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L'étalonnage des thermomètres et des balances - Archive des messages du forum HYGIENE. Mise à jour le 15/01/10. 16 liens vérifiés 20061217
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Chaîne du froid et traçabilité des températures (thermomètres…) |
Sylvie Pierrard mardi 3 octobre 2000 22:48
Connaissez-vous des adresses de laboratoires pouvant étalonner
des thermomètres dans la zone de température
alimentaire de - 20 °C à 100 ° C et à quel prix
...conformément à l'arrêté de 1997 pour
les thermomètres de contrôle..; ( les laboratoires
doivent avoir l'agrément COFRAC).
Merci par avance.
--
Philippe Sommer mercredi 4 octobre 2000 08:58
De nombreux laboratoires sont capables de réaliser cela. Il
y a notamment le LNE (laboratoire national d'essai), j'ai eu des
contacts avec AOIP (qq problèmes avec eux), mais il est
probable que tous les grands fabricants de thermomètres
doivent réaliser des étalonnages COFRAC, d'au moins
leur appareils.
Leur prix : je crois qu'il faut compter plus
de 1000 F, mais cela dépend énormément de
l'organisme, du nombre de points, de la précision,
etc...
Philippe Sommer
limperai mercredi 4 octobre 2000 09:54
Bonjour vous pouvez contacter le LNE laboratoire national d'essai
qui est certifié COFRAC.
Par contre cela peut impliquer un
envoi de matériel auprés de ce laboratoire. LE LNE est
basé en région parisienne par contre je ne suis pas
allée voir s'ils ont un site web
Corinne Buret mercredi 4 octobre 2000 17:45
Afin de trouver un laboratoire qui étalonne les
thermomètres, vous pouvez consulter le site du COFRAC
(www.cofrac.fr) qui vous indique
les laboratoires accrédités pour la mesure souhaitée
(ici température), en fonction du type de thermomètre à
étalonner, de la précision de l'étalonnage
requise, et de la plage de température.
Vous devrez
choisir un nombre de points pour lesquels vous souhaitez faire
étalonner votre thermomètre, c'est à dire à
quelles températures vous choisissez d'étalonner cet
outil.
En général, il est procédé
au minimum à deux points de mesure qui encadrent les valeurs
que vous mesurez habituellement avec votre thermomètre.
Exemple
: si vous mesurez une température d'environ +4 à +6°C,
il est judicieux de faire un étalonnage entre 0°C et +10°C
afin de couvrir la plage de températures mesurées.
En
ce qui concerne les prestations du LNE, il faut compter environ (prix
hors-taxe):
- 400F pour les frais de transport (retour de
l'appareil chez vous)
- 500F par point de contrôle
- 300F
par frais de dossier
En effet, il vous faudra envoyer votre
thermomètre au laboratoire d'étalonnage. Délai
d'étalonnage, 15 jours à réception du
matériel.
Si vous souhaitez contacter le LNE, vous
pouvez téléphoner au 01.40.43.37.37 et demander Mme
Ravault, c'est elle qui gère les dossiers d'étalonnage
COFRAC.
salutations
Corinne Buret
HERVE RAMOS Date : lundi 20 novembre 2000 18:42
Dans le cadre du HACCP, j'ai besoin de contrôler
l'étalonnage de sondes de température.
J'ai pour
idée de faire étalonner un thermomètre par un
organisme habilité, puis, de contrôler l'ensemble des
sondes en prenant mon thermomètre calibré comme
référence.
Ais je le droit?
Quel est le coût
approximatif de l'étalonnage d'un thermomètre?
Un
de mes homologues, travaillant dans la filière viande, plonge
chacune des sondes de température dans des tubes à
essai remplis de vaseline. Son but est de faciliter la lecture des
enregistrement de température en réduisant les
variations dues aux cycle de dégivrage des systèmes de
froid.
Qu'en pensez-vous?
DFromentier mardi 21 novembre 2000 07:41
Pour plus d'amples renseignements concernant l'étalonnage
des sondes de température, vous pouvez contacter Monsieur
Laurent Boucher au CTCPA de Dury les Amiens
Salutations
à tous.
Didier FROMENTIER
Philippe Sommer mardi 21 novembre 2000 08:43
Vous posez plusieurs problème dans votre mail.
Question
droit : (je parle pour un laboratoire accrédité) nous
avons le droit, mais meme l'obligation de raccorder nos thermomètres
aux étalons nationaux en les étalonnant régulièrement
avec un thermomètre de référence, étalonné
chaque année par un organisme habilité (LNE par ex.).
Cependant, il faut savoir que il y a des rapports entre la précision
du thermomètre à
étalonner et celle du
thermomètre de référence (en labo, on prend en
général 0.25 : la précision totale (sonde +
boitier) du thermomètre étalon doit etre inférieure
au quart de celle voulue pour le thermomètre de travail) ceci
peut amener tres loin (4000-6000 F pour le thermomètre de
référence en labo). L'étalonnage coutant environ
1000 F par an (selon le nombre de point contrôler).
Il
est clair que mettre la sonde dans un liquide est nécessaire
pour pouvoir avoir une température à peu pres stable
attention de ne pas prendre un liquide qui gèle pour les
congélateurs), nous utilions de l'huile de paraffine pour les
températres ambiantes.
Gilles TIXIER mardi 21 novembre 2000 11:26
La précision nécessaire du thermomètre de
référence dépend de la précision
nécessaire pour mesurer les températures de chambres
froides (en relation avec les tolérances de température
que l'on se donne).
Quelle précision est-on en droit
d'attendre pour un appareil qui mesure de la température
une chambre froide (sachant que cette température est
inégalement répartie) ?
Un rapport de 1 à
4 entre la précision de l'étalon et celle de l'appareil
à vérifier est une base de travail, (pas ou plus
normalisée) en métrologie dimensionnelle ou
pondérale.
Ce rapport est raisonnable dans le domaine de
température, du point de vue économique ?
claude joncour jeudi 23 novembre 2000 14:05
Il m'a été conseillé, pour l'étalonnage
de thermomètres étalon, de mettre le thermomètre
dans de la glace fondante et dans de l'eau bouillante s'il peut
monter à plus de 100° en température.
Ces
thermomètres ne sont donc pas étalonnés par
rapport à des étalons de références
nationaux et internationaux.
Lors d'un audit de certification ISO
9001 dans une industrie agro-alimentaire, l'auditeur a mis un écart
mineur à ce type de pratique car la norme exige que
l'étalonnage soit réalisé à partir
d'étalons nationaux et internationaux.
Mes questions
sont les suivantes :
1) Ce système d'étalonage
vous paraît-il fiable, utilisable en industrie agro-alimentaire
ou en restauration collective?
2) Dans le cas de la
certification ISO 9001, il est exigé d'utiliser des étalons
nationaux ou internationaux.
Connaissez vous des organismes à
contacter afin de se procurer ce type de thermomètre?
Philippe Sommer jeudi 23 novembre 2000 18:10
Il est vrai que la glace fondante et l'eau bouillante sont des
points caractéristiques, mais en fait dépendant de la
pression atmosphérique, de la qualité de l'eau, et donc
difficile à contrôler. Pour cela, ce système est
susceptible d'être refusé s'il n'est pas couplé à
une prise de température par un thermomètre raccordé
aux étalons nationaux : 20 solutions :: vous envoyez
tous
vos thermomètres à un organisme accrédité
pour étalonner (cf site du COFRAC pour les adresses), soit
vous achetez un thermomètre de précision que vous
envoyez faire raccorder aux étalons nationaux, et qui vous
permettra d'étalonner ou de vérifier vos thermomètres
d'usines : ceci est en tout cas la démarche d'un laboratoire
accrédité, tel que celui ou je travaille.
O. Cerf mercredi 29 novembre 2000 16:02
L'eau prend à 0°C exactement et bout à 100°C
exactement uniquement au niveau de la mer, si elle est bien
distillée, si le récipient est extrêmement
propre, etc. Dur, dur.
Cordialement,
OC
arnaud.dunand mercredi 29 novembre 2000 16:13
Cf. les normes AFNOR d'analyse microbio utilisant des bains maris "eau bouillante" : la température y est définie comme étant de 98°C.
TR6 - Nicolas CHIARELLI mercredi 29 novembre 2000 19:25
En fait le seul point étalon "relativement"
fiable est la glace fondante qui se situe autour de 0°C.
Le
point d'ébullition de l'eau est quant à lui beaucoup
moins fiable puisque très dépendant de la pression
atmosphérique (la température d'ébullion diminue
si la pression diminue, en cas de mauvais temps par ex).
Le
0°C l'est aussi mais beaucoup moins et constitue donc un étalon
bcp plus fiable
Hervé Ramos mercredi 14 février 2001 12:35
Responsable qualité dans la filière viande, je vous
sollicite pour "un p'tit coup de pouce".
J'ai
besoin d'un thermomètre étalon, pour vérifier
l'étalonnage de mes sondes de température.
Je
dispose d'un thermomètre et aimerais connaître le
organismes pouvant effectuer un étalonnage cerifié.
Je
travail dans la région Poitou Charente et préfèrerais
travailler avec un organisme local.
PS: J'ai déla
contacté l'APAVE qui me propose un devis de 3500 Francs pour
étalonner un thermomètre sur la plage -20 à +20
°C. (C'est cher, non?)
Comptant sur votre expérience,
merci d'avance.
Myriam BENISSAD mercredi 14 février 2001 13:02
ne peux tu pas te renseigner auprès de ton fournisseur
habituel de sondes ?
parfois, ils font les étalonnages.
(exemple:
bioblock)
cordialement
Myriam BENISSAD
RAQ
muriel.bagni mercredi 14 février 2001 13:52
vous pouvez aussi contacter le LNE, ce que j'ai fait il y a peu.
Le devis est peu être un peu moins cher :
Françoise
OLLIER
Technicienne Thermométrie
Tél : 01 40 43
37 89
Fax : 01 40 43 37 37
Fax 01 45 60 01 02
HOPE XAVIER mercredi 14 février 2001 17:17
tout à fait d'accord avec Myriam, ou d'autres fournisseurs
potentiels (qui seront ravis de prendre contact), d'autant plus que
dans tous les cas, la sonde ne sera étalonnée qu'à
un instant T. de plus, techniquement l'étalonnage des sondes
est complexe, la meilleure démarche restant les bains
tempérés, seras-tu en mesure de le faire
?
cordialement,
xavier hopé
Agence Conseil BioRisk jeudi 15 février 2001 09:27
Peut être trouverez vous quelque chose sur ce site
:
http://www.metrologie.org/
Philippe Sommer lundi 19 février 2001 09:57
Nouis avons acheté et fait étalonner (3 points : 1500 F) notre thermomètre de référence chez AOIP à Nantes
Corinne Buret mardi 20 février 2001 12:19
Afin d'avoir les adresses des laboratoires accrédités
cofrac pour les étalonnages des moyens de mesure de
température, vous pouvez consulter le site www.cofrac.fr
et faire une recherche.
En ce qui concerne les étalonnages
des thermomètres, le coût de l'opération est
fonction du nombre de point vérifié.
J'ai fait
étalonner l'année dernière, auprès du
LNE, un de mes thermomètres sur deux points de mesure (0°c
et +10°C) cela m'a coûté :
- 485f pour la
mise en oeuvre
- 2x325f pour les deux points de mesure
- 300f
pour les frais de réexpédition (du LNE à ma
société).
Si vous souhaitez rajouter un point de
mesure cela vous coûtera 325f HT de plus.
On est loin
des 3000f.
Vous pouvez prendre contact avec Mme Ravault
(LNE - 1, rue gaston Boissier -
75724 Paris Cedex 15) tél :
01.40.43.38.51.
herve.ramos mardi 20 février 2001 12:01
je tiens à vous remercier pour votre aide. Les contacts que
vous m'avez apporté m'ont permis de trouver un prestataire
accrédité proposant un étalonnage 3 points pour
une somme de 106,77 Euros (environ 700F) sans frais de transport.
Si
ce contact vous intéresse, n'hésitez
pas.
Cordialement, Hervé R.
Herve RAMOS mardi 20 février 2001 12:53
En moins de 10 minutes, vous êtes plusieurs à m'avoir
demander mon contact pour l'étalonnage de sonde, je vais donc
faire un peu de pub....
PS:Je ne touche aucun droit...
CTCPA
(Centre Technique de la Conservation de Produits
Agricoles)
Etablissement accrédité Cofrac, bien
entendu.
4&, avenue Paul Claudel
80480 Dury les
Amiens.
Tél : 03.22.53.23.00
Contact: Mr A.CAZIER
P.BEAUR mercredi 14 mars 2001 22:45
A quoi correspond la norme NNF EN IS/CEI 17025 - mai 2000 ?
Date : Thu, 15 Mar 2001 13:12:06 +0100 De : Julie Bouychou
Bonjour,
Je travaille actuellement sur la mise en place de la norme 17025 au sein d'un laboratoire oenologique.
En fait, ce sont les nouvelles prescriptions du Cofrac à satisfaire pour les laboratoires d'essai et d'étalonnage.
Une partie des ces prescriptions sont relatives au management et une autre aux activités techniques.
Salutations.
Mlle BOUYCHOU Julie
dimanche 6 mai 2001 09:37
JORF 06-05 Décret no 2001-387 du 3 mai
2001 relatif au controle des instruments de mesure
http://www.liste-hygiene.org/veillesan.htm
D'après
ce que j'ai compris, ce nouveau texte s'applique entre autre aux
thermomètres... ce qui est une contrainte qui va optimiser la
qualité du contrôle de températures.
La
version LEGIFRANCE n'était pas encore en ligne au moment de
l'envoi de ce message.
Bruno PEIFFER mercredi 16 mai 2001 20:24
Il y a quelques jours j'ai fait passer cette
information.
> Un nouveau décret
vient de sortir :
>
>
JORF 06-05 Décret no 2001-387 du 3 mai 2001 relatif au
controle des instruments de mesure
http://www.liste-hygiene.org/veillesan.htm
> D'après ce que j'ai compris, ce
nouveau texte s'applique entre autre aux thermomètres... ce
qui est une contrainte qui va optimiser la qualité du contrôle
de températures.
Je rappelle
qu'il y a déjà une réglementation en vigueur
concernant la conformité des thermomètres
officiellement destinés au contrôle des denrées
périssables :
JORF 08-08-97
Arrêté du 15 juillet 1997 relatif à la
construction et au contrôle des thermomètres destinés
à mesurer la température des denrées périssables
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=ECOI9700450A
JORF 23-06-98 Arrêté du 10
juin 1998 modifiant l'arrêté du 15 juillet 1997 relatif
à la construction et au contrôle des thermomètres
destinés à mesurer la température des denrées
périssables
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=ECOI9800556A
JORF
24-12-99 Arrêté du 20 décembre 1999 modifiant
l'arrêté du 15 juillet 1997 relatif à la
construction et au contrôle des thermomètres destinés
à mesurer la température des denrées
périssables
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=ECOI9900627A
J'apporte
un complément d'information de Denis LOUVEL par rapport au
nouveau décret Décret no 2001-387 du 3 mai 2001 relatif
au controle des instruments de mesure
Ce
nouveau texte remplace le décret 88-682 sur le contrôle
des instruments de mesure.
C'est un
décret cadre qui permet à celui/celle souhaitant
réglementer une
catégorie
d'instruments, de fixer selon leur importance les critères à
respecter (ex : examen CE de type,
vérification primitive, installation par
un
instalateur agrééé, etc.)
Ce
nouveau texte n'est applicable qu'à une certaines
catégories
d'instruments dès
lors où un arrêté d'application est en
vigueur.
L'utilisation de thermomètre
dans un laboratoire par exemple n'est pas
systématiquement
soumise à ce texte (voir article 3).
La
mise sur le marché d'un thermomètre médical ou
d'un thermomètre servant au contrôle sanitaire
(température d'un présentoir réfrigéré
chez un commerçant) est soumis à ce nouveau texte comme
il était soumis auparavant au décret 88-682 et à
son arrêté d'application.
Cordialement
Denis
LOUVEL
CinM Friday, June 21, 2002 6:00 PM
L'appareil de mesure utiisé est un thermomêtre
étalonnable.
Cependant est- il plus judicieux de fixer des
tolérances par rapport à l'appareil de mesure ou à
la température de la matière première?
armail lundi 24 juin 2002 19:58
Je reviens de vacances, je ne me souviens plus du problème
de base
sorry
mais parfois, même si la réglementation
permet une t° à réception + importante que celle
que peut supporter notre process.Et la seule tolérance
acceptable
est inéluctablement induite par l'appareil de mesure.
mercredi 23 octobre 2002 21:19
KANSAS STATE UNIVERSITY Janvier 2000 THERMOMETER CALIBRATION GUIDE
-
http://www.oznet.ksu.edu/library/fntr2/mf2440.pdf
Schéma
de calibration des thermomètres sous glace ou à l'eau
chaude.
http://www.oznet.ksu.edu/library/fntr2/mf2439.pdf
iris lundi 23 juin 2003 23:17
bonjour, je suis stagiaire et doit mettre en place l'étalonnage des thermomètres en usine, je sais qu'il existe certains textes concernant l'étalonnage des thermomètres, ms je dispose essentiellement de méthodes que je qualifierais d' interne aux entreprises, pouvez vous me donner des références de textes légaux en la matière, spécifiant bien l'utilisation d'un thermomètre étalon et d'un générateur de T°?
Gauthierpat mardi 24 juin 2003 16:40
le plus simple est de renseigner à Paris où se
trouve les étalons des Poids et Mesures.
kroscy dimanche 4 janvier 2004 20:32
Nous utilisons des thermomètres ( achétés
étalonnés et réétalonnés tous les
ans) pour contrôler la température de cuisson en
marmites et au four ainsi que pour le contrôle de la matière
première.
Nous aimerions mettre en place une
vérification simple de ces thermomètres au cours de
l'année. Auriez vous une méthodologie à me
proposer?
Antoine Stevens lundi 5 janvier 2004 09:41
Vous pouvez vérifier facilement le zéro dans la
glace fondante.
Ce n'est pas une vérification à la
température d'utilisation, mais entre deux étalonnages,
ça devrait vous permettre de détecter une dérive.
Ibrahim OUABBI lundi 5 janvier 2004 15:53
pour répondre à votre question, il faut au moins de
température pour l'étalonnage de votre thérmomère,
les gens obtent pour l'eau à 0 °c à 1 atm( glace
fondant) et à 100°C à 1atm ( l'(eau en
ébulution).
sa dépend de l'exctitude que vous
cherchez lors de vos mesures. Dans tous les cas je vous suggére
de choisir un thérmomèter de référence
(étalon interne) et que sera étalonné
annuellement, ce dernier vas servire pour la vérification ( ou
bien étalonnage interne) des autres thérmomètre
en exploitation.
Tiburce Robineau lundi 5 janvier 2004 17:56
réponse possible :
Acheter un thermomètre avec
une incertitude de mesure 3 à 10 fois plus faible que vos
thermomètres de cuisson que vous étalonnerez tous les
ans et utilisez le comme étalon plusieurs fois par an pour
l'ensemble de vos thermomètre dans les conditions
réelles.
gain = un seul étalonnage
efficacité
= bonne
Laurent Krysiak
lundi 5 janvier 2004 13:02
Pour compléter la réponse de Mr Stevens, vous pouvez également faire un 2éme point de mesure dans un eau bouillante
Nicolas CHIARELLI lundi 5 janvier 2004 19:35
je croyais la température d'ébullition de l'eau trop dépendante des facteurs extérieurs (pression notamment) pour être un point d'étalonnage fiable. Je me trompe ?
O. Cerf mardi 6 janvier 2004 09:06
Vous ne vous trompez pas !
Faniel Yves mardi 6 janvier 2004 09:23
L'étalonnage des thermomètres peut se faire par
mesure de point de fusion de composé organique (pure) servant
d'étalon, les points de fusion sont généralement
donnés par le fournisseur;, il suffit bien
entendu de
choisir les différents composés couvrant si possible
trois points répartis pour couvrir la gamme de température
envisagée (appareillage existant en gamme matos labo). Une
façon de procéder est d'acheter un étalon
primaire ou alors pour les courageux une sonde de température
un bain thermostatique avec solution d'antigel régulé à
0.1°C par exemple, d'établir une mesure du point triple de
l'eau, du point de fusion de composés de référence
(acide benzoique et naphtalène par exemple (il y en a
d'autres) et puis le calcul d'erreur (qui accompagne toutes les
procédures d'AQ).
qalig vendredi 30 avril 2004 09:12
Pour le contrôle des thermomètres en interne dans
l'usine, je plonge les sondes dans de la glace fondante = 0°C.
Quel
écart puis-je tolérer? (0,5°C ?)
L'arrêté
du 15/07/97 relatif "à la construction et au contrôle
des thermomètres destinés à mesurer la
température des denrées périssables"
répond-il à cette question?
Si oui où puis-je
le trouver car sur le site de Légifrance, je n'ai que des
extraits... éternel problème.
En vous remerciant
de votre collaboration, bonne journée.
Amélie HITZ vendredi 30 avril 2004 09:43
Pour chaque outil de travail tel que les thermomètres,
une incertitude sur la mesure est donnée par
le fabricant.
A vous d' en tirer les conclusions.
Philippe Sommer vendredi 30 avril 2004 09:46
Il faut faire tres attention à prendre comme point absolu les températures de la glace fondante, de l'eau à ébullition. Le contrôle d'un thermomètre se fait généralement par comparaison à un autre thermomètre dit de référence. Concernant la tolérance, c'est à mon avis à vous de vous la poser selon vos contraintes de températures, la qualité intrinsèque de votre appareil.
Marc Kieny vendredi 30 avril 2004 10:02
L'arrêté du 15 juillet 1997 relatif à la
construction et au contrôle des thermomètres destinés
à mesurer la température des denrées périssables
(NOR: ECOI9700450A) (J.O.R.F. n° 183 du 8 août 1997, p.
11819),
modifié par
- arrêté du 10 juin
1998 modifiant l'arrêté du 15 juillet 1997 relatif à
la construction et au contrôle des thermomètres destinés
à mesurer la température des denrées périssables
[ECOI9800556A] (JORF n° 143 du
23.6.1998, p. 9508)
- arrêté
du 20 décembre 1999 modifiant l'arrêté du 15
juillet 1997 relatif à la construction et au contrôle
des thermomètres destinés à mesurer la
température des denrées périssables
[ECOI9900627A] (JORF du 24.12.1999) pris notamment pour la
transposition des directives communautaires 89/108/CEE du Conseil et
92/2/CEE de la Commission, a été intégré
dans notre base euragrolex.
(documents PDF consolidés avec
l'historique et documentés, téléchargement
payant à l'unité - à la page - ou sur
abonnements)
voir : http://www.emcastore.com
On
peut le chercher directement par son n° NOR dans le champ
titre.
L'arrêté cité "s'applique à
la construction et au contrôle des thermomètres utilisés
par les agents de l'Etat pour le contrôle de la température
des denrées périssables ou des thermomètres
utilisés à l'occasion d'expertises portant sur les
mêmes denrées." (art. 1er)
Son article 3
précise entre autres que:
"Les erreurs maximales
tolérées, en plus ou en moins, sont égales à
: 0,5 °C pour les températures comprises entre - 20 °C
et + 30 °C inclus ; 1 °C à l'extérieur de cet
intervalle."
Cet arrêté détaille
également les conditions d'étalonnage, et d'agrément
des organismes de vérification.
Sarmada MOHAMED lundi 23 août 2004 06:35
Est-ce que vous pourriez m'expliquer la différence entre un étalonnage et une calibration.
Gilles TIXIER lundi 23 août 2004 09:20
CALIBRATION est un terme à éviter, c¹est la
traduction anglaise d¹ÉTALONNAGE
mais il y a
un autre terme (français) : CALIBRAGE
"Positionnement
matériel de chaque repère (éventuellement de
certains repères principaux seulement) d'un instrument de
mesure en fonction de valeur correspondante du mesurande."
Voir
quelques définitions dans
:
http://www.mbelectronique.fr/html/uploads/faqfaq45.htm
Cécile PIOT lundi 23 août 2004 09:28
On distingue plutôt étalonnage et vérification
(la calibration est la même chose que l'étalonnage).
Voici les définitions :
Etalonnage :
Comparaison
entre la valeur connue d'un étalon et celle donnée par
un appareil de mesure. L'étalonnage suppose que l'on tient
compte de l'écart observé entre la valeur de l'étalon
et celle de l'appareil et que chaque mesure lue soit corrigée
par cet écart.
Vérification : Action de porter
un jugement sur les écarts observés entre la valeur
connue de l'étalon et celle donnée par l'appareil par
rapport à des limites de conformité déterminées.
Christian Giraud mercredi 1 septembre 2004 11:01
une précision concernant l'étalonnage et la
calibration:
l'étalonnage est effectué par rapport à
un "étalon" officiel, alors que la calibration est
faite par rapport à un standard qui peut être tout autre
chose.
exemple : on étalonne un appareil de mesure
alors que l'on va calibrer une machine de découpe.
fragariasp Mercredi 16, Février
2005 19:15
je suis à
la recherche -dans le cadre de l'installation du HACCP- des méthodes
ou des procédures d'étalonnage du réfractomère
digital automatique pour mesure en brix, ainsi que le thermomètre
en T pour les produits surgelés.
fragariasp
Vendredi 18, Février 2005 21:53
merci pour
l'information.
En ce qui concerne le thermomètre en T :
c'est tout simplement un thermomètre à sonde en forme
de T.
Pouvez vous donc m'indiquer la procédure
d'étalonnage pour ce type de thermomètre?
Lamia MEITE Thu, 17 Feb 2005 10:32:36 +0100
qu'est
ce que c'est le thermomètre en T. J'ai la procédure
d'étalonnage des thermomètres à sonde
il me
semble pour un réfractomètre à brix il suffit de
mettre de l'eau de ville dans le réfractomètre lire la
l'échelle. Normalement elle doit être à zéro,
si tel n'est pas le cas régler avec la vis;
stephane
gobry Thu, 17 Feb 2005 12:07:56 +0100 (CET)
Pour
vérifier notre réfractomètre nous utilisons de
l'eau distillée, placer une goutte ou deux sur le
réfractomètre. Et lire la valeur (normalement zéro)
si la valeur est différente ajuster le réfractomètre
avec la vis de réglage. Procédure préconisée
par le fabricant.
coralierhysa Mon, 18 Apr 2005 12:03:42 -0000
responsable
hygiène alimentaire dans une association humanitaire (qui
dispose donc de peu de moyens) je voudrais savoir s'il existe une
méthode simple et peu couteuse pour étalonenr tous mes
thermomètres stylos ainsi que les sondes des chambres froides
et camions réfrigérés.
existe t il un texte
imposant une méthode ?
Christina Mon, 18 Apr 2005 13:22:28 -0000
A
ma connaissance, il n'existe pas de méthode réglementaire
de vérification ou d'étalonnage des thermomètres.
Pour ma part je vérifie les thermomètres avec un
mélange d'eau + glace (température attendue : 0 +/-
0.5°C) et avec de l'eau distillée (ou à défaut
de l'eau déminéralisée) bouillante (température
attendue : 100°C +/- 1°C).
Pour les sondes des chambres
froides, je compare leur température avec un thermomètre
que j'ai vérifié selon la procédure décrite
ci-dessus.
Par contre, pour un étalonnage en bonne et due
forme, cela nécessite du matériel très coûteux.
Pour cela, il vaut mieux le faire faire par une société
spécialisée ou par le fabricant du thermomètre
(en général cela coûte entre 60 et 100 €
pour un étalonnage 2 points)
waranet32 Mon, 18 Apr 2005 14:20:01 -0000
Il
y a deux niveaux, constat de vérification et certificat
d'étalonnage. Le certificat de vérification peut ou non
comprendre un ajustage de la chaine de mesure, il conclue par la
conformité ou non aux spécifications techniques données
par le constructeur. En application légale les seuls habilités
à faire un étalonnage sont les labos accrédités
COFRAC 'étalonnage' sur le programme 17025 (en France).
En
cas d'absence d'accréditation COFRAC le client peut auditer ou
faire auditer sur l'aspect métrologique le préstataire
mais cela n'apporte pas à priori de garanties légales.
Les
documents produits sont tout à fait normés sur un
minimum d'informations et comportent les indications du matériel
raccordé aux étalons nationnaux, les incertitudes etc
... ( voir NF X 07 011 en particulier)
La vérification
au zéro sur glace fondante avec quelques soins, est facile à
faire et très reproductible, par contre l'eau bouillante (100
°C) est a exclure pour la bonne raison que cette température
varie énormément en fonction de l'altitude et de la
pression atmosphérique en particulier ( environ 1°C tout
les 300 m ) A moins de se trouver à Marseille sur le vieux
port... c'est pas possible.
Le mieux est de disposer d'un bain
d'étalonnage et d'un thermomètre étalon, ou d'un
bain étalon raccordé, mais c'est cher et le fait d'être
juge et partie en général déplait aux auditeurs
ou aux contrôleurs.
Pour les prix tout dépend du
matériel à contrôler/ étalonner, des
quantités et du nombre de points de contrôle. Fouchette
Certificat de 75 à 100 euros sur 3 points. Etalonnage de 85 à
200 euros sur 3 points aussi. Un étalonnage COFRAC se fait
généralement sur 5 points.
JP Bascou -
http://www.waranet-solutions.com
Christina Fri, 20 May 2005 07:50:13 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Vivbout" <vivbout@y...>
a écrit
> Bonjour Christina,
>
> merci pour
votre réponse, je pense les utiliser pour les chambres
>
froides positives et les zones réfrigérées de
l'entreprise afin
> d'avoir un suivi en temps réel
grâce à l'affichage digital et un
>
enregistrement pour le suivi des températures.
>
>
comment procédez vous pour l'étalonnage de vos
thermomètres?
Les thermomètres que vous souhaitez acheter me semble
convenir pour l'usage que vous souhaitez en faire.
Concernant
l'étalonnage :
Pour l'instant, je fais des vérifications
trimestrielles : d'un vérification d'un thermomètre à
sonde de pénétration qui a été étalonné
depuis moins de 2 ans à 0°C (glace + eau) et à
100°C (eau déminéralisée bouillante, mais
attention, l'endroit où je suis est au niveau de la mer) +
vérification des thermomètres enregistreurs en les
comparant avec le thermomètre à sonde.
J'ai prévu
un étalonnage des thermomètres en 2 points tous les 2
ans chez le fabricant (à moins de constater une dérive
avant).
Cordialement
Christina
nat mardi 13 septembre 2005 15:34
je
recherche un organisme agréer qui pourrait etalonner mes
sondes de températures.
Guilloteau Philippe Tue, 13 Sep 2005 17:35:51
+0200
Spécialiste de la mesure et de
l'enregistrement des grandeurs physiques de l'environnement, nous
concevons et fabriquons nos appareils. Nous proposons également
différentes prestations métrologiques.
Vous
pouvez me contacter directement, Je vous mettrai en relation avec
notre service client qui vous proposera des prestations
d'étalonnage.
Vous pouvez également consulter
notre site Internet:
*****************************************************************
Philippe
Guilloteau (Chef de produits / Product manager)
Jules Richard
Instruments
http://www.julesrichard.com
Tel: 33 (0)1 39 96 33 34 fax: 33 (0)1 39 96 33 33
Posson Gérard Wed, 14 Sep 2005 20:24:24 +0200
(Paris, Madrid)
Il existe la société
R.S.W. qui se charge la gestion par informatique et l étalonnage
des sondes
philippe.girault Fri, 28 Jul 2006 16:59:32 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "amal_qualit"
<amal_qualit@y...> a
écrit
>
>
J'aimerais trouver une entreprise en bretagne réalisant
l'étalonnage
> d'un thermomètre infrarouge
(mesure sans contact)
>
> Merci d'avance pour vos
réponses
>
Vous pouvez contacter la ste HUMEAU
zac de gesvrines LA CHAPELLE SUR ERDRE 02 40 93 53 53ils vous
donneront les tarifs pour faire étalonner votre materiel
sachez a toutes fins utiles que l etalonnage d une viser laser infra
rouge n a aucune valeur juridique seul la prise de temperature a
coeur produit est juridiquement opposable aux services de
controle
Emmanuelle Pellé Mercredi, 27
Décembre 2006, 0h27mn 51s
Je recherche des
informations sur l’étalonnage de thermomètres
utilisés pour le contrôle des chambres froides et la
contrôle de la température à cœur des
fruits.
Quelle méthode peut être utilisée
?
Existe-t-il des moyens simples à mettre en œuvre
sur le terrain ? Quelle fréquence de contrôle ?
Merci
d’avance pour vos conseils.
Pour contrôler les thermomètres de chambres froides,
voici une méthode simple.
- Se munir d'un thermomètre
à aiguilles, le placer dans un bain d'eau glacée. La
température doit affcher 0°C. Si ce n'est pas le cas,
l'étalonner (vis) ou tenir compte de la différence pour
les mesures ultérieures.
- Placer ce thermomètre
étalonné près de la sonde de mesure de la
température de la chambre froide. La température
affichée de la chambre froide doit être alors identique
à celle mesurée par ton thermomètre à
aiguille!
En pratique, tu peux prévoir de réaliser
cette opération tous les mois voir tous les quinze jour selon
la fiabilité de ton installation.
Une référence avait été indiquée
par un colistier sur des problèmes métrologiques.
Ce
lien ne fonctionnait pas (une page apparaissait puis on était
renvoyé vers une page d'accueil).
La page était
:
http://www.mbelectronique.fr/html/uploads/faqfaq45.htm
Après interrogation du gestionnaire du site, celui-ci
me signale la réfection du site et le transfert des données
de cette page sur
:
http://www.mbelectronique.fr/PAGE_FAQ_Cat.awp?P1=FR&P2=107&P3=PAGE_FAQ_Acc.awp?P1=FR.
Merci
à Marie-Bruyère Dancer de la société MB
ELECTRONIQUE
dans le plan de surveillance des températures ; comment faire pour : étalonnages des thermomètres, la températures des bains marie et vitrine réfrigérées selon ISO 22000.
Je suppose que vous voulez parler de vérification et
non d’étalonnage.
Il est possible de faire appel
à un prestataire habilité.
L’idéal
est bien entendu de posséder un thermomètre étalon
raccordé aux étalons nationaux.
Ecrire une
procédure de vérification, habiliter le personnel
(formation), définir la périodicité.. etc.
quelqu'un peut-il me dire quelle doit etre la frequence de controle des thermometres interne d'une usine agroalimentaire et avec quel thermometre étalon peut on le faire ( un thermometre a alcool est -il suffisant comme étalon?)
La réglementation n'impose rien.
C'est à toi
de fixer ta fréquence de contrôle selon tes besoins, tes
contraintes, les dérives constatées. Chez nous, c'est 4
fois par an, et ça n'a pas choqué l'auditeur IFS / BRC.
Le thermomètre étalon doit être étalonné
par une société extérieure qui te fournit un
certificat d'étalonnage (rattaché LNE / COFRAC)
personnellement, je teste 1 fois par mois les thermomètres à sonde des ateliers de production : dans la glace fondante (0°C) et dans l'eau bouillante (100°C)
Un petite suggestion?
Pourquoi pas 2 (DEUX) thermomètres
dans le même bain d'huile. A partir du moment ou les lectures
sont discordante de plus de l'imprecision validée, les deux
thermomètres sont ré-étalonnés.
Plus
cher en investissement, mais plus sûr et moins cher en
étalonnage surtout si on procéde à des
étalonnages périodiques par alternance.
La réglementation n'impose rien.
En ce qui concerne
les denrées surgelées la réglementation,
(règlement 37.2005 article 2), impose le recours à la
norme EN 13486,qui fixe la procédure de vérification
des enregistreurs de température et des thermomètres de
mesure de la température de l'air et des produits destinés
à équiper les moyens de transport, d'entreposage et
de
distribution des denrées surgelées, congelées,
réfrigérées et des crèmes glacées
et, qui sont conformes aux EN 12830 et EN 13485 (classes et étendues
de mesure).
Autant utiliser ce protocole, simple, qui est
disponible et validé.
L'étalonnage d'un thermomètre dépend:
- de
la nature de la sonde utilisée;
- de la plage de mesures
d'utilisation du thermomètre;
-...
Notez que
l'étalonnage dans la glace fondante n'est valable que si vous
utilisez de l'eau pure, idem pour l'eau bouillante.
En aucun cas,
l'utilisation d'un autre thermomètre tel que thermomètre
à alcool n'est valable. Un étalonnage par comparaison
entre deux valeurs de température sans lien assuré avec
les étalons nationaux n'a aucune valeur (scientifique et
légale).
Bien que ne voulant pas relancer une nouvelle fois la polémique, je me permets d'attirer l'attention de tous les co-listiers sur le différence entre laboratoire raccordé COFRAC et la certification COFRAC.
le code d' étalonnage du
thermomètre:
http://www.nzfsa.govt.nz/animalproducts/meat/meatman/manual-17/man17002.htm#E21E10
Quelques compléments de métrologie en réponse
aux considérations précédentes sur l'utilisation
des thermomètres:
* DEC Environmental Laboratory -
Quality
Control
http://www.anr.state.vt.us/dec/lab/htm/qualitycontrol.htm
et spécialement
*
http://www.anr.state.vt.us/dec/lab/docs/Section8.pdf
et
* http://www.anr.state.vt.us/dec/lab/docs/Section11.pdf
Plus simple, mais présentant une approche graphique
intéressante
*
http://www.oznet.ksu.edu/library/fntr2/mf2440.pdf
* http://www.oznet.ksu.edu/library/fntr2/mf2439.pdf
Tout aussi intéressants que les liens précédents
:
http://www.anr.state.vt.us/dec/lab/docs/labsafety.pdf
MERCREDI 21 MARS 2007
Avantage HACCP |
Guide du programme (121
pages)
http://www.omafra.gov.on.ca/french/food/inspection/haccp/haccp_pdf/haccp_manual.pdf
Au sommaire:
CONTRÔLES OPÉRATIONNELS
O4.1
Contrôle de l'entretien préventif et de l'étalonnage
Maud SALAÜN Samedi 26. Avril 2008 2:32
Dans le cadre de notre plan HACCP, je procède à la vérification des instruments de mesure de la température (chambre froide, étuve) 1 fois par semaine.
Concernant les sondes d'un pasteurisateur (PT 100), quelle serait selon vous la fréquence normale de vérification?
Quelle méthode employez vous? Retrait de la sonde et vérification de la valeur affichée par rapport à un témoin?
Je vous remercie vivement d'avance pour vos conseils,
Lamia MEITE-GIRAULT Samedi 26. Avril 2008 11:45
1 -En effet, les équipements comme chambre froide, étuve, pasteurisateur doivent être vérifiées.
Les sondes (capteurs) qui sont des instruments de mesure, permettant la vérification des équipements, doivent être étalonnées.
voir lien wikipedia sur la terminologie vérification/étalonnage : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9trologie
2- La vérification d'un pasteurisateur ne se limite pas à la température. Il y a obligatoirement le couple température/temps à vérifier mais aussi sûrement la pression. Généralement pour ce type d'appareil, il est souhaitable de faire appel à des professionnels
3- Les sondes doivent être étalonnées avec des étalons de référence. Pour cela vous devez faire appel à un laboratoire accrédité.
je vais essayer d'expliquer le plus simplement possible. les sondes que vous utilisez pour vérifier vos enceintes (étuves, pasteurisateur...) sont des étalons de travail. Ces étalons doivent être étalonnés avec un étalon de référence. L'étalon de référence est lui raccordé aux étalons du Système International (le lien wikipedia explique aussi ce point)
4-La fréquence d'une semaine pour vos chambres froides, étuve, me paraît convenable.
Pour le pasteurisateur, je verrai plutôt une vérification une fois par an, sachant que ce sera pour la vérification de tous les paramètres (température, temps, pression). Votre pasteurisateur, fournit-il un diagramme d'enregistrement des cycles?. Si oui, le graphe sera un bon moyen de contrôle plus fréquent couplé aux résultats microbiologiques des produits avant et après pasteurisation.
Toutefois, vous devez définir votre propre périodicité pour les opérations de vérification et d'étalonnage en tenant compte :
- de la périodicité calendaire (annuelle, semestrielle...)
- de la fréquence d'utilisation
- des conditions d'utilisation et d'environnement
- des recommandations du constructeur
- de la connaissance du matériel (fragilité, ancienneté...)
- des dérives observées
- ect...
Pour finir, je trouve déjà bien que votre entreprise est pris en compte la métrologie.
Savez vous que les résultats de mesure suite à une vérification ou à un étalonnage sont liés à des incertitudes de mesure qui sont quantifiables ?
Information nécessaire : je ne suis pas une spécialiste de la métrologie, j'ai quelques notions de base qui m'ont permis d'avoir un peu de pratique dans ce domaine en laboratoire et industrie.
D'autres intervenants sur le sujet sont les bien venus
hind arbaoui Samedi 26. Avril 2008 12:32
La fréquence de vérification d'un dispositif de mesure se fait selon la nature de l'outil et selon les exigence de l'unité elle même vis à vis la précision de ces mesures. mais généralement pour les dispositifs liés aux ccp il vaut mieux faire une fois par semaine
Gilles TIXIER Samedi 26. Avril 2008 13:15
Il faut discerner :
. étalonnage (il faut posséder des étalons et la méthodologie ; seul un établissement de métrologie est compétent et habilité). En général, on peut envisager un étalonnage une fois par an. Et pendant ce temps là vous ne disposez pas d¹instrument de mesure.
. et vérification (que la mesure constatée avec des étalons est à l¹intérieur d¹un intervalle de correspondant au besoin de précision ; ce peut être réalisé en interne mais avec des thermomètres étalonnées (ou des poids étalons) dont l¹incertitude est de 4 (ou 3) plus faible que cette attendue pour l¹appareil.
Maud, quels sont les moyens dont vous disposez pour vérifier les sondes PT100 ?
La fréquence dépend de l¹expérience que vous avez de la stabilité de votre appareil ; pas de règle générale.
Ensuite on peut réaliser une validation très fréquente,quotidienne par exemple comme c¹est possible pour une balance, à l¹aide d¹un poids, non nécessairement étalon ; on vérifie seulement la stabilité de la mesure, à l¹intérieur des limites d¹une carte de contrôle. Toute sorti des limites conduit à remettre en question la fiabilité de l¹appareil (réparation, étalonnage par un établissement compétent).
Par contre l¹équivalent dans le domaine des température, je ne vois pas comment réaliser cette validation fréquente.
Il a déjà été abordé les moyens de vérifier les thermomètres sur celle liste (avec de la glace fondante, avec de l¹eau bouillante) mais ces moyens présentent une précision bien inférieure à la précision dont est dotée une sonde PT 100. C¹est juste valable pour des thermomètres dont on attend une précision de plus ou moins 1°C
Mr ³WARANET ³ doit avoir des informations plus éclairées sur ce sujet
Constant Depièreux Samedi 26. Avril 2008 13:31
Pour information :
http://www.lne.fr/publications/actes_11e_congres_metrologie/177.pdf
Lamia MEITE-GIRAULT Samedi 26. Avril 2008 14:15
M. Tixier, qu'entendez vous par établissement métrologique ?.
A mon sens :
La vérification est réalisée en interne ou elle est sous traitée par un établissement de métrologie
L'étalonnage est réalisé par un établissement métrologique ou en interne dans le cas suivant :l'entreprise dispose d'étalons de travail et d'étalons de référence.
Elle étalonne ses instruments de mesure à l'aide de ses étalons de travail.
Elle étalonne ses étalons de travail à l'aide d'étalons de référence.
Elle fait étalonner ses étalons de référence par un laboratoire accrédité.
Dans ce cas elle n'est pas dans la situation de ne pas disposer de son instrument de mesure.
Pour cela il faut nécessairement un personnel compétent, des procédure de métrologie.
Gilles TIXIER Samedi 26. Avril 2008 14:56
Tout à fait dŽaccord avec la démarche dŽétalonnage que vous décrivez
Quand je parlais de faire appel à un "établissement métrologique"
je sous-entendais de sous traiter étalonnage (et éventuellement la vérification) à un SMH (Service de Métrologie Habilité)
Car je pense que parmi lŽensemble des établissement agro-alimentaires français, peu possèdent un service de métrologie en interne compétent et ayant fait lŽinvestissement dŽune compétence en métrologie et des équipements minimum indispensables.
Je base mon impression sur sur mon expérience de terrain et surtout sur les échanges lus sur cette liste. Quand on lit la manière dont sont recrutés et considérés des responsables hygiène et qualité, je pense que les établissements qui on décidé dŽ!investir en plus sur un service de métrologie digne de ce nom sont proportionnellement rares.
Tout fait me contredisant me ravira.
Lamia MEITE-GIRAULT Samedi 26. Avril 2008 16:03
De part mon expérience aussi, je constate même que la notion d'incertitude d'un instrument de mesure et de la nécessité de la métrologie n'est pas toujours connue.
Concernant un "service de métrologie digne de ce nom" c'est assez compliqué dans le monde de l'industrie.
Cependant lorsque j'étais responsable qualité d'une industrie en afrique, cela ne nous a pas empêché d'avoir nos étalons de travail et de référence pour des mesures essentielles à maîtriser comme la température et la masse.
Vu le nombre de sondes, thermomètres, balances, enceintes climatiques que l'usine avait, il était plus économique d'effectuer en interne la grande partie de l'activité métrologique et d'envoyer en Europe les étalons de référence pour le raccordement.
Après il y a le problème de compétence spécifique en interne ou d'un responsable qualité qui est particulièrement intéressée par l'activité de métrologie et calcul d'incertitude que cela engendre.
Pour finir, je saisis la perche que vous me tendez. Je suis souvent d'accord sur les difficultés de la fonction de responsable hygiène et qualité et de la considération qu'on leur porte.
Cependant, je me permets d'apporter un autre point de vu, la manière dont on est perçu provient aussi de la manière dont on agit :
La fonction de responsable qualité implique inévitablement une compétence technique de terrain mais surtout un savoir être : il faut s'affirmer sans écraser, il faut être humble et adapter ses connaissances, ses exigences de qualité à la réalité environnementale de l'entreprise et à ses besoins. C'est une fonction support avec peu ou pas d'autorité hiérarchique, il y a donc tout intérêt à savoir donner confiance et fédérer.
Maud SALAÜN Lundi 28. Avril 2008 22:34
Merci à tous pour vos conseils et le lien INE fourni.
Nous ne possédons actuellement pas de compétences en métrologie en interne et pouvons difficillement de part l'éloignement géographique faire appel à un établissement de métrologie.
Je pensais alors dans un premier temps uniquement vérifier la reproductibilité des sondes à température de pasteurisation par rapport à un thermomètre témoin. Cela ne serait certes pas un étalonnage dans les règles de l'art mais devrait nous permettre de justifier notre CCP: "Quand je pasteurise à 96°C, la température est bien de 96°C +/- 1°C, la valeur cible tenant compte de l'incertitude?
Maud TRIPONEL.
qualiseb Lundi 28. Avril 2008 22:41
L'industrie alimentaire n'est pas un laboratoire, acheter un thermomêtre correct, l'envoyer une fois par an chez quelqu'un qui a un étalon ( même votre prestataire analytique par exemple ), le faire vérifier, en tirer un abaque de correction si nécessaire et vérfier vos sondes en interne, une fois par ans, suffit...avis perso bien sur....
Lamia MEITE-GIRAULT Lundi 28. Avril 2008 22:50
je comprends votre difficulté mais il faut trouvé une solution pour étalonner votre "thermomètre témoin" par un laboratoire accrédité.
A défaut vous ne pouvez pas dire que "quand je pasteurise à 96°C, la température est bien de 96°C +/- 1°C".
Car qui vous dit que lorsque que votre "thermomètre témoin" indique 96°C, c'est la valeur réelle dans l'enceinte de votre pasteurisateur ?
hguitton Jeudi 14. Mai 2009 2:32
Je suis actuellement en train de travailler sur la remise aux normes du parc d'instruments de mesure de l'entreprise où je travaille.
J'ai déjà réglé le problème des balances, mais là, je m'attaque aux thermomètres, et je n'arrive à trouver aucun texte règlementaire.
Je ne sais pas quelles sont les obligations auxquelles nous sommes soumis : doit-on faire étalonner à intervalles réguliers tous nos thermomètres (et alors perdre l'enregistrement en continu de nos CCP "Stockage au froid" pendant la période où les sondes seront envoyées au labo), ou peut-on se contenter de vérifier nous mêmes nos sondes à l'aide d'un thermomètre lui même étalonné, dont le seul usage sera de nous permettre de vérifier nos sondes (que nous devrions faire étalonner en cas d'écart ?) ?
Nous disposons de 3 sondes qui enregistrent en continu la température des chambres froides, et nous servent à surveiller nos CCP, et d'un thermomètre à planter dans les produits, dont nous nous servons pour prendre les températures à réception, après cuisson et après surgélation.
J'avoue que je suis un peu perdue là...
Merci de votre aide !
zodreille Jeudi 14. Mai 2009 10:06
j'avais cherche une fois, l'afnor propose deux normes :
- FD X07-028 Octobre 2002
Métrologie - Procédure d'étalonnage et de vérification des thermomètres - Estimation des incertitudes sur les mesures de température
Indice de classement : X07-028
- FD X07-029-1 Octobre 2002
Métrologie - Procédure d'étalonnage et de vérification des thermomètres - Partie 1 : procédure d'étalonnage et de vérification des sondes et thermomètres à résistance
Indice de classement : X07-029-1
Christian Felter Jeudi 14. Mai 2009 11:17
il y a aussi et surtout la Norme EN 13486, citée dans le règlement 37/2005 relatif au contrôle des températures dans les moyens de transport et les locaux d'entreposage et de stockage des aliments surgelés destinés à l'alimentation humaine.
hguitton Jeudi 14. Mai 2009 14:10
Merci beaucoup pour votre réponse, je n'avais pas connaissance de cette norme. Cependant je m'étonne un peu : le règlement que vous citez nous oblige à nous conformer à cette norme, cependant, le texte de la norme n'est disponible nul part, sauf l'acheter à l'AFNOR, pour 50€ ! Doit-on payer pour pouvoir respecter la loi ? Un peu surprenant.
Autre question, cette norme ne concerne que les enregistreurs de température pour des chambres froides négatives, qu'en est-il pour les chambres froides positives ?
Merci de votre aide !
SAS LE STER Jeudi 14. Mai 2009 14:39
- Si vous êtes dans une démarche de certification IFS-BRC, regardez ces référentiels qui imposent (malheureusement...) un certain nombre d'obligations dans ce domaine : fréquence, certificat d'étalonnage,etc...
- Dans le cadre de la révision de votre HACCP, (re)posez vous la question de la nécessité que cette étape de stockage au froid soit considérée comme un CCP. Pur ce qui nous concerne, ces étapes ont été revues en CP (point de contrôles), notamment parce que nous avons une étape de cuisson postérieure à ce stockage au froid.
Christian Felter Vendredi 15. Mai 2009 20:29
Oui c'est vrai, c'est payant, et cela a été plusieurs fois débattu sur cette liste. Ce n'est pas très cher en fait et cela ne concerne pas le consommateur mais des professionnels. Votre réaction est celle d 'un consommateur de droits et de preuves et non celle d'un professionnel producteur des preuves attendues du consommateur et qui pense que les professionnels appliquent la législation alimentaire qui les concerne.
Les dispositions de la norme sont transposables aux chambres froides positives.
loujak2000 Mardi 19. Mai 2009 15:31
Je suis stagiaire dans une IAA et je voudrais vérifier si mes thermomètre (de chambre froide positive et négative, et de prise de température de coeur), j'ai 2 idées pour ça mais laquelles est la plus juste?
La première serait de mettre les thermomètre dans un bain de glace pilée théoriquement à 0°C et de vérifier la température.
La deuxième serait de faire étalonner un thermomètre pas un organisme agréé pas la cofrac et vérifier les autres thermomètres avec le premier.
Je pencherais plutôt pour la deuxième, mais a-t-on le droit de n'avoir qu'un thermomètre étalonné par un de ces organismes? Il y a t il un autre moyen de vérifier mes thermomètres?
gregoire_caro Mardi 19. Mai 2009 16:18
Je suis moi aussi stagiare en IAA et je suis en pleine vérification de nos thermomètres.
Nous procédons comme il suit: nous avons un thermomètre étalon, étalonné par une entreprise accrédité. Nous faison deux vérification, une à 0°C dans de la glace, et une autre à 100°C (faire bouillir de l'eau dans une cocotte et mettre des tamis dedans pour faire tenir les sondes sans vous bruler).
La non conformité s'avère lorsqu'il y a plus de 0.5°C d'écart entre l'étalon et l'autre thermomètre.
En espérant que cela vous aidera...
mohamed11209 Mardi 19. Mai 2009 16:41
à ma connaissance, on vérifie pas un thermometre non étalonner, il faut d'abort l'étalonner par un organisme agréé, ce dernier vous donne un rapport d'étalonnage qui sera utilisé pour la vérification de ce thermometre, le rapport contient l'incertitude. et pour la vérification vous mettez votre thermometre dans le point de son utilisation cest à dire T=0°C ou T=25°Cou......., ensuite vous calculez l'erreur de justesse qui vas etre associée à l'incertitude (rapport d'étalonnage) et l'ensemble doit etre inférieur à EMT (erreur maximale tolérée) fixée par vous.
Randrianirina juste Mardi 19. Mai 2009 17:16
Ce qu'on devrait faire c'est:
- d'avoir un thermomètre étalon certifié par un organisme comme COFRAC
- de vérifier les autres thermomètres à partir de cet étalon périodiquement (mensuel ou bimensuel selon les cas...) et en tenir compte des écarts.
jnjoffin Mardi 19. Mai 2009 19:12
Étalonner un thermomètre dans la vapeur d'eau mise en ébullition et lui donner la valeur 100°C est d'un profond mépris pour la physique ! La température d'ébullition de l'eau (pure) est de 100°C sous 101,3 kPa, donc dépend de la pression. Celle-ci dépend de la météorologie et de l'altitude.
Christian Felter Jeudi 21. Mai 2009 15:42
L'exploitant du secteur alimentaire doit pouvoir répondre de la législation alimentaire qui le concerne.
C'est vrai que cela passe par des acquisitions de documents non gratuits, et qu'il n'y a pas encore de bourse aux livres comme dans les lycées et collèges car il n'y a que très peu de livres achetés. Et en plus il faudrait des thermomètres étalonnés!
Le principe de précaution , pour autant qu'il soit effectivement présent dans le 178/2002, repose avant tout sur l'acceptation des définitions;
et notamment celle qui vise à pouvoir comprendre les questions de l'Autorité, soit celle d'exploitant du secteur alimentaire.
Effectivement le fait que bcp d'organismes vivent de fonds publics, à un taux de CA parfois supérieur à 50%, et se présentent comme exemplaires sur le marché concurrentiel est très préoccupant.
C'est un sujet sérieux, et je ne vois pas pourquoi la DGCCRF se croit investie d'une mission pour dénoncer des accords interprofessionnels étendus, alors que sous ses yeux cette dérive d'utilisation de fonds publics sur le marché concurrentiel est ancienne et manifeste et grève lourdement nos capacité à rembourser les emprunts souscrits en ce moment.
Gilles TIXIER Mercredi 2. Septembre 2009 17:02
Le 14/08/09 0:01, « Hélène » a écrit :
> Bonjour,
> Je suis en train de rédiger la procédure de métrologie de nos thermomètres et je me heurte à quelques difficultés dans les calculs d'incertitudes.
> Nous avons choisi d'étalonner en interne, grâce à un étalon de travail, tous nos thermomètres.
> Nous effectuons une série de 5 mesures à partir de laquelle une incertitude de mesure est calculée. De même pour les équipements et l'environnement des incertitudes sont calculées.
> Le problème vient des relevés de mesure. L'incertitude est déterminée par le calcul de l'écart type, ce qui m'indique sur la justesse de mes mesures.
> Je peux mesurer 5 fois un écart entre l'appareil étalon et celui à étalonner de même valeur, je n'ai alors qu'une incertitude de mesure très faible : mon thermomètre est juste, il mesure 5 fois la même valeur.
> Mais que se passe-t-il lorsque l'écart que je mesure (je le considère toujours identique sur ma série de mesure) est important? où est-il pris en compte dans les calculs d'incertitude?
> Dans ce cas, j'ai un appareil juste puisqu'il mesure à tous les coups la même bétise ... mon incertitude de mesure est faible mais cela ne rend pas pour autant compte que ce que je mesure est faux !!
> Faut-il additionner mon incertitude calculée (incertitude de mesure+incertitude des équipements+incertitude de l'environnement) à la valeur de mon écart moyen (entre le thermomètre étalon et celui à étalonner)?
> Merci d'avance
Bonjour,
Une précision sur les mots employés dans votre message
1. Concernent l¹appareil de mesure :
a) Justesse : Aptitude d'un instrument de mesure à donner des indications exemptes d'erreurs systématiques
b) Fidélité : Aptitude d'un instrument de mesure à donner des indications très voisines lors de l'application répétée du même mesurande dans les mêmes conditions de mesure.
2. Concernent les résultats de mesure, et correspondant aux deux définitions précédentes :
a) Exactitude de mesure : Étroitesse de l'accord entre le résultat d'un mesurage et une valeur vraie du mesurande.
b) Répétabilité Étroitesse de l'accord entre les résultats des mesurages successifs du même mesurande, mesurages effectués dans la totalité des mêmes conditions de mesure.
et Reproductibilité : Étroitesse de l'accord entre les résultats des mesurages successifs du même mesurande. Les mesurages sont effectués en faisant varier les conditions de mesure.
Je pense que vous procédez ici à une vérification et non à un étalonnage
Votre écart entre le thermomètre étalon est l¹appareil à évaluer apparaît comme nul. L¹étalon est-il bien choisi ?
Si votre écart était important, il faudrait le comparer avec l¹écart maximal toléré (EMT) pour votre thermomètre à évaluer. Il s¹agit d¹une évaluation l¹écart constaté est à l¹intérieur de l¹EMT et on continue ainsi, ou supérieur est le thermomètre est à déclasser, ou à rebuter
je n¹ai pas répondu à toutes vos question. Je ne saisis pas si les incertitudes calculées dont vous parlez sont déterminées expérimentalement, ou autrement ?
Fatnassi Khemais Jeudi 17 Décembre 2009, 17h19
svp je veut connaitre est ce que l'etalonnage des chaque instrument de mesure ( contorle ccp , prpop, poids produit fini commercialiser ) est obligatoire ( suivent les normes de metrologies) ou bien on peut faire des verification avec des etalon etalonnées ?????
Sana Kacem Lundi 21. Décembre 2009 19:48
Dans le contexte tunisien, certains instruments de mesure sont soumis obligatoirement au contrôle métrologique légal. Il en est de même pour les étalons servant dans les opérations de vérification des instruments soumis au contrôle métérologique légal. Vous trouverez tous les détails dans la Loi 99-40 du 10 mai 1999 relative à la métrologie légale, titre II.
http://www.iort.gov.tn/WD120AWP/WD120Awp.exe/CTX_3736-153-cCNujWNdKm/RechercheTexte/SYNC_1894742266
Le Décret n° 2001-1036 du 8 mai 2001 fixe les modalités des contrôles métrologiques légaux , les carctéristiques des marques de contrôle et les conditions dans lesquelles elles sont apposées sur les instruments de mesures.
http://www.iort.gov.tn/WD120AWP/WD120Awp.exe/CTX_3736-153-cCNujWNdKm/RechercheTexte/SYNC_1894898454
Sonia Vincent-Thomas Mardi 23. Octobre 2012 12:37
Je voudrai mettre en place une vérification journalière de nos balances utilisées en production. Je compte me procurer des poids étalons, mais à partir de là comment dois-je procéder ?
1. Il est mieux d’avoir des poids étalons de la portée de la balance ou des poids des mesurants ?
2. La méthode de vérification des poids – existe-t-il une méthode/bonne pratique pour placer les poids étalons sur le plateau ?
3. Comment je détermine l’acceptabilité des balances – dois-je me baser sur l’écart max toléré ?
Merci de revenir vers moi.
qualite.lesdelicesduchef Mardi 23. Octobre 2012 17:46
voici ce que nous avons mis en place dans notre usine :
Cordialement.
1)nous utilisons des masses étalons correspondant/avoisinant les poids contrôlés dans l'usine
2) nous déposons la masse au centre + 4 coins du plateau sauf pour le poids de 10kg (seulement au centre)
3) notre tolérance est la précision de mesure de la balance pour l'échelle de mesure concernée (voir la classe de balance)Ces données nous ont été donné par notre prestataire de vérification périodique de ces balances.
Gilles TIXIER Jeudi 25. Octobre 2012 19:12
La vérification d'une balance telle qu'elle est réalisée par un prestataire de vérification périodique de ces balances comporte les essais suivants :
. justesse (ou essai de linéarité),
. fidélité,
. excentration de charge
. mobilité
. exactitude des dispositifs de mise à zéro et de tare
Mais cette vérification est annuelle (obligation si la balance relève de la métrologie légale)
et la problématique est qu'entre deux vérifications par le prestataire la balance peut avoir pris un coup, s'être encrassée, ... et donner des résultats faux sans qu'on le sache ... avant la prochaine vérification.
" qualiteddc" vous a indiqué la vérification de la justesse de leur balance et cela implique de disposer d'un poids étalon et de faire référence à l'EMT de la balance
Je vous indique un moyen plus simple quune vérification, c'est une surveillance quotidienne, et qui peut conduire à la même sécurité.
Il faut démarrer juste après une vérification par le prestataire avec comme but de s'assurer que la balance reste juste jusqu'à la prochaine vérification.
Alors, point n'est besoin d'un poids étalon, mais seulement d'un objet représentatif de ceux généralement posés sur la balance (un poids simple, par exemple), mais en se donnant les moyens que son poids ne varie pas (à l'abri des salissures)
Cet objet est pesé fréquemment au début jusqu'à obtenir une vingtaine de mesures.
De cette série de données on en tire une moyenne et un écart-type. Si la distribution par un histogramme se révèle au moins symétrique (la forme en cloche, c'est dans les livres), on considèrera qu'elle peut être assimilée par une loi normale et en conséquence on s'attendra à trouver toutes les futures mesures, proches de la moyenne et dans un intervalle de ' moyenne plus et moins 3 écart-types '.
Vous construisez alors une carte dite "de contrôle" c'est à dire un suivi graphique chronologique avec la valeur moyenne visée et deux limites dites de "contrôle".
Quotidiennement, en début de production, vous pesez l'objet et portez sa valeur sur la carte. Si le point ne sort pas des limites de "contrôle" et qu'il ne se dessine pas un tendance à dériver, la balance est validée. Dans le cas contraire et si des mesures complémentaires le confirmait, la balance serait à mette à l'écart en attente d'une vérification et maintenance par le prestataire.
Cette façon de procéder a été promue par Alain PALSKY, expert et vulgarisateur de la maîtrise statistique des procédés
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