialisation" d'une substance dans un
marché
quelconque.
Une partie très importante
de la procédure d'évaluation d'une substance est celle
du calcul de l'exposition du consommateur. Ce calcul est fait d'une
part, en utilisant les données de consommation provenant pour
la plupart d'études financées par les gouvernements et
d'autre part, en utilisant les données disponibles de
concentration de la substance dans les aliments.
Ce dernier point pose souvent des
problèmes lors de l'évaluation des risques. En effet,
la mesure des concentrations d'une substance dans les aliments
demande un investissement très important en moyens techniques
et en personnel, que la plupart des gouvernements ne peuvent (ou ne
veulent) pas financer, compte tenu du nombre important des
substances.
Sur ce dernier point, l'industriel aurait tout
intérêt à aider d'avantage l'évaluateur
des risques en fournissant ses propres donnés d'utilisation
des additifs dans les aliments ainsi que les types d'aliments dans
lesquels il est prévu de les utiliser. L'examen et l'analyse
de ces données, permettraient à l'évaluateur de
se prononcer en toute connaissance de cause et peut être,
relativiserait l'exposition réelle du consommateur à un
additif alimentaire donné.
Fernando Aguilar, PhD
Spécialiste
en Evaluation des Risques Alimentaires
Ancien expert auprès
de l'OMS
Recherche lundi 11 février 2002 12:10
Je suis à la recherche des critères microbiologiques s'appliquant aux pâtes fraîches.
Bonjour, le mieux est de se
référer à la note de service
DGAL/SDHA/N2001-8090 du 27/6/2001, dont l'objet est "critères
microbiologiques applicables aux aliments. 2e version" qui fait
le tour des textes règlementaires en la matière ...ce
qui n'est pas une mince affaire !
Elle est peut-être sur les
archives de la liste car Bruno Peiffer l'avait, me semble-t-il, mise
sympathiquement en ligne à l'intention de la liste.
Sinon,
il faudra lui demander directement, ou par l'intermédiaire de
la liste.
(la note de service DGAL/SDHA/N2000-8155 a été abrogée et remplacée par le note de service DGAL/SDHA/N2001-8090, elle-même remplacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14/01/2008 (84 K) Précisions relatives aux modalités de mise en oeuvre des analyses microbiologiques de denrées alimentaires et d'exploitation des résultats.
"CHARPENTIER-JACQUES" Date : Dimanche 9, Juin 2002 9:41
----- Message d'origine -----
De : "Julien BERQUIN" <woodcoxclub@yahoo.fr>
À : <hygiene@yahoogroupes.fr>
J'ai une question de microbiologie qui reste sans réponse :
Lors d'un dénombrement de coliformes sur un milieu VRBL, faut-il compter toutes les colonies ? Si non, on m'a parlé de colonies rondes ou ovales, lesquelles sont des coliformes. Si on doit faire attention à la forme des colonies (sans parler de la coloration) en est t-il de meme pour les milieu vendu déjà préparé par des grandes firmes ?
Réponse :
Compter les colonies lactose positif ayant un diamêtre supérieur à 0,5mm
Jacques CHARPENTIER
TAREK KAOUACHE vendredi 7 juin 2002 23:01
Quelles devraient être les
seuils d'acceptabilité et l'interprétation des
résultats d'analyse microbiologiques portant sur :
*
Coliformes fécaux
* Coliformes totaux
*
Staphylocoques
* Anaérobies sulfito réducteurs
*
Salmonelles
* Germes totaux
Sachant qu'il s'agit d'une
entreprise de restauration collective différée dans le
temps et dans l'espace agissant dans le secteur aérien et que
les échantillons sont des plats froids, des plats chauds et
des pâtisseries fraîches.
CHARPENTIER-JACQUES samedi 8 juin 2002 09:25
Vous avez tout cela dans les textes generaux d'hygiene alimentaire du JO référence N° 1488-1
Gilles Le mellec lundi 12 août 2002 14:21
Certains d'entre vous outils adoptés les contrôles préconisés par Jouve, ou utilisez vous majoritairement les critères réglementaires de l'arrêté ?
GODENIR Joël lundi 12 août 2002 18:43
Question 4: a priori, les critères réglementaires sont à préférer, ne serait ce que pour des raisons de conformités avec les services de contrôle. Ils ne sont d'ailleurs pas idiots même s'il faut regretter leur lenteur à évoluer et leur absence pour certains produits. J'estime les recommandations du professeur Jouve, que j'utilise notamment en cas de carence des normes officielles.
lundi 12 août 2002 21:36
DG 24 12/08/02 Critères microbiologiques
de la législation
communautaire
http://europa.eu.int/comm/food/fs/sfp/mr/mr_micro_fr.html
Jean-Francois.Cezard jeudi 12 décembre 2002 23:53
Tu trouveras en pièce jointe le document donné
aux TS1 pour interpréter les prélèvements à
5 unités.
A propos des prélèvements à
1 unités quelqu'un a t'il de nouvelles informations? Les
miennes sont toujours aussi vagues: DSV: plan à 2 classes pour
les pathogènes (ASR, Staph. et Salmonelles), plan à 3
classes pour les autres tolérés. Un labo d'analyse
contacté récemment applique toujours plan à
3 classes pour tous les germes sauf pour les Salmonelles.
Aux étudiants cette année j'ai indiqué
qu'officiellement et jusqu'à nouvel ordre dans le cas d'un
prélèvement à 1 échantillon on
devait appliquer un plan à deux classes mais qu'en réalité
les labo appliquaient une tolérance pour les germes non
pathogènes à 3m voire 10m..
De toute façon à
l'exam. jusqu'à présent les analyses sont toujours à
5 unités et que tant qu'officiellement les choses n'étaient
pas clairement définie, les"sages" de la commission
des sujets ne s'aventureront pas sur ce sujet plutôt glissant.
jacques ANTOINE vendredi 13 décembre 2002 08:32
concernant l'interprétation des résultats
d'analyses, la note de service DGAL N2001-8090 du 27 juin 2001 ayant
pour objet "critères microbiologiques appliquables aux
aliments. deuxième version", stipule en préambule
:
" les critères microbiologiques mentionnés
dans ce document sont ceux qui furent établis par l'arrêté
du 21 décembre 1979 modifié, sauf indication spécifique
mentionnée. Ils s'appliquent en principe à des
échantillons composés de 5 unités prélevées
au même moment, dans un même lot..
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Pour les analyses effectuées
sur des prélèvements uniques ou dont l'échantillon
est composé de moins de 5 unités ou composé
d'unités issues de lot différents, une réflexion
est sur le point d'être menée par la DGAL pour
harmoniser l'interprétation qu'il faut en avoir."
je
ne sais pas où en est cette harmonisation d'interprétation,
peut être Bruno a-t-il des informations à ce sujet ?
en
tout cas la note 2000-8155 du 12 décembre 2000 qui prévoyait
la notion de plan à deux classes pour l'interprétation
des analyses effectuées sur un échantillon composé
d'une seule unité, a été abrogée par la
note évoquée ci-dessus.
(la note de service DGAL/SDHA/N2000-8155 a été abrogée et remplacée par le note de service DGAL/SDHA/N2001-8090, elle-même remplacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14/01/2008 (84 K) Précisions relatives aux modalités de mise en oeuvre des analyses microbiologiques de denrées alimentaires et d'exploitation des résultats.
mardi 14 janvier 2003 22:26
GUIDELINES FOR USE OF MICROBIOLOGICAL RISK ASSESSMENTS IN STANDARD
SETTINGS
January 14, 2003
World Health Organization Food Safety
Department No 4
http://www.who..int/fsf/Documents/Report_Kiel.pdf
Georges Op de Beeck mardi 11 mars 2003 23:06
Une petite question sur laquelle j'ai eu des avis partagés avec un client : dans le cadre de l'application de critères microbiologiques, les merguez doivent-elles être classées en "viandes hachées et préparations de viandes" ou dans le critère "autres préparations de viandes"
DANIEL Nathalie mercredi 12 mars 2003 06:58
A priori, tout dépend s'il s'agit de merguez 'sans
porc' exclusivement :
- sans porc ou moins de 50% de porc :
produits à base de viande (pas de
fréquence de
contrôle réglementaire, arrêté du 22
janvier 93)
- sinon, arrêté de février 96 :
fréquence de contrôle fixé par arrêté
: par
lot de fabrication, comme une viande hachée ou une
préparation de viande
hachée (à mon
avis).
Il existe une note de service de la DGAL qui décrit
la distinction, mais je
n'ai plus la référence.
Hassen Hichri mercredi 12 mars 2003 09:45
Il est préférable de choisir comme critères microbiologiques "aures préparations de viandes" car dans les merguez, on a plusieurs "intrants en particulier des épices"? Choisir les critères de "viandes hachées" on est plus restrictif dans le nombre de germes ( 1 pour 10) et on pénalise le produit et son propriétaire.
boutrou arnaud jeudi 19 juin 2003 15:24
Responsable qualite d'une usine de production de coeurs de
palmiers au guyana, nous sous traitons nos analyses microbiologiques
au service d'analyse gouvernementale FDA.
Ils effectuent des
analyse sur: Aerobic plate (cfu/g), total coliform count (MPN/ml),
faecal coliform (MPN/ml), Yeast and mould count.
Suite a la
demande d'un client, je dois fournir les valeurs maximales
d'acceptation d'un lot apres analyse microbiologique
pour:
Germ
Desired value
Method
Aerobic, mesophilic
germs
Enterobacteriaceae
Coagulase-positive
staphylococcae
Yeast (total-)
Mould (total-)
Listeria
monocytogenic
Salmonella spp.
Escherichia coli
Le
laboratoire ne peut pas me fournir ces valeur car ils ne connaissent
pas de norme pour les coeurs de palmiers. Ils effectuent des analyses
et valident a ce qu'ils appellent un niveau acceptable, sans pouvoir
me donner de valeurs...
MA question est donc, quelle
referentiel dois je prendre pour completer ce tableau et fournir aux
laboratoires des valeurs maximales d'acceptation des lots! et a quoi
correspondent les especes que eux testent par raport aux especes
demandees par mon client...
Existe il des normes pour les
coeurs de palmier ou pour les boites de conserves appertises en
matiere d'analyse microbio.
Merci d'avance pour votre
collaboration
David Pecot jeudi 19 juin 2003 16:24
concernant les cours de palmiers, vous pouvez vous référer
au CODEX ALIMENTARIUS (CODEX STAN144). Il y est précisé,
concernant le produit :
"exempt de micro-organismes en
quantité pouvant présenter un risque pour la
santé" & "ne doit pas contenir de substance
provenant de micro-organismes en quantité pouvant présenter
un risque pour la santé"
En bref, le produit
doit être stable après incubation et ne pas contenir de
germe pathogène.
vincent millet jeudi 19 juin 2003 17:03
Au cours de l'un de mes stages, j'ai pu voir une machine (un peu
dans le style d'un scanner) que l'on placer sur la chair du poisson
et qui indiqué une mesure en corrélation avec les
résultats d'une ABVT.
malheureusement, je ne me souviens
plus du nom de cette machine et la véracité des
résultats.
peut être que quelqu'un pourrait vous
aider davantage.
mardi 8 juillet 2003 22:02
OFFICE FEDERAL DE SANTE PUBLIQUE 07/07/03 Sûreté
alimentaire - Rapport annuel 2002 : Décalage entre la
perception du risque et la menace réelle
Rapport à
l'adresse suivante
Au sommaire :
Adaptation des valeurs de tolérance et des
valeurs limites pour les substances et les micro-organismes
Amplitude lundi 14 juillet 2003 12:09
Le 1/07/03 16:55, « jdomont » a
écrit :
> J'aurais aimé savoir dans
quelle mesure on peut comparer 2 résultats
> de
dénombrements bactériens utilisant des méthodes
(et/ou des
> milieux de culture) différents.
>
Existe-t-il des outils statistiques pouvant m'aider ?
Dans le cas le plus simple :
comparaison de 2 milieux de
culture A et B à partir d¹une meme suspensions
bactériennes
un même nombre de boîtes
ensemencées avec une seule et même dilution pour A et
B
On compare Na et Nb le nombre de colonies dénombrées
sur l¹ensemble des boîtes de chacun des milieux à
comparer
on fait l¹hypothèse que Na et Nb sont des
variables d¹une loi de Poisson
La comparaison se fait par
un test de Chideux à un degré de liberté
:
Chideux = (Na -Nb)au carré / (Na + nb)
Si
Chideux est supérieur à 3,84,
l¹hypothèse
³nulle² comme quoi les deux méthodes A & B sont
équivalentes, peut être rejetée au profit de
³l¹hypothèse alternative² comme quoi les deux
méthodes sont significativement différentes
et ce
avec un risque de se tromper inférieur à 5%.
-----
Les
cas plus complexes, plusieurs diltions ensemencées, cas où
la distribution n¹est pas poissonnienne, etc.
sont
exploitables avec des moyens statistiques plus sophistiqués.
J¹ai
trouvé ces réponses dans un vieux polycop de J.
LELLOUCH, peut-être actuellement, mais sans garantie,
dans l¹ouvrage:
"Méthodes statistiques pour
l¹expérimentation biologique" de J. Lellouch et P.
Lazar
Flammarion Médecine Sciences 75006 Paris
Edwards DEMING mercredi 6 août 2003 15:59
J'aurais aimé savoir comment on peut retrouver des entérocoques (streptocoques fécaux) dans un produit sous forme cristallisée (99% de matière sèche) et ceci à des niveaux élevés (>4 log) ? Sachant que la survie des micro-organismes est très limitée lorsque l'activité de l'eau est inférieure à 0,5.
Philippe Sommer lundi 18 août 2003 13:55
Si on met de coté un problème d'analyse, il est toujours possible qu'une contamination de la matière première avant son séchage soit à l'origine de cette population. En effet, meme si l'Aw est faible, et empeche toute croissance, il n'est pas sur qu'elle detruise la flore, surtout des enterocoques, relativement resistants à la dessication.
Nadege ROCH September 17, 2003 11:11 AM
Je suis à la recherche de références
bibliographiques concernant des études effectuées sur
le germe de la Listeria monocytogenes au sein de produits frais en
particulier dans des sandwichs garnis de produits variés :
charcuterie, crudités, thon, oeufs, produits laitiers (pour la
sauce, type fromage frais, beurre, ricotta. ).
J'ai également
une seconde requête à formuler : J'aimerais savoir quels
sont les critères microbiologiques réglementaires pour
les produits frais type sandwichs garnis de charcuterie crue ou
cuite, et/ou de crudités et/ou de thon et/ou d'oeufs, produits
laitiers .
Peut on utiliser la réglementation « des
plats cuisinés à l'avance » (Arrêté
du 21 décembre 1979) en partant du principe que les critères
microbiologiques y sont très stricts et donc sécurisant
s'ils sont respectés ?
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Lionel.Grosjean jeudi 18 septembre 2003 18:04
L'AFSSA dans son avis du 29/10/2001 relatif à la classification des aliments selon le danger représenté par Listeria monocytogenes vous permet déterminer la nature du danger Listeria selon les produits (arbre de décision)
Consultez par ailleurs le Dossier Listeria très riche
en enseignements sur le danger Listeria
Concernant les
critères microbiologiques applicables à des sandwichs
garnis, il n'y a pas de critères officiels, l'administration a
simplement communiqué sur ce sujet dans la note de service
DGAL/SDHA/N97/8202 du 23/12/97 intitulée Analyses
microbiologiques de certains mélanges de denrées.. En
résumé cette note stipule 2 choses:
Soit les entreprises définissent leurs propres critères
internes selon démarche HACCP
Soit les
ingrédients sont anlysés séparément en
applicant les critères propres à chacun: AM 21/12/79,
AM 28/05/97
ATTENTION, l'Arrêté
du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Au laboratoire en routine pour tous
les sandwichs contenant des crudités nous avons pris le parti
d'analyser ces produits selon les critères de l'arrêté
du 28/05/97 (végétaux crus ensaucés) E.coli
m=100, Staph m=100/g,
Abs Salmo dans 25 g. Nous n'avons pas opté
pour les critères plats cuisinés car la flore totale à
300000g/g n'est pas réaliste pour des produits qcontenant des
salades 4è gamme très riche en microorganismes, ou de
la charcuterie cuite conditionnée sous vide riche en flore
lactique.
x.hopé vendredi 26 septembre 2003 11:01
Je reçois d'un labo interne des résultats d'analyse bactério selon l'AR de 79 me donnant comme résultat 0 à tous les critères excepté FMAR.
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006
Les méthodes n'étant pas indiquées je les ai
demandées, il s'agit bien des V 08-0( 50 ; 51 ; 57 ; 60 ;
61).
ces "0" systématiques m'étonnent,
sont ils explicables, normaux, crédibles ?
Philippe Sommer vendredi 26 septembre 2003 11:08
Il est possible d'avoir " 0 " ou mieux " < 1 g "
pour des dénombrements lorsque vous analysez des produits
liquides qui seront donc ensemencés en direct. Pour les
produits solides, il est nécessaire de passer par une phase de
dilution primaire en eau peptonée, qui impose un seuil de
détection en général de 10 ufc/g, sauf
précautions particulières sur demande : par exemple
réalisation de plusieurs boites pour un ensemencement,
modification du volume ensemencé (mais ceci est rarement
autorisé). A priori,; hormis le
premier cas, il faut revoir
les explications de votre labo prestataire.
x.hopé vendredi 26 septembre 2003 14:52
re-bonjour à tous et merci à P.Sommer pour sa réponse quant à Laurent Krysiak, il s'agit de produits de charcuterie
Laurent KRYSIAK vendredi 26 septembre 2003 18:09
Sur des produits de charcuterie cuits, prélevés et
analysés juste près la cuisson, cela est
possible.
S'il s'agit de produits cuits à DLC, ou
alors de produits crus quelque soit leur moment de mise en analyse,
cela est déjà plus étrange...
Demandez au
laboratoire des résultats d'études de vieillissement
documentées
Emmanuelle BILLARD mercredi 1 octobre 2003 12:56
J'aurai besoin de vos compétences à tous, si c'est
possible d'un peu d'information suite à des analyses réalisées
par un de mes clients sur des barquettes que nous lui avons
livré.(restauration collective)
les analyses ont été
réalisées par un laboratoire d'analyses médicales,
leurs critères me paraissent irrecevables et leurs méthodes
d'analyses me sont inconnues
Voici les résultats qu'ils
m'envoient sur des prélèvements réalisés
en barquettes operculées, dont nos résultats en interne
par notre laboratoire prestataire accrédité par le
COFRAC sont tout à fait satisfaisants.
Jambon de
bayonne en barquette
(tranché)
résultat
norme
GAM
40/g
<300 000/g
coli totaux
10/g
<1000
coli fécaux
absence
<10
satph présumé pathogène
200
<100
ASR
<10
<30
Samonella
Abs
Abs
RESULTAT INACCEPTABLE
Fromage (tome
noire)(portionné en
barquette)
résultat
norme
GAM
200/g
<300 000/g
coli totaux
<10/g
<1000
coli fécaux
<10
<10
satph présumé pathogène
1000
<100
ASR
<10
<30
Samonella
Abs
Abs
RESULTAT INACCEPTABLE
Pourriez vous m'aider en
arguments afin de leur répondre sur la totale incohérence
de leurs analyses(méthode d'analyse, critère
microbilogiques, laboratoire non accrédité...)
Amplitude mercredi 1 octobre 2003 23:04
Par expérience, les Laboratoires d¹analyse médicale
ne sont pas forcément compétents pour faire de
l¹analyse agro-alimentaire.
Chacun son métier !
Lionel Grosjean jeudi 2 octobre 2003 09:36
Vous confirmez par ces résultats que les labo de biologie médicales n'ont pas toujours compétence pour analyser des denrées alimentaires. Un laboratoire accrédité COFRAC programme 59 vous donnerait d'autres garanties!
Vos produits ont été analysés comme des plats
cuisinés, quant aux conclusions elles sont sans fondement
Pour
info les critères microbio du jambon cru (Bayonne) sont ceux
definis à l'article 3 arrêté du 21/12/79 sous la
rubrique "Produits de salaison cru salés et ou séchés
tranchés ou non
Coli fécaux: 1000/g
Staph
500/g
ASR 50/g
Salmonella
Abs/25g
ATTENTION, l'Arrêté du
21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Ceux pour la tome noire portionnée
sont définis par arrêté arrêté
30/3/94 modifié (critères microbio des produits à
base de lait lors de leur mise sur le marché) . Les critères
dépendent du traitement subi par le lait et de la catgorie
réelle dans laquelle est classée le fromage Fromage à
pâte molle? fromage à pâte dure ? lait cru ou lait
traité
thermiquement ?
Vous retrouverez tous ces
critères dans la note de service 2001 8090 du 27/06/2001
disponible sur
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/.
(la note de service DGAL/SDHA/N2000-8155 a été abrogée et remplacée par le note de service DGAL/SDHA/N2001-8090, elle-même remplacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14/01/2008 (84 K) Précisions relatives aux modalités de mise en oeuvre des analyses microbiologiques de denrées alimentaires et d'exploitation des résultats.
http://agriculture.gouv.fr/sections/publications/bulletin-officiel/2008/bo-n-03-du-18-01-08/note-service-dgal-sdssa/downloadFile/FichierAttache_1_f0/DGALN20088009.pdf?nocache=1134040585.85
Pour
l'interprétation du résultat voir la circulaire du
4/4/1980 pris en en application de l'arrêté de 1979.
Gaël LE VELLY jeudi 2 octobre 2003 10:53
Au secours !!!
Encore une fois, des labos qui n'ont rien à
faire en alimentaire montrent leurs limites.
Cela fait déjà
quelques années que la sacro-sainte 6 germes a tout va n'est
plus d'actualité.
Faire une 6 germes sur un jambon de
Bayonne et un fromage tient tout simplement de l'hérésie.
Pour
renvoyer ce labo, dont les compétences frôlent le
ridicule, dans ses 22 mètres, consultez la note de service
DGAL/SDHA/N2001 - 8090 du 27 juin 2001 qui est le recueil des
critères microbiologiques applicables aux denrées
alimentaires :
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/
(la note de service DGAL/SDHA/N2000-8155 a été abrogée et remplacée par le note de service DGAL/SDHA/N2001-8090, elle-même remplacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14/01/2008 (84 K) Précisions relatives aux modalités de mise en oeuvre des analyses microbiologiques de denrées alimentaires et d'exploitation des résultats.
Certe, un bon labo n'est pas forcément un labo accrédité, mais en tout cas c'est un labo qui connait son domaine d'activité !
Gauthierpat jeudi 2 octobre 2003 18:28
Tout d'abord il faudrait que les symboles soient explicites pour être lus par tout le monde ; les normes de ce labo sont elles identiques à celles du labo COFRAC, d'autre part un labo médical est il habilité par la réglementation pour donner des résultats dans ce domaine ?
H.HICHRI jeudi 2 octobre 2003 19:48
J'ai l'honneur d'appartenir, par ma double compétence, de
pharmacien biologiste, d'ingénieur DPE en sciences et
techniques alimentaires et diplôme du cours international de
l'I.Pasteur de lilles DESS.. ce qui me permet de regarder avec
sérénité la question d'emmanuelle et les
différentes réponses.
Sous l'aspect
réglementaire, je cherche( encore depuis des années) la
réglementation qui gère l'autorisation d'ouverture d'un
laboratoire d'hygiène alimentaire, l'administration qui
enregistre sa déclaration d'existence? le fichier officiel
avec un numéro d'enregistrement des laboratoire d'analyses
agroalimentaires et l'administration de rattachement et de contrôle
( l'inspection!! des bonnes pratiques de laboratoire).?
La
compétence du responsable, et de son personnel, du laboratoire
d'analyse agroalimentaire? les diplômes! les
qualifications?
Toutes ces questions ont une réponse
réglementaire très précise pour les
laboratoires d'analyses médicales ainsi qu'un programme
d'assurance qualité "obligatoire" et des contrôles
qualité "obligatoires" sous le contrôle direct
de l'État.
Cela dit, je suis à votre disposition
pour vous aider à répondre à votre client.
Philippe Sommer vendredi 3 octobre 2003 08:42
Pour continuer sur la question des analyses en agro-alimentaires, il faut se mettre d'accord avec son client sur les critères à respecter lors de l'analyse, avec critère considéré comme l'association du germe, de la méthode d'analyse, d'éventuelles valeurs seuils, des tolérances. Dans votre cas, vous pouvez demander immédiatement quelles sont les méthodes utilisées, qui doivent être des méthodes normalisées sur le secteur agro-alimentaire (série des NF V08-) ou évenuellement des méthodes rapides validées AFNOR. Ce sera déjà facile à vérifier et utile pour récuser les résultats obtenus.
Vous pouvez aussi demander une contre -analyse dans un autre
laboratoire.
Plus largement, comme l'a souligné un
co-listier, si les laboratoires accréditées COFRAC
(programme 59 en microbilogie alimentaire) ne sont pas les seuls à
bien travailler, vous aurez l'assurance que ceux la travaillent bien,
et sont suivis (audités) par des personnes compétentes
de ce domaine.
Bertrand Laulanet vendredi 3 octobre 2003 10:27
Pour finir d'enfoncer le clou, dans un Labo accrédité
COFRAC, vous aurez l'assurance que les méthodes d'analyses
mises en oeuvre sont les dernières versions des normes en
cours, et dans le cas de méthodes validées AFNOR, que
ce sont les dernières validations qui sont pratiquées.
En
noutre, la participation obligatoire à des essais
interlaboratoires permet de suivre d'éventuelles dérives
des résultats, et d'engager ainsi un processus d'actions
correctives/préventives.
Ch LE DENTU samedi 4 octobre 2003 08:36
J ai lu votre message affirmant que ce sont les dernières
validations AFNOR qui sont utilisées dans les labos accrédités
COFRAC.
Je pense avec AFNOR Certification, que toutes les méthodes
validées peuvent être utilisées quelque
soit l'ancienneté de cette validation. Sinon cela voudrait
dire que la dernières méthode validée rend
obsolètes toutes celles qui ont précédé.
Philippe Sommer lundi 6 octobre 2003 08:41
Dans un laboratoire non accrédité, il n'y a pas de
problème pour mettre en oeuvre ce que l'on veut il n'y a aucun
de contrôle de toute facon.
En revanche dans un
laboratoire accrédité, vous êtes tenu :
- pour
les normes AFNOR : d'utiliser la nouvelle version dans les 6 mois qui
suivent sa publication
- pour les méthodes rapides : de se
tenir à jour des méthodes validées (certaines
peuvent perdre leur validation - elles sont réévaluées
tous les 3 ans) et du protocole qui peut évoluer au fil des
validations ou
de l'évolution des méthodes (cf la
2nde confirmation rendue obligatoire depuis le 1/1/2003 pour toutes
les méthodes rapides validées afnor).
Bertrand Laulanet lundi 6
octobre 2003 10:54
Vus avez parfaitement compris : dans un Laboratoire accrédité
COFRAC, les anciennes versions des méthodes validées
AFNOR deviennent obsolètes, et il faut passer à la
nouvelle version sous peine de perdre l'accréditation pour ce
paramètre-là (il y a un délai de mise en place
bien sûr).
Il en va de même pour la mise en oeuvre
des nouvelles versions de normes analytiques qui doivent remplacer au
plus vite la version devenue périmée.
On considère
comme raisonnable un délai de 3 mois.
Lionel Grosjean mardi 7 octobre 2003 10:20
Je permets de rebondir sur la question de Delphine SERRA
concernant une demande de critères microbio pour de la viande
de lièvre.
Ces demandes de critères pour tel
ou tel produit sont des questions récurrentes dans la
liste.
Je voudrais donc faire de la publicité pour le
travail de la DGAL qui a regroupé dans la note de service
DGAL/SDHA/N2001 8090 du 27 juin 2001 la quasi totalité des
critères microbiologiques qui ont été définis
réglementairement ou pour voie de notes de
service.
J'inciterais donc tous les colistiers préoccupés
par ces problèmes de critères microbiologiques à
prendre connaissance de cette note qui est disponible sur ce forum
par le lien
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/
.
(la note de service DGAL/SDHA/N2000-8155 a été abrogée et remplacée par le note de service DGAL/SDHA/N2001-8090, elle-même remplacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14/01/2008 (84 K) Précisions relatives aux modalités de mise en oeuvre des analyses microbiologiques de denrées alimentaires et d'exploitation des résultats.
http://agriculture.gouv.fr/sections/publications/bulletin-officiel/2008/bo-n-03-du-18-01-08/note-service-dgal-sdssa/downloadFile/FichierAttache_1_f0/DGALN20088009.pdf?nocache=1134040585.85
Si
les critères ne se trouvent pas dans cette liste, c'est que
vraisemblablement ils n'ont pas été définis
réglementairement et qu'il reste à chacun de les
établir à partir de sa propre analyse des risques ou de
critères établis pour des produits similaires.
L'ouvrage qualité microbiologique des aliments, maîtrise
et critères, éditions Polytechnica coordinateur
Jean-Louis Jouve donne des orientations sur la définition des
critères par catégorie d'aliments.
Je rappelle
par ailleurs les efforts de communication du ministère de
l'agriculture qui met maintenant en ligne (depuis le 28 mars 2003 je
crois) toutes les notes de service et en particulier celles de la
DGAL. Ces documents qu'il était si difficile de se procurer
sont maintenant accessibles à tous.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/ressources.publicationsofficielles.lebulletinofficiel_r66.html
, le moteur de recherche n'est pas encore parfait cependant.
Merci
à tous, et en particulier à Bruno Peiffer qui
enrichit chaque jour ses archives et nos connaissances dans des
domaines très vastes.
Marie BOIDIN-DELEMAIRE jeudi 9 octobre 2003 18:03
Je travaille dans un laboratoire agroalimentaire et je réalise
couramment ce genre d'analyses.
Dans notre laboratoire,
régulièrement, il y a des tests qui sont réalisés
pour vérifier la qualité du travail réalisé
par les techniciens tels que la
hotte sous laquelles nous
travaillons est elle bien stérile, les appareils et les
solutions que nous utilisons sont testées pour vérifier
leur
stérilités...
Le laboratoire qui a réalisés
ces analyses réalise-t-il se genre de tests qui assuraient sa
crédibilité?
Je vous conseille de vous en assurer.
zabel wolfgang vendredi 10 octobre 2003 23:49
un labo de microbio se doit de suivre au minimum la norme 7218 si l'accreditation n'est pas visee.En fait c'est une question de BPL
Olivier Boutou mardi 14 octobre 2003 10:55
Je recherche des informations concernant les critères microbiologiques sur des produits tels que les sucettes, les bonbons et les chewing-gum. Merci de me dire si vous avez des informations et quels sont les textes de référence sur lesquels vous vous appuyez.
Georges Op de Beeck mardi 14 octobre 2003 16:26
Il me semble que l'Aw de ces produit est suffisamment faible pour
se dispenser de rechercher des germes qui, s'ils existent, ne doivent
correspondre qu'à une contamination de surface.
Un produit
est réputé stable pour des Aw inférieurs à
0,91, ce qui est le cas des produits dont vous parlez
samedi 15 novembre 2003 12:57
La note évoquée par Emmanuelle BILLARD est
accessible dans l'espace fichiers :
Note de service
DGAL/SDHA/N93/N°8205 du 9 décembre 1993 Interprétation
du critère « microorganismes aérobies à
30°C » pour les préparations culinaires incorporant
du fromage.
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/
labo.ecotecnic mardi 30 mars 2004 08:43
Nous sommes à la recherche d'une éventuelle législation, Française Espagnole, ou Européenne concernant les limites microbiologiques pour les viandes réfrigérées ou congelées.
ANAMENSAG mardi 30 mars 2004 23:11
les critères microbiologiques sont détaillés
dans l'arrêté du 20 décembre 2000 modifiant
l'arrêté du 21 décembre 1979 relatifs aux
critères microbiologiques des DAOA.
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
vendredi 21 mai 2004 09:45
International Commission on Microbiological Specifications for
Foods (ICMSF)
International Commission on Microbiological
Specifications for Foods (ICMSF) (2004) Papers at the 36th annual
meeting of the Swiss Society for Food Hygiene (SGLH; Schweizerische
Gesellschaft für Lebensmittelhygiene) in October 2003.
The
papers have been published as communications in the journal
Mitteilungen aus Lebensmitteluntersuchung und Hygiene, Volume 95,
Issue 1, 2004. They can be downloaded for personal use. Copyright
remains with the journal.
Au sommaire :
All papers are in Adobe
pdf format.
Buchanan, B. Principles of risk analysis as applied to
microbial food safety concerns
Cole, M. Food safety objectives -
concept and current status
Gorris, L. Performance objectives
and performance criteria - two sides of the food chain
Cordier,
J.-L. Microbiological criteria - purpose and limitations
Dahms,
S. Microbiological sampling plans - statistical aspects
Tompkin,
B. Environmental sampling - a tool to verify the effectiveness of
preventive hygienic measure
Pitt, J. Application of the food
safety objective concept to the problem of aflatoxins in
peanuts
Gram, L. How to meet an FSO - Control of Listeria
monocytogenes in the smoked fish industry
http://www.icmsf.iit.edu/main/articles_papers.html
Dahms, Susanne (2002) "ICMSF Lecture on Microbiological Sampling Plans". Presented at IAFP Annual Meeting, San Diego, 2002. Download PDF version.
http://www.icmsf.iit.edu/pdf/SD2002_website.pdf
Microorganisms in Foods 2: Sampling for Microbiological
Analysis: Principles and Specific Applications is the only
comprehensive publication on statistically based sampling plans for
foods. 2nd ed. (1986). Toronto: University of Toronto Press. ISBN:
0802056938. Part 1 has been extensively revised and is now included
in Book 7. Part 2 is now available as a free download.
http://www.icmsf.iit.edu/publications/books.html
vendredi 4 juin 2004 10:08
EUROPE 23/09/99 Opinion of Scientific Committee on Veterinary
Measures relating to Public Health on The evaluation of
microbiological criteria for food products of animal origin for human
consumption (23 September
99)
http://europa.eu.int/comm/food/fs/sfp/mr/mr_scien_fr.html
EUROPE Juin 2001 OVERVIEW OF MICROBIOLOGICAL CRITERIA FOR
FOODSTUFFS IN COMMUNITY LEGISLATION IN
FORCE,
http://europa.eu.int/comm/food/fs/sfp/mr/mr_crit_en.pdf
FAO/CODEX CAC/GL 21-1997 PRINCIPES RÉGISSANT
L'ÉTABLISSEMENT ET L'APPLICATION DE CRITÈRES
MICROBIOLOGIQUES POUR LES
ALIMENTS
http://www.fao.org/DOCREP/005/Y1579F/y1579f00.htm
SANTE
CANADA Avril 1998 GUIDE SUR LES CRITÈRES MICROBIOLOGIQUES,
LES TESTS MICROBIOLOGIQUES ET LES MÉTHODES CONNEXES POUR
L'INDUSTRIE ALIMENTAIRE ET LES ORGANISMES DE RÉGLEMENTATION DU
CANADA
http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_guidance01.html
Eric Fresneau lundi 14 juin
2004 12:29
Quelqu'un connait-il des normes
concernant Clostridium sr dans la viande fraiche ?
Myriam BENISSAD lundi 14 juin 2004 13:16
la note de service du 27.06.2001 précise des critères dans la viande fraiche mais pour les Ananérobies Sulfito réducteurs et non pas spécifiquement Clostridium
GALLARDO Laetitia mercredi 30 juin 2004 10:04
J'aurais souhaité savoir le taux d' encadrement des valeurs
obtenues lors d'une analyse, par exemple on a dénombré
les valeurs suivantes
Aérobies
mésophiles
61000
Coliformes
30
Escherichia
Coli
<1
Salmonelles
Abs
Staphylocoques
Abs
Levures
2000
Moisissures
1400
On
peut considérer que la valeur 64050 et 57950 n'est pas
différente de 61000 (j'ai pris un encadrement de 5%) pour
comparer deux analyses?
Est ce 5, 10%?
Philippe Sommer mercredi 30 juin 2004 12:26
Vous posez une tres bonne question concernant l'incertitude des
mesures en microbiologie. Pour les dénombrements,
l'interprétation des textes, (par exemple l'arrete du
21.12.79), pour un plan à 3 classes, tolére un ecart
d'un facteur 3m par rapport à la valeur seuil. Les normes
d'analyse indique aussi parfois des tolérances. Votre
laboratoire d'analyse sera le mieux placé pour y
répondre.
ATTENTION, l'Arrêté
du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Pour les recherches
(presence/absence), il n'est pas facile d'interpréter une
incertitude.
Frédéric PATE mercredi 30 juin 2004 18:30
dans le cadre d'une analyse microbio les chiffres que vous avez
calculés ne sont pas significativement différents.
Comptez
+/- 1/2 log pour un dénombrement en milieu solide +/- 1 log
pour un dénombrement en milieu liquide.
corinne six mardi 6 juillet 2004 18:14
je suis médecin du travail et rencontre depuis un certain
temps des problèmes évidents d'hygiène et
d'entretien sur des distributeurs de boissons automatiques et ne
m'étendrais pas la dessus, juste qu'il s'agit de machines avec
poudres, circuit mélangeur...et non des machines avec
gobelets-poudres prédosés. Par contre je
souhaiterai
obtenir des conseils concernant les prélèvements.
Classiquement les prélèvement de nos machines ont lieu
sur eau froide en fin de circuit et les analyses faites par le labo
correspondent en fait aux crières d'eau potable du décret
2001-1220 avec "simples"analyses des BAM à 22°
et 37°C ( mais absence de critères.. donc en fait mis
juste à
titre informatif par le labo), Coliformes et
strepto... Quant je lis le guide des bonnes pratiques, les
recommandations d'analyses sont différentes et correspondent à
des analyses microbiologiques alimentaires avec études des
BAM 30°C, levures moisissures à 25° C...et à
chaque fois sont proposées des limites acceptables et
inacceptables. Bref quelles sont en terme de prélèvements
et d'analyses, les recommandations ou mieux textes réglementaires
pour ces machines? Quelles sont les méthodes, endroits..de
pélèvements à recommander ( écouvillonage,
prélèvement liquide en fin de circuit, eau froide ou
boissons chaudes, prélèvement poudres???)Faut il
associés les deux type d'analyses en sachant que ces machines
délivrent l'eau réfrigérée"potable"
et des boissons chaudes. Ensuite connaissez vous articles, textes ou
tout autres documents concernant ces distrib en dehors du guide des
bonnes pratiques? Enfin avez vous des retours d'expériences
pour ces machines car moi j'ai vraiment halluciné en voyant
l'état sanitaire et vous invite franchement à
surveiller cela de près!! Merci pour vos remarques et
suggestions
Christian Felter mercredi 7 juillet 2004 07:19
Le GBPH que vous citez est le texte officiel de référence à défaut d'une analyse de risques spécifique à l'établissement vendeur de ces boissons.
C'est comme cela que je comprends le rgt 852/2004 paru le 29 Avril 2004 et qui remplace, (et prolonge sur ce point en fait), l'arrêté du 9 mai 1995.
daoudfadel 18/07/04 06:52
je suis responsable de qualite
,je cherche les normes et les critère microbiologique
d'evaluation de l'efficacité de nettoyage-désinfection
des surface en restauration collectif . ainsi les modalite d'elabore
un plan d'echantillonage pour des analyse microbiologique aupres d'un
laboratoire .
Audrey SIEUR lundi 19 juillet 2004 08:31
il existe une norme pour les controle de l'environnement comme les
controles de surfaces mais elle n'est pas tres explicite et
n'avance pas a grand chose. c la V08-037.
D'autre part en ce qui
concerne les criteres microbiologiques de ces controles de surfaces,
il n'y en a pas. en fait les fabricant des test et gélose
fournissent des interprétation à titre indicatif dont
vous pouvez vous servir.
Enfin pour les controles microbiologiques
des denrées, il n'existe pas non plus de spécification
précises. pour établir votre plan d'échantillonnage,
vous devez prendre en compte le nombre de repas fabriqués par
jour, et l'effectués sur tous les types de préparations
: entrée chaudes, froides, plat principal, désserts
etc... Pour savoir le nombre d'analyse à faire, je vous
conseil de demander à votre DSV qu'elles serait sa demande
Et
si vous avez besoin d'aide pour le plan d'échantillonnage ou
les controles de surfaces, vous pouvez demander à votre
laboratoire de vous aider car la plupart ont un service de conseil et
formation en HACCP.
Audrey SIEUR mercredi 28 juillet 2004 10:34
>Lamia MEITE - S
> Objet : [hygiene] critère
bactério du poulpe et de la seiche
> quelqu'un
saurait-il me dire quels sont les critères bactériologiques
du poulpe et de la seiche (règlementation) ?
>
dans
la note de service de la DGAL du 27 juin 2001, il y a une rubrique
sur les crustacés et mollusque cuits à la production
donnant les criteres microbiologiques issu de la decision 93/51 du
15/12/92.
Produits entiers : microorganisme aérobie à
30°C : 10 000 par grammes
Salmonelle dans 25g : Absence
En esperant que c ce que vous
desiriez
Cette décision a été
abrogée par Règlement (CE) n° 2073/2005 de la
Commission du 15 novembre 2005 concernant les critères
microbiologiques applicables aux denrées alimentaires
http://europa.eu.int/eur-lex/lex/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2005:338:0001:0026:FR:PDF
Lamia MEITE mercredi 28 juillet 2004 11:58
j'ai ce document mais il ne parle que des mollusques cuits.
Nous
exportons des poulpes et seiches congelés crus et je n'arrive
pas à trouver des références bactériologiques.
GALLARDO Laetitia jeudi 29 juillet 2004 14:06
Je recherche des docs concernant la tolérance analytique, qui explique notamment comment on l'a évaluée à 1/2log
Philippe Sommer vendredi 30 juillet 2004 09:13
cette tolérance est décrite dans l'arrêté
du 21.12.79, ou plutot dans la circulaire du 3 avril 80, qui tolére
pour un seuil à m, une tolérance
analytique jusqu'à
3m, ce qui correspond à 1/2 log. Attention néanmoins,
cette interprétaton est faire pour un plan à 3 classes,
donc incluant l'analyse de 5 individus. Dans la note de service DGAL
sur les contrôles officiels (avril 2003 je crois ?) cette
tolérance analytique a été
supprimée.
Attention notamment pour les
laboratoires qui réalisent des avis de conformité dans
le cadre du COFRAC par exemple,à bien mettre le texte on se
référe pour les effectuer.
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
brun_rhodanienne jeu. 5 août 2004 17:30
Notre
laboratoire fait des contrôles microbiologiques et compte des
bactéries en germes par litre.
Un client nous demande
si nous sommes capable d'atteindre un niveau de bactéries
inférieur à 20 UFC (unités formant colonies) par
litre.
MATRAS, Christophe jeudi 5 août 2004 18:01
Le
problème est de savoir si les bactéries sont en
dormance , et surtout revivifiables après le stress de
l'échantillonnage.
On suppose qu'une bactérie peut
générer une colonie d'où le terme unité
formant colonie. Supposons que nous avons plusieurs bactéries
agglomérées, si elles se multiplient on ne verra qu'une
colonie....
Je pense que M. Hichri peut apporter de bonnes
explications sur le sujet.
H. Hichri mardi 10 août 2004 19:45
Une réponse très rapide
1- Dénombrement
d'un germe par litre : suppose la capacité de l'opérateur
à d'identifier et à compter à l'échelle
de l'unité cellulaire "le germe", par
l'utilisation d'une technique appropriée comme la cytométrie
en flux avec un marquage immunologique spécifique du germe
concerné.
La Cytométrie en flux n'est pas une
technique en routine dans tous les laboratoires d'analyses.
Il
faut "figer et fixer" le nombre de germe au moment du
prélèvement et maintenir ce nombre pendant toute
la phase préanalytique ?
La discussion est ouverte..
2-
Le dénombrement en CFU ( Unités Formant Colonies),
Par
consensus, on considère , en respectant les Bonnes .Pratiques
de Laboratoires ( temps, température, milieux.,) qu'un germe
va donner une colonie. Ce qui sous entend "l'acceptation
" de la relation « directe » entre le nombre
de colonies dénombrées et le nombre initial de
germes. s
La discussion est ouverte..
3- Le dénombrement
exprimé en " génome par litre" appliqué
à mise en oeuvre de la PCR.
Enfin le dénombrement
d'"U.F.B". (unité formant biologiste) en "U.F.T"
(unité formant touriste) et bonnes vacances
Julien BERQUIN Wed, 11 Aug 2004 11:34:58 +0200
(CEST)
J'ai besoin d'avoir des précisions sur
les critères microbiologiques auxquels doivent répondre
les aliments en France ( et en Europe ?) :
- Le
critère Listeria "absence dans 25g" ne s'applique
qu'aux produits laitiers ?
- Il n'y a rien dans la
réglementation officiel concernant le critère Listeria
sur les autres produits ? Est-ce dans les notes de service de la DGAL
?
- Ce critère Listeria est-il bien un seuil à
la "production" ?
- Existe t-il existe une
tolérance à la "distribution" de 100 UFC/g ?
Est-elle inscrite dans la réglementation ?
- Les
autres critères (E coli, staph, coliformes....) sont-ils aussi
des seuils à la production ?
- Qu'en est-il pour
ces questions dans les autres pays de la CEE ?
euqilegnal mercredi 11 août 2004 12:40
ayant réalisé un stage de 10 semaines aux services
vétérinaires sur le sujet "Listeria monocytogenes
dans les produits transformés à base de viande",
je peux vous apporter quelques précisions sur le sujet.
voici
un extrait de mon rapport :
Au plan nationale et quelles que
soient les denrées alimentaires, la note de service de la DGAL
du 12 mai 1998 (DGAL/SDHA/N98/N°8088) édicte des
instructions aux services de contrôle dans le cadre de la
gestion des non conformité. Cette dernière indique
clairement que le critère cible , tant à la production
qu'à la distribution reste bien l'absence de Lm dans 25g de
produit. Toutefois ce texte admet une tolérance pour
certaines productions pour lesquelles ce critère est difficile
à respecter malgré l'application des bonnes pratiques
de fabrication.
l'avis du conseil supérieur d'hygiène
publique de france en date du 8 /09/1992 relatif à Lm prévoit
que pour les aliments pour lesquels il n'est pas possible de garantir
l'absence de Lm , le seuil de 100 Lm par gramme de produit peut etre
toléré au stade de la remise au consommateur.
en
ce qui concerne les autres pays de le CEE, il me semble (mais je n'en
suis pas certaine) que Listeria n'est pas recherché.
voilà
j'espère que ces infos vous conviendront. N'hésiter pas
à poser d'autres question sur ce sujet, cette réponse
ne représente qu'un court extrait de mon rapport.
Dr Alaoui LC mercredi 11 août 2004 13:32
où pourrait-on trouver un référentiel concernant ces normes microbiologiques?
Eric TECHER mercredi 11 août 2004 13:00
On utilise 2 process:
1°) addition
d'antioxydant(acidifiant)+ pasteurisation + conditionnement
aseptique
2°) congélation directe.
Jacqueline GALIVEL jeudi 2 septembre 2004 16:04
Pouvez vous me renseigner sur les analyses microbiologiques à
effectuer sur un steak tartare:
quelle réglementation? (viande hachée crue? plat
cuisiné?.......)
quels
critères microbiologiques?
Claude FRANCOTTE vendredi 3 septembre 2004 07:45
Steak tartare = américain en Belgique.
Norme de la revue
Test-Achats = équivalent de Que choisir ?
Cette norme
semble être applicable.
Miguel Martin vendredi 3 septembre 2004 09:03
Un steak tartare ne peut être autre chose qu'est une "autre
préparation de
viande" (AM 29/02/1996). La notion de
plat cuisiné est assujetti à une
cuisson!! Les
critères seront donc :
E. coli : 500
Staphylocoques coag
+ : 500
Salmonella : abs/1g
Gilles TIXIER vendredi 3 septembre 2004 11:30
Je relaie Marc Kieny (EMCA) dans ses interventions répétées,
pour compléter le message :
Arrêté du 29
février 1996 fixant les conditions sanitaires de production et
de mise sur le marché des viandes hachées et des
préparations de viandes. NOR : AGRG9600464A
modifié
par deux fois et dont le texte consolidé est à
:
http://www.liste-hygiene.org/veille2.htm#A1996
Attention,
l'arrêté du 29 février 1996 a été
abrogé par l'Arrêté
du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires
applicables aux produits d'origine animale et aux denrées
alimentaires en contenant
pegalain_fr Vendredi 5, Novembre 2004 19:21
je
voudrai simplement une explication aux prelevements qui ont ete faits
dans ma cuisine (non au norme je specifie)sur une planche a decouper
qui avait ete lavée et passée au lave vaisselle a 80
qui se trouvait sur une etagere du haut.
il a ete trouve flore
aerobie mesophile et la presence de coliformes totaux
"TR6 - Michel PARISOT" Samedi 6, Novembre 2004 8:29
Celui qui manipule la planche en entrée et sortie du lave
vaisselle est-il le même ? Veille-t-il à ne pas
recontaminer la planche avec les mains souillées ?
Préférer
un stockage en zone propre, voire en zone froide ou enceinte
réfrigérée.
Vous pouvez aussi envisager après
lavage la vaporisation d'un produit bactériostatique rémanent
(à rincer avant usage).
Plus simple, considérer le
matériel propre comme une denrée alimentaire nue.
La
stockeriez-vous là haut ?
N'y a-t-il pas des sources de
pollutions (fenêtre, courant d'air, projections diverses,
...)
A votre disposition pour tout complément
d'information.
Denis Capouillez Mon, 8 Nov 2004 04:27:14 +0100
La
nature du matériau de votre planche à découper
(bois, polyéthylène) et son âge en fonction de
l'activité journalière sont aussi à mon avis des
points critiques à considérer
scalime fabienne Mon, 6 Dec 2004 16:42:48 +0100 (CET)
je
cherche à connaître les normes bactério (FAMt,
coli totaux et fécaux) ainsi que moisissures sur les noix
entiere (avec la coque ) et les noix avec broue
Myriam Rouvès Tue, 7 Dec 2004 08:33:15 +0100
vous ne trouverez pas de norme bactério car elle n'existe
pas. Les structures commercialisant ce produit établissent un
cahier des charges bactério avec leur clients en fonction de
l'utilisation qui doit être faite
de la noix (noix de table,
cerneaux à incorporer en tant qu'ingrédient....).
La
noix de table en coque est un produit stable, à faible aw. Les
noix fraîches en brou ne sont pas stabilisées par
séchage. Le risque moisissures est alors important si elles ne
sont pas conservées au frais à 4°C. Avec
brou,
il ne faut pas dépasser 15 jours de stockage. Sans le brou,
c'est 3 jours maxi.
adebapt Wednesday, January 05, 2005 2:31 PM
Etudiante
en agroalimentiare je dois rendre un TP de microbiologie sur la
qualité microbiologique d'un jus de pomme, cependant je n'ai
pas trouvé de normes Pourriez-vous m'indiquer les différents
micro-organimes à rechercher ainsi que la valeur de "m"
afin de savoir si mon produit est de qualité satisfaisante
Merci
fabiscalime Thu, 6 Jan 2005 09:39:35 +0100 (CET)
il
existe un bon bouquin qui concentre la majorité des normes sur
les produits alimentaire
il s'agit de "Micro-biologie
alimentaire" de Joseph-pierre Guiraud, edition Dunod
ce
livre m'a enormement aide pendant mes etudes et continue d'etre
regulierement utilisé dans mon activité pro
Je ne
sais pas si'l possede les infos que vous cherchez sur le jus de pomme
MARTIN Miguel Thu, 6 Jan 2005 09:19:59 +0100
L'AM
du 28/05/1997 devrait vous permettre de trouver réponse à
bon nombre de questions que vous vous posez.Mais voici quand meme
quelques info d'ordre microbiologique :
Vx crus épluchés,
Jus de legumes et de fruits :
FAM (indicatrice) : 5 000 000
E.coli : 100
Salmonella : Abs/25g
Rmq : Lot impropre à
la conso sur le critère E.coli si :
- c > 2
- M est
depassé ou présence se Salmonella
Pour info Mc
Do a ses propres critères :
FAM
E.coli
Levures
Moisissures mais là je n'ai pas le droit de vous donner les
seuils
Cdt
MARTIN Miguel
Adj. Chef de service
Microbiologie Alimentaire
LDA 56
Tel : 02 97 87 15 10
Fax : 02 97 37 59 20
Alexia Wednesday, January 12, 2005 9:59 AM
Je
souhaiterai connaître les seuils qui sont appliqués en
agro-alimentaire concernant le prélèvement
microbiologique des mains et du matériel des opérateurs.
A partir de combien ufc/cm² doit-on considérer le
résultat comme
non satisfaisant.En vous remerciant par
avance Cordialement Alexia
Lamia Wed, 12 Jan 2005 16:18:28 +0100
il
n'y a pas de règlementation définissant les
seuils;
Cependant pour les mains nous appliquons 0 ufc de
coliformes matériels:
germes totaux : 100 ufc
coliformes
: 0 ufc
VENDREDI 14 JANVIER 2005
CAAQ - Normes
biologiques de référence du Québec
http://www.caaq.org/appellation-biologique/normes-biologiques.asp
(source AGRIRESEAU)
fmmj2004 Fri, 28 Jan 2005 16:30:37 +0100 (CET)
Il
faut que j'analyse des boissons sucrées. Je ne sais pas
quelles sont les critères microbiologiques que je dois choisir
et quels sont les nombre guides. Y a t il un texte réglementaire,
une directive un decret pour ces boissons.
B. Laulanet Sun, 30 Jan 2005 19:15:56 +0100 (Paris,
Madrid)
un petit tour sur le site du cofrac (
http://www.cofrac.fr rubrique
"Doc en ligne") pour chercher le programme : p118v1.doc Prg
118 - Revision 01 - Dec 1994
C' est celui qui contient les
méthodes d' analyses des boissons sucrées (pour faire
court).
Attention, il faudra ensuite vérifier la
validité des normes citées.
Bon courage,
c viguier Tue, 01 Feb 2005 09:53:04 +0100
J'ai
un client qui fabrique des sauces à partir de concentré
de tomates en poche aseptiques ou déshydraté, de
tomates séchées sous-vides et de concassé de
tomates aseptique.
Sa question est : existe-t-il des critères
microbiologiques pour ces produits et, le cas échéant,
un texte réglementaire s'y rapportant.
MARTIN Miguel Tue, 1 Feb 2005 11:18:23 +0100
Ces
produits ne peuvent ils pas se raprocher technologiquement parlant de
conserves ou semi conserves ? Auquel cas ca serait les critères
microbiologiques respectifs qu'il faudrait appliquer. Pour les
produits deshydratés il n'y a pas de critères
reglementaires alors je dirais FAM, E.coli, Staph, Salmonella et LM.
Aziz El Yamlahi Mardi 1, Février 2005 16:10
la personne qui a posé la question n'a pas
précisé dans quel type emballage est conditionné
le concentré de tomates.
Est ce un emballage sous vide?
où c'est une conserve càd conditionné dans un
emballage hermétique (boite métallique ou bocal en
verre) ayant subi un trt thermique. Dans ce dernier cas, les analyses
de conformité sont généralement des analyses de
la stabilité microbiologique. les textes réglementaires
parlent d'une incubation à 32°C pendant 21 jours. mais il
existe des tests équivalents.
le concentré de
tomates est classé dans la gamme des produits acides. son
pH<4,6. à côté de la stabilité, on
effectue un autre test qui s'appelle le test d'Howard qui permet de
mesurer le degré de dvlpt mes moisissures sur la tomate
fraîche.
fmmj2004 Tue, 15 Feb 2005 08:08:43 +0100 (CET)
Quels
sont les critères microbiologique à analyser pour une
vinaigrette ET quels sont les nombres guides.
mylène laurent Tue, 15 Feb 2005 08:31:02 +0100
Les
critères microbiologiques préconisés par le
CNERNA pour une analyse de vinaigrette sont :
- E.coli: <1/g
-
Entérobactéries: <10/g
- Flore mésophile
totale à 30°C: <1000/g
- Flore lactique: <1000/g
-
Levures: <10/g
- Moisissures: <10/g
- Staphylocoques à
coagulase positive: <10/g
- Salmonelle: absence/25g
Date : Wed, 16 Feb 2005 09:12:06 +0700
De : Ping Song
<psong@pasteur-kh.org>
Objet : Re: Demande l'expliquation"
Vinaigrette"
Moi,PING Song praticien en analyse
microbilogique des aliments et de l'environnement à l'
institut Pasteur du Cambodge.
Je voudrais que vous m'expliquiez
sur la nature de "VINAIGRETTE"?
-Est-ce que c'est un
ingrédient "le vinaigre" ou c'est déjà
une mode de préparation comme la "SALADE" ou comme
"PLAT CUISINE" ?
En fait ,nous ne connaissons presque
rien la cuisine française ou Européenne (les
ingrédients,la mode préparation et l'appellation) et
pourtant il me paraît souvent difficile de définir la
nature du produit du type européen d'une façon plus
précise et éventuellement le choix de critère
microbiologique convenable et utile dans l'interprétation des
résultats d'analyse .
Je voudrais également vous
demander des conseils.
Dans cet attente, sincères
salutations
Merci par avance de votre partage de connaissance
bienvenu magloire LEGONOU Tue, 19 Apr 2005 20:54:39 +0200
(CEST)
metwu2000 a écrit :
> Je
recherche une petite explication suite à un dénombrement
microbien effectué sur des légumes.
>
>
En effet j'effectue des tests de temps d'attente avant ensachage, et
j'effectue un dénombrement de la Flore Mésophile et
Thermophile sur produits crus, et un dénombrement sur la
Flore Sporulée Mésophile et la Flore Sporulée
Thermophile sur produits stérilisés.
>
>
Après incubation j'obtiens les résultats suivants:
>
- FAMT crue = 1000000
> - FATT crue = 0
> - FAMT
stérilisée = 100
> - FATT stérilisée
= 0
> - FSAM stérilisée = 1000
> - FSAT
stérilisée = 0
>
> Le fait de trouver
la flore sporulée après stérilisation est il dû
à une erreur de manupulation (contamination), ou est il
possible de par les conditions défavorables qu'ont subi
les échantillons, qu'il y ai eu un phénomène
de sporulation puis de germination?
>
Cher ami
bonsoir
Je viens de lire votre message et ai décidé
vous dire ce que je pense. A mon avis je ne parlerai pas de mauvaise
manipulation. Je pense bien que cela est du au problème de
température optimum de croissance des micro organismes Je vous
conseillerais de pousser un peu plus loin votre curiosité pour
identifier les germes en présence
KECHAD Ahmed Mon, 5 Sep 2005 14:50:53 +0200 (CEST)
Je
suis à la recherche des critères micribiologiques du
minerai (ensembles de muscles striés et leurs affranchis
désossé manuellement) conditioné sous vide et
vendu pour un fabricant de viandes hachées?
J'ai
consulté l'arrêté du 21/12/79 mais je suis un peu
perdu dans la désignation de ce produit? ?
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Alors ma question est la suivante:
peut-on désigné le minerai comme étant:
-
"Des Portions unitaires conditionnés réfrigérées
ou congelées et portions unitaires du commerce de détail
réfrigérées ou congelées".
-
"Des Pièces conditionnées sous vide ou non,
réfrigérées ou congelées"
-
"Viandes hachées et préparations des
viandes"
Sachant que les critères microbiologiques
sont différents pour les 3 produits..
P.S. La viande
est désossée manuellement; mise sous vide et expédiée
pour des fabricants de viandes hachées.
MERCI D'AVANCE
POUR TOUT ECLAIRCISSEMENT!
Patrick FEIDT Mon, 5 Sep 2005 17:14:24 +0200
Pour
moi le minerai serais plus apparie aux pieces conditionnees sous vide
ou non refrigerees ou surgelees.
B.Monchâtre Mon, 5 Sep 2005 17:23:20 +0200
c'est
également mon avis
KECHAD Ahmed Tue, 6 Sep 2005 09:05:07 +0200 (CEST)
Je suis de votre avis moi aussi, mais le client pour qui on
expédie ce type de viande fait ses analyses -à la
réception c'est à dire avant le hachage- en se basant
sur les critères des "viandes hachées et
préparations des viandes" alors que la viande est encore
en pièces sous vide!! ce qui change complétement les
données???
Voici les critères:
"Pièces
conditionées sous vide ou non réfrigérées
ou congelées": cas du minerai avant hachage
-
Microorganismes aérobie (30°C): 5.104
- Coliformes
fécaux: 102
- Anarobie sulfitoréducteur (46°C):
2/g
"Viandes hachées et préparations de
viandes": cas du minerai après hachage
-
Microorganisme aérobie (30°C): 5.105
- Coliformes
fécaux: 50 (E.coli)/g
- Staphylocoques aureus :102
Sur
quels critères peut-on se baser pour savoir si notre produit
est confome ou pas?
MERCI POUR TOUTES VOS REPONSES
KECHAD
Ahmed
Patrick FEIDT Tue, 6 Sep 2005 14:04:34 +0200
Ton
minerai repond aux criteres qui lui sont propres. Si ton client veut
qu'il reponde a d'autres critere, il s'agit d'une question
commerciale et
non plus legislative a paritr du moment ou les
criteres legaux sont respectes.
Virginy CHATAIN Sun, 11 Sep 2005 15:45:08 +0200
Pour
moi, quand j'analyse ce type de produit, je prends le critère
- "Des Pièces conditionnées sous vide ou non,
réfrigérées ou congelées"
Loïc MEUNIER Tue, 20 Dec 2005 12:33:34
+0100
Avez-vous des informations précises à
ce sujet-là, en particulier sur la position de la DGAL/Afssa
sur la transition entre nos critères nationaux et ceux de l'UE
?
Pascal Cahen Tue, 20 Dec 2005 23:24:27 +0100
Une
question de droit concernant l'éventuel remplacement des
critères made in France par les européens :
- à
ma connaissance, le règlement européen n'est encore
qu'à l'état de projet final, pas encore adopté,
donc sans validité actuelle (son adoption ne devrait pas poser
autant de problème que le taux de TVA),
- rien n'empêche
un Etat membre de l'UE de disposer d'une réglementation plus
stricte pour les échanges internes au pays,
- un texte
réglementaire reste valide tant qu'il n'a pas été
abrogé (même s'il est en contradiction avec un plus
récent),
donc:
- les critères de l'arrêté
de 1979 modifié et autres restent applicables jusqu'à
leur abrogation;
- à partir de l'adoption du règlement
européen, il y aura cumul des critères français
et européens pour les denrées produites en France et
mise sur le marché en France, avec application du seuil le
plus strict en cas de différence entre les réglementations
(ex: 0 Salmonella dans 10g ou dans 25g)
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Cette interprétation
réglementaire tient elle ?
Au fait, le projet de
règlement européen retient comme méthodes
d'analyse les méthodes normatives dites "de référence",
rarement utilisées en autocontrôles (plus longues, plus
couteuse). Heureusement l'autorité compétente pourra
autoriser d'autres méthodes
Loïc MEUNIER Wed, 21 Dec 2005 11:02:12 +0100
Merci
beaucoup pour votre réponse, qui a le mérite d'évoquer
clairement que cette transition à venir pose de nombreuses
questions , et qui nous laisse entrevoir que les GBPH révisés
seront fondamentaux dans cette refonte des modes de fonctionnement
autour de ces critères.
J'espère pour ma part
trouver dans les semaines qui viennent des éclairages de la
part de nos autorités, justement sur l'application des GBPH
actuels, des textes nationaux versus règlement...
La
réflexion de M Cahen sur son dernier message n'est sans doute
pas très loin de la "future réalité" !
Olivier CERF Wed, 21 Dec 2005 16:56:07 +0100
Tentative
de réponses au message de M. Cahen, en espérant ne pas
faire d'ereurs :
- D'après les informations que j'ai, le
règlement sur les critères microbiologiques paraîtra
début janvier, et sera mis en application vingt jours après
sa parution.
- À ma connaissance, un règlement
européen s'applique dans tous les États membres, et
remplace de ce fait les textes nationaux antérieurs (c'est ce
qui le distingue d'une directive). Dans les textes français
existants, ne reste donc applicable que ce qui n'est pas contraire au
règlement européen. L'administration, à ce que
je sais, travaille dur à relire toute notre riche
réglementation, de façon à abroger explicitement
tout ce qui doit l'être et à ne garder que
l'indispensable dans ce qui pourra rester de nos vieux textes. C'est
un travail considérable : tout le paquet Hygiène
remplaçant un siècle de travaux réglementaires
français (1905 : loi sur la répression des fraudes,
notamment en matière de tromperie sur "les risques
inhérents à l'utilisation des produits" ; 1965 :
création de l'ancêtre de la DGAL) !
- En matière
de critères microbiologiques, un État membre peut
notifier à la Commission européenne des critères
nationaux. Il ne peut s'agir de critères plus stricts (en
effet, le règlement a pour but l'harmonisation européenne),
seulement de critères pour des denrées non prévues
dans le règlement. La Commission acceptera ces critères
sous réserve qu'ils soient scientifiquement justifiés.
Si
la France notifie des critères français, ils ne seront
applicables qu'aux denrées alimentaires fabriquées en
France. Dans la pratique, cela reviendrait à permettre la mise
en vente dans un même pays des produits répondant à
des exigences différentes en matière de sécurité
sanitaire.
- dans un message précédent, je
suggérais que, en attendant la publication de critères
dans des guides de BPH révisés, il serait prudent de
continuer d'utiliser les critères de 1979. Je ne voulais pas
dire que ces derniers garderont un caractère officiel et se
cumuleront avec les critères du nouveau règlement : ils
seraient appliqués sous la responsabilité des
exploitants.
ATTENTION, l'Arrêté
du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Ivan Suys Thu, 22 Dec 2005 08:54:50 +0100
Concernant
le règlement européen sur les critères
microbiologiques,
je réagis à la phrase "Il ne peut s'agir de
critères plus stricts"...
Je pense qu'au contraire un
état ne peut pas fixer des critères moins stricts, sauf
dans le cadre de la dérogation expréssement prévue
pour Salmonelle (c=1 au lieu de c=0).
Un ou l'autre colistier
pourrait-il confirmer mon point de vue ?
Estelle PAVY Thu, 22 Dec 2005 10:55:32 +0100 (CET)
Merci
à Marc Kieny de nous transmettre ces informations.
Travaillant
dans un petit atelier de découpe de viande, je me suis penchée
sur le règlement 2073/2005 afin de tenter de mettre à
jour mon plan de contrôle microbiologique. Malheureusement, ce
texte reste obscur à mes yeux : par exemple, que sont les
"préparations de viande" ? Si ce règlement
n'a plus de secret pour l'un(e) d'entre vous, je veux bien une petite
explication de texte !
libcb Thu, 22 Dec 2005 11:17:03 +0100
la
définition de préparations de viande (ainsi que
beaucoup d'autres ) se trouve dans le règlement 853/2004
fixant des règles spécifiques apllicables aux denrées
alimentaires d'origine animale ;
1.15. «préparations
de viandes»: les viandes fraîches, y compris les viandes
qui ont été réduites en fragments,
auxquelles
ont été ajoutés des denrées
alimentaires, des condiments ou des additifs ou qui ont subi une
transformation insuffisante
pour modifier à coeur la
structure fibreuse des muscles et ainsi faire disparaître les
caractéristiques de la viande fraîche;
L 226/32
FR Journal officiel de l’Union européenne 25.6.2004
julien_lecocq Thu, 22 Dec 2005 10:35:42 -0000
voici
la définition de "préparation de viande"
selon uen note de la DGAL :
Les préparations de viandes
sont définies à l'article 2 du décret du 28
janvier 1997 relatif à la composition, la préparation
et l'étiquetage des viandes hachées et préparations
de viandes qui ne sont pas destinées à être
cédées directement au consommateur final.
Ce sont: "les viandes crues auxquelles ont été
ajoutés des denrées alimentaires, des condiments ou des
additifs dans les conditions prévues par le décret
n°89-674 du 18 septembre 1989 relatif aux additifs pouvant être
employés dans les denrées destinées à
l'alimentation humaine, ou qui ont subi un ou des traitements
insuffisants pour modifier à coeur leur structure cellulaire
et faire perdre à celle-ci les
caractéristiques de
la viande crue".
On oppose préparation de viande à
"produit à bas de viande de".
La distinction entre un produit à base de viande et une
préparation de viandes repose donc sur l'existence ou non
d'une modification à coeur de la structure cellulaire de la
viande et la disparition
en conséquence des
caractéristiques de la viande fraîche.
Cette
modification à coeur de la structure cellulaire de la viande
est induite par un traitement.
Olivier CERF Thu, 22 Dec 2005 11:36:26 +0100
-----Original Message-----
From: hygiene@yahoogroupes.fr
[mailto:hygiene@yahoogroupes.fr] On Behalf Of
libcb
Sent:
Thursday, December 22, 2005 8:55 AM
To:
hygiene@yahoogroupes.fr
Subject: RE: [hygiene] Critères
microbiologiques 2006
Bonjour,
Concernant le règlement
européen sur les critères microbiologiques, je
réagis
à la phrase "Il ne
peut s'agir de critères plus
stricts"...
Je pense qu'au contraire un état ne peut
pas fixer des critères moins
stricts, sauf dans le cadre de
la dérogation expréssement prévue
pour
Salmonelle (c=1 au lieu de c=0).
Un ou l'autre colistier
pourrait-il confirmer mon point de vue ?
En effet vous avez raison. Puisque le critère est
harmonisé, un État membre doit l'appliquer tel quel. Il
ne peut imposer ni un critère plus sévère, ni un
critère moins sévère.
Ivan Suys Thu, 22 Dec 2005 14:42:09 +0100
Désolé
de ne pas être encore d'accord avec votre propos !
Un état
peut maintenir ou introduire des critères microbiologiques
complémentaires pour d'autres microorganismes ou d'autres
denrées, ce qui revient à dire qu'il peut être
plus sévère (mais pas moins sévère) que
le règlement européen. Ces critères
complémentaires doivent bien entendu être dûment
justifiés (analyse de risques) et en cas d'accord de la
commission européenne, ces critères ne sont alors
applicables que dans l'état demandeur.
Mais je veux bien
lire .... (comme on dit ici).
Olivier CERF Thu, 22 Dec 2005 17:43:58 +0100
D’accord,
j’avais mal interprété « plus sévère
». Ma réponse était limitée à un
couple aliment/danger microbien. Pour un tel couple, il n’y a
rien d’autre à faire qu’appliquer le règlement.
Mais un État peut vouloir surveiller d’autres dangers
pour ce même aliment, et être ainsi plus sévère
au sens où vous l’entendez !
Helene Soubelet Thu, 22 Dec 2005 18:01:03 -0000
je suis plutôt d'accord avec M. Cahen sur ce point de droit
En effet, un texte français est applicable tant qu'il n'est
pas abrogé et si les équipes du ministère
travaillent actuellement sur de nouveaux textes, c'est pour justement
avoir une réglementation non redondante et surtout non
contradictoire avec la réglementation européenne qui
sera directement applicable (sans transcription puisque ce sont des
réglements).
Dans le cas de réglementation
contradictoire, ce sera effectivement le rééglementa
qui s'appliquera et dans le cas de réglementation plus ou
moins sévère, la règle qui s'applique est
effectivement
celle des critères plus stricts :
un état membre a toujours le droit d'être plus strict (il doit pour cela s'appuyer sur des études fiables bien sûr, notamment lorsque ces mesures plus strictes portent préjudices aux autres états membres mais la simple invocation du sacro saint principe de précaution peut suffir).
Tous les textes de loi qui actuellement régissent les IAA
restent donc applicables au 1er janvier 2006 et le Ministère a
bien précisé à ses agents (dont je fais parti)
qu'il nous faudrait "jongler" avec
les deux
réglementations pendant la période transitoire (ie :
période précédant la publication au JO des
nouveaux arrêtés ....).
Hugues JOURDAN Thu, 22 Dec 2005 19:16:09 +0100 (CET)
Oui
mais dans l'absolu, il faudrait que tout soit pret quand les textes
sortes et qu'on évite les gags de ce type
Ca me rappelle
un peu l'époque de la vache folle en 1996 , où les
Fraudes et les DSV travaillaient sans se préocupper de ce que
faisait l'autre service ce qui nous avait conduit à répondre
deux fois à une question identique venant de chacun des
service
JULIE VALLE Thu, 22 Dec 2005 16:56:46 +0100 (CET)
Mais
vos deux réponses sont parfaitement conciliables et ne se
contredisent pas !
Pour les critères fixés par le
Paquet hygiène, les Etats membres doivent les appliquer tels
quels.
Pour les microorganismes non spécifiés dans le texte
communautaire, l'Etat membre a la possibilité des les fixer
sur des bases scientifiques.
Et voilà....
Georges OP DE BEECK Thu, 22 Dec 2005 17:16:29 -0400
Julie Valle à dit :
"Pour les microorganismes non
spécifiés dans le texte communautaire, l'Etat membre a
la possibilité des les fixer sur des bases scientifiques."
OK,
mais qu'en devient-il dès lors du libre échange
intra-communautaire qui sous-tend l'ensemble de ces textes ?
Ivan Suys Fri, 23 Dec 2005 08:57:23 +0100
C'est
évidemment LA question !
A ma connaissance, la règle
est qu'un état membre doit accepter tout produit qui répond
aux exigences communautaires. Il ne peut refuser un produit
simplement sur base de ses propres exigences nationales SAUF si il
peut démontrer qu'il y a une menace pour la santé
(jurisprudence à propos de différentes affaires
passées).
Je suis fort intéressé de savoir si
cette règle est toujours applicable aujourd'hui...
Espérons
que les colistiers ne soient pas encore tous partis en vacances !
A ceux qui restent (et aux autres), j'en profite pour leur souhaiter une excellente année 2006
Marc Kieny Fri, 23 Dec 2005 10:21:51 +0100
Vous
avez, me semble-t-il, très bien résumé la
situation.
On peut étayer cette position par les points de
droit suivant :
- l'interdiction des restrictions quantitatives
entre les Etats membres, posée par les articles 28 et 29 du
traité, limitée par l'article 30 du traité pour
des raisons de "(...) de protection de la santé et de la
vie des personnes et des animaux (...)";
- l'article 30
relevé ci-dessus est cité à l'article 95 du
traité comme visant les "exigences importantes"
permettant le maintien de dispositions nationales après
l'adoption d'une mesure d'harmonisation pris par le Conseil ou la
Commission dans le cadre du rapprochement des législations
(marché intérieur).
D'éventuelles mesures nationales différentes de
celles arrêtées par les actes communautaires ne peuvent
ainsi éventuellement être maintenues (ou introduites)
qu'au titre d'exceptions, et doivent être approuvées
comme telles par la Commission ; elles peuvent, d'ailleurs, amener la
Commission à proposer une adaptation de la mesure
communautaire...; enfin, la mesure d'harmonisation communautaire peut
comporter, s'il y a lieu, une clause de sauvegarde autorisant les
Etats membres à prendre des mesures provisoires (soumises à
une procédure de contrôle) fondées sur les
raisons de l'article 30.
Ces principes sont ceux du traité
CE (les articles cités sont ceux de la version consolidée
du traité instituant la Communauté européenne,
telle qu'établie par le traité d'Amsterdam).
Ils
n'ont pas été modifiés.
On peut
rappeller, par ailleurs, que le règlement (CE) n° 852/2004
[base juridique du règlement (CE) n° 2073/2005 de la
Commission - critères microbiologiques], est fondé
notamment sur l'article 95 [marché intérieur] du traité
(ainsi que sur l'article 152.4b qui permet, au titre de la santé
publique, une dérogation à la compétence
exclusive de l'article 37 [agriculture] du traité et soumet
ainsi l'acte concerné à la procédure de la
codécision Parlement européen - Conseil).
Charles LE DENTU Fri, 23 Dec 2005 08:22:19 EST
en esperant que Noel sera une belle fete dans vos coeurs...
Je
soulignerai que le réglement sur les nouveaux criteres
microbiologiques valide de facto au niveau de tous les Etats membres
de la Communauté Européenne toutes les validations
actuelles AFNOR Certification ( art 5) obtenues par les fabricants de
méthodes représentés en Europe par European Food
and Environment Diagnostics, (EFED) branche Européenne du
Syndicat des Industries du
Diagnostic en agriculture,
agroalimentaire et environnement ( SYDIALE).
Pascal Cahen Fri, 23 Dec 2005 18:30:26 +0100
Concernant
les critères microbiologiques, le désormais adopté
et bientôt applicable Règlement (CE) n° 2073/2005
concernant les critères microbiologiques applicables aux
denrées alimentaires précise à l'article 5 que
d'autres essais et limites connexes (microbio et autres) peuvent être
autorisés pour des critères d'hygiènes des
procédés (mais pas pour ceux concernant la santé
publique : Salmonella, L.mono). Voici qui va faciliter le travail de
la DGAL.
En revanche, comment les arrêtés (resto
collective 97, remise directe 95, transport 98 , etc.) transposant la
directive 93/43 peuvent ils restés valides, puisque la
directive 93/43 devient caduques au 1/1/2006 ? Leur base juridique
étant abrogée, ils deviennent de fait invalides et
seuls les règlements 852 et 853 s'appliquent.
Pascal
Cahen Fri, 23 Dec 2005 18:28:09 +0100
Voici ce que
j'ai appris il y 8 ans:
Les échanges intracommunautaires
entre les pays membres sont régis par les règles
communautaires si elles existent (c'est le cas ici);
Un pays
membre peut édicter des régles plus strictes s'il le
désire, mais elles ne s'appliquent qu'aux intervenants de son
propres pays et uniquement pour les échanges internes au pays.
Elles ne peuvent en aucun cas servir de restriction aux échanges
entre les pays membres, sauf si le pays peut prouver que ces régles
nationales sont prises pour des raisons de santé public
(exemple récent : débat sur la commercialisation hors
UK de la viande de boeuf britannique)
Helene Soubelet Fri, 23 Dec 2005 18:08:02 -0000
-- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Hugues JOURDAN
<jourdan.hugues@w...> a écrit
>
> Oui
mais dans l'absolu, il faudrait que tout soit pret quand les
textes
sortes et qu'on évite les gags de ce type.
> Ca me
rappelle un peu l'époque de la vache folle en 1996 , où
les
Fraudes et les DSV travaillaient sans se préocupper de
ce que
faisait l'autre service ce qui nous avait conduit à
répondre deux
fois à une question identique venant
de chacun des service.
> A+
1996-2006 : ça fait 10 ans ... nous avons évolué
depuis ....
Olivier CERF Wed, 28 Dec 2005 11:05:19 +0100
-----Original Message-----
From: hygiene@yahoogroupes.fr
[mailto:hygiene@yahoogroupes.fr] On Behalf Of
Lamia MEITE -
Responsable Qualité - IKAGEL s.a
- il semble que le
projet sera d'application en janvier 2006, pourtant dans
le site
europa la version 21 SANCO/4198/2001 est à l'état de
projet.
Il n'y a-t-il pas un délai entre la "sortie
officielle d'une réglementation"
et l'application
-
comment expliqué à un DG que malgré la réduction
du nombre de germes
récherchés (réduction
des coûts d'analyses) la recherche de certains germes
peuvent
être (par exemple coliformes fécaux) peuvent être
un signe pour la
prise de mesure
1. Comme indiqué sur cette liste, le "Règlement
(CE) n° 2073/2005 de la Commission du 15 novembre 2005 concernant
les critères microbiologiques applicables aux denrées
alimentaires" est paru
:
http://europa.eu.int/eur-lex/lex/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2005:338:0001:0026:FR:PDF
et il est applicable dès le 1er janvier 2006.
2.
Beaucoup de DG voudront limiter les analyses à ce qui est
strictement obligatoire, et la plupart auront la même tentation
que celui dont vous parlez. L'argument "responsabilité du
producteur" [Code civil :
comme peu de gens ont lu les
articles concernés, je les reproduis plus bas] motive peu,
parce que c'est un argument qui évoque des évènements
lointains et apparemment improbables.
L'argument "cash flow"
est parfois plus efficace (car la caisse peut de vider en peu de
temps et à court terme).
Ainsi le DG déjà
cité a peut-être en mémoire que dans sa propre
usine, il est arrivé que certains critères de l'arrêté
de 1979 n'avaient pas été respectés. Et
peut-être ce DG se souvient-il que cela lui avait permis de
détecter des problèmes d'hygiène des procédés,
qu'il s'était empressé de résoudre ces
problèmes, et qu'il avait ainsi pu garder sa clientèle
et maintenir sa marge bénéficiaire ? N'avez-vous pas en
tête de tels exemples ?
Autre type d'argument : peut-être
ce DG vend-il à la grande distribution, ou caresse-t-il
l'espoir de le faire un jour ? Dans ce cas, il doit satisfaire, ou se
préparer à satisfaire, des clients exigeant le respect
de leurs "critères maison", souvent plus nombreux et
sévères que ceux du règlement.
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
3. Ceci étant dit, un
chantier passionnant va s'ouvrir dans les professions : se mettre
d'accord sur les critères qui figureront dans les "guides
de bonnes pratiques d'hygiène et d'application des
principes
HACCP" du règlement 852-2004. En effet les
guides devront progressivement être mis à jour et
comporter des critères que les professions estimeront être
les plus efficaces pour leur métier. En d'autres termes, sur
la base de l'expérience acquise depuis 1979, il va falloir
optimiser le rapport coût-efficacité des analyses
microbiologiques qu'il conviendra de faire en plus des analyses
prévues par le règlement. Les entreprises qui auront
fait la réflexion les premières seront celles qui
pourront influer le plus sur la discussion.
Code civil (1804)
:
Article 1382 - Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à
autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé,
à le réparer.
Article 1383 - Chacun est responsable
du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais
encore par sa négligence ou par son imprudence.
Article
1384 - On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par
son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le
fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que
l'on a sous sa garde.
Pascal Cahen Tue, 27 Dec 2005 20:13:12 +0100
Le
27/12/05 14:01, « Lamia MEITE - Responsable Qualité -
IKAGEL s.a »
<qualite@ikagel.sn> a écrit :
>
Bonjour à tous,
>
> - comment expliquer à
un DG que malgré la réduction du nombre de germes
>
récherchés (réduction des coûts
d'analyses) la recherche de certains germes
> peuvent être
(par exemple coliformes fécaux) peuvent être un signe
pour la
> prise de mesure
>
En lui expliquant
:
- que c'est un indicateur de dérive de production, plus
sensible que la recherche des seuls germes représentant un
enjeu de santé,
- qu'en se contentant des recherches
réglementaires, on a toute les chances de ne pas dépister
une dérive et de se rendre compte trop tard qu'on a un gros
problème (probabilité de prélever une saucisse
contenant une salmonelle dans une production de plusieurs milliers
avec un taux de contamination inférieur à 1% ?, sans
parler des problèmes spécifiques d'analyse)
- et que
leur dénombrement revient beaucoup moins cher que de
multiplier les recherches des seuls germes obligatoires
Par
ailleurs, comme cela a été récemment discuté,
les arrêtés fixant les critères en France restent
en vigueur jusqu'à leur abrogation
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