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La réglementation Européenne sur la traçabilité |
LIENS FONDAMENTAUX
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ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Eric Bonnaire mercredi 8 janvier 2003 16:42
une des infos du 07 janvier était :
EUROPE 06/01/03
Étiquetage des viandes: des règles plus strictes en
2003
http://www.europa.eu.int/rapid/start/cgi/guesten.ksh?p_action.gettxt=gt&doc=IP/03/2|0|RAPID&lg=FR&display=
dont
voici un extrait :
"Quels sont les effets de la nouvelle
directive ?
(...)
Elle restreint d'abord la définition
de la viande aux muscles rattachés au squelette..."
Question
: l'onglet est-il de la viande ?
Alain GONTHIER jeudi 9 janvier 2003 08:56
En tant que muscle diaphragmatique, l'onglet (pilier du diaphragme) au même titre que la hampe (bande charnue périphérique) ont droit à l'appélation viande comme mentionné par l'AM du 23 décembre 2002.
IO Wed, 17 Sep 2003 17:32:27 +0200
Pour
un produit à base de viande, quelle est exactement la
différence entre "origine France" et "transformé
en France" ?
Un texte définit-il ces appellations
?
En particulier quelle origine doit être mentionnée
sur un produit à base de viande, destiné à
l'industrie, qui a subi les étapes suivantes:
animaux nés, élevés, abattus dans pays
X
barattage et cuisson dans pays X
puis découpe et
conditionnement dans pays Y ?
sha.labo jeudi 18 septembre 2003 14:21
D'après une texte de la communauté
européenne
Origine France = né élevé
et abattu en France
transformé en France = viande d'origine
X et transformée en France
voici le texte des
obligations en matière de lot en Belgique pour les
viandes transformées
La découpe et le hachage de
viandes bovines peuvent aboutir à la production de trois
éventualités de lots de viande
1.1.
La viande découpée ou hachée provient d'un seul
animal.
Dans le cas d'un lot de viandes provenant d'un seul animal, le
numéro ou le code de référence mentionné
sur l'étiquette est obligatoirement le numéro officiel
du bovin.
1.2.
La viande découpée ou hachée provient des
carcasses de plusieurs animaux.
Un lot peut être
constitué de viande provenant d'animaux différents à
condition qu'elles
Répondent aux principes énoncés
ci-dessus.
Soient découpées ou hachées en
même temps.
La taille de ce lot ne peut donc, en aucun cas,
excéder la production d'une journée.
Le
code de référence mentionné sur l'étiquette
qui identifie le lot est composé d'un numéro unique
attribué par l'exploitant.
Ce dernier doit
pouvoir, à tous moments, par le système
d'enregistrement mis en place, accéder aux numéros
officiels de tous les bovins dont la viande entre dans la composition
du lot.
1.3.
La viande découpée ou hachée est issue de lots
de morceaux prédécoupés ou de viandes préhachées
de plusieurs animaux.
L'exploitant peut regrouper en un
lot unique à condition que les viandes qui les composent
répondent aux principes énoncés ci-dessus et
subissent une nouvelle découpe ou un nouvel hachage.
Un
nouveau code de référence (composé d'un numéro
unique) est alors attribué par l'exploitant à ce
nouveau lot.
Ce code de référence permettra, via le
système d'enregistrement, d'identifier les lots qui le
constituent.
gourmet parisien mardi 18 novembre 2003 14:58
Je travaille dans une pâtisserie industrielle et je souhaiterai savoir quels sont les textes à consulter pour connaître les obligations en terme de traçabilité.
Emmanuel SENE mardi 18 novembre 2003 15:02
Le réglement CEE 178 / 2002 applicable en soi à compter du premier janvier 2005 pour ce qui est des chapitres 11, 12, et 14 à 20. Le chapitre 18 de ce texte traite de la traçabilité à mettre en oeuvre.
Yves Boisard mercredi 11 février 2004 21:21
L'enseigne E.Leclerc a effectivement organisé une série de réunions régionales d'information destinées aux PME sur le thème de la traçabilité logistique.
Après Talence et Colmar : Arras, Le Luc, Rennes, Le Mans,
Nantes etc... pendant les deux mois qui viennent.
Le but est
d'expliquer ce que les différents opérateurs des
filières agro-alimentaires doivent mettre en place pour
respecter l'esprit du Règlement 178/2002 avec le souci de
simplifier et finalement de dédramatiser. En
effet,
l'avalanche d'informations qui s'accumulent depuis quelques
mois a probablement entraîné une certaine confusion dans
les esprits.
Myriam AIT-AISSA mardi 24 février 2004 17:30
J'ai appris que le Conseil National de l'Alimentation s'était
saisi du sujet de la traçabilité au travers d'un groupe
de travail chargé d'analyser les conséquences du
réglement 178/2002.
Quelqu'un aurait-il des détails
sur le travail réalisé au sein de ce groupe de
réflexions? Qui faut-il contacter pour avoir plus
d'informations à ce sujet?
Christian Felter mercredi 25 février 2004 05:22
Effectivement et vous pouvez vous adresser au CNA pour en avoir la
composition mais la traçabilité n'est qu'un aspect de
ce groupe de travail piloté par le Professeur de Droit
François Collart Dutilleul.
Il s'agit d'une lecture
attentive et commentée de l'ensemble du règlement et
non seulement des seuls articles 18 et 19, qui s'exempterait par
exemple de la nécessaire et utile compréhension de la
définition de l'exploitant de l'alimentaire à
l'article 3 du règlement.
Le règlement ne précise en effet aucune piste en matière de certification des exploitants en matière de "capacité à vérifier".
hguilbaud lundi 24 mai 2004 10:54
Quelles sont les exigences en matière d'hygiène et
traçabilté pour les producteurs de moules plastique
destinés à recevoir des denrées alimentaires
?
merci pour vos réponses à venir, hannelore
aziz El Yamlahi lundi 24 mai 2004 13:43
L'emballage destiné pour le conditionnement des produits
alimentaires doit être de comptabilité
alimentaire.
compatibilité alimentaire veut que le
contenant ne doit pas transférer au contenu des produits qui
peuvent nuire à la santé du consommateur. Touts les
expériences ont montré qu'il y a une migration dans les
2 sens entre le contenu et le contenant. Ds le cas des produits
toxiques, l'industriel responsable de l'emballage doit prouver que le
produit migré vers
l'aliment ne constitue pas de danger
pour la santé du consommateur, Càd: Quantité
transférée de l'emballage à l'aliment < dose
prescrite pour causer un préjudice à la santé.
Il faut bien sûr tenir compte de toute la durée su shlef
life du produit.
Le marquage des emballages est obligatoire
principe de rappel au niveau du HACCP oblige. le marquage des
emballages doit permettre de remonter l'information vers l'usine
productrice et son lot de fabrication.
Benoît CATTEAU lundi 24 mai 2004 19:06
Si les exigences ne sont pas réglementaires, elles peuvent
très bien être contractuelles.
A la différence
d'Aziz qui considère que ce sont des emballages destinés
àla vente, je pense qu'Hannelore parle d'ustensiles en
plastique destinés (par exemple) au moulage de fromages en
laiterie, réutilisés après nettoyage ?
Peu
importe, la législation est la même : principe
d'inertie, les textes ont été cités dans ce
forum à diverses reprises.
Tout est repris -pour la France-
dans le Guide de Bonnes Pratiques Hygiéniques "Emballages
en matière plastique et emballages souples complexes" en
vente pour 3,05 euros aux éditions des Journaux
officiels.
C'est la base la plus complète pour discuter
avec le fournisseur des mesures appropriées. S'il s'agit
effectivement d'articles réutilisables, les informations
importantes sont les procédés de nettoyage adaptés
(température en particulier) et la durée de vie car
certains matériaux vieillissent (exemple du polyéthylène
naturel : en quelques années, les
molécules
s'oxydent et le matériau prend une odeur de beurre rance). En
ce cas, le fournisseur peut graver une date de fabrication ou mieux
un numéro pour chaque article, ce qui permet de mieux gérer
les moules à réparer, à repolir, etc.
ogesippe mardi 25 mai 2004 09:20
pour compléter les infos ci-dessous :
les fabricants
d'emballages alimentaires sont liés à la directive
hygiène l'ancienne et bientôt la nouvelle. Donc,
effectivement, il y
a nécessité de traçabilité
ET d'hygiène. Pour les fabricants d'emballages en plastiques
se référer au Guide des bonnes pratiques
hygièniques
disponible au JO (prix 3,05 euros) qui est très bien
fait.
Enfin et surtout, attention au niveau de l'alimentarité,
parfois floue :
un certificat n'est valable qu'un an. Les essais
réalisés doivent être le plus proche possible du
process de l'utilisateur de
l'emballage. (pour prendre en compte
les variations de T°, de pression, d'humidité avec le
produit final à l'intérieur)
Ces essais doivent être
réalisés dans un labo indépendant...
Quitterie Marque jeudi 12 août 2004 14:32
Suite à la lecture de l'article p.62 du RIA de
juillet 2004, qui mentionne dans le 1er paragraphe que "Au 1er
janvier, tout industriel
devra être en mesure d'identifier
chaque matière première, ingrédient et emballage
constituant le produit qu'il vend à son client",
je
voudrais savoir à quel endroit dans le règlement
178/2002 il est fait mention des emballages.
Nicole COUTRELIS jeudi 12 août 2004 15:22
Vous avez raison de remarquer que l'emballage n'est pas mentionné
tel quel au Règlement.
Mais dans la mesure où ce
règlement soumet à son champ d'application, non
seulement les denrées alimentaires, mais aussi "toutes
les étapes de la production, transformation et distribution"
(voir article 4), et que la "législation alimentaire"
comporte tout ce qui touche à la sécurité des
denrées alimentaires (voir article 3), on s'accorde
généralement à considérer que tout ce qui
peut influer sur la denrée est soumis aux dispositions du
règlement, et donc à l'obligation de traçabilité.
On arrive logiquement à la même conclusion en
considérant que son soumis au règlement les emballages
dans la mesure où ils peuvent migrer dans les denrées
(les matériaux en contact font partie du droit de
l'alimentation). En revanche, j'aurais tendance à penser (et
ceci n'engage que moi) que, sur les mêmes bases, des emballages
extérieurs (c'est à dire pas en contact) et qui n'ont
aucune influence sur la qualité sanitaire d'une denrée
ne seraient pas soumis aux obligations du règlement
Ludovic Debomy jeudi 12 août 2004 15:30
Le préambule du règlement 178/2002/CE précise l'étendue du champ d'application du texte, le paragraphe 11 met en avant l'approche globale et intégrée de la sécurité des denrées alimentaires et intègre les dispositions sur les matériaux et objets en contact avec des denrées alimentaires.
Benoît CATTEAU jeudi 12 août 2004 17:54
Que cache cette question ?
Ne vous inquiétez pas, tous
les producteurs d'emballage sérieux ont un système de
management de la qualité, dans le cadre duquel ils ont depuis
longtemps pour la plupart mis en place une traçabilité
que chacun d'eux peut expliquer.
Sans que les détails me
soient connus à ce jour, nos instances européennes
(EUPC pour le plastique) travaillent sur un code de pratiques en
traçabilité à la demande de la commission afin
de bien lier la chaîne entre le conditionneur (une IAA ou
restauration), le distributeur ou importateur de l'emballage, le
producteur (avec ou sans transformateur = imprimeur, découpeur...)
et finalement le fournisseur de résines, encres, colles,
etc.
Nous avons nous-mêmes une traçabilité
bien rodée, validée par 14 ans de certification AFAQ et
nos clients abordent je pense sans appréhension ce règlement
pour ce qui concerne les produits que nous leur livrons.
Bien sûr
nous leur détaillons quelle information ils doivent
enregistrer (par lecture code-barre EAN128 s'ils sont équipés)
pour lier nos systèmes.
Alors, bon courage pour tracer tout
le reste !
MERCREDI 24 NOVEMBRE 2004
GENCOD 23/11/04 Pas de
sursis pour la mise en oeuvre du règlement (CE) n°
178/2002
Contrairement à ce qui a pu paraître
dans certains supports de presse spécialisée, il n'est
prévu aucun sursis dans la mise en application du règlement
européen (CE) n° 178/2002 relatif à la traçabilité.
Paru, en effet, le 1er février 2002 au journal officiel des
Communautés européennes, le texte prévoyait son
entrée en vigueur au 1er janvier 2005 et rien ne permet de
dire que ce délai sera repoussé. Il s'applique à
tous les pays de la Communauté, y compris ceux qui l'ont
rejointe en mai dernier.
Si tel ou tel distributeur peut plus ou
moins confidentiellement reconnaître que, dans les premiers
mois de l'année, il se fera tolérant vis-à-vis
de ses fournisseurs pour l'application des priorités définies
en la matière, ceci n'engage que lui. Quant à
l'administration française, évidemment pas habilitée
à modifier unilatéralement un texte européen, on
peut imaginer qu'elle exercera dans les premiers temps, un contrôle
"bienveillant". Il n'en reste pas moins qu'en cas de
problème, elle sera tenue - et derrière elle, le cas
échéant, la justice - d'appliquer le texte avec la
seule latitude que celui-ci lui laisse.
Enfin, en ce qui concerne
les priorités définies dans les groupes de travail au
sein de Gencod EAN France (à savoir : marquage et lecture du
SSCC, gestion des liens entre SSCC et contenu des unités
d'expédition, émission et intégration d'un avis
d'expédition électronique), aucune décision
collective n'a été prise qui conduirait à en
étaler la mise en oeuvre au cours de l'année 2005,
voire en 2006. C'est donc bien a priori au 1er janvier 2005 qu'il est
entendu que ces priorités devront être opérationnelles.
qualibreizh Thu, 27 Jan 2005 23:32:39 -0000
A
quelle date est repoussée l'application du réglement
européen sur la traçabilité?(normalement
applicable au 1er janvier 2005)
Merci à vous
Je vous
dis à bientôt pour l'échange respectif des infos!
Sylvie COLARDELLE Fri, 28 Jan 2005 08:53:01 +0100
Il
n'y a pas eu de report,le réglement 178/2002 est applicable
depuis le 1 er janvier 2005, une note de service conjoint DGCCRF et
DGAL vient de sortir sur les conditions d'application . Cette note
est accessible aux professionnels sur les sites des ministères.
Jessica Jaunet Fri, 28 Jan 2005 11:13:22 +0100
Le
178/2002 est applicale depuis le 1er janvier 2005, mais n'illustre
que les principes.
Le paquet hygiène qui lui fait suite
(réglements CE 852/2004, 853/2004 et 854/2004 du 29 avril
2004) ne sera par contre applicable qu'à partir du 1er janvier
2006.
qualite69 Tue, 15 Mar 2005 08:09:14 -0000
Je
me pose un certain nombre de questions relatives au nouveau règlement
1935/2004 relatif aux matériaux et objets destinés à
entrer en contact avec les denrées alimentaires.
En effet
dans ce règlement, la date d'application de la traçabilité
de ces matières est octobre 2006. Cependant le règlement
178/2002 à une application le 1er janvier 2005.
Est ce
qu'un règlement prévaut sur l'autre si oui lequel?
Que
peuvent exiger les IAA vis à vis de leurs fournisseurs
d'emballage, puisque, eux, ont a appliquer une traçabilité
de leurs intrants? et inversement pour les fournisseurs
d'emballage?
d'autre part faut il, avec le règlement
1935/2004 faire le distinguo entre des emballages au contact direct
des denrées alimentaires et des emballages secondaires.
Nathalie SOULARD Tue, 15 Mar 2005 13:25:14 +0100
Le
règlement 1935/2004 concerne uniquement les matériaux
et objets qui sont en contact direct avec les denrées
alimentaires ou qui sont susceptibles de l'être (donc si je
comprends bien votre notion d'emballages secondaires : ceux ci ne
sont pas concernés par ce règlement, mais par la
réglementation concernant les emballages)
La date
d'application de la traçabilité pour ces matériaux
et objets semble bien être le 27/10/06 (cf référence
ci-dessous p12 paragraphe 3 ), même s'il est vrai que cela peut
paraître étonnant, notemment pour les matériaux
et objets actifs (matériaux et objets dont certains éléments
migrent volontairement vers les denrées : c'est le cas de la
barrique en chêne utilisée pour l'élevage du
vin).
Je suppose que ce décalage de date est une question
de délai d'application : il faut bien laisser le temps aux
entreprises concernés par ce texte qui date de 2004 (et donc
non concerné par le règlement 178/2002) de mettre en
place le système de traçabilité.
"ORIENTATIONS
POUR LA MISE EN OEUVRE DES ARTICLES 11, 12, 16, 17, 18, 19 ET 20 DU
REGLEMENT (CE) N° 178/2002 SUR LA LEGISLATION ALIMENTAIRE
GENERALE - CONCLUSIONS DU COMITE PERMANENT DE LA CHAINE ALIMENTAIRE
ET DE LA SANTE ANIMALE"
:
http://europa.eu.int/comm/food/food/foodlaw/guidance/guidance_rev_7_fr.pdf
qualite69 Tue, 15 Mar 2005 17:58:47 -0000
en
lisant le document d'orientation pour la mise en oeuvre du règlement
178/2002, je me suis rendue compte que dans l'article 18 sur la
traçabilité seul sont concernées les "denrées
alimentaires/aliments pour animaux ou la substance suceptible d'être
incorporée dans une denrée alimentaire ou un aliment
pour animaux".
Les IAA ne peuvent donc pas exiger
(légalement), dès aujourd'hui, une traçabilité
des emballages auprès de leurs fournisseurs. si ce n'est que
ces exigences sont de plus en plus demandées par les MDD,
référentiel IFS...
Il reste effectivement
toujours le problème des emballages actifs!!!
Benoît CATTEAU Mon, 21 Mar 2005 08:09:56 +0100
J'ai
un peu de retard mais je suis tout à fait d'accord avec ce qui
a été dit, les emballages ne sont pas, selon les
textes, explicitement concernés avant 2006. L'avis du CNA pour
la France et celui de l'Europe ont été mentionnés
à diverses reprises dans les actualités de cette liste
: les conditionneurs doivent enregistrer dans quelles conditions ils
ont emballé, par exemple noter quelle livraison d'emballages
ils ont utilisée ; à partir de 2006 le fournisseur
d'emballage devra remonter de cette livraison à sa fourniture
en matière premières.
Mais si la traçabilité
n'est pas une exigence réglementaire, elle est souvent
exigence contractuelle. Et pourquoi une telle préoccupation ?
Je ne peux que vous renouveller ma réponse de l'été
dernier :
Ne vous inquiétez pas, tous les producteurs
d'emballage sérieux ont un système de management de la
qualité, dans le cadre duquel ils ont depuis longtemps pour la
plupart mis en place une traçabilité que chacun d'eux
peut expliquer.
Sans que les détails me soient connus à
ce jour, nos instances européennes (EUPC pour le plastique)
travaillent sur un code de pratiques en traçabilité à
la demande de la commission afin de bien lier la chaîne entre
le conditionneur (une IAA ou restauration), le distributeur ou
importateur de l'emballage, le producteur (avec ou sans
transformateur = imprimeur, découpeur...) et finalement le
fournisseur de résines, encres, colles, etc.
Nous
avons nous-mêmes une traçabilité bien rodée,
validée par 15 ans de certification 9001 et nos clients
abordent je pense sans appréhension cerèglement pour ce
qui concerne les produits que nous leur livrons.
Bien sûr nous leur détaillons quelle information ils doivent enregistrer (par lecture code-barre EAN128 s'ils sont équipés) pour lier nos systèmes.
Estelle PAVY Wed, 27 Apr 2005 12:43:20 +0200 (CEST)
Le
règlement européen 178/2002 (applicable au 1er janvier
2005) rend la traçabilité obligatoire pour tous les
produits alimentaires. Certains de nos fournisseurs de viande
prétendent que la traçabilité n'est pas
obligatoire pour la triperie (foie, rognons, etc.). Est-ce vrai ?
Pourquoi ? Quel est le texte de référence ?
Mercii
d'avance pour votre aide. Bonne journée.
bertrand CARLIER Wed, 27 Apr 2005 13:30:29 +0200
pourrais
je en complément disposer des termes du contrat de vente des
produits concernés et des dispositions à prendre en cas
de transgression avérée des termes du contrat de vente.
cette question est posée car il est scientifiquement
démontrable que la possibilité existe en x lieux et
qu'il incombe à celui qui met sur le marché de vérifier
que les produits concernés respectent les termes du contrat de
vente, donc notamment les normes.
c.vuylsteker Fri, 29 Apr 2005 08:47:56 +0200
Le
réglement 178/2002 s'applique article 1-alinéa 3 :
"Le
présent réglement s'applique à toutes les étapes
de la production, de la transformation et de la distribution des
denrées alimentaires et des aliments pour animaux. Il ne
s'applique pas à la production primaire destinée à
un usage domestique privé ni à la préparation,
la manipulation et l'entreposage domestiques de denrées
alimentaires à des fins de consommation domestique privée"
Ca me parait clair, vos fournisseurs ne font pas parties de la
production primaire ( il s'agit de la production de végétaux
et d'animaux vivants), il ne s'agit pas non plus d'utilisation
domestique. Vos fournisseurs sont donc bien assujettis à ce
texte.
Par ailleurs de manière purement logique et
sécuritaire, les abats sont des produits très sensibles
très périssables, il n'y a donc aucune raison d'y
échaper.
Estelle PAVY Fri, 18 Nov 2005 12:44:24 +0100 (CET)
guillevic_emilie a écrit :
Je souhaiterais
savoir combien de temps doivent être conservés
les
enregistrements de traçabilité et ceux
concernant l'HACCP. Pourriez vous
m'aiguiller vers les textes
réglementaires fixant des temps de
conservation. J'ai déjà
consulté le réglement CE 178/2002 mais je n'y ai
pas
trouvé d'indication sur ce sujet.
Reportez-vous à la note de service
DGAL/SDRRCC/SDSSA/N2005-8205 du 17 août 2005 pour le délai
de conservation des enregistrements de traçabilité.
En
ce qui concerne les documents HACCP, je ne sais pas...
Bon
courage.
Guilloteau Philippe Mon, 21 Nov 2005 09:47:24 +0100
En
ce qui concerne les document relatif à la traçabilité
des température, il doivent être conservé au
minimum pendant 1 an voir NF EN 12830.
Martin CAMUS Thu, 06 Apr 2006 08:19:03 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr,
"olivier.lhermite"
<olivier.lhermite@y...> a
écrit
>
> Bonjour,
>
> Combien de
temps doit-on conserver les étiquettes des matières
>
premières utilisées dans une fabrication? Dans quel
texte
> réglementaire est-ce indiqué?
>
>
Merci.
>
comme durées de conservation
des documents de traçabilité, j'ai:
-5 ans pour la
plupart des produits alimentaires
-pour les produits avec une DLUO
de 2 ans et plus, 3 ans à partir de la DLUO,
-pour les
produits frais consommés dans les 24 heures, DLC + 6
mois.
Ces infos sont à vérifier pour la France,
car je travaille au Grand-duché de Luxembourg, et les durées
m'ont été communiquées par l'autorité
compétente.
Cordialement,
Martin CAMUS
Marjolaine SARLIN Thu, 6 Apr 2006 17:04:06
+0200 (CEST)
Les préconisations concernant la
France sont indiquées dans la note de service de la
DGAL/SDRRCC/SDSSA/N2005-8205 du 17 août 2005, à savoir 6
mois pour les produits à DLC et 5 ans pour les produits à
DLUO.
cdt
Marjolaine SARLIN
Complément de
BP:
Cette note est accessible à partir de la page
suivante:
http://www.liste-hygiene.org/veille2.htm
Odile Dumand Fri, 07 Apr 2006 08:09:33
+0200
comment s'inscrit la responsabilité de
chaque maillon de la chaine alimentaire en terme de responsabilité
de traçabilité dans le cadre d'un rappel par rapport au
R178/2002? Comment, en tant qu'industriel, puis-je maitriser la
traçabilité de mon client pour assurer un rappel
produit efficace si je suis responsable du rappatriement de tous mes
produits vendus par mon client?
Merci de vos commentaires éclairés
HBLMGFRANCE Fri, 7 Apr 2006 08:35:30 +0200
(Paris, Madrid (heure d'été))
Si vous
n'êtes pas le distributeur final, vous devez savoir quand et
chez qui a été livré un lot de produit.
Chaque
maillon de la chaine doit pouvoir apporter cette Information à
l exception du distributeur final qui ne peut identifier ses clients
(GMS, restaurants,etc.)
marie.boireau Mon, 24 Apr 2006 13:15:40
-0000
Je travaille également dans une
pâtisserie industrielle. Les pâtissiers ont plutôt
tendance à se plaindre chez nous des pièces réfrigérées
et non des zones de cuisson! Sans avoir à climatiser, votre
pièce de Four doit normalement être équipée
d'un système d'aération type ventilation ou extraction
d'air, ce qui permet d'évacuer en bonne partie la chaleur.
Yves Boisard Wed, 17 May 2006 14:13:15
EDT
Aucun texte n'exige de conserver les étiquettes
pendant six mois. Il faut simplement conserver les informations
relatives à la traçabilité pendant six mois pour
les produits frais (5 ans pour les autres produits-je simplifie),
mais vous pouvez fort bien enregistrer vos données (nom du
produit, fournisseur,
n°lot, quantités reçues,
DLC/DLUO, jour de réception, devenir du produit) sur papier ou
par informatique.
La conservation traditionnelle des
étiquettes, de surcroît souillées parfois, et
avec une perte de lisibilité de l'inscription au jet d'encre,
dans une enveloppe, une boîte à archive à vécu.
Imaginez ce que celà devient dans une poissonnerie ou une
boucherie.
Essayez également de retrouver une
information fiable à titre de test trois mois après.
La
première mention de cette durée de conservation est une
note de service de la DGAL (ou conjointe DGAL/DGCCRF) concernant
l'application du RE 178/2002,
sortie en janvier 2005.
La
note de service d'août 2005 n'a fait que reprendre cette
information qui n'est pas dans le RE.
Vous noterez d'ailleurs
que dans la note du 17 août, il est seulement recommandé
(donc pas obligatoire) de conserver le numéro de lot et la DLC
ou la
DLUO d'un produit. Il n'y a aucune traçabilité
possible si on ne conserve pas ces informations !
Yves
Boisard
Qualité
E.Leclerc
Gilles TIXIER Fri, 19 May 2006 13:07:56
+0200
Cette préconisation de la DGAL de
conserver l¹information 6 mois, s¹applique-t-elle aux
enregistrements relatifs à la traçabilité des
produits mis en oeuvre en restauration collective ?
----- Original Message -----
From: sectal81
To:
hygiene@yahoogroupes.fr
Sent: Tuesday, December 05, 2006 3:22 PM
Subject: [hygiene]
méthode tracabilité
Bonjour,
Je
recherche une méthode de traçabilité efficace et
rapide à mettre en
place, hors mis de relever les numéros
de lot de chaque
conditionnement. N'est t'il pas possible de
noter la datede réception
et le nom du fournisseur et s'il
y a des recherches à faire, on
demande au
fournisseur.
Merci de m'éclairer sur la
question.
Cordialement,
Véronique.D
Bonjour,
Les obligations "minimales" découlant
du Paquet Hygiène en terme de traçabilité sont
les suivantes : conserver les données relatives au nom et à
l'adresse du fournisseur, la nature des produits réceptionnés
et la date de transaction.
Il est également recommandé
(mais recommandé seulement !) de relever : le numéro de
lot, la quantité livrée, la DLC et la température
de réception.
Vous pouvez collecter ces données
comme bon vous semble.
Annoter les bons de livraison et les
classer, conserver les étiquettes avec les menus, relever
manuellement sur des cahiers ou sur fichier informatique.
Tous
les moyens sont bons pourvus qu'ils soient adaptés à
votre situation et qu'ils respectent l'obligation de résultat
: retrouver un ingrédient ou une denrée expédiée
en une demi-heure à 1 heure après une alerte.
"Tous les moyens sont bons pourvus qu'ils soient adaptés
à votre situation et qu'ils respectent l'obligation de
résultat : retrouver un ingrédient ou une denrée
expédiée en une demi-heure à 1 heure après
une alerte."
Le délai de 1/2h à 1h est
mentionné dans un texte particulier ou est-ce généralement
ce qui est conseillé ?
De toutes les définitions de traçabilité
que j'ai pu identifier jusqu'à présent
(http://www.qualitionnaire.net/index.php?title=Traçabilité),
aucune n'exprime de contrainte temporelle.
Constant Depièreux a écrit :
"De toutes les
définitions de traçabilité (...) aucune
n'exprime de contrainte temporelle."
Moi non plus.
Effectivement, pas de contrainte temporelle écrite à ma
connaissance.
Ce sont la DGAL et les DSV qui apportent
verbalement ces précisions lorsqu'elles évoquent leurs
attentes en terme de "résultat" à l'occasion
des multiples conférences et réunions auxquelles elles
participent pour diffuser la "bonne parole" et apporter des
précisions concrètes sur leurs attentes en terme de
respect de "l'obligation de résultat".
Ca ne
me paraît ni "idiot", ni irréalisable, même
avec des moyens artisanaux de traçabilité.
Pratiquement
sur une petite structure, on va avoir une alerte du style "le
produit XXXX lot ZZZ de tel fournisseur est à retirer de la
consommation, en avez-vous reçu ?".
Le chef va alors
déjà faire un tour de ses (sa?) chambres froides et
regarder s'il détient ce produit, puis il ira pointer les bons
de livraison du fournisseur sur le dernier mois (ou plus selon la
Durée de vie du produit of course).
Tout cela en 1/2
heure à 1 heure, ça me paraît jouable.
Pouffet Wednesday, December 06, 2006 12:45 PM
Vous
pouvez toujours utiliser les photos numériques!
j'ai fait
un petit exemple sur cuisine virtuelle dans "idée"
sur la page :
http://www.cuisine-virtuelle.com/BUREAU.html
il
vous suffit d'un appareil qui fait la macro !
5 dossiers ( bof
,viande ,légume, épicerie,surgelé ) dans
lesquels vous avez "préenregistré" vos
fournisseurs !
puis chaque jour faire un "glisser déposer",
plus une sauvegarde sur une clé ou autre PC.
L'avantage
c'est que la recherche de produits par fournisseur par date prendra 1
seconde ,-)
JPh CLAUDE Wednesday, December 06, 2006 1:14
PM
GENIAL!
Je pique l'idée... mais je
citerais la source. Promis !
pour l'appareil photo dans la série "j'ai testé
pour vous", c'est dans la pratique galère à mettre
en oeuvre : les informations de traçabilité sont de
temps en temps (souvent même) "éparpillées"
entre différents endroits de l'emballage et/ou du
conditionnement ce qui oblige à faire plusieurs photos qui ne
sont pas du coup sous forme de fichier reliable entre elles, de plus
faire des photos nettes en macro n'est pas très évident...
Du coup on a souvent des photos flous où on a du mal à
se retrouver et c'est finalement plus rapide de tenir un registre
(mais j'ai eu peut-être que de piètre photographe ;))
)
Ensuite pour rebondir sur le texte de JPH Claude (également
dans la cuisine collective), je suis dubitatif sur le "recommandé"
des DLC et des numéros de lot... Comment retrouver chez mes
fournisseurs une marchandise simplement avec la dénomination
?? Surtout si cette référence est livrée
régulièrement et peut se trouver en stock de longues
périodes : ex boites ou surgelés ??
Concernant
le BL comment relier les infos d'un BL aux jours d'utilisation ?
Comment s'y retrouver si en plus on m'a livré plusieurs fois,
plusieurs numéro de lots du même produits simplement
avec le BL ??
Il me semble donc difficilement contournable
(c'est également un euphémisme comme le "recommandé"
de JPh Claude) de garder par période d'utilisation (jour
idéalement voire semaine) les informations de traçabilité
par produit (fournisseur, DLC/DLUO, Numéro de lot si il
existe, infos de l'estampille...) sur une période
donnée.
Pour finir dans la pratique il serait déjà
plus simple "d'obliger" les fournisseur à regrouper
toutes ces infos dans un même champ visuel, car à
l'heure actuelle il faut s'appeler DERRICK pour tout retrouver sur
certains produits.
Est-il obligatoire d'avoir une traçabilité des
abats rouges et blancs (frais et congelés)? j'ai effectué
une recherche sans rien trouver sur le site "alaviande.com".
La traçabilité des abats est une prescription réglementaire,puisque son examen fait partie intégrante de l'inspection post-mortem ,et qui figure sur par ailleurs le CE 853/2004(obligation du professionnel,et préalable au contrôle officiel des viandes "assurer une séparation dans le temps et/ou l'espace,et éviter une source de contamination croisée des viandes;pour les opérations de conditionnement des abats entre autres.
Tous les emballages en contact avec les produits
alimentaires doivent désormais être tracés
(article 17 du règlement européen1935/2004). Cette
exigence est appliquée depuis le 27 octobre dernier.
Cette
nouvelle réglementation est-elle appliquée chez vous?
A-t-elle bouleversé vos process?
Echangeons sur ce sujet,
car la traçabilité continuera d'évoluer dans
l'avenir, tant sur le plan légal que sur le plan
technico-économique!
Nous sommes justement en train de mettre en place cette traçabilité emballage sur notre site. Je dois dire que cele n'est pas simple surtout lorsque l'on a beaucoupe de référence et que nous produisons peu pour chacune d'entre elles. Aussi, il convient de ne pas perdre l'identification du lot lorsqu'une bobine utilisée pour une référence trés peu produite ne sera réutilisée que quelques semaines voir quelques mois plus tard.
Nous nous srrvons donc des infos du fournisseur de l'étiquette collée dans les manderins. En ce qui concerne les emballages livrés en carton, nous créons un N°de lot en interne correspondant au N° de lot du fournisseur.
Mais tout cela demande beaucoup de temps et d'énergie à
mettre en place. Les enregistrements sur ligne se multiplient alors.
Mais déjà, nous commençons à être
familiarisé avec cette démarche.
Et vous,
comment gérez vous tout cela?
Quelqu'un pourrait-il me dire si l'article 17 porte uniquement sur
les emballages primaire ou sur tous les emballages.
C'est là toute la difficulté de la mise en oeuvre de
cette réglementation: il existe beaucoup de types différents
d'entreprises concernées. Il est donc ardu de donner des
règles générales.
J'espère que ce
sujet permettra à certains d'entre vous d'obtenir de précieux
renseignements!
Quant à nous, nous accompagnons certains
acteurs de l'IAA dans l'application de cette norme, ainsi qu'un grand
nom de la grande distribution. Et les surprises ne manquent
pas!
Bonne semaine à tous,
Je souhaitais apporter une précision sur cette
réglementation. Le règlement 1935/2004 impose depuis le
27/10/2006 la traçabilité de tous les matériaux
contact.
Cela veut dire que tout ce qui entre en contact ou
est susceptible d'entrer en contact avec des aliments doit être
traçé. Cette exigence est terriblement difficile à
appliquer pour une entreprise.
Le cas des emballages est
relativement simple dans l'approche (dans ce cadre on parle
uniquement des emballages en contact avec les aliments - ce que le
paquet hygiène appelle conditionnement -, et donc exclut les
sur-emballages - ce que le paquet hygiène appelle emballage).
Les référentiels privés IFS et BRC demandaient
d'ailleurs cette traçabilité avant la
réglementation.
Ce qui est beaucoup plus flou, c'est la
mise en oeuvre de la traçabilité pour les autres
matériaux contact, qu'ils soient considérés
comme consommables (gants du personnel, instruments de
prélèvement...) ou non (tapis de transfert, machine de
process ...).
Des témoignages sur la traçabilité
de ces autres matériaux contact seraient à ce titre les
bienvenus.
Je suis responsable qualite d'un petit centre de
conditionnement d'oeufs. La traçabilité emballage est
peu être lourde à mettre en place met une fois qu'elle
fonctionne bien on s'aperçoit que ça nous apporte
beaucoup.
Car avec cette traçabilité on peu faire
l'état de notre sotck n'importe quand, il n'y a jamais de
rupture et le meilleur c 'est que si on a un probleme sur un
emballage on s'est avec quel palette on travaille et on peut faire
une réclamation.
voilà mon opinion sur ce
sujet
Lacombe céline Lundi, 28 Avril 2008, 9h59mn 00s
Bonjour à tous, est-ce-qu'une entreprise alimentaire peut avoir un système HACCP en place et ne pas avoir de traçabilité entre mtière première et produit fini?
autre question : comment faire pour être sûr que notre système HACCP est bien mis en place? (avant que de gros clients ne viennent faire d'audits)
merci
Lamia MEITE-GIRAULT Lundi 28. Avril 2008 11:52
1- A quoi sert la traçabilité et quelles sont les obligations légales ?. Pour cela lire les liens suivants :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tra%C3%A7abilit%C3%A9
Quel est le lien entre HACCP et traçabilité ?. Pour cela lire le § 3.2 :http://www.bnq.qc.ca/documents/fr_memoire_securite_alimentaire.pdf.
2- comment faire pour être sûr que le système HACCP est bien mis en place ? :
appliquer la phase n°11 de la mise en place d'un système HACCP : "procédures de vérification".
Nous considérons que les conditions préalables requises, avant la mise en place d'un système HACCP, sont respectées (en matière de réglementation, d'hygiène, de personnel)
La vérification concerne :
- l'application des procédures
- l'efficacité du système HACCP. En faisant par exemple une revue annuelle du système pour assurer qu'il est pertinent et cohérent
- les résultats des analyses sur le produit fini et son environnement pour assurer qu'ils sont satisfaisants.
richard.bonne Jeudi 1. Mai 2008 20:01
Depuis la première publication de la méthode HACCP la traçabilité est une obligation de fait.
En effet, la méthode impose, en cas perte de maîtrise d'un CCP, le suivi des lots faisant l'objet d'une action corrective, jusqu'à leur départ de l'entreprise (qu'ils soient détruits ou commercialisés)
Il n'est pas possible d'assurer le suivi de ces lots sans traçabilité couvrant l'ensemble des activités de l'entreprise, des matières premières aux produits finis.
De fait depuis 1993 et la Directive 93/43/CEE rendant la mise en oeuvre du HACCP obligatoire, la traçabilité est devenue elle aussi obligatoire.
En espérant avoir un peu éclairé votre lanterne
bovetti.doussaud
Mardi 19. Mars 2013 17:13
J'aurais voulu connaitre les mentions obligatoires sur l'étiquette de portion individuelle?
Notamment s'il faut mentionner les allergènes présents dans le produit?
Mathieu Colmant Mardi 19. Mars 2013 22:57
S'il s'agit d'une denrée préemballée, le règlement 1169/2011 s'applique. Si vous en voulez une vue synthétique : www.veillealim.eu/index/etiquetage
En outre, toute une série de textes mentionnent des règles particulières pour différents produits : poisson, chocolat, pain, ... Nous sommes occupés à référencer toutes ces exigences, mais cela prendra encore un certain temps avant de pouvoir mettre ce travail en ligne.
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