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L'étalonnage des thermomètres et des balances - Archive des messages du forum HYGIENE. Mise à jour le 15/01/10. 16 liens vérifiés 20061217

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Chaîne du froid et traçabilité des températures (thermomètres…)

Sylvie Pierrard mardi 3 octobre 2000 22:48

Connaissez-vous des adresses de laboratoires pouvant étalonner des thermomètres dans la zone de température alimentaire de - 20 °C à 100 ° C et à quel prix ...conformément à l'arrêté de 1997 pour les thermomètres de contrôle..; ( les laboratoires doivent avoir l'agrément COFRAC).
Merci par avance.
--

Philippe Sommer mercredi 4 octobre 2000 08:58

De nombreux laboratoires sont capables de réaliser cela. Il y a notamment le LNE (laboratoire national d'essai), j'ai eu des contacts avec AOIP (qq problèmes avec eux), mais il est probable que tous les grands fabricants de thermomètres doivent réaliser des étalonnages COFRAC, d'au moins leur appareils.

Leur prix : je crois qu'il faut compter plus de 1000 F, mais cela dépend énormément de l'organisme, du nombre de points, de la précision, etc...

Philippe Sommer

limperai mercredi 4 octobre 2000 09:54

Bonjour vous pouvez contacter le LNE laboratoire national d'essai qui est certifié COFRAC.
Par contre cela peut impliquer un envoi de matériel auprés de ce laboratoire. LE LNE est basé en région parisienne par contre je ne suis pas allée voir s'ils ont un site web

Corinne Buret  mercredi 4 octobre 2000 17:45

Afin de trouver un laboratoire qui étalonne les thermomètres, vous pouvez consulter le site du COFRAC (www.cofrac.fr) qui vous indique les laboratoires accrédités pour la mesure souhaitée (ici température), en fonction du type de thermomètre à étalonner, de la précision de l'étalonnage requise, et de la plage de température.

Vous devrez choisir un nombre de points pour lesquels vous souhaitez faire étalonner votre thermomètre, c'est à dire à quelles températures vous choisissez d'étalonner cet outil.

En général, il est procédé au minimum à deux points de mesure qui encadrent les valeurs que vous mesurez habituellement avec votre thermomètre.

Exemple : si vous mesurez une température d'environ +4 à +6°C, il est judicieux de faire un étalonnage entre 0°C et +10°C afin de couvrir la plage de températures mesurées.

En ce qui concerne les prestations du LNE, il faut compter environ (prix hors-taxe):

- 400F pour les frais de transport (retour de l'appareil chez vous)
- 500F par point de contrôle
- 300F par frais de dossier

En effet, il vous faudra envoyer votre thermomètre au laboratoire d'étalonnage. Délai d'étalonnage, 15 jours à réception du matériel.

Si vous souhaitez contacter le LNE, vous pouvez téléphoner au 01.40.43.37.37 et demander Mme Ravault, c'est elle qui gère les dossiers d'étalonnage COFRAC.


salutations

Corinne Buret

 

 

HERVE RAMOS  Date : lundi 20 novembre 2000 18:42

Dans le cadre du HACCP, j'ai besoin de contrôler l'étalonnage de sondes de température.
J'ai pour idée de faire étalonner un thermomètre par un organisme habilité, puis, de contrôler l'ensemble des sondes en prenant mon  thermomètre calibré comme référence.
Ais je le droit?
Quel est le coût approximatif de l'étalonnage d'un thermomètre?
 
Un de mes homologues, travaillant dans la filière viande, plonge chacune des sondes de température dans des tubes à essai remplis de vaseline. Son but est de faciliter la lecture des enregistrement de température en réduisant les variations dues aux cycle de dégivrage des systèmes de froid.
Qu'en pensez-vous?

DFromentier  mardi 21 novembre 2000 07:41

Pour plus d'amples renseignements concernant l'étalonnage des sondes de température, vous pouvez contacter Monsieur Laurent Boucher au CTCPA de Dury les Amiens 

Salutations à tous.

Didier FROMENTIER

Philippe Sommer  mardi 21 novembre 2000 08:43

Vous posez plusieurs problème dans votre mail.

Question droit : (je parle pour un laboratoire accrédité) nous avons le droit, mais meme l'obligation de raccorder nos thermomètres aux étalons nationaux en les étalonnant régulièrement avec un thermomètre de référence, étalonné chaque année par un organisme habilité (LNE par ex.). Cependant, il faut savoir que il y a des rapports entre la précision du thermomètre à
étalonner et celle du thermomètre de référence (en labo, on prend en général 0.25 : la précision totale (sonde + boitier) du thermomètre étalon doit etre inférieure au quart de celle voulue pour le thermomètre de travail) ceci peut amener tres loin (4000-6000 F pour le thermomètre de référence en labo). L'étalonnage coutant environ 1000 F par an (selon le nombre de point contrôler).

Il est clair que mettre la sonde dans un liquide est nécessaire pour pouvoir avoir une température à peu pres stable attention de ne pas prendre un liquide qui gèle pour les congélateurs), nous utilions de l'huile de paraffine pour les températres ambiantes.

Gilles TIXIER  mardi 21 novembre 2000 11:26

La précision nécessaire du thermomètre de référence dépend de la précision nécessaire pour mesurer les températures de chambres froides (en relation avec les tolérances de température que l'on se donne).

Quelle précision est-on en droit d'attendre pour un appareil qui  mesure de la température une chambre froide (sachant que cette température est inégalement répartie) ?

Un rapport de 1 à 4 entre la précision de l'étalon et celle de l'appareil à vérifier est une base de travail, (pas ou plus normalisée) en métrologie dimensionnelle ou pondérale.
Ce rapport est raisonnable dans le domaine de température, du point de vue économique ?

claude joncour  jeudi 23 novembre 2000 14:05

Il m'a été conseillé, pour l'étalonnage de thermomètres étalon, de mettre le thermomètre dans de la glace fondante et dans de l'eau bouillante s'il peut monter à plus de 100° en température.
Ces thermomètres ne sont donc pas étalonnés par rapport à des étalons de références nationaux et internationaux.
Lors d'un audit de certification ISO 9001 dans une industrie agro-alimentaire, l'auditeur a mis un écart mineur à ce type de pratique car la norme exige que l'étalonnage soit réalisé à partir d'étalons nationaux et internationaux.

Mes questions sont les suivantes :

1) Ce système d'étalonage vous paraît-il fiable, utilisable en industrie agro-alimentaire ou en restauration collective?

2) Dans le cas de la certification ISO 9001, il est exigé d'utiliser des étalons nationaux ou internationaux.
Connaissez vous des organismes à contacter afin de se procurer ce type de thermomètre?


Philippe Sommer  jeudi 23 novembre 2000 18:10

Il est vrai que la glace fondante et l'eau bouillante sont des points caractéristiques, mais en fait dépendant de la pression atmosphérique, de la qualité de l'eau, et donc difficile à contrôler. Pour cela, ce système est susceptible d'être refusé s'il n'est pas couplé à une prise de température par un thermomètre raccordé aux étalons nationaux : 20 solutions :: vous envoyez
tous vos thermomètres à un organisme accrédité pour étalonner (cf site du COFRAC pour les adresses), soit vous achetez un thermomètre de précision que vous envoyez faire raccorder aux étalons nationaux, et qui vous permettra d'étalonner ou de vérifier vos thermomètres d'usines : ceci est en tout cas la démarche d'un laboratoire accrédité, tel que celui ou je travaille.

O. Cerf  mercredi 29 novembre 2000 16:02

L'eau prend à 0°C exactement et bout à 100°C exactement uniquement au niveau de la mer, si elle est bien distillée, si le récipient est extrêmement propre, etc. Dur, dur.
Cordialement,
OC

arnaud.dunand mercredi 29 novembre 2000 16:13

Cf. les normes AFNOR d'analyse microbio utilisant des bains maris "eau bouillante" : la température y est définie comme étant de 98°C.

TR6 - Nicolas CHIARELLI  mercredi 29 novembre 2000 19:25

En fait le seul point étalon "relativement" fiable est la glace fondante qui se situe autour de 0°C.

Le point d'ébullition de l'eau est quant à lui beaucoup moins fiable puisque très dépendant de la pression atmosphérique (la température d'ébullion diminue si la pression diminue, en cas de mauvais temps par ex).

Le 0°C l'est aussi mais beaucoup moins et constitue donc un étalon bcp plus fiable


Hervé Ramos  mercredi 14 février 2001 12:35

Responsable qualité dans la filière viande, je vous sollicite pour "un p'tit coup de pouce".


J'ai besoin d'un thermomètre étalon, pour vérifier l'étalonnage de mes sondes de température.

Je dispose d'un thermomètre et aimerais connaître le organismes pouvant effectuer un étalonnage cerifié.

Je travail dans la région Poitou Charente et préfèrerais travailler avec un organisme local.

PS: J'ai déla contacté l'APAVE qui me propose un devis de 3500 Francs pour étalonner un thermomètre sur la plage -20 à +20 °C. (C'est cher, non?)

Comptant sur votre expérience, merci d'avance.

Myriam BENISSAD  mercredi 14 février 2001 13:02

ne peux tu pas te renseigner auprès de ton fournisseur habituel de sondes ?
parfois, ils font les étalonnages.
(exemple:  bioblock)

cordialement

Myriam BENISSAD
RAQ

muriel.bagni mercredi 14 février 2001 13:52

vous pouvez aussi contacter le LNE, ce que j'ai fait il y a peu. Le devis est peu être un peu moins cher :

Françoise OLLIER
Technicienne Thermométrie
Tél : 01 40 43 37 89
Fax : 01 40 43 37 37
Fax 01 45 60 01 02

HOPE XAVIER  mercredi 14 février 2001 17:17

tout à fait d'accord avec Myriam, ou d'autres fournisseurs potentiels (qui seront ravis de prendre contact), d'autant plus que dans tous les cas, la sonde ne sera étalonnée qu'à un instant T. de plus, techniquement l'étalonnage des sondes est complexe, la meilleure démarche restant les bains tempérés, seras-tu en mesure de le faire ?

cordialement,

xavier hopé

Agence Conseil BioRisk  jeudi 15 février 2001 09:27

Peut être trouverez vous quelque chose sur ce site  :

http://www.metrologie.org/

Philippe Sommer  lundi 19 février 2001 09:57

Nouis avons acheté et fait étalonner (3 points : 1500 F) notre thermomètre de référence chez AOIP à Nantes

Corinne Buret  mardi 20 février 2001 12:19

Afin d'avoir les adresses des laboratoires accrédités cofrac pour les étalonnages des moyens de mesure de température, vous pouvez consulter le site www.cofrac.fr et faire une recherche.

En ce qui concerne les étalonnages des thermomètres, le coût de l'opération est fonction du nombre de point vérifié.

J'ai fait étalonner l'année dernière, auprès du LNE, un de mes thermomètres sur deux points de mesure (0°c et +10°C) cela m'a coûté :

- 485f pour la mise en oeuvre
- 2x325f pour les deux points de mesure
- 300f pour les frais de réexpédition (du LNE à ma société).

Si vous souhaitez rajouter un point de mesure cela vous coûtera 325f HT de plus.

On est loin des 3000f.


Vous pouvez prendre contact avec Mme Ravault (LNE - 1, rue gaston Boissier -
75724 Paris Cedex 15) tél : 01.40.43.38.51.

herve.ramos  mardi 20 février 2001 12:01

je tiens à vous remercier pour votre aide. Les contacts que vous m'avez apporté m'ont permis de trouver un prestataire accrédité proposant un étalonnage 3 points pour une somme de 106,77 Euros (environ 700F) sans frais de transport.

Si ce contact vous intéresse, n'hésitez pas.

Cordialement, Hervé R.

Herve RAMOS  mardi 20 février 2001 12:53

En moins de 10 minutes, vous êtes plusieurs à m'avoir demander mon contact pour l'étalonnage de sonde, je vais donc faire un peu de pub....

PS:Je ne touche aucun droit...

CTCPA (Centre Technique de la Conservation de Produits Agricoles)
Etablissement accrédité Cofrac, bien entendu.

4&, avenue Paul Claudel
80480 Dury les Amiens.
Tél : 03.22.53.23.00

Contact: Mr A.CAZIER

P.BEAUR  mercredi 14 mars 2001 22:45

A quoi correspond la norme NNF EN IS/CEI 17025 - mai 2000 ?

Date : Thu, 15 Mar 2001 13:12:06 +0100     De : Julie Bouychou 

Bonjour,

Je travaille actuellement sur la mise en place de la norme 17025 au sein d'un laboratoire oenologique.

En fait, ce sont les nouvelles prescriptions du Cofrac à satisfaire pour les laboratoires d'essai et d'étalonnage.

Une partie des ces prescriptions sont relatives au management et une autre aux activités techniques.

Salutations.

Mlle BOUYCHOU Julie

dimanche 6 mai 2001 09:37

JORF 06-05 Décret no 2001-387 du 3 mai 2001 relatif au controle des instruments de mesure
http://www.liste-hygiene.org/veillesan.htm
D'après ce que j'ai compris, ce nouveau texte s'applique entre autre aux thermomètres... ce qui est une contrainte qui va optimiser la qualité du contrôle de températures.
La version LEGIFRANCE n'était pas encore en ligne au moment de l'envoi de ce message.

Bruno PEIFFER  mercredi 16 mai 2001 20:24

Il y a quelques jours j'ai fait passer cette information.

> Un nouveau décret vient de sortir :
>
> JORF 06-05 Décret no 2001-387 du 3 mai 2001 relatif au controle des instruments de mesure

http://www.liste-hygiene.org/veillesan.htm

> D'après ce que j'ai compris, ce nouveau texte s'applique entre autre aux thermomètres... ce qui est une contrainte qui va optimiser la qualité du contrôle de températures.

Je rappelle qu'il y a déjà une réglementation en vigueur concernant la conformité des thermomètres officiellement destinés au contrôle des denrées périssables :

JORF 08-08-97 Arrêté du 15 juillet 1997 relatif à la construction et au contrôle des thermomètres destinés à mesurer la température des denrées périssables
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=ECOI9700450A

JORF 23-06-98 Arrêté du 10 juin 1998 modifiant l'arrêté du 15 juillet 1997 relatif à la construction et au contrôle des thermomètres destinés à mesurer la température des denrées périssables
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=ECOI9800556A

JORF 24-12-99 Arrêté du 20 décembre 1999 modifiant l'arrêté du 15 juillet 1997 relatif à la construction et au contrôle des thermomètres destinés à mesurer la température des denrées périssables
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=ECOI9900627A


J'apporte un complément d'information de Denis LOUVEL par rapport au nouveau décret Décret no 2001-387 du 3 mai 2001 relatif au controle des instruments de mesure

Ce nouveau texte remplace le décret 88-682 sur le contrôle des instruments de mesure.
C'est un décret cadre qui permet à celui/celle souhaitant réglementer une
catégorie d'instruments, de fixer selon leur importance les critères à
respecter (ex : examen CE de type, vérification primitive, installation par
un instalateur agrééé, etc.)
Ce nouveau texte n'est applicable qu'à une certaines catégories
d'instruments dès lors où un arrêté d'application est en vigueur.
L'utilisation de thermomètre dans un laboratoire par exemple n'est pas
systématiquement soumise à ce texte (voir article 3).
La mise sur le marché d'un thermomètre médical ou d'un thermomètre servant au contrôle sanitaire (température d'un présentoir réfrigéré chez un commerçant) est soumis à ce nouveau texte comme il était soumis auparavant au décret 88-682 et à son arrêté d'application.

Cordialement
Denis LOUVEL


CinM  Friday, June 21, 2002 6:00 PM

L'appareil de mesure utiisé est un thermomêtre étalonnable.
Cependant est- il plus judicieux de fixer des tolérances par rapport à l'appareil de mesure ou à la température de la matière première?

armail lundi 24 juin 2002 19:58

Je reviens de vacances, je ne me souviens plus du problème de base
sorry
mais parfois, même si la réglementation permet une t° à réception + importante que celle que peut supporter notre process.Et la seule tolérance
acceptable est inéluctablement induite par l'appareil de mesure.

 

mercredi 23 octobre 2002 21:19

KANSAS STATE UNIVERSITY Janvier 2000 THERMOMETER CALIBRATION GUIDE -
http://www.oznet.ksu.edu/library/fntr2/mf2440.pdf
Schéma de calibration des thermomètres sous glace ou à l'eau chaude.
http://www.oznet.ksu.edu/library/fntr2/mf2439.pdf
 

iris lundi 23 juin 2003 23:17

bonjour, je suis stagiaire et doit mettre en place l'étalonnage des thermomètres en usine, je sais qu'il existe certains textes concernant l'étalonnage des thermomètres, ms je dispose essentiellement de méthodes que je qualifierais d' interne aux entreprises, pouvez vous me donner des références de textes légaux en la matière, spécifiant bien l'utilisation d'un thermomètre étalon et d'un générateur de T°?

 

Gauthierpat mardi 24 juin 2003 16:40

le plus simple est de renseigner à Paris où se trouve les étalons des Poids et Mesures.


kroscy dimanche 4 janvier 2004 20:32

Nous utilisons des thermomètres ( achétés étalonnés et réétalonnés tous les ans) pour contrôler la température de cuisson en marmites et au four ainsi que pour le contrôle de la matière première.

Nous aimerions mettre en place une vérification simple de ces thermomètres au cours de l'année. Auriez vous une méthodologie à me proposer?

Antoine Stevens lundi 5 janvier 2004 09:41

Vous pouvez vérifier facilement le zéro dans la glace fondante.
Ce n'est pas une vérification à la température d'utilisation, mais entre deux étalonnages, ça devrait vous permettre de détecter une dérive.

Ibrahim OUABBI lundi 5 janvier 2004 15:53

pour répondre à votre question, il faut au moins de température pour l'étalonnage de votre thérmomère, les gens obtent pour l'eau à 0 °c à 1 atm( glace fondant) et à 100°C à 1atm ( l'(eau en ébulution).
sa dépend de l'exctitude que vous cherchez lors de vos mesures. Dans tous les cas je vous suggére de choisir un thérmomèter de référence (étalon interne) et que sera étalonné annuellement, ce dernier vas servire pour la vérification ( ou bien étalonnage interne) des autres thérmomètre en exploitation.

Tiburce Robineau lundi 5 janvier 2004 17:56

réponse possible :
Acheter un thermomètre avec une incertitude de mesure 3 à 10 fois plus faible que vos thermomètres de cuisson que vous étalonnerez tous les ans et utilisez le comme étalon plusieurs fois par an pour l'ensemble de vos thermomètre dans les conditions réelles.
gain = un seul étalonnage
efficacité = bonne


Laurent Krysiak lundi 5 janvier 2004 13:02

Pour compléter la réponse de Mr Stevens, vous pouvez également faire un 2éme point de mesure dans un eau bouillante

 

Nicolas CHIARELLI lundi 5 janvier 2004 19:35

je croyais la température d'ébullition de l'eau trop dépendante des facteurs extérieurs (pression notamment) pour être un point d'étalonnage fiable. Je me trompe ?

O. Cerf mardi 6 janvier 2004 09:06

Vous ne vous trompez pas !

 

Faniel Yves mardi 6 janvier 2004 09:23

L'étalonnage des thermomètres peut se faire par mesure de point de fusion de composé organique (pure) servant d'étalon, les points de fusion sont généralement donnés par le fournisseur;, il suffit bien
entendu de choisir les différents composés couvrant si possible trois points répartis pour couvrir la gamme de température  envisagée (appareillage existant en gamme matos labo). Une façon de procéder est d'acheter un étalon primaire ou alors pour les courageux une  sonde de température  un bain thermostatique avec solution d'antigel régulé à 0.1°C par exemple, d'établir une mesure du point triple de l'eau, du point de fusion de composés de référence (acide benzoique et naphtalène par exemple (il y en a d'autres) et puis le calcul d'erreur (qui accompagne toutes les procédures d'AQ).

 

qalig vendredi 30 avril 2004 09:12

Pour le contrôle des thermomètres en interne dans l'usine, je plonge les sondes dans de la glace fondante = 0°C.
Quel écart puis-je tolérer? (0,5°C ?)

L'arrêté du 15/07/97 relatif "à la construction et au contrôle des thermomètres destinés à mesurer la température des denrées périssables" répond-il à cette question?
Si oui où puis-je le trouver car sur le site de Légifrance, je n'ai que des extraits... éternel problème.

En vous remerciant de votre collaboration, bonne journée.

Amélie HITZ vendredi 30 avril 2004 09:43

Pour chaque outil de  travail tel que les thermomètres, une incertitude  sur  la mesure est  donnée par le  fabricant.
A vous d' en tirer les  conclusions.

Philippe Sommer vendredi 30 avril 2004 09:46

Il faut faire tres attention à prendre comme point absolu les températures de la glace fondante, de l'eau à ébullition. Le contrôle d'un thermomètre se fait généralement par comparaison à un autre thermomètre dit de référence. Concernant la tolérance, c'est à mon avis à vous de vous la poser selon vos contraintes de températures, la qualité intrinsèque de votre appareil.

Marc Kieny vendredi 30 avril 2004 10:02

L'arrêté du 15 juillet 1997 relatif à la construction et au contrôle des thermomètres destinés à mesurer la température des denrées périssables (NOR: ECOI9700450A) (J.O.R.F. n° 183 du 8 août 1997, p. 11819),
modifié par
- arrêté du 10 juin 1998 modifiant l'arrêté du 15 juillet 1997 relatif à la construction et au contrôle des thermomètres destinés à mesurer la température des denrées périssables [ECOI9800556A] (JORF n° 143 du
23.6.1998, p. 9508)
- arrêté du 20 décembre 1999 modifiant l'arrêté du 15 juillet 1997 relatif à la construction et au contrôle des thermomètres destinés à mesurer la température des denrées périssables [ECOI9900627A] (JORF du 24.12.1999) pris notamment pour la transposition des directives communautaires 89/108/CEE du Conseil et 92/2/CEE de la Commission, a été intégré dans notre base euragrolex.
(documents PDF consolidés avec l'historique et documentés, téléchargement payant à l'unité - à la page - ou sur abonnements)
voir : http://www.emcastore.com
On peut le chercher directement par son n° NOR dans le champ titre.

L'arrêté cité "s'applique à la construction et au contrôle des thermomètres utilisés par les agents de l'Etat pour le contrôle de la température des denrées périssables ou des thermomètres utilisés à l'occasion d'expertises portant sur les mêmes denrées." (art. 1er)

Son article 3 précise entre autres que:
"Les erreurs maximales tolérées, en plus ou en moins, sont égales à : 0,5 °C pour les températures comprises entre - 20 °C et + 30 °C inclus ; 1 °C à l'extérieur de cet intervalle."

Cet arrêté détaille également les conditions d'étalonnage, et d'agrément des organismes de vérification.

Sarmada MOHAMED lundi 23 août 2004 06:35

Est-ce que vous pourriez m'expliquer la différence entre un étalonnage et une calibration.

Gilles TIXIER lundi 23 août 2004 09:20

CALIBRATION est un terme à éviter, c¹est la traduction anglaise d¹ÉTALONNAGE

 mais il y a un autre terme (français) : CALIBRAGE
"Positionnement matériel de chaque repère (éventuellement de certains repères principaux seulement) d'un instrument de mesure en fonction de valeur correspondante du mesurande."

Voir quelques définitions dans :
http://www.mbelectronique.fr/html/uploads/faqfaq45.htm

Cécile PIOT lundi 23 août 2004 09:28 

On distingue plutôt étalonnage et vérification (la calibration est la même chose que l'étalonnage). Voici les définitions :

Etalonnage :
Comparaison entre la valeur connue d'un étalon et celle donnée par un appareil de mesure. L'étalonnage suppose que l'on tient compte de l'écart observé entre la valeur de l'étalon et celle de l'appareil et que chaque mesure lue soit corrigée par cet écart.

Vérification : Action de porter un jugement sur les écarts observés entre la valeur connue de l'étalon et celle donnée par l'appareil par rapport à des limites de conformité déterminées.

Christian Giraud mercredi 1 septembre 2004 11:01

une précision concernant l'étalonnage et la calibration:
l'étalonnage est effectué par rapport à un "étalon" officiel, alors que la calibration est faite par rapport à un standard qui peut être tout autre chose.

exemple : on étalonne un appareil de mesure alors que l'on va calibrer une machine de découpe.

 

fragariasp Mercredi 16, Février 2005 19:15

je suis à la recherche -dans le cadre de l'installation du HACCP- des méthodes ou des procédures d'étalonnage du réfractomère digital automatique pour mesure en brix, ainsi que le thermomètre en T pour les produits surgelés.




fragariasp Vendredi 18, Février 2005 21:53

merci pour l'information.

En ce qui concerne le thermomètre en T : c'est tout simplement un thermomètre à sonde en forme de T.

Pouvez vous donc m'indiquer la procédure d'étalonnage pour ce type de thermomètre?

 

Lamia MEITE Thu, 17 Feb 2005 10:32:36 +0100

qu'est ce que c'est le thermomètre en T. J'ai la procédure d'étalonnage des thermomètres à sonde
il me semble pour un réfractomètre à brix il suffit de mettre de l'eau de ville dans le réfractomètre lire la l'échelle. Normalement elle doit être à zéro, si tel n'est pas le cas régler avec la vis;


stephane gobry Thu, 17 Feb 2005 12:07:56 +0100 (CET)

Pour vérifier notre réfractomètre nous utilisons de l'eau distillée, placer une goutte ou deux sur le réfractomètre. Et lire la valeur (normalement zéro) si la valeur est différente ajuster le réfractomètre avec la vis de réglage. Procédure préconisée par le fabricant.

coralierhysa Mon, 18 Apr 2005 12:03:42 -0000

responsable hygiène alimentaire dans une association humanitaire (qui dispose donc de peu de moyens) je voudrais savoir s'il existe une méthode simple et peu couteuse pour étalonenr tous mes thermomètres stylos ainsi que les sondes des chambres froides et camions réfrigérés.
existe t il un texte imposant une méthode ?

 

Christina Mon, 18 Apr 2005 13:22:28 -0000

A ma connaissance, il n'existe pas de méthode réglementaire de vérification ou d'étalonnage des thermomètres. Pour ma part je vérifie les thermomètres avec un mélange d'eau + glace (température attendue : 0 +/- 0.5°C) et avec de l'eau distillée (ou à défaut de l'eau déminéralisée) bouillante (température attendue : 100°C +/- 1°C).
Pour les sondes des chambres froides, je compare leur température avec un thermomètre que j'ai vérifié selon la procédure décrite ci-dessus.
Par contre, pour un étalonnage en bonne et due forme, cela nécessite du matériel très coûteux. Pour cela, il vaut mieux le faire faire par une société spécialisée ou par le fabricant du thermomètre (en général cela coûte entre 60 et 100 € pour un étalonnage 2 points)


waranet32 Mon, 18 Apr 2005 14:20:01 -0000

Il y a deux niveaux, constat de vérification et certificat d'étalonnage. Le certificat de vérification peut ou non comprendre un ajustage de la chaine de mesure, il conclue par la conformité ou non aux spécifications techniques données par le constructeur. En application légale les seuls habilités à faire un étalonnage sont les labos accrédités COFRAC 'étalonnage' sur le programme 17025 (en France).

En cas d'absence d'accréditation COFRAC le client peut auditer ou faire auditer sur l'aspect métrologique le préstataire mais cela n'apporte pas à priori de garanties légales.

Les documents produits sont tout à fait normés sur un minimum d'informations et comportent les indications du matériel raccordé aux étalons nationnaux, les incertitudes etc ... ( voir NF X 07 011 en particulier)

La vérification au zéro sur glace fondante avec quelques soins, est facile à faire et très reproductible, par contre l'eau bouillante (100 °C) est a exclure pour la bonne raison que cette température varie énormément en fonction de l'altitude et de la pression atmosphérique en particulier ( environ 1°C tout les 300 m ) A moins de se trouver à Marseille sur le vieux port... c'est pas possible.
Le mieux est de disposer d'un bain d'étalonnage et d'un thermomètre étalon, ou d'un bain étalon raccordé, mais c'est cher et le fait d'être juge et partie en général déplait aux auditeurs ou aux contrôleurs.

Pour les prix tout dépend du matériel à contrôler/ étalonner, des quantités et du nombre de points de contrôle. Fouchette Certificat de 75 à 100 euros sur 3 points. Etalonnage de 85 à 200 euros sur 3 points aussi. Un étalonnage COFRAC se fait généralement sur 5 points.

JP Bascou - http://www.waranet-solutions.com



Christina Fri, 20 May 2005 07:50:13 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Vivbout" <vivbout@y...> a écrit
> Bonjour Christina,
>
> merci pour votre réponse, je pense les utiliser pour les chambres
> froides positives et les zones réfrigérées de l'entreprise afin
> d'avoir un suivi en temps réel grâce à l'affichage digital et un
> enregistrement pour le suivi des températures.
>
> comment procédez vous pour l'étalonnage de vos thermomètres?

Les thermomètres que vous souhaitez acheter me semble convenir pour l'usage que vous souhaitez en faire.

Concernant l'étalonnage :
Pour l'instant, je fais des vérifications trimestrielles : d'un vérification d'un thermomètre à sonde de pénétration qui a été étalonné depuis moins de 2 ans à 0°C (glace + eau) et à 100°C (eau déminéralisée bouillante, mais attention, l'endroit où je suis est au niveau de la mer) + vérification des thermomètres enregistreurs en les comparant avec le thermomètre à sonde.
J'ai prévu un étalonnage des thermomètres en 2 points tous les 2 ans chez le fabricant (à moins de constater une dérive avant).

Cordialement

Christina

nat mardi 13 septembre 2005 15:34

je recherche un organisme agréer qui pourrait etalonner mes sondes de températures.

Guilloteau Philippe Tue, 13 Sep 2005 17:35:51 +0200

Spécialiste de la mesure et de l'enregistrement des grandeurs physiques de l'environnement, nous concevons et fabriquons nos appareils. Nous proposons également différentes prestations métrologiques.

Vous pouvez me contacter directement, Je vous mettrai en relation avec notre service client qui vous proposera des prestations d'étalonnage.

Vous pouvez également consulter notre site Internet:


*****************************************************************
Philippe Guilloteau (Chef de produits / Product manager)
Jules Richard Instruments
http://www.julesrichard.com

Tel: 33 (0)1 39 96 33 34 fax: 33 (0)1 39 96 33 33

 

Posson Gérard Wed, 14 Sep 2005 20:24:24 +0200 (Paris, Madrid)

Il existe la société R.S.W. qui se charge la gestion par informatique et l étalonnage des sondes

 

philippe.girault Fri, 28 Jul 2006 16:59:32 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "amal_qualit" <amal_qualit@y...> a
écrit
>
> J'aimerais trouver une entreprise en bretagne réalisant l'étalonnage
> d'un thermomètre infrarouge (mesure sans contact)
>
> Merci d'avance pour vos réponses

>
Vous pouvez contacter la ste HUMEAU zac de gesvrines LA CHAPELLE SUR ERDRE 02 40 93 53 53ils vous donneront les tarifs pour faire étalonner votre materiel sachez a toutes fins utiles que l etalonnage d une viser laser infra rouge n a aucune valeur juridique seul la prise de temperature a coeur produit est juridiquement opposable aux services de
controle



Emmanuelle Pellé Mercredi, 27 Décembre 2006, 0h27mn 51s

Je recherche des informations sur l’étalonnage de thermomètres utilisés pour le contrôle des chambres froides et la contrôle de la température à cœur des fruits.
Quelle méthode peut être utilisée ?
Existe-t-il des moyens simples à mettre en œuvre sur le terrain ? Quelle fréquence de contrôle ?
Merci d’avance pour vos conseils.

Maud SALAÜN Jeudi 4. Janvier 2007  18:40

Pour contrôler les thermomètres de chambres froides, voici une méthode simple.
- Se munir d'un thermomètre à aiguilles, le placer dans un bain d'eau glacée. La température doit affcher 0°C. Si ce n'est pas le cas, l'étalonner (vis) ou tenir compte de la différence pour les mesures ultérieures.
- Placer ce thermomètre étalonné près de la sonde de mesure de la température de la chambre froide. La température affichée de la chambre froide doit être alors identique à celle mesurée par ton thermomètre à aiguille!
En pratique, tu peux prévoir de réaliser cette opération tous les mois voir tous les quinze jour selon la fiabilité de ton installation.

Jean-Noel.Joffin Jeudi 8. Février 2007 21:20

Une référence avait été indiquée par un colistier sur des problèmes métrologiques.

Ce lien ne fonctionnait pas (une page apparaissait puis on était renvoyé vers une page d'accueil).

La page était :

http://www.mbelectronique.fr/html/uploads/faqfaq45.htm


Après interrogation du gestionnaire du site, celui-ci me signale la réfection du site et le transfert des données de cette page sur :

http://www.mbelectronique.fr/PAGE_FAQ_Cat.awp?P1=FR&P2=107&P3=PAGE_FAQ_Acc.awp?P1=FR.

Merci à Marie-Bruyère Dancer de la société MB ELECTRONIQUE

hana soula Samedi 17. Février 2007  13:10

dans le plan de surveillance des températures ; comment faire pour : étalonnages des thermomètres, la températures des bains marie et vitrine réfrigérées selon ISO 22000.

 

Waranet Samedi 17. Février 2007  16:41


Je suppose que vous voulez parler de vérification et non d’étalonnage.

Il est possible de faire appel à un prestataire habilité.

L’idéal est bien entendu de posséder un thermomètre étalon raccordé aux étalons nationaux.

Ecrire une procédure de vérification, habiliter le personnel (formation), définir la périodicité.. etc.

Anne Laure Abisse Vendredi 2. Mars 2007 10:18

quelqu'un peut-il me dire quelle doit etre la frequence de controle des thermometres interne d'une usine agroalimentaire et avec quel thermometre étalon peut on le faire ( un thermometre a alcool est -il suffisant comme étalon?)



qualité-LST Vendredi 2. Mars 2007  11:03

La réglementation n'impose rien.

C'est à toi de fixer ta fréquence de contrôle selon tes besoins, tes contraintes, les dérives constatées. Chez nous, c'est 4 fois par an, et ça n'a pas choqué l'auditeur IFS / BRC. Le thermomètre étalon doit être étalonné par une société extérieure qui te fournit un certificat d'étalonnage (rattaché LNE / COFRAC)

cécile MARTIN Vendredi 2. Mars 2007  11:11

personnellement, je teste 1 fois par mois les thermomètres à sonde des ateliers de production : dans la glace fondante (0°C) et dans l'eau bouillante (100°C)

Constant Depièreux Vendredi 2. Mars 2007  11:26

Un petite suggestion?

Pourquoi pas 2 (DEUX) thermomètres dans le même bain d'huile. A partir du moment ou les lectures sont discordante de plus de l'imprecision validée, les deux thermomètres sont ré-étalonnés.

Plus cher en investissement, mais plus sûr et moins cher en étalonnage surtout si on procéde à des étalonnages périodiques par alternance.

Christian Felter Samedi 3. Mars 2007  7:30

La réglementation n'impose rien.

En ce qui concerne les denrées surgelées la réglementation, (règlement 37.2005 article 2), impose le recours à la norme EN 13486,qui fixe la procédure de vérification des enregistreurs de température et des thermomètres de mesure de la température de l'air et des produits destinés à équiper les moyens de transport, d'entreposage et de
distribution des denrées surgelées, congelées, réfrigérées et des crèmes glacées et, qui sont conformes aux EN 12830 et EN 13485 (classes et étendues de mesure).

Autant utiliser ce protocole, simple, qui est disponible et validé.


Thierry Martin Dimanche 4. Mars 2007  15:29

L'étalonnage d'un thermomètre dépend:
- de la nature de la sonde utilisée;
- de la plage de mesures d'utilisation du thermomètre;
-...

Notez que l'étalonnage dans la glace fondante n'est valable que si vous utilisez de l'eau pure, idem pour l'eau bouillante.
En aucun cas, l'utilisation d'un autre thermomètre tel que thermomètre à alcool n'est valable. Un étalonnage par comparaison entre deux valeurs de température sans lien assuré avec les étalons nationaux n'a aucune valeur (scientifique et légale).

Thierry Martin Dimanche 4. Mars 2007  15:53

Bien que ne voulant pas relancer une nouvelle fois la polémique, je me permets d'attirer l'attention de tous les co-listiers sur le différence entre laboratoire raccordé COFRAC et la certification COFRAC.

 

Bertrand CARLIER Dimanche 4. Mars 2007 20:41

le code d' étalonnage du thermomètre:
http://www.nzfsa.govt.nz/animalproducts/meat/meatman/manual-17/man17002.htm#E21E10



Constant Depièreux Lundi 5. Mars 2007 11:53


Quelques compléments de métrologie en réponse aux considérations précédentes sur l'utilisation des thermomètres:

* DEC Environmental Laboratory - Quality Control
http://www.anr.state.vt.us/dec/lab/htm/qualitycontrol.htm

et spécialement

* http://www.anr.state.vt.us/dec/lab/docs/Section8.pdf

et
* http://www.anr.state.vt.us/dec/lab/docs/Section11.pdf


Plus simple, mais présentant une approche graphique intéressante

* http://www.oznet.ksu.edu/library/fntr2/mf2440.pdf

* http://www.oznet.ksu.edu/library/fntr2/mf2439.pdf

Tout aussi intéressants que les liens précédents :

http://www.anr.state.vt.us/dec/lab/docs/labsafety.pdf

 

MERCREDI 21 MARS 2007

Avantage HACCP | Guide du programme (121 pages)
http://www.omafra.gov.on.ca/french/food/inspection/haccp/haccp_pdf/haccp_manual.pdf

Au sommaire:

CONTRÔLES OPÉRATIONNELS

O4.1 Contrôle de l'entretien préventif et de l'étalonnage





Maud SALAÜN Samedi 26. Avril 2008 2:32

Dans le cadre de notre plan HACCP, je procède à la vérification des instruments de mesure de la température (chambre froide, étuve) 1 fois par semaine.

Concernant les sondes d'un pasteurisateur (PT 100), quelle serait selon vous la fréquence normale de vérification?

Quelle méthode employez vous? Retrait de la sonde et vérification de la valeur affichée par rapport à un témoin?

Je vous remercie vivement d'avance pour vos conseils,



Lamia MEITE-GIRAULT Samedi 26. Avril 2008 11:45

1 -En effet, les équipements comme chambre froide, étuve, pasteurisateur doivent être vérifiées.

Les sondes (capteurs) qui sont des instruments de mesure, permettant la vérification des équipements, doivent être étalonnées.

voir lien wikipedia sur la terminologie vérification/étalonnage : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9trologie

2- La vérification d'un pasteurisateur ne se limite pas à la température. Il y a obligatoirement le couple température/temps à vérifier mais aussi sûrement la pression. Généralement pour ce type d'appareil, il est souhaitable de faire appel à des professionnels

3- Les sondes doivent être étalonnées avec des étalons de référence. Pour cela vous devez faire appel à un laboratoire accrédité.

je vais essayer d'expliquer le plus simplement possible. les sondes que vous utilisez pour vérifier vos enceintes (étuves, pasteurisateur...) sont des étalons de travail. Ces étalons doivent être étalonnés avec un étalon de référence. L'étalon de référence est lui raccordé aux étalons du Système International (le lien wikipedia explique aussi ce point)

4-La fréquence d'une semaine pour vos chambres froides, étuve, me paraît convenable.

Pour le pasteurisateur, je verrai plutôt une vérification une fois par an, sachant que ce sera pour la vérification de tous les paramètres (température, temps, pression). Votre pasteurisateur, fournit-il un diagramme d'enregistrement des cycles?. Si oui, le graphe sera un bon moyen de contrôle plus fréquent couplé aux résultats microbiologiques des produits avant et après pasteurisation.

Toutefois, vous devez définir votre propre périodicité pour les opérations de vérification et d'étalonnage en tenant compte :

- de la périodicité calendaire (annuelle, semestrielle...)

- de la fréquence d'utilisation

- des conditions d'utilisation et d'environnement

- des recommandations du constructeur

- de la connaissance du matériel (fragilité, ancienneté...)

- des dérives observées

- ect...

Pour finir, je trouve déjà bien que votre entreprise est pris en compte la métrologie.

Savez vous que les résultats de mesure suite à une vérification ou à un étalonnage sont liés à des incertitudes de mesure qui sont quantifiables ?

Information nécessaire : je ne suis pas une spécialiste de la métrologie, j'ai quelques notions de base qui m'ont permis d'avoir un peu de pratique dans ce domaine en laboratoire et industrie.

D'autres intervenants sur le sujet sont les bien venus



hind arbaoui Samedi 26. Avril 2008 12:32

La fréquence de vérification d'un dispositif de mesure se fait selon la nature de l'outil et selon les exigence de l'unité elle même vis à vis la précision de ces mesures. mais généralement pour les dispositifs liés aux ccp il vaut mieux faire une fois par semaine



Gilles TIXIER Samedi 26. Avril 2008 13:15

Il faut discerner :

. étalonnage (il faut posséder des étalons et la méthodologie ; seul un établissement de métrologie est compétent et habilité). En général, on peut envisager un étalonnage une fois par an. Et pendant ce temps là vous ne disposez pas d¹instrument de mesure.

. et vérification (que la mesure constatée avec des étalons est à l¹intérieur d¹un intervalle de correspondant au besoin de précision ; ce peut être réalisé en interne mais avec des thermomètres étalonnées (ou des poids étalons) dont l¹incertitude est de 4 (ou 3) plus faible que cette attendue pour l¹appareil.

Maud, quels sont les moyens dont vous disposez pour vérifier les sondes PT100 ?

La fréquence dépend de l¹expérience que vous avez de la stabilité de votre appareil ; pas de règle générale.

Ensuite on peut réaliser une validation très fréquente,quotidienne par exemple comme c¹est possible pour une balance, à l¹aide d¹un poids, non nécessairement étalon ; on vérifie seulement la stabilité de la mesure, à l¹intérieur des limites d¹une carte de contrôle. Toute sorti des limites conduit à remettre en question la fiabilité de l¹appareil (réparation, étalonnage par un établissement compétent).

Par contre l¹équivalent dans le domaine des température, je ne vois pas comment réaliser cette validation fréquente.

Il a déjà été abordé les moyens de vérifier les thermomètres sur celle liste (avec de la glace fondante, avec de l¹eau bouillante) mais ces moyens présentent une précision bien inférieure à la précision dont est dotée une sonde PT 100. C¹est juste valable pour des thermomètres dont on attend une précision de plus ou moins 1°C

Mr ³WARANET ³ doit avoir des informations plus éclairées sur ce sujet



Constant Depièreux Samedi 26. Avril 2008 13:31

Pour information :

http://www.lne.fr/publications/actes_11e_congres_metrologie/177.pdf



Lamia MEITE-GIRAULT Samedi 26. Avril 2008 14:15

M. Tixier, qu'entendez vous par établissement métrologique ?.

A mon sens :

La vérification est réalisée en interne ou elle est sous traitée par un établissement de métrologie

L'étalonnage est réalisé par un établissement métrologique ou en interne dans le cas suivant :l'entreprise dispose d'étalons de travail et d'étalons de référence.

Elle étalonne ses instruments de mesure à l'aide de ses étalons de travail.

Elle étalonne ses étalons de travail à l'aide d'étalons de référence.

Elle fait étalonner ses étalons de référence par un laboratoire accrédité.

Dans ce cas elle n'est pas dans la situation de ne pas disposer de son instrument de mesure.

Pour cela il faut nécessairement un personnel compétent, des procédure de métrologie.





Gilles TIXIER Samedi 26. Avril 2008 14:56

Tout à fait dŽaccord avec la démarche dŽétalonnage que vous décrivez

Quand je parlais de faire appel à un "établissement métrologique"

je sous-entendais de sous traiter étalonnage (et éventuellement la vérification) à un SMH (Service de Métrologie Habilité)

Car je pense que parmi lŽensemble des établissement agro-alimentaires français, peu possèdent un service de métrologie en interne compétent et ayant fait lŽinvestissement dŽune compétence en métrologie et des équipements minimum indispensables.

Je base mon impression sur sur mon expérience de terrain et surtout sur les échanges lus sur cette liste. Quand on lit la manière dont sont recrutés et considérés des responsables hygiène et qualité, je pense que les établissements qui on décidé dŽ!investir en plus sur un service de métrologie digne de ce nom sont proportionnellement rares.

Tout fait me contredisant me ravira.



Lamia MEITE-GIRAULT Samedi 26. Avril 2008 16:03

De part mon expérience aussi, je constate même que la notion d'incertitude d'un instrument de mesure et de la nécessité de la métrologie n'est pas toujours connue.

Concernant un "service de métrologie digne de ce nom" c'est assez compliqué dans le monde de l'industrie.

Cependant lorsque j'étais responsable qualité d'une industrie en afrique, cela ne nous a pas empêché d'avoir nos étalons de travail et de référence pour des mesures essentielles à maîtriser comme la température et la masse.

Vu le nombre de sondes, thermomètres, balances, enceintes climatiques que l'usine avait, il était plus économique d'effectuer en interne la grande partie de l'activité métrologique et d'envoyer en Europe les étalons de référence pour le raccordement.

Après il y a le problème de compétence spécifique en interne ou d'un responsable qualité qui est particulièrement intéressée par l'activité de métrologie et calcul d'incertitude que cela engendre.

Pour finir, je saisis la perche que vous me tendez. Je suis souvent d'accord sur les difficultés de la fonction de responsable hygiène et qualité et de la considération qu'on leur porte.

Cependant, je me permets d'apporter un autre point de vu, la manière dont on est perçu provient aussi de la manière dont on agit :

La fonction de responsable qualité implique inévitablement une compétence technique de terrain mais surtout un savoir être : il faut s'affirmer sans écraser, il faut être humble et adapter ses connaissances, ses exigences de qualité à la réalité environnementale de l'entreprise et à ses besoins. C'est une fonction support avec peu ou pas d'autorité hiérarchique, il y a donc tout intérêt à savoir donner confiance et fédérer.



Maud SALAÜN Lundi 28. Avril 2008 22:34

Merci à tous pour vos conseils et le lien INE fourni.

Nous ne possédons actuellement pas de compétences en métrologie en interne et pouvons difficillement de part l'éloignement géographique faire appel à un établissement de métrologie.

Je pensais alors dans un premier temps uniquement vérifier la reproductibilité des sondes à température de pasteurisation par rapport à un thermomètre témoin. Cela ne serait certes pas un étalonnage dans les règles de l'art mais devrait nous permettre de justifier notre CCP: "Quand je pasteurise à 96°C, la température est bien de 96°C +/- 1°C, la valeur cible tenant compte de l'incertitude?

Maud TRIPONEL.



qualiseb Lundi 28. Avril 2008 22:41

L'industrie alimentaire n'est pas un laboratoire, acheter un thermomêtre correct, l'envoyer une fois par an chez quelqu'un qui a un étalon ( même votre prestataire analytique par exemple ), le faire vérifier, en tirer un abaque de correction si nécessaire et vérfier vos sondes en interne, une fois par ans, suffit...avis perso bien sur....



Lamia MEITE-GIRAULT Lundi 28. Avril 2008 22:50

je comprends votre difficulté mais il faut trouvé une solution pour étalonner votre "thermomètre témoin" par un laboratoire accrédité.

A défaut vous ne pouvez pas dire que "quand je pasteurise à 96°C, la température est bien de 96°C +/- 1°C".

Car qui vous dit que lorsque que votre "thermomètre témoin" indique 96°C, c'est la valeur réelle dans l'enceinte de votre pasteurisateur ?



melaniecrenn Friday, August 08, 2008 3:46 PM
Je rédige un protocole de vérification des thermomètres à sonde de notre entreprise.
En prenant en compte les précisions de mon thermomètre étalon et celui du thermomètre à sonde, je voudrais savoir comment je peux déterminer que le thermomètre à sonde est fiable?


Thierry Flourat Vendredi 8. Août 2008 21:05
En un premier temps, la réponse "brute" à votre question serait : en comparant la répétabilité et la reproductibilité des résultats de vos mesures effectuées avec votre "thermomètre à sonde" à ceux que vous obtenez avec votre étalon sur la plage de température qui vous intéresse, mais je ne suis pas certain que ce soit là le sens vers lequel tendait votre demande...?


Gilles TIXIER Vendredi 8. Août 2008 21:20
Une vérification porte sur l¹aptitude d¹un moyen de mesure à répondre à un usage déterminé, et donc à une précision déterminée
Pour répondre à votre question, le préalable est d¹identifier la précision requise pour le thermomètre à vérifier.
S¹il s¹agit de mesurer la température d¹une chambre froide dont la cartographie révèle un écart de plusieurs degrés entre les différents points de la chambre, il ne faut pas exiger une trop grande précision, S¹il s¹agit de mesure la température d¹un bain-marie pour lequel la température doit être très précise (réactions biologiques, par exemple), il en ira autrement.
Ensuite, voilà mon approche personnelle, sur laquelle je serai moins affirmatif :
Compte-tenu de cet écart maximal toléré, fixé à partir du besoin de précision de la mesure à effectuer, le thermomètre est apte si la mesure indiquée est à l¹intérieur de l¹intervalle valeur donnée par l¹étalon plus ou moins l¹écart maximal toléré (on néglige l¹imprécision du thermomètre étalon, car il est en principe au moins 4 fois plus précis que le thermomètre à vérifier).


Pascal Rudeaux Samedi 9. Août 2008 23:39
Il est reconnu que un appareil de mesure est juste a une décimale près:
Exemple : balance qui pese au gr: 1,001 kg est en fait précise au dixieme de gr. 1,01 kg sans prendre en compte le dernier chiffre.
En prenant en considération cet aspect.
Le thermometre étalon doit avoir un dixieme de mesure superieur au thermometre de process.
Etalon mesure 1,01 °C lecture du thermometre etalon 1,0°C a comparer au thermometre process.
Thermometre process 1,1°C + ou - la déviation avec le thermometre etalon
En process:
Mesure a noter sur la feuille de registre : 1°C
Exemple:
Un glacon a son point de fusión 0°C
Thermometre étalon marque: 0,02°C
Thermometre sonde marque: - 0,3 °C ( 0,0 a comparer avec -0,3 )
Deviation: + 0,3°C sur le thermometre sonde
Lecture en process: 11,9°C +0,3°C (déviation) = 12,2 °C
Feuille de registre: 12°C


palombier Dimanche 10. Août 2008 20:14
Sans vouloir faire de polémique sur le sujet, je suis toujours étonné de constater que les abréviations d'unités de mesure sont mal employées.
Notamment dans l'épicerie, avec une certaine propension à confondre les grammes et les grains ...?
Pour gramme il es t admis l'abréviation ‹‹ "g " et kg pour›› le kilogramme poids ‹‹ kg.



hguitton Jeudi 14. Mai 2009 2:32

Je suis actuellement en train de travailler sur la remise aux normes du parc d'instruments de mesure de l'entreprise où je travaille.

J'ai déjà réglé le problème des balances, mais là, je m'attaque aux thermomètres, et je n'arrive à trouver aucun texte règlementaire.

Je ne sais pas quelles sont les obligations auxquelles nous sommes soumis : doit-on faire étalonner à intervalles réguliers tous nos thermomètres (et alors perdre l'enregistrement en continu de nos CCP "Stockage au froid" pendant la période où les sondes seront envoyées au labo), ou peut-on se contenter de vérifier nous mêmes nos sondes à l'aide d'un thermomètre lui même étalonné, dont le seul usage sera de nous permettre de vérifier nos sondes (que nous devrions faire étalonner en cas d'écart ?) ?

Nous disposons de 3 sondes qui enregistrent en continu la température des chambres froides, et nous servent à surveiller nos CCP, et d'un thermomètre à planter dans les produits, dont nous nous servons pour prendre les températures à réception, après cuisson et après surgélation.

J'avoue que je suis un peu perdue là...

Merci de votre aide !



zodreille Jeudi 14. Mai 2009 10:06

j'avais cherche une fois, l'afnor propose deux normes :

- FD X07-028 Octobre 2002

Métrologie - Procédure d'étalonnage et de vérification des thermomètres - Estimation des incertitudes sur les mesures de température

Indice de classement : X07-028

- FD X07-029-1 Octobre 2002

Métrologie - Procédure d'étalonnage et de vérification des thermomètres - Partie 1 : procédure d'étalonnage et de vérification des sondes et thermomètres à résistance

Indice de classement : X07-029-1



Christian Felter Jeudi 14. Mai 2009 11:17

il y a aussi et surtout la Norme EN 13486, citée dans le règlement 37/2005 relatif au contrôle des températures dans les moyens de transport et les locaux d'entreposage et de stockage des aliments surgelés destinés à l'alimentation humaine.



hguitton Jeudi 14. Mai 2009 14:10

Merci beaucoup pour votre réponse, je n'avais pas connaissance de cette norme. Cependant je m'étonne un peu : le règlement que vous citez nous oblige à nous conformer à cette norme, cependant, le texte de la norme n'est disponible nul part, sauf l'acheter à l'AFNOR, pour 50€ ! Doit-on payer pour pouvoir respecter la loi ? Un peu surprenant.

Autre question, cette norme ne concerne que les enregistreurs de température pour des chambres froides négatives, qu'en est-il pour les chambres froides positives ?

Merci de votre aide !



SAS LE STER Jeudi 14. Mai 2009 14:39

- Si vous êtes dans une démarche de certification IFS-BRC, regardez ces référentiels qui imposent (malheureusement...) un certain nombre d'obligations dans ce domaine : fréquence, certificat d'étalonnage,etc...

- Dans le cadre de la révision de votre HACCP, (re)posez vous la question de la nécessité que cette étape de stockage au froid soit considérée comme un CCP. Pur ce qui nous concerne, ces étapes ont été revues en CP (point de contrôles), notamment parce que nous avons une étape de cuisson postérieure à ce stockage au froid.



Christian Felter Vendredi 15. Mai 2009 20:29

Oui c'est vrai, c'est payant, et cela a été plusieurs fois débattu sur cette liste. Ce n'est pas très cher en fait et cela ne concerne pas le consommateur mais des professionnels. Votre réaction est celle d 'un consommateur de droits et de preuves et non celle d'un professionnel producteur des preuves attendues du consommateur et qui pense que les professionnels appliquent la législation alimentaire qui les concerne.

Les dispositions de la norme sont transposables aux chambres froides positives.



loujak2000 Mardi 19. Mai 2009 15:31

Je suis stagiaire dans une IAA et je voudrais vérifier si mes thermomètre (de chambre froide positive et négative, et de prise de température de coeur), j'ai 2 idées pour ça mais laquelles est la plus juste?

La première serait de mettre les thermomètre dans un bain de glace pilée théoriquement à 0°C et de vérifier la température.

La deuxième serait de faire étalonner un thermomètre pas un organisme agréé pas la cofrac et vérifier les autres thermomètres avec le premier.

Je pencherais plutôt pour la deuxième, mais a-t-on le droit de n'avoir qu'un thermomètre étalonné par un de ces organismes? Il y a t il un autre moyen de vérifier mes thermomètres?



gregoire_caro Mardi 19. Mai 2009 16:18

Je suis moi aussi stagiare en IAA et je suis en pleine vérification de nos thermomètres.

Nous procédons comme il suit: nous avons un thermomètre étalon, étalonné par une entreprise accrédité. Nous faison deux vérification, une à 0°C dans de la glace, et une autre à 100°C (faire bouillir de l'eau dans une cocotte et mettre des tamis dedans pour faire tenir les sondes sans vous bruler).

La non conformité s'avère lorsqu'il y a plus de 0.5°C d'écart entre l'étalon et l'autre thermomètre.

En espérant que cela vous aidera...



mohamed11209 Mardi 19. Mai 2009 16:41

à ma connaissance, on vérifie pas un thermometre non étalonner, il faut d'abort l'étalonner par un organisme agréé, ce dernier vous donne un rapport d'étalonnage qui sera utilisé pour la vérification de ce thermometre, le rapport contient l'incertitude. et pour la vérification vous mettez votre thermometre dans le point de son utilisation cest à dire T=0°C ou T=25°Cou......., ensuite vous calculez l'erreur de justesse qui vas etre associée à l'incertitude (rapport d'étalonnage) et l'ensemble doit etre inférieur à EMT (erreur maximale tolérée) fixée par vous.



Randrianirina juste Mardi 19. Mai 2009 17:16

Ce qu'on devrait faire c'est:

- d'avoir un thermomètre étalon certifié par un organisme comme COFRAC

- de vérifier les autres thermomètres à partir de cet étalon périodiquement (mensuel ou bimensuel selon les cas...) et en tenir compte des écarts.



jnjoffin Mardi 19. Mai 2009 19:12

Étalonner un thermomètre dans la vapeur d'eau mise en ébullition et lui donner la valeur 100°C est d'un profond mépris pour la physique ! La température d'ébullition de l'eau (pure) est de 100°C sous 101,3 kPa, donc dépend de la pression. Celle-ci dépend de la météorologie et de l'altitude.



Christian Felter Jeudi 21. Mai 2009 15:42

L'exploitant du secteur alimentaire doit pouvoir répondre de la législation alimentaire qui le concerne.

C'est vrai que cela passe par des acquisitions de documents non gratuits, et qu'il n'y a pas encore de bourse aux livres comme dans les lycées et collèges car il n'y a que très peu de livres achetés. Et en plus il faudrait des thermomètres étalonnés!

Le principe de précaution , pour autant qu'il soit effectivement présent dans le 178/2002, repose avant tout sur l'acceptation des définitions;

et notamment celle qui vise à pouvoir comprendre les questions de l'Autorité, soit celle d'exploitant du secteur alimentaire.

Effectivement le fait que bcp d'organismes vivent de fonds publics, à un taux de CA parfois supérieur à 50%, et se présentent comme exemplaires sur le marché concurrentiel est très préoccupant.

C'est un sujet sérieux, et je ne vois pas pourquoi la DGCCRF se croit investie d'une mission pour dénoncer des accords interprofessionnels étendus, alors que sous ses yeux cette dérive d'utilisation de fonds publics sur le marché concurrentiel est ancienne et manifeste et grève lourdement nos capacité à rembourser les emprunts souscrits en ce moment.



Gilles TIXIER Mercredi 2. Septembre 2009 17:02

Le 14/08/09 0:01, « Hélène » a écrit :

> Bonjour,

> Je suis en train de rédiger la procédure de métrologie de nos thermomètres et je me heurte à quelques difficultés dans les calculs d'incertitudes.

> Nous avons choisi d'étalonner en interne, grâce à un étalon de travail, tous nos thermomètres.

> Nous effectuons une série de 5 mesures à partir de laquelle une incertitude de mesure est calculée. De même pour les équipements et l'environnement des incertitudes sont calculées.

> Le problème vient des relevés de mesure. L'incertitude est déterminée par le calcul de l'écart type, ce qui m'indique sur la justesse de mes mesures.

> Je peux mesurer 5 fois un écart entre l'appareil étalon et celui à étalonner de même valeur, je n'ai alors qu'une incertitude de mesure très faible : mon thermomètre est juste, il mesure 5 fois la même valeur.

> Mais que se passe-t-il lorsque l'écart que je mesure (je le considère toujours identique sur ma série de mesure) est important? où est-il pris en compte dans les calculs d'incertitude?

> Dans ce cas, j'ai un appareil juste puisqu'il mesure à tous les coups la même bétise ... mon incertitude de mesure est faible mais cela ne rend pas pour autant compte que ce que je mesure est faux !!

> Faut-il additionner mon incertitude calculée (incertitude de mesure+incertitude des équipements+incertitude de l'environnement) à la valeur de mon écart moyen (entre le thermomètre étalon et celui à étalonner)?

> Merci d'avance



Bonjour,

Une précision sur les mots employés dans votre message

1. Concernent l¹appareil de mesure :

a) Justesse : Aptitude d'un instrument de mesure à donner des indications exemptes d'erreurs systématiques

b) Fidélité : Aptitude d'un instrument de mesure à donner des indications très voisines lors de l'application répétée du même mesurande dans les mêmes conditions de mesure.

2. Concernent les résultats de mesure, et correspondant aux deux définitions précédentes :

a) Exactitude de mesure : Étroitesse de l'accord entre le résultat d'un mesurage et une valeur vraie du mesurande.

b) Répétabilité Étroitesse de l'accord entre les résultats des mesurages successifs du même mesurande, mesurages effectués dans la totalité des mêmes conditions de mesure.

et Reproductibilité : Étroitesse de l'accord entre les résultats des mesurages successifs du même mesurande. Les mesurages sont effectués en faisant varier les conditions de mesure.

Je pense que vous procédez ici à une vérification et non à un étalonnage

Votre écart entre le thermomètre étalon est l¹appareil à évaluer apparaît comme nul. L¹étalon est-il bien choisi ?

Si votre écart était important, il faudrait le comparer avec l¹écart maximal toléré (EMT) pour votre thermomètre à évaluer. Il s¹agit d¹une évaluation l¹écart constaté est à l¹intérieur de l¹EMT et on continue ainsi, ou supérieur est le thermomètre est à déclasser, ou à rebuter

je n¹ai pas répondu à toutes vos question. Je ne saisis pas si les incertitudes calculées dont vous parlez sont déterminées expérimentalement, ou autrement ?



Fatnassi Khemais Jeudi 17 Décembre 2009, 17h19

svp je veut connaitre est ce que l'etalonnage des chaque instrument de mesure ( contorle ccp , prpop, poids produit fini commercialiser ) est obligatoire ( suivent les normes de metrologies) ou bien on peut faire des verification avec des etalon etalonnées ?????



Sana Kacem Lundi 21. Décembre 2009 19:48

Dans le contexte tunisien, certains instruments de mesure sont soumis obligatoirement au contrôle métrologique légal. Il en est de même pour les étalons servant dans les opérations de vérification des instruments soumis au contrôle métérologique légal. Vous trouverez tous les détails dans la Loi 99-40 du 10 mai 1999 relative à la métrologie légale, titre II.

http://www.iort.gov.tn/WD120AWP/WD120Awp.exe/CTX_3736-153-cCNujWNdKm/RechercheTexte/SYNC_1894742266

Le Décret n° 2001-1036 du 8 mai 2001 fixe les modalités des contrôles métrologiques légaux , les carctéristiques des marques de contrôle et les conditions dans lesquelles elles sont apposées sur les instruments de mesures.

http://www.iort.gov.tn/WD120AWP/WD120Awp.exe/CTX_3736-153-cCNujWNdKm/RechercheTexte/SYNC_1894898454




Sonia Vincent-Thomas Mardi 23. Octobre 2012 12:37

Je voudrai mettre en place une vérification journalière de nos balances utilisées en production. Je compte me procurer des poids étalons, mais à partir de là comment dois-je procéder ?

1. Il est mieux d’avoir des poids étalons de la portée de la balance ou des poids des mesurants ?

2. La méthode de vérification des poids – existe-t-il une méthode/bonne pratique pour placer les poids étalons sur le plateau ?

3. Comment je détermine l’acceptabilité des balances – dois-je me baser sur l’écart max toléré ?

Merci de revenir vers moi.



qualite.lesdelicesduchef Mardi 23. Octobre 2012 17:46

voici ce que nous avons mis en place dans notre usine :

Cordialement.

1)nous utilisons des masses étalons correspondant/avoisinant les poids contrôlés dans l'usine

2) nous déposons la masse au centre + 4 coins du plateau sauf pour le poids de 10kg (seulement au centre)

3) notre tolérance est la précision de mesure de la balance pour l'échelle de mesure concernée (voir la classe de balance)Ces données nous ont été donné par notre prestataire de vérification périodique de ces balances.





Gilles TIXIER Jeudi 25. Octobre 2012 19:12

La vérification d'une balance telle qu'elle est réalisée par un prestataire de vérification périodique de ces balances comporte les essais suivants :

. justesse (ou essai de linéarité),

. fidélité,

. excentration de charge

. mobilité

. exactitude des dispositifs de mise à zéro et de tare

Mais cette vérification est annuelle (obligation si la balance relève de la métrologie légale)

et la problématique est qu'entre deux vérifications par le prestataire la balance peut avoir pris un coup, s'être encrassée, ... et donner des résultats faux sans qu'on le sache ... avant la prochaine vérification.

" qualiteddc" vous a indiqué la vérification de la justesse de leur balance et cela implique de disposer d'un poids étalon et de faire référence à l'EMT de la balance

Je vous indique un moyen plus simple quune vérification, c'est une surveillance quotidienne, et qui peut conduire à la même sécurité.

Il faut démarrer juste après une vérification par le prestataire avec comme but de s'assurer que la balance reste juste jusqu'à la prochaine vérification.

Alors, point n'est besoin d'un poids étalon, mais seulement d'un objet représentatif de ceux généralement posés sur la balance (un poids simple, par exemple), mais en se donnant les moyens que son poids ne varie pas (à l'abri des salissures)

Cet objet est pesé fréquemment au début jusqu'à obtenir une vingtaine de mesures.

De cette série de données on en tire une moyenne et un écart-type. Si la distribution par un histogramme se révèle au moins symétrique (la forme en cloche, c'est dans les livres), on considèrera qu'elle peut être assimilée par une loi normale et en conséquence on s'attendra à trouver toutes les futures mesures, proches de la moyenne et dans un intervalle de ' moyenne plus et moins 3 écart-types '.

Vous construisez alors une carte dite "de contrôle" c'est à dire un suivi graphique chronologique avec la valeur moyenne visée et deux limites dites de "contrôle".

Quotidiennement, en début de production, vous pesez l'objet et portez sa valeur sur la carte. Si le point ne sort pas des limites de "contrôle" et qu'il ne se dessine pas un tendance à dériver, la balance est validée. Dans le cas contraire et si des mesures complémentaires le confirmait, la balance serait à mette à l'écart en attente d'une vérification et maintenance par le prestataire.

Cette façon de procéder a été promue par Alain PALSKY, expert et vulgarisateur de la maîtrise statistique des procédés

http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/capteurs-et-methodes-de-mesure-42419210/maitrise-statistique-des-processus-r290/




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