ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : les analyses microbiologiques et les nouvelles techniques, ainsi que leur interprétation dans la gestion du risque (+ autres problèmes de laboratoires) (archives 1999 - 2005). |
Pages d’archives connexes |
Un site complet mais pas très connu consacré à
l'hygiène alimentaire (en
anglais).
http://www.ourfood.com/index.html
Une page de liens "biologie" de Anne-Marie BERNIER,
Professeure de biologie au Collège Universitaire de
St-Boniface à Winnipeg (Manitoba -
Canada)
http://www.ustboniface.mb.ca/cusb/abernier/sites98.html
datex mercredi 26 janvier 2000 19:50
Dans le cadre de l'accréditation des laboratoires d'analyse sur le programme 59 se pose le respect de la lecture des milieux de culture à 72 heures quand ce délai tombe le dimanche.
Un membre de la liste pourrait-il me dire comment il a résolu ce problème en évitant bien entendu de mettre du personnel de permanence le week-end ?
le boulaire jeudi 27 janvier 2000 09:39
Il est possible de spécifier dans une procédure que
si la période de lecture est passée, les boîtes
peuvent être mises à 4°C en attendant la lecture.
Bien entendu, il faut nécessairement qu'une personne se
déplace le samedi ou le dimanche matin pour faire cette
opération de quelques minutes...
Stéphanie LE
BOULAIRE
Albert Amgar mardi 27 janvier 2000 17:38
Pas de réponse magique car nous travaillons le samedi et le dimanche avec un ARTT
vendredi 7 avril 2000 11:56
Lors des autocontrôles effectués dans le cadre des prélèvements effectués par les laboratoires, les échantillons prélevés sont souvent de type produits à +70°C au moins, pour le contrôle de viande comme de légumes à l'origine surgelés.
J'ai un oeil particulièrement critique par rapport à la pertinence de ce choix mais je profite de cette assemblée pour laisser la parole à ceux qui souhaitent défendre la thèse opposée.
Autre interrogation, peut-on considérer satisfaisant un résultat d'analyse de champignon-mayonnaise comprenant 4.500.000 germes aérobies mésophiles/g (norme 500.000) ? En toute logique je dirai non, mais il arrive que ce type d'interprétation soit présente dans les comptes-rendus d'analyse bactériolgiques.
CPARISFL vendredi 7 avril 2000 23:46
Le choix des produits pour l'analyse microbiologique doit se faire
de maniere judicieuse notamment afin de se liberer de fausses
securites. L'analyse de plats en cours de cuisson revelera fort
probablement des resultats conformes du fait du traitement
d'assainissement.
Je suis plutot pour un controle de plats
representant un meilleur indicateur des conditions d'hygiene regnant
dans un etablissement. Pour cela, je vais privilegier le controle des
plats comportant de nombreuses manipulations, des
traitements
d'assainissant faible ou inexistant. Dans ce cadre, le suivi des
entrees froides s'avere interessant. D'ailleurs si au cours d'une
annee de suivi bacterio d'une cuisine collective, vous observez les
anomalies, elles se reveleront plus frequemment sur les entrees
froides. Bien evidemment, on ne negligera pas les autres produits.
Mais dans le cadre d'un plan de controle, ces produits seront
controles moins frequemment.
Il faut se mefier des fausses
securites dans le controle microbiologique de denrees alimentaire
tout comme il est necessaire de se mefier de fausses securite dans le
domaine des controles de surfaces. Mais il s'agit la encore d'un
autre sujet.
En ce qui concerne, l'interpretation du parametre
flore mesophile dans l'analyse d'un plat compose en restauration, il
est necessaire de preciser la nature des ingredients entrant dans la
fabrication. Certains ingredients peuvent etre a l'origine d'une
flore mesophile importante sans que l'on puisse parler d'anomalie.
Dans certains cas, il peut s'agir d'une flore d'interet technologique
( produits a base de fromage ) ou d'une flore provenant d'un type de
conditionnement specifique ( flore lactique pour les conditionnement
sous film impermeable ou sous AT ),....
G FRELAT
ACM LAB
Dorothée RAVOMANANA lundi 17 avril 2000 10:51
Je suggère ci-après quelques éléments
de réponse à vos interrogations:
- le classement
des sirops de glucose dépend de leur taux d'incorporation dans
le produit final
- il convient effectivement de maîtriser
la qualité microbiologique de votre eau. Sachant qu'une IAA
est tenue d'utiliser une eau de process potable donc dépourvue
de pathogènes. La chloration est une bonne solution à
condition de ne pas dépasser un taux résiduel (de 0,5 à
1 ppm). Ce n'est pas forcément un CCP mais la potabilité
de l'eau est à présenter dans les programmes
prérequis.
- les microfuites quant à elles, sont
à traiter au niveau du CCP sertissage
- si on est sous
HACCP, les spécifications matières premières
font l'objet d'un cahier des charges fournisseur (établir des
critères avec le fournisseur si non disponibilité de
critères officiels)
- le barème de stérilisation
utilisé est validé scientifiquement pour permettre
suffisamment l'inactivation de Cl. botulinum. La fixation de la
valeur stérilisatrice a permis d'atteindre la stérilité
commerciale suffisante pour procurer la
sécurité du
produit.
Sincères salutations
Dorothée
RAVOMANANA
mercredi 14 juin 2000 20:34
Santé Canada - Méthodes officielles pour l'analyse microbiologique des aliments
http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_index.html
Mercredi 20 septembre 2000 22:37
NFPA 20-09 IN SENATE TESTIMONY, NFPA SUPPORTS APPROPRIATE USE OF MICROBIOLOGICAL TESTING IN FOOD SAFETY SYSTEM
http://archives.foodsafetynetwork.ca/fsnet/2000/9-2000/fs-09-20-00-01.txt
Statement of Dane Bernard on behalf of The National Food
Processors Association
Before the Committee on Agriculture,
Nutrition and Forestry United States Senate
"How Should Our
Food Safety System Address Microbial Contamination?"
September
20, 2000
http://agriculture.senate.gov/Hearings/Hearings_2000/September_20__2000/00920har.htm
vendredi 3 novembre 2000 22:03
AP 02-11 USDA To Shift Some Meat Testing
http://www.spcnetwork.com/mii/2000/001117.htm
JJBERLIE mardi 7 novembre 2000 19:01
Je mets en place des systèmes de gestions de la Qualité
dans un laboratoire d'analyse (LIMS) et aimerais connaître la
position de la FDA (Food and Drug Administration) quand on utilise
des feuilles de paillasses pour noter les résultats. Doit-on
garder ces feuilles de paillasses ou peut-on les jeter une fois les
résultats saisis dans le systèmen ?.
Qui a de l'expérience dans ce domaine ?.
Quelle est l'adresse de la FDA à PARIS ?.
Merci.
Jean-Jacques BERLIE
Ingénieur Conseil
Membre du Groupe
d'Experts Qualité
du Conservatoire
National des Arts et Métiers
Pascal Cahen mardi 7 novembre 2000 20:53
Il serait peut etre préférable de contacter le
COFRAC (www.cofrac.fr), à
moins que votre laboratoire analyse des produits destinés à
être exporté aux USA.
Je ne pense qu'il existe de
réponse univoque à la durée de conservation des
feuilles de paillasse. Au minimum, elles doivent être
conservées jusqu'à validation finale des résultats,
c'est à dire l'envoi de la feuille de résultats au
client. Pour ma part je pense qu'il conviendrait de les conserver
plus longtemps, en cas de réclamation, de procédure
judiciaire et de demande de contre-expertise.
Qui pourrait
préciser cette durée, en tenant compte de la
possibilité d'une action judiciaire ?
Pascal Cahen
jeudi 7 décembre 2000 22:51
INFOSCIENCE 07-12 Sur la piste des algues, amibes et bactéries
La
détection de micro-organismes pathogènes dans le milieu
aquatique s'accélère mais la sensibilité des
techniques utilisées est trop faible. La sûreté
des eaux dépend de la finesse de
l'analyse.
http://www.infoscience.fr/articles/articles_aff.php3?Ref=536
mercredi 20 décembre 2000 22:03
EUREKALERT 20-12 Electronic sniffer - Listen hard and listen good if you want to name that smell
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2000-12/NS-Es-1912100.php
Zouhdi AbdelAziz vendredi 12 janvier 2001 20:15
je cherche des fiches techniques d'analyses chimiques et
bacteriologiques appliqués au control de la qualité du
lait, avant et après sa transformation, de même que de
sites traitant ce sujet
Merci infiniment.
jj_oda samedi 13 janvier 2001 18:51
Un site où vous pourrez peut être trouver des
informations ou du moins les bonnes personnes à
contacter:
http://www.maison-du-lait.com/quifait/Orginter/CNIEL/cniel.html
mardi 30 janvier 2001 21:13
BE Canada (Bimensuel - numero 167 - Semaines du 15 au 26 janvier
2001) - Ambassade de France a Ottawa /Agence pour la Diffusion de
l'Information Technologique (ADIT, http://www.adit.fr)
- Abonnement gratuit par mel :subscribe.be.canada@adit.fr"
Lutte
aux bacteries: le Canada innove
Agriculture et Agroalimentaire
Canada, 10 janvier 2001, Ottawa, Ontario.
Un nouvel outil
scientifique destine a garantir que les produits alimentaires sont
exempts de bacteries telles que la salmonelle et le E. Coli, a ete
patente au Canada. Il s'agit du thermocycleur centrifuge mis au point
par des chercheurs d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) dans
le cadre du Programme de recherches alimentaires de Guelph, en
Ontario. Le thermocycleur sert a la detection et au denombrement des
bacteries, au depistage des contaminants d'origine bacterienne dans
l'eau et au denombrement des microbes dans le sol.
Les chercheurs
esperent que cet outil permettra de faire la numeration cellulaire de
bacteries specifiques, regulierement a toutes les deux heures, meme
si d'autres bacteries sont presentes dans le meme echantillon. Les
methodes actuelles utilisees pour le denombrement des bacteries,
comme la culture et le testage, sont des operations fastidieuses et
toutes les bacteries ne se pretent pas a la culture a cette fin. Le
thermocycleur centrifuge est une machine specialisee pour l'ACP
(reaction en chaine de la polymerase), qui ressemble a un lecteur de
disque compact (DC) multiples. Les filtres sous forme de DC, sur
lesquels on a piege des bacteries, sont soumis a plusieurs cycles a
des temperatures differentes et a des conditions reactives. Le
produit de la reaction se manifeste par des taches sur les filtres.
Le nombre de taches est enregistre par une camera electronique qui
donne la numeration cellulaire.
AAC a soumis une demande de brevet
international pour le thermocycleur centrifuge. Les recherches sur
ses diverses utilisations se poursuivent en collaboration avec
d'autres centres de recherches d'AAC au Canada. The Canadian Farm,
une emission sur l'agriculture diffusee au Canada par la chaine CTV,
presentera une emission sur le thermocycleur centrifuge les 13 et 14
janvier prochains.
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez
communiquer avec :
Greg Poushinsky, Agriculture et Agroalimentaire
Canada, Programme de recherches alimentaires
(519) 829-2400 poste
3125
OTTAWA (sciefran@ambafrance-ca.org)
Dimanche 11 février 2001 09:36
BBC 12-02 Faster detection of food poisoning
A more effective
method of detecting food poisoning and water borne disease is being
developed by
scientists.
http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1166000/1166162.stm
Michel Salvadori mardi 20 février 2001 15:43
Lors de la réalisation d'analyses bactériologiques
sur les produits finis en restauration collective nous utilisons pour
la recherche d'ASR, le milieu TSN.
Or on m'indique aujourd'hui
qu'il y a eu une mise à jour de la méthode officielle
de recherche de ce type de germe, et qu'il faut aujourd'hui utiliser
le milieu TSC.
Quelqu'un pourrait-il-m'en dire plus à
ce sujet ? ainsi que sur la mise à jour des normes en général
?
Dorothée RAVOMANANA vendredi 23 février 2001 08:33
La référence normative AFNOR XP V08-61 d'octobre
1996, préconise en effet l'utilisation du Tryptone-Sulfite
à
la Cyclosérine (TSC) un autre milieu de base qui
n'utilise plus la néomycine pour le dénombrement des
bactéries sulfito-réductrices.
L'antibiotique
cyclosérine (qui, au passage, coûte très
cher ) est ajouté extemporanément.
david VERDY jeudi 26 avril 2001 08:44
Je suis également stagiaire, en
charcuterie salaison, et je m'occupe de la mise en place de
l'accréditation d'un laboratoire de microbiologie, par CLAS
(Campden Laboratory Accreditation Scheme).
Les
textes réglementaires en ce qui concerne la protection des
manipulateurs vis à vis des risques
chimiques
et microbiologiques sont les suivants:
Décret
90-206 du 7 mars 1990.
Arrêté
du 30 juin 1998
Arrêté du 17
avril 1998 (que je ne parviens pas à trouver)
Directive
2000/54/CE du 18 septembre 2000
Arrêté
du 14 mars 2000
Article L230-2 du code du
travail
Décret 94-352 du 4 mai
1994
Arrêté du 13 août
1996
Cette liste concerne
principalement le risque biologique. Je continue mes recherches sur
la réglementation pour les risques chimiques et physiques, de
même sur les principes d'application de la méthode COSHH
(COntrol of Substances Hazardous to
Health),
en vigeur au Royaume Uni pour la prévention de tels
risques.
Il est possible de se rapprocher
de la CRAM pour plus de renseignements. (gratuit)
3
sites internet sont bons à visiter:
www.legifrance.gouv.fr
Merci de me tenir au courant si vous
trouvez d'autres références.
Cordialement
David
VERDY
Etudiant DESS contrôle
qualité des aliments
e-mail:
davidverdy@yahoo.fr
mardi 19 juin 2001 07:43
FSIS USDA 18-06 Microbiology Laboratory
Guidebook, 3rd edition,
1998
http://www.fsis.usda.gov/OPHS/microlab/mlgbook.htm
Emmanuel Gougeon jeudi 11 octobre 2001 10:53
L'excès d'activité doit me peser
mais je suis incapable de retrouver les recommandations ou les
exigences liées aux contrôles microbiologiques des
aliments.
En d'autres termes, une
maison de retraite servant environ 140 repas jour comprenant (un
transport en liaison chaude réalisé par un prestataire
extérieur, et une distribution dans l'établissement) ;
doit elle impérativement faire appel à un laboratoire
extérieur pour réaliser des contrôles
microbiologiques sur les produits finis, la matière première
et/ou les produits intermédiaires?
jeudi 11 octobre 2001 22:52
Réglementairement parlant, l'obligation de moyens consistant à faire appel à un laboratoire n'existe pas. Si c'était le cas, ce serait clairement mentionné dans l'arrêté du 29/09/97. Par contre les plats-témoins sont obligatoires (uniquement en restauration collective).
Xavier CAYER-BARRIOZ vendredi 12 octobre 2001 09:38
Comment interprétez-vous alors
l'article 5 du 29/09/97 qui stipule :" les responsables des
établissements mentionnés à l'article 1er
doivent procéder à des autocontrôles réguliers
afin de vérifier la conformité ---...--- des matières
premières et produits finis aux critères
micro-biologiques réglementaires auxquels ils doivent
satisfaire lorsqu'ils existent" ? ?
À
moins que la cuisine ne possède son propre laboratoire, elle
est de fait obligée de faire appel à un laboratoire
pour la partie microbiologie non ?
De
même pour le surfaces.
Si ce
n'est pas "clairement mentionné", c'est pourtant une
conséquence forte.
VETHYQUA vendredi 12 octobre 2001 09:49
TRES BONNE QUESTION. En effet il y a matière
à débat.
L'article 5 de
l'AM du 29 sept 97 stipule: "Les établissements doivent
procéder à des autocontrôles réguliers
afin de VERIFIER LA CONFORMITE :... des matières premières
et prodits finis AUX CRITERES MICROBIOLOGIQUES."
Fausse
pudeur de nos chers confrères rédacteurs du texte:
Comment vérifier la conformité des produits aux
critères microbio. sans faire procéder à des
analyses???
Alors OK avec Bruno
PEIFFER, il n'y a pas OBLIGATION de recours à un
laboratoire... mais faire soit même ses propres contrôles
microbio. Me paraît assez difficile pour les petites
structures.
MES points de vue
sur la question sont que: (désolé la suite est un peu
longue)
1.Je suis OK pour des
analyses "régulières" sur les produits finis
(je me mouille: disons 12 par ans pour la structure évoquée,
140 lits, ça veut pas dire grand chose si elles sont bonnes,
mais ça peut servir si elles sont
mauvaises...).
2.Je
pense qu'il vaut mieux faire plus régulièrement et pour
bcp moins chers des analyses de surfaces avec des lames gélosées,
c'est à dire un contrôle régulier des opérations
de nettoyage et désinfection. Le
rendement
"significativité"/coût
est 100 fois supérieur (désolé pour les labos
d'analyse).
3. L'analyse microbio sur
les MATIERES PREMIERES est dans 99% des cas INUTILES, sauf pour
partir sur du contentieux avec un fournisseur.
Ce
contrôle est MEME DANGEREUX. Il induit les resp. de
collectivité dans l'erreur.
Démonstration:
quand
un produit fini, exemple un sauté de boeuf, a une analyse
négative (désolé pour la formulation, mais on
s'comprend), le gestionnaire s'empresse de faire analyser la matière
première livrée le coup d'après (bis).
Il
y trouve moult coliformes et autres bestioles (ter) et conclut que
c'est la faute de la matière première.
OR
la présence de germes est NORMALE SUR DE LA VIANDE CRUE. Ces
germes disparaissent à la cuisson (je schématise).
La
contamination décelée sur notre sauté de boeuf
est due à une RECONTAMINATION POST cuisson et relève
donc d'erreurs de manip. de la responsabilité de la
collectivité concernée.
En
se laissant croire que ça vient de la matière première,
le responsable se plante et laisse se poursuivre des manip. erronées
et dangereuses que la première analyse microbio avait (par
chance) mises en évidence.
ALORS
JE DIS: L'ANALYSE MICROBIO DES MATIERES PREMIERES ME PARRAIT UNE
ABERRATION en restauration collective (si qqu'un a un bon
argumentaire pour ma faire changer d'avis, ça
m'intéresse).
(C'est pas
pareil en industrie de masse type fab. de jambons, mais je crois que
je vais m'arrêter là)
Bonne
journée.
Christian Giraud vendredi 12 octobre 2001 10:00
Autocontrole ne signifie pas obligatoirement
avoir recours a un laboratoire, a vous de definir les moyens les plus
adaptes. Ces moyens seront surement le recours a un laboratoire si
effectivement vous n'avez pas les moyens de faire vous meme ces
analyses.
Mais on joue sur les mots
(pour
la definition du mot autocontrole se reporter a la norme ISO 8402)
peiffer vendredi 12 octobre 2001 10:33
Concernant la réglementation sur les
auto-contrôles, il est évident que le moyen le plus
efficace consistera à faire faire des prélèvements
de façon particulièrement pertinente et suivi de
véritables mesures de réactivité.
Mais
le problème est également que beaucoup d'établissements
se contentent de faire venir un laboratoire qui leur donnera un
satisfecit en ne respectant pas les conditions ci-dessus.
Le
résultat de ce type de fonctionnement est bien plus dangereux
qu'un autocontrôle effectué sans analyses.
magali CABUS vendredi 12 octobre 2001 11:35
Ici, il s'agit d'une maison de retraite. Je
suis tout à fais d'accord avec vous pour les usines de
production (fromagerie, boulangerie-pâtisserie...) qui ont leur
labos internes. Mais dans le cas présent, je ne voies pas
d'autres solutions que de faire appel à un
labo externe pour la partie microbiologie.
Après,
des lames de surfaces peuvent être faites en interne en
complément, tout comme la surveillance des températures
des enceintes réfrigérées qui doit être
faite par la maison de retraite elle-même.
BricardI vendredi 12 octobre 2001 10:53
Tout à fait d'accord avec JP
Claude.
Dans les petites structures, les
analyses microbiologiques peuvent s'avérer utiles sur les
produits finis à condition de ne pas viser un objectif
"conformité produit" mais plutôt "conformité
process". Il est alors intéressant de choisir de bons
indicateurs qui permettront de remettre en cause le process le cas
échéant.
Jean-Pierre PEQUIGNOT vendredi 12 octobre 2001 11:42
Cela fait un bail que je n'ai point discuté
sur cette liste... ;)
Je tiens
juste à apporter une petite pierre à cette bâtisse
: vous parlez de 140 repas et d'obligations de contrôles
microbio. C bien le cas, mais j'imagine que vous rencontrez un pb de
coûts d'analyses.
J'effectue en
ce moment une période de réserve ds le Service de Santé
des Armées, et voici comment les militaires traitent la chose
:
- en dessous de 150 repas/jour, le
suivi microbio est "défini en collaboration avec les
Groupes de Secteurs Vétérinaires" : bref, souvent,
rien ne se passe, mais l'obligation d'autocontrôles peut faire
suite à des visites d'évaluation désastreuses
par exemple.
- une autre voie est
actuellement ouverte : le cout des analyses est pris en charge 2 fois
par an (ou plus) lors des visites vétérinaires, ou lors
de campagnes de prélèvements.
Je
sais, deux fois l'an, c pas génial, mais c mieux que rien...
:)
Peut être que votre DSV
locale, si elle est sympa, peut procéder de même, sous
pretexte de contrôle d'autocontrôles... ;)
Et
en plus, les LVD sont accrédités COFRAC pour le prg 59.
sterna vendredi 12 octobre 2001 18:23
Assez d'accord avec tout ce qui vient de se
dire, néanmoins, mieux que des analyses de matières
premières ou de produits finis qui ne peuvent être
considérées que comme des outils supplémentaires,
il existe un outil de
gestion des risques
appelé l'HACCP que tout le monde connait bien et qui pourtant
ne me semble pas utilisé dans le bon sens.
Je
suis peut être un peu schématique dans ma façon
de voir les choses, mais pour moi, les analyses ne peuvent servir
qu'à valider une démarche générale.
Effectivement,
si des analyses sont négatives, cela veut dire que quelque
chose ou plusieurs n'ont pas fonctionné dans le plan HACCP mis
en place. Si elles sont positives, cela peut vouloir dire que le plan
de contrôle est beaucoup trop faible ou que ml'on analyse pas
les bonnes matières indicatrices d'un fonctionnement général.
(J'ai connu des clients qui analysaient systèmatiquement 2 à
3 yaourts par mois histoire d'augmenter leur indice microbio).
Parmi
les outils d'un bon HACCP, l'audit régulier (cela ne veut pas
dire tous les mois) des fournisseurs, des méthodes de travail
interne et de l'utilisation du produit vous en apprendra beaucoup
plus que n'importe
quelle analyse.
samedi 13 octobre 2001 18:16
Je viens de relire
les principaux documents infraréglementaires concernant la
restauration pour ce qui concerne les autocontrôles. Vous
trouverez les extraits en fin de message.
La
Note de service DGAL/SDHA/N°98-8126 du 8 août 1998, qui
clarifie l'arrêté du 29/09/97 traite bien de l'article
5, sans mentionner l'obligation d'analyses dans les
autocontrôles.
Je pense que
l'autocontrôle s'applique dans les mêmes termes pour ce
qui concerne la restauration collective et commerciale (mis à
part les plats-témoins) ; l'article 17 de l'AM du 09/05/95
et l'article 5 de l'AM du 29/09/97 prévoyant les mêmes
obligations.
Or la Note de service
DGAL/SDHA/N98-8143 concernant l"application de l'arrêté
du 9 mai 1995 dit clairement que l'intervention d'un laboratoire
extérieur n'est pas obligatoire en restauration classique.
Mais cette note
précise toutefois
que cette obligation devient effective lorsque les conditions de
fabrication s'écartent de manière significative de
celles utilisées comme référence dans le GBPH.
Attention, la note N98-8143 citée ci-dessus a été abrogée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2011-8117 du 23/05/2011 Application de l’arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d’entreposage et de transport de produits d’origine animale et denrées alimentaires en contenant.
Enfin le projet de guide de bonnes
pratiques pour la restauration collective n'indique pas non plus
d'obligation, et présente l'analyse comme un élément
d'autocontrôle. Par contre il rappelle l'exigence des
plats-témoins, tout
comme la note
de service DGAL/SDHA/N°98-8126.
J'imagine
cependant qu'il doit y avoir des différences de point de vue,
notamment de la part de contrôleurs officiels, mais en
comparant l'ensemble de ces textes je verrais très mal une
répression possible sur l'argument
"absence
d'analyses".
Je crois également
que le profession doit évoluer en faveur d'une utilisation
intelligente des contrôles analytiques. Tout ceci ne doit pas
servir à faire du chiffre économique dans un semblant
de contrôle. Dans une
telle dérive
les laboratoires sérieux risquent de se faire écraser
par ceux qui n'ont aucun scrupule.
Le
clientélisme est sûrement le principal frein à
l'évolution de l'HACCP.
Extraits
:
- Extrait de la Note de service
DGAL/SDHA/N°98 - 8126 du 8 août 1998.
Articles
4 et 5 : mise en oeuvre des principes de l'HACCP et des
autocontrôles
La date d'application
de l'article 5 est fixée au 23 octobre 1998.
Toutefois,
compte tenu des délais de validation du Guide de Bonnes
Pratiques d'Hygiène de la restauration collective à
caractère social, il convient d'appliquer avec discernement
cet article. L'objectif essentiel réside dans
la
mise en oeuvre de la démarche et non dans la rédaction
rapide d'un ouvrage théorique.
A
cet égard, les procédures concernant les points
suivants :
- réceptions des
matières premières,
-
contrôles des températures,
-
nettoyage-désinfection,
-
formation du personnel,
constituent la
base du dossier HACCP, qu'il convient de mettre en place dès à
présent.
- Extrait de la
Note de service DGAL/SDHA/N98-8143
concernant l"application de l'arrêté du 9 mai
1995.
"... lorsque les
conditions de fabrication ou de commercialisation propres à
une entreprise donnée s'écartent de manière
significative de celles utilisées comme référence
dans le GBPH (recours à une technologie particulière,
allongement de la durée de vie, modification de la température
de conservation, utilisation de nouvelles matières premières
par exemple), le responsable de l'entreprise doit procéder à
une validation de ces paramètres dans ces nouvelles conditions
en ayant notamment recours à des analyses microbiologiques. "
Attention,
la note N98-8143 citée ci-dessus a été abrogée
par la Note
de service DGAL/SDSSA/N2011-8117 du 23/05/2011 Application de
l’arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux
règles sanitaires applicables aux activités de commerce
de détail, d’entreposage et de transport de produits
d’origine animale et denrées alimentaires en contenant.
"2.1.5.2.2. La diversité
des moyens de contrôle et de vérification.
Cependant, les éléments qui permettront de prouver la
"propriété à la consommation" doivent
être choisis parmi les plus pertinents dans la palette des
moyens possibles. Cette palette doit ressortir d'une
analyse
des dangers propres aux procédés technologiques,
produits fabriqués ou commercialisés et aux pratiques
en usage dans son établissement ou sa profession. Dans les
faits, la réalisation systématique, par exemple,
d'analyses microbiologiques ne doit pas être considérée,
a priori comme l'action la plus efficace. Elle peut être
remplacée, au moins en partie, selon les circonstances, par
l'application d'un guide de bonnes pratiques hygiéniques
validé, par la mise en oeuvre de moyens de maîtrise et
d'éléments de surveillance aux points critiques du
processus d'élaboration ou de commercialisation des produits.
Ces moyens peuvent être simples (thermomètre en état
de fonctionnement et minuteur afin de vérifier le respect
d'une vitesse de refroidissement par exemple). Dans ce cadre, les
valeurs des paramètres (températures, temps, pH, etc)
permettant de s'assurer que la qualité sanitaire des produits
finis est maîtrisée doivent être définies
au préalable. Elles doivent être validées en
vérifiant que leur maintien permet de satisfaire les critères
microbiologiques réglementaires. Il appartient ensuite au
professionnel de maîtriser le respect de ces paramètres
; c'est l'auto-contrôle.
Certains
de ces paramètres de contrôle peuvent être issus
des GBPH validés. Néanmoins, lorsque les conditions de
fabrication ou de commercialisation propres à une entreprise
donnée s'écartent de manière significative
de
celles utilisées comme
référence dans le GBPH (recours à une
technologie particulière, allongement de la durée de
vie, modification de la température de conservation,
utilisation de nouvelles matières premières par
exemple), le responsable de l'entreprise doit procéder à
une validation de ces paramètres dans ces nouvelles conditions
en ayant notamment recours à des analyses microbiologiques.
Les guides peuvent d'ailleurs également aborder ce sujet et
proposer des conseils pour mettre au point de telles procédures
de validation. Les durées de vie des denrées
mentionnées dans les guides de bonnes pratiques hygiéniques
constituent des recommandations qui ont une valeur indicative pour
les professionnels. Leur intérêt est d'avoir
été
déterminées
et validées en amont. Le professionnel qui applique les durées
de vie et températures préconisées par le GBPH
de son secteur n'a pas besoin de valider lui-même ces
paramètres dès lors qu'il met en oeuvre les autres
recommandations de ce guide. S'il s'écarte des paramètres
recommandés, met au point une nouvelle recette ou applique des
moyens qui lui sont particuliers, il devra valider ses propres
conditions de conservation..
Enfin, la définition de paramètres de contrôle et
d'éléments de maîtrise dans des GBPH validés,
dont l'application est volontaire, ne doit pas empêcher le
professionnel de réfléchir lui-même à des
outils de maîtrise éventuellement plus adaptés à
sa situation. "
2.1.5.3. Le
laboratoire de contrôle associé.
La connaissance du laboratoire participant éventuellement aux
vérifications mises en place par l'entreprise peut être
intéressante. Il en est notamment ainsi quand les résultats
des analyses réalisées dans le
cadre
du contrôle officiel sont en désaccord de façon
répétée avec ceux de l'autocontrôle dans
les conditions de prélèvements similaires. Il convient
de rappeler que le professionnel n'a aucunement l'obligation de faire
appel
à un laboratoire."
-
Extrait du projet de guide de bonnes pratiques en restauration
collective (page 15) :
"Il est
indispensable de vérifier régulièrement
l'efficacité des mesures mises en oeuvre pour la maîtrise
des points critiques.
Cette vérification
s'effectue notamment par des audits de fonctionnement qui permettent
de s'assurer de la bonne application de mesures préventives,
par des prélèvements de surfaces (écouvillonnage
puis analyse, ou lames gélosées) pour mesurer
l'efficacité des plans de nettoyage/désinfection. Des
analyses microbiologiques des produits finis peuvent également
permettre de vérifier l'efficacité de l'ensemble du
système."
Page 19 :
"La
réalisation d'analyses n'est pas une fin en soi: il convient
de concevoir un plan d'analyse cohérent , adapté au
fonctionnement de l'établissement et surtout utile pour
améliorer le niveau sanitaire du restaurant."
Page
20 et suivantes :
Le chapitre "Le
choix du laboratoire" est très important.
Ce
projet de guide est téléchargeable à l'adresse
suivante :
http://www.j2f-site.com/documents/GBPH%20cuisine.pdf
Michel Salvadori mercredi 24 octobre 2001 10:09
Matériel de laboratoire /
décontamination
La norme NF V
08-002 détaillant les règles générales
pour les examens microbiologiques en microbiologie alimentaire
précise que le matériel à usage unique (Boites
de pétri / micro pipette) doit être décontaminé
avant son élimination pour éviter que les
microorganismes ne contaminent l'environnement.
La
filière des déchets hospitaliers (incinération)
étant excessivement cher et le coût d'un autoclave trop
important pour une petite structure, je suis à la recherche
des produits de désinfection pouvant être utilisés
(eau de javel ou autre) et des modalités d'usage (dosage,
temps d'actions recommandés, application).
Peut
être certaines personnes de la liste hygiène
utilisent-elles un protocole de ce type pour la décontamination
de leur jetable ou de leur petit matériel de laboratoire ?
cilfred vendredi 26 octobre 2001 18:47
Je travaille avec une cuisine centrale, qui
élabore 10000 repas par jour. Actuellement le plan
d'échantillonnage pour les auto-contrôles de produits
finis est le suivant: 5 échantillons répartis dans une
semaine et de type
différent
(entrée et/ou plat). On a donc n=1 (pour raison économique),
mais les critères choisis restent réglementaires (par
exemple, 6 germes pour les plats cuisinés). Que pensez-vous de
la représentativité de n=1? Existe-t-il des circulaires
ou textes évoquant l'échantillon unique?
D'autre
part, le plan devrait évoluer, à la demande des
services vétérinaires, vers l'analyse de germes ciblés
(par exemple, suppression de la recherche de Salmonella spp. pour un
plat de viande en sauce ou crudités), afin de s'assurer de la
maîtrise de process. Quels types de plan existent-ils en
métropole pour les grosses unités de restauration
collective?
Qu'est-il exigé pour
les cuisines centrales? Merci de me donner des exemples concrets,
pour ceux qui travaillent dans ce secteur et en particulier sur
l'analyse des risques (cette cuisine travaille avec des oeufs en
coquille).
Maya - FRANKLAB lundi 29 octobre 2001 09:28
From: Salem HAYAR <shayar@cyberia.net.lb>
To:
<hygiene@yahoogroupes.fr>; <hygiene@yahoogroupes.fr>
Cc:
<polmiller@nomade.fr>
Sent: Sunday,
October 28, 2001 4:30 PM
Subject: Re:
[hygiene] Eau de qualité microbiologique
>
Bonjour à tous,
>
>
Quelle différence existe entre eau distillée,
déminéralisée.?
Une eau distillée est obtenue après
évaporation par chauffage puis recondensation sur une paroi
froide.
Cette eau est d'une extrème
pureté physico chimique et microbiologique, et sa
conductivité est tès faible (inférieur à
1 microSiemens par cm). Elle ne contient pas d'endotoxine.
Une
eau déminéralisée a traversé une série
de résines échangeuses d'ions, de sorte qu'elle
contienne uniquement des ions H+ et OH-. Sans subir d'effet de
température. Cette eau ne peut pas être
microbiologiquement pure.
Pour
plus d'info: lire par exemple le livret "Eaux à usage
médical - Définitions et Interprétations
pratiques", rédigé par le groupe EAU SANTE qui
rassemble de nombreux experts dont Dr Jean Claude LABADIE
Praticien
Hospitalier au CHU de Bordeaux.
Michel Salvadori lundi 29 octobre 2001 18:22
Dans le cas de la cuisine centrale de Nice
nous n'analysons également qu'un seul échantillon par
référence (pour des raisons économiques).
4
plats cuisinés sont analysés tous les mois et 6
préparations froides sont analysés toutes les semaines.
Les préparations froides étant des préparations
à risque nous analysons parfois séparément les
différents ingrédients pour vérifier la maîtrise
des dangers aux différentes étapes (tranchage des
tomates par exemple).
Les matières
premières à réception sont analysées
selon un plan d 'échantillonnage.
Nous
utilisons n=6 uniquement dans le cas de contre analyses (résultats
acceptables).
En ce qui concerne
l'analyse des risques, nous avons choisi d'éviter d'utiliser
les oeufs coquilles au maximum pour garantir le niveau d'hygiène
général de la structure. Cependant mais il n'y pas
d'interdiction réglementaire concernant l'utilisation des
oeufs coquilles.
vendredi 2 novembre 2001 22:08
OFIVAL 02-11 Nouvelle fiche technique :
Valorisation des contrôles microbiologiques en entreprises
(Institut Technique du Porc)
http://www.ofival.fr/dei/f555.htm
mercredi 21 novembre 2001 21:47
FIS 21-11 Nissin Food Products develops new
inspection method to detect
bacteria
http://fis.com/fis/techno/index.asp?id=1428
mardi 11 décembre 2001 07:56
UNISCI 10-12 Comparing Bacterial Strains In
Minutes, Not Hours
http://unisci.com/stories/20014/1210013.htm
jeudi 13 décembre 2001 10:10
Optimal Wellness Center 12-12 Innovative
Techniques Identify Thousands of New
Bacteria
http://www.mercola.com/2001/dec/12/bacteria.htm
QSA lundi 14 janvier 2002 16:52
Une question nous provenant d'un client : existe-t-il des
statistiques sur les analyses bactériologiques alimentaires
faites en cuisine centrale en France?
A notre avis ce genre
d'information parait extrêmement difficile à obtenir
compte tenu des différentes méthodes d'analyses qui se
font (analyse à DLC ou pas , avec décrochage de
température ou pas...), de la confidentialité des
résultats des labo...
Peut-être quelqu'un de la liste
a une info à ce sujet???
Merci de vos réponses
Laboratoire
QSA Conseil (analyses, audits, conseil et formation en hygiène
alimentaire)
Myriam BENISSAD lundi 14 janvier 2002 16:53
Afin de nous situer par rapport à des collègues
pratiquant le meme type de restauration, nous avions demandé
ce type de résultat à notre labo.
Mais la
confidentialité ne nous a pas permis de les obtenir
lundi 4 février 2002 07:48
Traditional and Molecular Techniques for the Study of Emerging
Bacterial Diseases: One Laboratory's
Perspective?
http://www.cdc.gov/ncidod/EID/vol8no2/01-0141.htm
vendredi 3 mai 2002 22:43
DG 24 03/05/02 Community Reference Laboratories in the area of
Veterinary Public
Health
http://europa.eu.int/comm/food/fs/sfp/crl_index_en.html
Loïc Meunier lundi 1 juillet 2002 16:56
La DGAL a publié en début d'année une note de
service, tout particulièrement axée sur les besoins de
confirmer les résultats positifs obtenus par des méthodes
rapides microbio certifiées Afnor par exemple.
L'afnor m'a
confirmé l'existence d'une publication en ce sens de la DGAL.
L'un d'entre vous est il en mesure de me communiquer la référence
de cette note ?
Muriel Coignard lundi 1 juillet 2002 17:23
Il y a effectivement nécessité de confirmer les
échantillons positifs obtenus par la méthode
alternative. Trois possibilités existent pour confirmer : ces
possibilités ont été fixées par la
commission de validation des méthodes alternatives à
l'AFNOR le 22/06/2002 (contact : Valentine Digonnet- Certification -
AFNOR).
La DGAL s'est exprimée au cours de cette réunion,
en la personne de Mme Vincent-Race qui pourra certainement vous
renseigner sur cette note de service.
Loïc Meunier lundi 1 juillet 2002 18:28
Merci pour cette précision . Si j'ai bien compris, ce qui a
été décidé le 23/06 à l'Afnor
complète et modifie sans doute ce qui avait été
demandé par l'AFNOR avant cette date en guise de confirmation
:
"... En l'absence d'autre(s) option(s) ..., ce sont les
tests classiques de confirmation décrits dans les normes de
référence qui doivent être mis en oeuvre...."
Muriel Coignard lundi 1 juillet 2002 18:49
Oui, c'est exact ; une ouverture a été faite vers d'autres moyens de confirmation et en particulier l'utilisation d'une autre méthode alternative validée AFNOR. L'attention est attirée sur le fait, qu'en cas de résultats discordants entre les deux méthodes, le laboratoire doit pousser plus loin l'analyse.
lundi 8 juillet 2002 21:38
PRODUCTIONS ANIMALES 08/07/02 La spectroscopie proche infrarouge
et ses applications dans les industries de l'alimentation
animale
http://www.inra.fr/Internet/Produits/PA/an2002/num223/bertran/db223.htm
samedi 3 août 2002 10:39
CONSEIL NATIONAL DE L'ALIMENTATION (CNA) - Avis N°38 sur
le projet de décret relatif aux laboratoires nationaux de
référence, à l'agrément et la
reconnaissance des laboratoires d'analyses, et à
l'épidémiosurveillance
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/avis_38.pdf
mercredi 21 août 2002 19:44
FOOD PRODUCTION 21/08/02 DuPont Qualicon is to start distributing
its acclaimed BAX system, an automated testing platform for
food-borne pathogens, in both Europe and
Australia.
http://www.foodproductiondaily.com/news/news.asp?id=970
Valerie Larra mardi 10 septembre 2002 09:58
je suis à la recherche d'un document internet ou livre
assez complet décrivant :
les conditions de contaminations
par les microorganisme (notamment les
pathogenes)
substrat
condition de développement o non :
aw, pH, humidité, sel..
les moyens de destruction et de
prévention
VIRGINY CHATAIN jeudi 12 septembre 2002 10:21
Il existe aussi des ouvrages comme :
-
Microbiologie industrielle Coordonateurs JY LEVEAU JM
NAVARRO
M BRUXELMANE .M BOUIX.
edition tec et doc APRIA
-
Techniques d'Analyse et de contrôle dans les industries
alimentaires
ISSN: 2-85206-777-3 collection de 3 ouvrages.
Si
vous avez des photos de culture envoyer les moi , je peux peut être
orienter votre identification.
Par contre pour évaluer la
contamination en moisissure , le temps de culture et la température
ne me semblent pas adapté aux moisissures.
Je préfère
2jours( levures) à 5 jours ( moisissures) à 25°C
en étuve.
sandrine.vrain mardi 22 octobre 2002 11:34
Connaissez-vous un laboratoire capable d'analyser, dans un mix de viandes, les différentes variétés animales potentiellement présentes (boeuf, porc, mouton, dinde, cheval, lapin, poulet, canard) et avoir un % de la quantité de chaque matière détectée de façon fiable ?
Paul Becquart mardi 22 octobre 2002 12:14
l'Institut Pasteur de Lille
bertrand carlier mardi 22 octobre 2002 12:30
peut être devrait-on commencer par lister:
-le nombre légal possible d'espèces se cachant derrière
ces terminologies floues à souhait et ceci pays par pays
car par exemple le Canada et l'Europe n'ont pas la même
définition de viande de boeuf.
L'Europe inclut le
buffle , le canada non, mais je veux bien lire.
-le nombre d'espèces qui pourraient être introduites par
erreur ou fraude.
la
question devient:
l'institut
pasteur est-il capable d'identifier l'ensemble des espèces
et leur proportion ?
Si la
réponse est oui, je souhaiterai poser une autre question, face
à un produit, exemple viande issue d'un animal croisé,
peut-on savoir si
les termes du vendeur sont exacts ou non
?
peut -on savoir si
l'affirmation 5/8 de charolais et 3/8 de Brahman est
vraie.
ceci revient à
suggérer que l'on pourrait alors vérifier le type
racial indiqué.
Je
souhaiterai, svp, les bases scientifiques de vos réponses,
par avance merci.
Philippe Sommer mercredi 23 octobre 2002 08:13
Il ya deux types de méthodes pour la spéciation. Celle basée sur la détection d'ADN spécifique chaque laboratoire ayant ses propres amorces, ce qui ne facilité pas les comparaisons entre labos (vous trouverez parmi ceux ci LAREAL (56), Atlangene (44), Phylogène (30), SGS (76)). Il existe aussi une méthode ELISA basée sur la detection de protéines spécifiques . Le CTSCCV, au service de M. Deumelemester, vient d'etre accredité COFRAC pour cette technique.
jeudi 7 novembre 2002 09:14
Rapport final: Caractérisation et contrôle de qualité
des denrées alimentaires par imagerie de résonance
magnétique
(à télécharger PDF: 25 KB
- 6 pages)
Caractérisation et contrôle de qualité des denrées alimentaires par imagerie de résonance magnétique
http://www.belspo.be/belspo/home/publ/pub_ostc/NP2/rNP17_fr.pdf
mercredi 13 novembre 2002 23:59
FOOD PRODUCTION 13/11/02 Biacore develops new screening system for
food safety
http://www.foodproductiondaily.com/news/news.asp?id=1651
lundi 27 janvier 2003 21:40
Microbiology and Immunology Juin 2002 Au sommaire : Rapid and
Sensitive Detection Method of a Bacterium by Using a GFP Reporter
Phage
http://www.sanbi.co.jp/capj/46/contents/4606.html
zabel wolfgang lundi 10 mars 2003 21:25
d'apres la norme 7218 avec son amandement (dec 2001) les regles
d'arrondissage ont change si bien que si les deux boîtes
ne portent aucune colonie il faut exprimer le resultat par < 20
ufc/g sachant qu' une boîte
est ensemencee par 0,5 ml de
l'inoculum (dilution au 1/10e).
Pour ma part je pense que <10/g
serait plus juste.
Qlq un pourrait il me renseigner,doit on
uniquement tenir compte du taux de dilution,je pense que le volume
est tout aussi important.
Quel serait le resultat pour un
denombrement de SCSR exemple :
dilution au 1/10e
20 ml pour 100
ml de VF
repartion en 3 tubes
si 0 colonie le resultat serait
<5/10 g de prdt et non <10/10 g de prdt
Amplitude <> lundi 10 mars 2003 22:35
Je ne connais pas la norme 7218, ni sa justification exacte, mais
je pense que l¹explication peut venir du fait que la norme
envisage une situation extrême.
Nous sommes dans le cas
de particules "insécables" en suspension dans un
liquide. Elles passent ou non dans l'inoculum selon un phénomène
en tout ou rien.
L¹inoculum, du simple fait du hasard (hors
tout problème de manipulation) peut contenir un nombre
nettement inférieur d¹UFC que le nombre le plus
probable.
En effet, si l¹on part d¹une
solution à ensemencer en grande quantité,
(proportionnellement à l¹inoculum) avec EN MOYENNE 20 UFC
/ ml, un inoculum de 0,5 ml a seulement 12,5% de chance de contenir
effectivement 10 UFC.
La loi de Poisson nous dit que l¹on
a respectivement x% de chance de trouver dans 0,5 ml
:
0,00% 0 UFC dans une boîte
0,05%
1 UFC dans une boîte
0,23% 2 UFC dans une
boîte
0,76% 3 UFC dans une boîte
1,89%
4 etc .
3,78% 5
6,31% 6
9,01%
7
11,26% 8
12,51% 9
12,51% 10
11,37%
11
9,48% 12
7,29% 13
5,21%
14
3,47% 15
2,17%
16
1,28% 17
0,71% 18
0,37%
19
0,19% 20
0,09% 21
0,04%
22
0,02% 23
0,01% 24
0,00%
25
Ainsi, il y a 0% de chance de ne pas trouver d'UFC dans une
boîte quand EN MOYENNE il y a 10 UFC dans l'inoculum de 0,5ml.
mais 0,05% de trouver 1 UFC seulement / boîte alors que le
nombre le plus
probable est de 10.
La norme a fait le choix
de la pire des solution (ou de la solution extrême qui maximise
le nombre d'UFC possible dans la dilution à
ensemencer).
C'est pas facile à expliquer, mais je
tiens à disposition de ceux que ça intéresse une
application sur tableur qui donne les probabilités de trouver
n UFC/ boîte en fonction de la concentration d'UFC dans la
solution à
ensemencer.
zabel wolfgang mardi 11 mars 2003 19:43
Effectivement ce type de fichier m'interesse et je vous remercie
de me le proposer.
Je pense que les personnes se sont interessees
sur la quantite de produit analyse par boite ainsi une boite (0,5 ml
au 1/10e) avec 0 colonie donne <20 /g comme il y a 2 boite le
seuil de sensibilite reste le meme à savoir < 20/g meme si
2 boites ont ete ensemencees et que le volume total est de 1 ml.
Se
pose alors le pb lorsqu'une colonie cultive sur une des 2 boites :
10ufc/g.Je suis d'accord que 10 est inferieur à 20 mais des
que l'on fournira des resultats bacterio il faudra joindre une notice
explicative :
meme produit,meme mode operatoire mais 2 resultats
differents le premier indectetable (<20/g) le deuxieme
quantifiable (10/g) tout en sachant que l'on tolere +/- 0,5 log
d'ecart.
Mais tout de meme c'est derangeant
mercredi 23 avril 2003 07:33
DG SANCO 23/04/03 Safety of Food Products - Performance and
evaluation criteria for laboratory analysis
updated
http://europa.eu.int/comm/food/fs/sfp/fcr/labanalysis_en.html
jeudi 8 mai 2003 11:04
UPI 07/05/03 Computers can craft designer
proteins
http://www.upi.com/view.cfm?StoryID=20030507-120753-8914r
mercredi 11 juin 2003 00:34
JOCE 07/06/03 Arrêt de la Cour (cinquième chambre) du 10 avril 2003 dans l'affaire C-276/01 (demande de décision préjudicielle de l'Amtsgericht Schleswig): Joachim Steffensen ("Directive 89/397/CEE - Contrôle officiel des denrées alimentaires - Article 7, paragraphe 1, second alinéa - Analyses d'échantillons - Droit à une contre-expertise - Effet direct - Admissibilité des résultats d'analyses comme moyen de preuve en cas de violation du droit à une contre-expertise")
samedi 21 juin 2003 10:12
VIANDES ET PRODUITS CARNES MARS/AVRIL 2001 Au sommaire
:
Microbiologie des aliments en industrie : " Optimiser le
recours au laboratoire d'analyses dans une démarche
d'assurance sécurité
"
http://www.ofival.fr/vpc/222/svpc222.htm
Biofaq Laboratoires lundi 30 juin 2003 19:48
Je souhaite connaître l'avis des biologistes et chefs de
laboratoires d'analyses en microbiologie alimentaire
1 Un appel a été lancé dans notre Languedoc
Roussillon et PACA pour le contrôle microbiologique de la
production d'une usine de charcuterie
Le cahier des charges stipule l'obligation de venir tous les
matins avant 8 heures du lundi au vendredi pour soit prendre les
échantillons soit prélever en cas d'absence du
qualiticien.
Quatre laboratoires ont répondu à cet
appel d'offre:
Sur un marche de 65000 euros,
Trois laboratoires ont proposé un prix similaire avec un écart
de ( 2000 à 3000 euros)
Le quatrième
a fait une proposition de 60% moins que le prix moyen proposé
par les trois autres laboratoires.
Ce laboratoire
propose un prix pour les 6 germes ( listéria inclus ) pour le
prix de 16,77 euros soit (110 frs) !!
Il est
accrédité Cofrac mais il propose des analyses soit sous
cofrac soit sans cofrac ?
Si parmi les membres de la
liste, si un confrère ou collègue chef de
laboratoire peut m'expliquer comment peut - on faire des
analyses à ce prix sachant que les échantillons sont
"ramassés" au sud de la France et ils sont envoyés
à l'opposé du territoire par avion. Pour
finir, il a offert ( gratuit!!) le prix des prélèvements,
du transport, sachant qu'entre le lieu de résidence du
technicien préleveur et l'usine il y a 240 KM A/ Retour et
qu'il faut enlever et ou prélever avant 8 heures du matin.
Malgré une intense réflexion je n'arrive pas à
comprendre ce type de tarification.
A ce prix le laboratoire est
il crédible, le chef de l'entreprise qui accepte ce genre
d'opération n'est il pas aussi responsable!
L'analyse est
elle vraiment réalisée si oui à qu'elle
prix et par qui?
Dans l'attente de vos
expériences sous cet aspect commercial et du prix de la
qualité et de la crédibilité de certains
laboratoires d'analyses en microbiologie alimentaire.
Philippe Sommer mardi 1 juillet 2003 08:49
En ce moment se joue une grande guerre des
laboratoires prestataires d'analyses pour prendre les marchés,
ce qui conduit actuellement à une concentration et une
disparition des laboratoires de proximité au profit de
quelques grands groupes. Cette "guerre de position" se
place évidemment sur une "guerre des prix"
dont vous tirez très bien vous même la conclusion, en
vous interrogeant à juste titre sur la qualité des
analyses ou la prise en otage de la "labellisation
COFRAC".
Comme vous j'ai du mal à comprendre
comment on peut arriver à niveau de prix de la prestation
proposé ?
Guillaume Buyck mardi 1 juillet 2003 09:20
Travaillant moi même dans un laboratoire
d'analyses dans le Nord, je suis très étonné par
ces tarifs...!!! Il est vrai que le marché est important,
toutefois, je ne sais pas comment ce laboratoire peut rentrer dans
ses frais, même si l'effet de série peut jouer dans ce
cas présent.
D'autre part, comment peut on proposer des
prix Cofrac ou non ? Les analyses non Cofrac sont elles réalisées
selon des normes Afnor ?
Personnellement, j'aurai du mal à
justifier des différences de prix sur des analyses Cofrac ou
non (sauf dans le cas d'analyses réalisées en
double).
Maintenant, à prestations égales
(prélèvement, méthodes, délais), il
semble difficile de passer à côté de ce genre de
propositions....
Christian GIRAUD mardi 1 juillet 2003 09:16
c'est a vous de jouer,
voulez vous le moins
disant ? ou le mieux disant ?
peut etre dans un premier temps
pouvez vous investiguer plus aupres de ce fournisseur d'analyse a si
bas prix pour savoir (ou du moins essayer de savoir) si la qualite de
ses analyses reste dans un domaine acceptable pour le prix propose.
Cela pour ne pas l'eliminer d'office.
sinon tirez en les
conclusions et restez avec les mieux disants.
Xavier Bocquet mardi 1 juillet 2003 10:24
je ne suis pas étonné de voir ce type de
comportement, mais laissons faire le temps, car à ces niveaux
de prix vous ne pouvez réaliser que de l'analyse, (je ne peux
juger de la qualité). D'ici qlq temps ou à la prochaine
consultation, le demandeur ira vers les deux autres laboratoires, qui
je pensent, insèrent dans leur tarification la notion de
service (pertinence des choix analytiques, suivi des résultats,
aide scientifique...).
N'oublions pas que nous sommes
(laboratoires) des prestataires de services, et comme vous le notez
qlq labo oublient le terme de service
Christian POINSOT mardi 1 juillet 2003 13:08
Une question qu'il me parait important de
poser est la différence entre les analyses réalisées
sous Cofrac ou non. A partir du moment où un laboratoire
propose de réaliser les mêmes analyses sous 2 modes
différents qu'est ce qui interdit de penser que dans le cas
d'une analyse réalisée volontairement en
s'affranchissant du référentiel Cofrac on ouvre la
porte à toute les dérives
possibles : après
tout pourquoi je ne ferais pas réaliser les analyses dans ma
cuisine par le fils de ma voisine... A moins de concidérer que
le référentiel Cofrac est non pertinant. Par contre
dans ce cas il faudrait clairement le dire et expliquer pourquoi et
ne pas se servir de
l'accréditation Cofrac pour se faire de
la publicité à bon marché.
jeudi 25 septembre 2003 08:09
OMS - interim guidelines - LABORATORY BIOSAFETY MANUAL SECOND
EDITION
(REVISED)
http://www.who.int/csr/resources/publications/biosafety/Labbiosafety.pdf
delphine jacquart mardi 28 octobre 2003 19:20
J'aimerai savoir s'il est obligatoire, dans le cadre de l'arrêté
du 5 mai 1995 concernant l'hygiène des aliments
remis
directement au consommateurs, de réaliser des
contrôles microbiologiques et de prélever des
échantillons témoin si l'on est restaurateur
(traditionnel)? Si c'est le cas, que précaunisez-vous comme
fréquence d'analyse et quel produit faire analyser?
Enfin,
comment convaincre les restaurateurs de l'intérêt de
cette démarche? Ils ont tendance à vous répondre
que ça ne sert à rien si on n'analyse pas tous les
produits?
Christian Felter mercredi 29 octobre 2003 08:01
Voilà une question dont l'actualité est réservée
aux 20 à 25 % des Exploitants de l'alimentaire ayant
satisfait aux obligations minimales en matière d'autocontrôles
et de formation du personnel.
Effectivement il est
nécessaire de faite réaliser des analyses
microbiologiques en restauration commerciale, surtout si l'on veut
valider des durées de conservation de préparations
d'avance.
Il n'est par contre pas nécessaire de garder des
plats témoins en restauration commerciale.
Enfin et surtout
: le défaut de formation, l'absence de référentiel
HACCP ou connaissance du GBPH de l'UMIH, et absence des auto
contrôles de base et de tels contrôles micro
biologiques ne sont pas sanctionnés. Alors la question
méritait elle d'être posée?
Attention les
défauts de traçabilité eux le sont par contre.
Dr Lionel Grosjean mercredi 29 octobre 2003 11:02
L'arrêté du 9/5/95 est sans ambiguïté sur
la nécessité de réaliser des analyses
microbiologiques puisque l'article 17 est libellé comme suit
Art. 17. - Les responsables des établissements mentionnés
à l'article 1er doivent procéder, chacun en ce qui le
concerne, à des contrôles réguliers pour vérifier
la conformité des aliments aux dispositions du présent
arrêté et, lorsqu'ils existent, aux critères
microbiologiques réglementaires auxquels ils doivent
satisfaire......
La note de service 98/8143
du 7/9/98 confirme l'obligation d'analyse: " la
qualité sanitaire des aliments peut être constatée
in fine par le respect des critères microbiologiques
réglementaires lorsqu'ils existent, ils constituent donc une
forme d'obligation de résultats"
Attention, la note N98-8143
citée ci-dessus a été abrogée par la Note
de service DGAL/SDSSA/N2011-8117 du 23/05/2011 Application de
l’arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux
règles sanitaires applicables aux activités de commerce
de détail, d’entreposage et de transport de produits
d’origine animale et denrées alimentaires en contenant.
Par ailleurs le code de la consommation précise
à l'Art L212-1 :"Dès la première mise sur
le marché, les produits doivent répondre aux
prescriptions en vigueur relatives à la sécurité
et à la santé des personnes, à la loyauté
des transactions commerciales et à la protection des
consommateurs.
Le responsable de la première mise sur le marché d'un produit est donc tenu de vérifier que celui-ci est conforme aux prescriptions en vigueur
Dès la première mise sur le marché, les
produits doivent répondre aux prescriptions en vigueur
relatives à la sécurité et à la santé
des personnes, à la loyauté des transactions
commerciales et à la protection des consommateurs.
Le
responsable de la première mise sur le marché d'un
produit est donc tenu de vérifier que celui-ci est conforme
aux prescriptions en vigueur
Le nombre de prélèvement
à réaliser n'est défini ni par la réglementation
ni par le guide des bonnes pratiques. Il reste à
l'appréciation des professionnels, il dépend de la
taille, de la diversité des produits proposés, du mode
de préparation et conservation des aliments, de l'analyse des
risques.
L'obligation de prélever le plat témoin
ne figure pas dans l'arr du 9/5/95.
Rien n'empêche cependant
dans une démarche d'assurance qualité de garder des
plats témoins.
Je rejoints par ailleurs Christian
Felter sur le fait que les obligations existent bel et bien mais les
administrations de contrôle restent encore très modestes
pour signaler ou sanctionner le non respect des obligations
d'autocontrôle, de formation, de respect du GBPH, en
restauration commerciale. A taille égale il y a un hiatus
entre les contrôles réalisés en restauration
commerciale (AM 9/5/95) et en restauration à caractère
sociale (AM 29/9/97) or les obligations en terme d'autocontrôle,
HACCP, GBPH, formation sont globalement les mêmes.
Natacha Czermak lundi 3 novembre 2003 10:01
Je m'occupe de la sécurité des aliments à
Vulcania, et je suis donc comme toi, dans le cadre de la restauration
commerciale.
Pour répondre à ta
question,l'échantillon témoin n'est obligatoire que
pour la restauration à caractère sociale (celle qui
dépend de l'arreté de sept 97); mais en cas de
réclamation clients ou de suspicion de tiac, l'échantillon
témoin demeure une preuve tangible de la qualité des
préparations remises aux clients. Il faut rappeler que la
restauration commerciale à davantage une obligation de
résultats que de moyen.
Je te conseille de prélever
chaque jour des aliments à haut-risque, en entrée,
dessert, et plat principal, (il faut au minimum 60gr, l'idéal
étant 2 fois 60 gr)et de conserver les échantillons du
lundi au lundi (pour la rotation, c'est plus facile que de faire une
rotation sur 05 jours),l'ensemble de tes échantillons sur la
semaine doit ainsi être représentatif des diverses
préparations servies aux clients...
Ph. Ronneau jeudi 6 novembre 2003 10:50
Nous sommes actuellement en train de demander à nos
fournisseurs de compléter des fiches techniques
produits.
Pour un des produits, des cerises dénoyautées
baignant dans un alcool à 25%, le fournisseur ne nous donne
pas les critères microbiologiques suivants :
-
Levures
- Moisissures
- Salmonelles
- Staphilococcus
aureus
- Escheria colli
- Entérobactéries
-
Colliformes
- Germes totaux
Prétextant le fait que
la présence d'alcool interdit tout développement de
micro organismes.
Pour ma part, j'affirme que le faible
pourcentage d'alcool et la présence de protéines (les
cerises) peut permettre aux micro organismes de survivre.
Quelqu'un
peut-il me dire si il y a effectivement un risque de présence
de micro organismes ou pas et si oui et me donner des arguments qui
puissent me permettre d'affirmer que le risque existe?
Pierre OFFANT jeudi 6 novembre 2003 12:22
J'ai entendu parler de problèmes de fermentation dans des
vins cuits à 18° d'alcool...
Selon moi, si la teneur en
alcool est homogène de 25% dans vos cerises à l'alccol,
le risque microbien va en principe disparaître rapidement au
cours du temps. Les germes sporulés, levures et moisissures
résistants un peu plus
lontemps que la plupart des autres
espèces.
En clair, le risque microbien me paraît
faible.
Dr Lionel Grosjean jeudi 6 novembre 2003 18:35
La mutation des vins (ajout d'eau de vie dans le vin, Madère
par exemple) permet de bloquer la fermentation par inhibition des
levures dès 16° d'alcool.
Avec 25% d'alcool les
phénomènes de fermentation de la cerise par
d'éventuelles levures seront inhibés et même si
je n'ai pas de valeur en tête pour vous l'affirmer il me parait
que les bactéries pathogènes ou d'altération
seront inhibées par ce taux d'alcool à condition que le
taux de pénétration de la solution alcoolisée
dans la cerise soit bon: nécessité de piquer le
fruit
Votre teneur en alcool n'est elle pas seulement le résultat
d'une immersion de cerises dans une eaux de vie à 40° -
45°C qui avec l'eau apportée par le fruit passe
progressivement à 25°. Les cerises à l'eau de vie
de ma grand
mère restaient stables de longues années.
jeudi 22 janvier 2004 09:41
SUISS-NOSO Mars 1995 Typage bactérien : méthodes et
valeur épidémiologique
http://www.hospvd.ch/swiss-noso/cf21a3.htm
julie auriol mercredi 28 janvier 2004 10:07
Je me tourne vers vous pour vous demander quelques informations
dans le domaine de la microbiologie.
Je suis à la recherche
d'informations sur les germes dénombrés dans les
aliments:
quels sont-ils, de quelle famille, .quels indicateurs
constituent-ils,?
A quelle température se développent-
ils, sous quelles formes: spore ou autres..
Existe-t-il un site
Internet ou je peux trouver ce type d'information qui me permettrait
de vérifier et
d'établir un plan de contrôle
spécifique.
KECHAD Ahmed mercredi 28
janvier 2004 14:22
Je ne pense pas que vous
allez trouver tous ces détails sur le même
document..! néanmoins vous trouveriez déja une
partie de la réponse à votre question sur le
site:
http://www.ac-orleans-tours.fr/difor-haccp/ressources/interpretation.htm
Véronique CHOPRA mercredi 28 janvier 2004 11:34
Vous pourrez trouver les éléments nécessaires
pour établir votre plan de contrôles dans les textes
réglementaires notamment:
- arrêté du 21
décembre 1979 relatif aux critères micorbiologiques
auxquels doivent satisfaire certaines denrées animales ou
d'origine animale
- circulaire du 4 avril 1980 relative aux
critères microbiologiques
- Note de service DGAL/SDHA/N97
n°8202 du 23 décembre 1997 relative aux analyses
microbiologiques de certains mélanges de denrées
alimentaires
- arrêté du 13 mars 1992 relatif aux
contrôles microbiologiques des produits végétaux
ou d'origine végétale.
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
vincentwr2001 vendredi 28 mai 2004 11:03
L'arrêté du 21/12/79 ne donne pas du tout de pistes
quant aux fréquences des analyses à réaliser.
La
décision CE du 8 juin 2001 est très pratique
puisqu'elle fixe une base à l'analyse des produits en
abattoir.
Quelqu'un peut il me renseigner sur un plan de
contrôle microbiologique (produit et surfaces) surtout (et
éventuellement
physicochimique) à mettre en oeuvre
dans les établissements suivants:
- abattoir
- atelier
de découpe
- charcuterie, salaison
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006
Alexia, RQ vendredi 28 mai 2004 12:13
concernant les analyses bactériologiques dans notre abattoir nous appliquons la Note de service du 8/06/2002. Par contre nous ne réalisons pas d'analyse physico-chimique sur les produits carnés, seulement sur l'eau (entrée, sortie et le rejet) et les résidus éventuels de solutions de nettoyage.
vincentwr2001 mercredi 9 juin 2004 08:42
L'arrêté du 21/12/79 ne donne pas du tout de pistes
quant aux fréquences des analyses à réaliser.
La
décision CE du 8 juin 2001 est très pratique
puisqu'elle fixe une base à l'analyse des produits en
abattoir.
Vu la diversité des sources relatives aux
analyses microbiologiques, pouvez vous me dire quelles sont les
analyses obligatoires et les
fréquences d'analyses que vous
me conseilleriez pour:
- abattoir
- atelier de
découpe
- charcuterie, salaison
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006
Valérie Bridoux mercredi 9 juin 2004 16:00
Peut-être que cela pourra vous éclairer :
Encore
sur le site INTERBEV, des documents sont disponibles : "Auto-controle
bactériologique des viandes bovines" Institut
de
l'Elevage 2000
"Série de 3 guides,
cofinancée par Interbev et Ofival, ayant pour objectif de
donner des lignes directrices en matière
d'auto-contrôle
bactériologique des pratiques pour le
secteur de l'abattage et de la découpe industrielle. Guide 1 :
Recommandations pour l'auto-contrôle
bactériologique
visant à apprécier l'hygiène des opérations
d'abattage.
Guide 2 : Recommandations pour l'évaluation de
la qualité microbiologique des matières premières
en découpe industrielle (choix et
suivi des fournisseurs).
Guide 3 : Recommandations pour l'auto-contrôle bactériologique
visant à apprécier l'hygiène des opérations
de découpe et de transformation industrielles."
Pour
consulter ces documents, il faut avoir installé le plug-in
DjVu
(une sorte de visionneuse) au préalable. Pour ce
faire, allez sur
:
www.lizardtech.com/download/dl_download.php?detail=doc_djvu_plugin&platform=win
et
installez le « DjVu Browser Plug-in AutoInstaller »
Puis
allez sur le site web : www.interbev.asso.fr
Puis
rubrique R&D / Synthèses thématiques /
Synthèses
Ensuite chercher le rapport « Auto-controle
bactériologique».
Ou bien, cliquez directement sur
ces liens :
Guide 1
:
http://www.interbev.asso.fr/interbev/homepage.nsf/E5AA2915586388E7C1256CD40032B9C0/$file/autocontrole_bacterio_1_2000.djvu
Guide
2
:
http://www.interbev.asso.fr/interbev/homepage.nsf/E5AA2915586388E7C1256CD40032B9C0/$file/autocontrole_bacterio_2_2000.djvu
Guide
3
:
http://www.interbev.asso.fr/interbev/homepage.nsf/E5AA2915586388E7C1256CD40032B9C0/$file/autocontrole_bacterio_3_2000.djvu
jeudi 9 septembre 2004 10:10
CONSUMASEGURIDAD 08/09/04 UN nuevo método permite la
detección de bacterias patógenas
...
http://www.consumaseguridad.com/web/es/investigacion/2004/09/09/14220.php
soazicleou jeudi 16 septembre 2004 11:05
Dans le cadre d'un projet étudiant, je souhaiterais savoir
quel type d'analyses microbilogiques et physico-chimiques les gérants
de
restauration collective d'une part, commerciale d'autre part,
sont tenus de réaliser (que dit la législation et que
leur conseilleriez-
vous ?), à quelle fréquence, et
à quels laboratoires ils peuvent faire appel à cet
effet. Certains laboratoires sont-ils spécialisés
dans
la restauration, certains tests spécifiques sont-ils propres à
des laboratoires ? Existe-t-il des accréditations spécifiques
pour
les laboratoires destinés à la restauration ?
Miguel Martin jeudi 16 septembre 2004 11:34
Les analyses à réaliser sur des produits
alimentaires ne dépendent pas du type de restauration mais
sont liées à la nature et à l'état des
produits.
Ainsi les critères des viandes sont différents
de ceux des coquillages, de même que si les produits sont crus
ou cuits ou si les produits sont frais ou congelés. Je vous
conseil donc de prendre connaissance de la note de service de la DGAL
n*2001-8090 du 27 juin 2001 qui est une synthèses des critères
microbiologiques français et européens. Pour ce qui est
de la fréquence des analyses elle peut être fixée
par la réglementation (cas des viandes hachées,
préparation de viandes hachées, autres préparations
de viandes...)
ou être à la libre, dans ce cas il
convient de la fixer en interne dans le cadre de l'HACCP. Concernant
les laboratoires, il faut privilégier les laboratoires ayant
une spécialité en microbiologie alimentaire, (éviter
les laboratoire médicaux qui font de l'alimentaire, dans les
deux sens du terme). Entre laboratoires publics et privés le
choix est vaste. Enfin les accréditations portent sur les
programmes (ex : 59 : microbiologie alimentaire) et non pas sur des
types de restauration.
mercredi 22 septembre 2004 10:02
TELEGRAPH 20/09/04 Rapid test 'may change the face of
medicine'
http://www.telegraph.co.uk/health/main.jhtml?xml=/health/2004/09/20/ndna15.xml&sSheet=/health/2004/09/21/ixhmain.html
Fabrice Girault mercredi 22 septembre 2004 19:01
Certains(es) d'entre vous réalisent probablement des
contrôles positifs sur des milieux de culture, et relativement
à ce sujet, je suis à la recherche d'informations
concernant la conservation de souches bactériennes par
surgélation à -30C (avec des cryo-billes), voire
-80C.
Lorsqu'une souche lyophilisée est réhydratée
puis conservée ensuite par surgélation;
1- Quelle
est ainsi la durée de conservation?
2- Existe-t-il des
conservations plus efficaces (après réhydratation de la
souche)?
3- Sauriez-vous m'orienter vers des procédures à
ce sujet?
Jean-Yves François jeudi
23 septembre 2004 08:04
>
>
Certains(es) d'entre vous réalisent probablement des
contrôles
> positifs sur des milieux de culture, et
relativement à ce sujet, je suis à la
> recherche
d'informations concernant la conservation de souches bactériennes
par
> surgélation à -30C (avec des cryo-billes),
voire -80C.
>
> Lorsqu'une souche lyophilisée est
réhydratée puis conservée ensuite par
>
surgélation;
> 1- Quelle est ainsi la durée de
conservation?
Cela dépend de la température de conservation (-80°C
à préférer) et de
la souche conservée
(p.ex. E. coli -> plusieurs années - A. aceti ->
quelques
semaines à quelques mois).
> 2- Existe-t-il des conservations plus efficaces (après
réhydratation
> de la souche)?
Oui, les lyophiliser de nouveau.
mr.mp mardi 5 octobre 2004 14:21
Je voudrais savoir si il existe des textes officiels, sur les critères microbiologiques à appliquer concernant les contrôles de l'air et des surfaces dans un laboratoire de microbiologie alimentaire?
Philippe BRANAA mardi 5 octobre 2004 19:26
Il n'existe pas à ce jour de textes ou critéres
officiels de la contamination de l'air ou des surfaces dans un
laboratoire de microbiologie alimentaire.
Le laboratoire doit
définir ses propres critéres, le but étant de
maitriser ces paramétres afin qu'il n'y ai pas remise en cause
de la qualité des essais effectués.
Le programme 59
du Cofrac et la norme 17025 exigent de maitriser l'environnement du
labo.
JEUDI 18 NOVEMBRE 2004
CORNELL 18/11/04 Cornell's
tiny, vibrating paddle oscillator senses the mass of a
virus
http://www.news.cornell.edu/Chronicle/04/11.18.04/virus_mass.html
LUNDI 06 DECEMBRE 2004
ANNALES DE MEDECINE
VETERINAIRE 2002 Estimation quantitative et qualitative par
amplification génétique des bactéries présentes
dans les denrées alimentaires, Ann. Med. Vet., 2002, 146 (2),
pages 99 -
109
http://www.facmv.ulg.ac.be/amv/articles/2002_146_2_04.pdf
aurélia belloir December 06, 2004 5:46 AM
Je
suis responsable qualité dans un atelier de découpe de
viande Je suis en train de revoir mon plan de prélèvements
pour les analyses microbiologiques
et je cherche à savoir
s'il existe un nombre minimum d'analyses à réaliser, en
fonction des volumes produits ou 1 par type de produits travaillé
par exemple
Muriel MATHIEU Thu, 9 Dec 2004 14:58:23 -0500
Tout dépend de votre "plan de prélèvement" et des obligations réglementaires correspondants auxquelles vous êtes soumis en matière de production de viandes Les point de prélèvements que vous aurez choisi correspondront aux nombres d'analyses à effectuer Il faut savoir qu'il vous faudra au moins un échantillon prélevé à analyser qui soit représentatif du lot de viande de la journée
JEUDI 06 JANVIER 2005
ARS USDA 06/01/05 New
Detection Methods Improve Food Safety
A new technique developed by
the Agricultural Research Service (ARS) to detect heat-resistant
toxins in foods such as ham, milk and eggs should help
researchers
and inspectors detect toxins that cause
gastroenteritis.
http://www.ars.usda.gov/News/docs.htm?docid=1261
MERCREDI 12 janvier 2005
FOOD
PRODUCTION 11/01/05 Rapid detection of food pathogens, new technology
http://www.foodproductiondaily.com/news/news-NG.asp?n=57215-rapid-detection-of
mr.mp Fri, 25 Feb 2005 09:47:20 +0100
travaillant
dans un laboratoire, l'eau distilée est utilisée très
régulièrement.il s'avère que j'ai un souci en ce
qui concerne cette eau:
Le ph du réservoir est de 8.98
et lorsque l'on agite ce même témoin le ph s'abaisse à
6.62. existant différénts points de distribution d'eau
distillée je les ai tous vérifiés mais seul ce
point là me donne ce résultat qui me semble assez
bizzare.
Quelqu'un pourrait il m'expliquer???
aziz nabil Fri, 25 Feb 2005 10:34:35 -0000
Le
taux de virage du pH[5,8] est très rapide une seule goûte
par exemple de soude 0.1N peut l'augmenter de 6 à 8.(point
d'inflexion)
L'explication que je peux te donner, c'est quand vous
agiter, il y'a de l'air dissous qui acidifie le milieu.
Tu peux
refaire l'xperience (elle est reversible).
mr.mp Fri, 25 Feb 2005 12:53:02 +0100
Que
puis-je faire pour obtenir à un ph stable qui ne varie pas de
8... avant agitation à 6...???
Il s'agit bien d'eau
distilée. Peut être existe t-il un site ou je pourrais
avoir des infos?
aziz nabil Fri, 25 Feb 2005 16:03:31 -0000
Oui je
parlais du CO2.
BENARD Fabienne Tue, 22 Mar 2005 11:56:25 +0100
Est-ce
quelqu'un pourrait me donner des informations sur la méthodologie
de nettoyage d'un laboratoire de contrôle microbiologique ?
Y
a-t-il un process particulier à faire respecter au prestataire
de nettoyage des sols (femmes de ménage) ?
Y a-t-il des
contrôles à effectuer régulièrement sur le
sol, les paillasses et les hottes ?
Steeve Ho Tue, 22 Mar 2005 14:09:25 +0100
Dans
un laboratoire de microbiologie "hospitalier", les agents
de nettoyage effectuent uniquement le nettoyage des sols (méthode
standard). Les techniciens se doivent de nettoyer et désinfecter
leurs paillasses de travail ainsi que les matériels en fin
d'activités, à l'aide des produits désinfectants
qui leur sont fournis (variables selon les hôpitaux) : cela
fait partie du GBEA.
Sauf études particulières
(travail de stagiaire sur la gestion des risques infectieux au
laboratoire par exemple) : les sols et les surfaces ne sont pas
contrôlés en routine.
Les hottes quant à
elles sont entretenus régulièrement par les techniciens
(aux UV ou passage de produits) et sont contrôlées
régulièrement par des prélèvements d'air
à l'aide de biocollecteur ou par prélèvements de
surfaces à l'aide de géloses de contact.
Par
contre, je ne sais pas si c'est pareil pour les laboratoires de
microbiologie alimentaire.
Espère avoir apporté
quelques réponses à vos questions.
ELIE-DIT-COSAQUE Nadine Tue, 22 Mar 2005 12:29:33
-0400
C'est exactement la même chose dans un
laboratoire d'hygiène alimentaire. En plus, faut penser à
la traçabilité de tout cela ! Preuve du nettoyage
régulier, preuve des tests d'aérocontamination, des
tests de surface,.....
lacoqdz Sun, 17 Apr 2005 17:29:41 -0000
Ayant
trouvé dans un jus un clostridium , j'aurais souhaité
confirmer s'il étais butyrique .
Problème : la
technique ?
Hugues Jourdan Sun, 17 Apr 2005 21:15:32 +0200 (CEST)
Si
tu en a qu'un galerie API spécifique...
Sinon, pour
détecter un butyrique dans une autre vie j'ai utilisé
le Brian et Burkey modifié Bergese avec des recherches par
série de 5 et table de Mac Crady.
Mazaleyrat Evelyne Sun, 17 Apr 2005 21:16:43 +0200
Pour
identifier et numériser les spores de clostridium butyrique,
il faut utiliser un bouillon Bryant et Burkey.
Ce bouillon
contient du lactate de sodium que le clostridium butyrique utilise
pour produire du CO2.
On en trouve sous forme de milieu déshydraté
:
Préparation :
38g dans 1l d’eau distillée.
Remplir les tubes à essai (10ml) et les stériliser à
120°C pendant 15 min.
Utilisation :
Tu les régénères
dans un bain marie bouillant pendant 20 min, et les refroidit à
30°C rapidement. Tu ensemences d’1ml d’inoculum, tes
tubes (3 par dilution décimale).
Recouvrir de paraffine
stérile le bouillon (1cm d’épaisseur). Chauffer
les tubes pendant 15 min à 75°C pour détruire les
formes végétatives et activer les spores qui germeront
plus facilement ensuite.
Incubation à 37°C pendant 7
jours et lecture des tubes tous les jours.
Interprétation
des résultats :
Les tubes sont positifs si il y a présence
d’un trouble et un dégagement gazeux qui soulève
le bouchon de paraffine.
La numération se fait avec une
table de nombre le plus probable.
Je pense que ces
instructions se trouvent aussi dans les boîtes de milieu
déshydraté.
MARDI 19 AVRIL 2005
DGS - COMMISSION du
CONTROLE DE QUALITE DES ANALYSES DE BIOLOGIE MEDICALE
DOCUMENT DE
TRAVAIL : BANQUE D'ITEMS DE LA PHASE
PRE-ANALYTIQUE
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/biologie/bio3.pdf
VENDREDI 29 AVRIL 2005
JO ASSEMBLEE
NATIONALE 26/04/05 Au sommaire:
QE N° 58115; contrôle
sanitaire - Analyse : laboratoires d'analyses privés.
revendications
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-58115QE.htm
Christina Tue, 03 May 2005 08:47:37 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Emmanuelle a écrit
>
>
Nous avons un client qui nous ne nous audite pas et qui souhaite
recevoir chaque mois les résultats de nos analyses bactrério
effectuées sur nos produits finis. Est ce légal? Ai-je
le droit de refuser?
>
> En effet, même si nous
n'avons rien à nous reprocher, cette procédure est
lourde. Imaginez si nous devions faire de même pour tous nos
clients...
>
> Il me semblait que ce genre
d'informations confidentielles n'étaient consultables que dans
nos établisssements.
La demande de votre client est tout à fait habituelle dans
de nombreuses entreprises. Il s'agit de pouvoir donner confiance aux
clients. S'il ne peut pas vous auditer (ce qui est effectivement le
meilleur moyen d'avoir confiance ou pas dans un fournisseur)il peut
très bien vous demander de lui envoyer les résultats
d'analyses.
Effectivement, cela fait beaucoup de papiers à
envoyer, mais vous pouvez voir avec ce client s'il serait d'accord
pour lui envoyer le fichier mensuel récapitulatif des
résultats. Si plusieurs clients le demandent, vous pouvez
faire un envoi automatique à partir de votre ordinateur si
votre fax peut être relié à votre ordinateur.
Vous pouvez également demander au laboratoire où
vous faites faire les analyses (si c'est un laboratoire extérieur
qui les fait), d'envoyer systématiquement une copie des
résultats au client. Mais dans ce cas, vous ne pourrez pas
filtrer...
Vous pouvez aussi refuser la demande de votre client,
mais dans ce cas, il pourra penser que vous avez quelque chose à
cacher et donc arrêter de travailler avec vous...
Bertrand CARLIER Mardi 3, Mai 2005
10:29
" cette
procédure est lourde"
pourriez vous dévellopper ce point, car
si la tracabilité informatique est en place, cela me semble
pouvoir n'être qu'un complément de
programmation
informatique, mais je veux bien lire.
Emmanuelle Mardi 3, Mai 2005 10:51
Oui,
lourde dans le sens que ça prend bcp de temps de faire suivre
toutes ces informations. Nous recevons les résultats du labo
par courrier. Nous faisons des analyses très régulièrement,
donc faxer tous ces résultats à tous les clients ça
demande pas mal de temps.
Elise CHASSEIGNAUX Mardi 3, Mai 2005 11:01
Vous
pouvez aussi demander à votre laboratoire de vous faire
parvenir les résultats par email et les faire suivre ensuite à
votre client. Cela vous prendra moins de temps.
Lamia MEITE Mardi 3, Mai 2005 9:23
les
analyses bactériologiques de vos produits finis ne doivent pas
être confidentielles.
Certains de nos clients (malgré
notre certificat ISO) nous demandent de leur faire parvenir les
résultats bactériologiques et chimiques des produits
que nous leur expédions par container.
Etant donné,
qu'il est difficile pour nous de leur envoyer les fiches
d'enregistrement (sur support papier) de chaque lot fabriqué
(un lot représente la date de fabrication), nous avons convenu
de leur envoyer le résultat d'un lot pour chaque mois de
produits expédiés.
Christina Tue, 03 May 2005 13:07:14 -0000
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Bertrand"
<carlier789@f...> a écrit
> bonjour,
> je
souhaiterai avoir l'avis d'acheteurs ou de gestionnaires de
risques:
>
> en cas d'événement ( un
résultat de labo dépassant l'objectif) aurez vous la
même attitude envers un fournisseur qui vous a transmis depuis
longtemps tous ses résultats de labos, qu'avec une entreprise
qui ne vous a jamais communiqué sur ce sujet ou qui vous a dit
en faire sans vous envoyez les résultats ?
Personnellement, Pour les fournisseurs dont je n'ai aucune
donnée (pas de site web, pas de plan de contrôle HACCP,
pas de résultats d'analyses...), j'effectue des contrôles
renforcés. Pour ceux en qui j'ai confiance (par rapport aux
résultats d'analyses qu'il fournit, à nos propres
analyses, à une visite ou un audit chez le fournisseur...) le
contrôle réalisé est allégé.
En
cas de problème, je renforce mes contrôles pendant
quelques temps (je fais faire des analyses à réception
plus souvent par exemple) sur les produits du fournisseur ayant posé
un problème (en avertissant le fournisseur) et si tout va
bien, je reviens à des contrôles plus "light".
Un résultat d'analyse dépassant l'objectif (encore
faut-il savoir quel objectif : je ne réagirai certainement pas
de la même façon pour une FT trop abondante que pour la
présence de salmonelles...)ne doit pas entraîner
systématiquement l'arrêt de la collaboration avec le
fournisseur en cause. A mon avis, si on avait confiance dans le
fournisseur jusqu'à l'incident, il faut essayer de comprendre
avec lui le problème. Mais je ne suis pas sûre que tout
le monde pense la même chose que moi. Il est donc intéressant
d'avoir posé la question sur ce forum. Merci.
VENDREDI 20 MAI 2005
Règlement
grand-ducal du 5 juillet 2004 concernant l'inspection et la
vérification des bonnes pratiques de
laboratoire.
http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2004/1241607/index.html
MARDI 07 JUIN 2005
CUISINE COLLECTIVE
06/06/05 Réponses du Professeur Jacques ROZIER. Au
sommaire:
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=74
Recherche de micro-organismes. Concernant les contrôles du
nettoyage en cuisine, je m'interroge au sujet des micro-organismes à
rechercher et à leur valeur admissible. Doit-on rechercher
uniquement la flore totale et les coliformes totaux et fécaux
ou doit-on, même si les U.F.C. sont inférieures à
25, chercher systématiquement à identifier les
micro-organismes présents, sachant que ce sera la quantité
de micro-organismes présents qui déterminera leur
pouvoir pathogène.
Est-ce que des microorganismes tels que
Mycelia sterila ou des levures du genre Candida représentent
un danger en cuisine s'ils sont trouvés à des valeurs
inférieures à 20 U.F.C. lors d'un prélèvement
de surface?
MERCREDI 15 JUIN 2005
FOOD NAVIGATOR
15/06/05 Color coded pathogens offer safer food
formulation
http://www.foodnavigator-usa.com/news/news-ng.asp?n=60665-color-coded-pathogens
Laniece Annabelle Tue, 28 Jun 2005 08:25:24 +0200
(CEST)
j'ai eu un petit souci lors des prélèvements
des carcasses d'agneaux que je fais 2 fois dans l'année
(tonnage non représentatif). le technicien a complétement
entamé les gigots et les épaules; résultats nous
avons eu un gros manque à gagner sur la marchandise
avez
vous déjà rencontré le pb et quelles actions
correctives avez vous apportées
merci pour vos réponses
QUALITE Alexia Tue, 28 Jun 2005 09:31:47 +0200 (CEST)
Je
réalise mes prélèvements sur d'autres sites en
accord avec mes Vétos. Je leur ai expliqué l'enjeu
économique (nous sommes prestatiares de services). Ils ont
accepté, il en est de même pour le prélèvement
des jambons de porcs. Je prélève juste en dessous des
zones préconisés (j'ai vu avec mes clients par savoir
où cela ne génait pas)
Christine DUEZ Wed, 29 Jun 2005 13:29:06 -0000
Nous
avons justement un problème en terme d'analyses. Nous sommes
un atlier de découpe et nous prélevons sur les colliers
par souci d'économie des gigots et épaules ou autres
parties plus charnues...mais nous avons actuellement des résultats
non conformes très souvent en flore totale mésophiles.
Nous devrions donc changer le plen de prélèvement, mais
avec le moins de répercussion possible sur la découpe.
Je vous retourne donc une autre question, comment faites vous vos
prélèvement d'ordinaire pour ne pas entamer ces
parties.
merci, christine
Audrey SIEUR Wed, 29 Jun 2005 19:53:58 +0200 (CEST)
quel sorte de prelevement de carcasse effectuez vous?
si cela
concerne les prélèvements demandés dans la note
de service DGAL abattoir HACCP, c qu'il doivent être mal fait.
En effet normalement le prélèvement doit etre fait en
surface il doit faire 0.5mm d'épaisseur, ce qui n'affecte donc
pas les différentes zones de prélèvements
Laniece Annabelle Wed, 29 Jun 2005 20:19:19 +0200
(CEST)
difficile de te répondre car je n'ai
pas bcp de recul car depuis que je suis en poste (2 ans) c'est la
3ème fois que des prélèvements sont effectués
sur les agneaux (le tonnage n'étant pas représentatif
la dsv ne nous impose pas un contrôle régulier) jusqu'à
maintenant je n'avais pas eu de souci.les prélèvements
étaient effectués sur le gigot, l'épaule et le
flan; par contre je me suis apercue que la taille des prélèvements
étaient bcp trop grande (20 cm² au lieu de 5 cm²)
donc ce qui pourrait déjà limiter les dégats et
je vais essayer de voir avec la dsv si on peut décaler les
lieux de prélèvements pour abimer moins la marchandise
Christine DUEZ Thu, 30 Jun 2005 07:58:50 -0000
en
tant qu'atelier de découpe, nous effectuons des analyses de
flore de profondeur...c'est pourquoi je ne comprenais pas comment il
était possible de prélever sans abîmer, je vois
maintenant qu'en faisant les prélèvements de surfaces
vous poouvez ne pas abîmer les morceaux.
Chez nous , c'est
un prélèvement en profondeur, et une analyse suivant
l'AM de décembre 79 et non 4 (ou5) prélèvements
de surface comme en abattoir.
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006
MERCREDI 03 AOUT 2005
FOOD CONSUMER
18/07/05 New technique rapidly detects illness-causing
bacteria
http://www.foodconsumer.org/777/8/New_technique_rapidly_detects_illness-causing_bacteria.shtml
MARDI 13 SEPTEMBRE 2005
CODEX
12/09/05 Methods of Analysis - Guidelines on Measurement
Uncertainty
http://www.codexalimentarius.net/download/standards/10129/CXG_054e.pdf
Christine DUEZ Lundi 14, Novembre 2005 11:21
Quelq'un sait il où je pourrais trouver les
recommandations cnerma-cnrs 1996 concernant le contrôle
microbiologiques de produits carnés.
J'ai trouvé
cette référence sur des analyses effectuées par
un de nos fournisseur sur des carcasses d'agneu.
Véronique
LUGOU Mardi 15, Novembre 2005 17:46
Je pense qu'il
s'agit d'un ouvrage collectif, publié en 1996/97, aux Editions
Doc&Tech.
Je l'ai cherché moi aussi, .... pour
apprendre qu'il était épuisé.
Etienne Pierron Wed, 16 Nov 2005 09:46:13 +0100
Cet
ouvrage du CNERNA, coordoné par JL Jouve et édité
par les editions Polytechnica (2eme edition en 96) est épuisé
depuis plusieurs années déja.
Le CTSCCV ayant participé à la rédaction de la partie 3B (produits de charcuterie et de la salaison) , et en attendant que les éditions polytechnica veuillent bien le rééditer, nous diffusons la partie critères microbio à tous nos adhérents qui en font la demande
LUNDI 28 NOVEMBRE 2005
REVUE DE
MEDECINE VETERINAIRE AOUT 2000 La place des analyses microbiologiques
de denrées alimentaires dans le cadre d'une démarche
d'assurance-sécurité
http://revmedvet.envt.fr/RevMedVet/2000/2000_8_9_FR.htm
REVUE DE MEDECINE VETERINAIRE JUILLET 2000 De nouvelles manières
d'évaluer les résultats
d'analyses
http://revmedvet.com/affiche.php?id=2000&vol=7
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