ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : La chaîne du froid (archives 1999 - 2005) |
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ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Gilles TIXIER lundi 16 août 1999 11:39
> Laurent BESLAY a écrit
:
> Bonjour,
> je recherche un ouvrage de présentation
du concept de chaîne du froid, la philosophie, les mots clefs,
les objectifs, d'un tel système, les bénéfices
attendus pour tous les intervenants du producteur au consommateur.
>
Je vous remercie par avance de votre réponse
>
>
Bien cordialement
> Laurent
BESLAY
---------------------------------------------------
Un
élément de réponse : un dossier paru dans la
revue ENJEUX de l'AFNOR
:
"Maîtriser la chaînedu
froid
ENJEUX N° 173 - Avril 1997, page 41 ->
57
Cordialement
--
Gilles TIXIER - AMPLITUDE
Consultant
Qualité et Hygiène alimentaire
Chateauneuf le Rouge,
près d'Aix en Provence
Tél. : ()4 42 58 64 92 - Fax
: ()4 42 58 53 18
www.reseau-case.com
& www.le-consult.tm.fr
mercredi 29 décembre 1999 22:54
Mesures de précaution
diffusées dans le journal l'Alsace du 29/12/99 :
La
direction départementale des Affaires sanitaires et sociales
(DDASS) du Haut-Rhin et la direction des Services vétérinaires
(DSV) du Haut-Rhin rappellent certains conduites à tenir en
cas de coupure d'électricité et conseillent d'ouvrir le
moins possible les congélateurs pour éviter le
réchauffement intérieur des appareils et de vérifier,
lors du retour de l'alimentation électrique, l'état de
congélation des denrées et la température à
l'intérieur des appareils, qui ne doit être supérieure
à moins douze degrés. Les aliments périmés
ou douteux doivent être jetés : pour les particuliers,
dans les mêmes conditions que les ordures ménagères
; pour les professionnels, et si quantités importantes, il
convient de prendre contact avec les services vétérinaires.
En cas de rétablissement de l'alimentation en eau après
coupures, ces dernières provoquent des stagnations dans les
réseaux et l'eau peut ainsi se charger de bactéries,
de métaux ou d'autres éléments indésirables,
il faut impérativement procéder au rinçage des
canalisations en laissant couler l'eau pendant plusieurs
minutes. Cette précaution est également obligatoire
pour les chasses d'eau. Il faut savoir que la remise en pression
des réseaux provoquent des «coups de bélier »
pouvant décrocher les dépôts dans les
canalisations. La baisse de pression dans les canalisations
provoque des retours d'eau de canalisations peu
sollicitées dans lesquelles l'eau peut stagner longtemps. Dans
ces cas, il convient donc de ne pas consommer
la première eau. Enfin, dans les cas de figure où l'eau
est distribuée sans traitement, il est également
conseillé de faire bouillir l'eau longuement avant
de la consommer.
Philippe Sommer lundi 21 février 2000 10:17
Dans le cadre de mon activité (controle microbiologique alimentaire), nous sommes obligés de mesurer la température de réception des produits que nous recevons. Or la plupart des thermomètres actuels mettent un temps relativement long à s'équilibrer. Pour cela, je voudrais utiliser un thermomètre à infra rouge plus rapide. Cependant, étant donné la diversité des surfaces 'plastique, carton, chair nue, ... je voulais savoir si de tels thermomètres étaient utilisables et utilisés.
Date: Sun, 28 May 2000 15:25:51 +0200 (MET DST) De: <olivier.rouzier
je recherche des exemples d'applications pour les diagrammes de carrier et de mollier
merci d'avance
olivier rouzier
Date: Sun, 28 May 2000 16:04:31 +0200 De: Fabien Gobet
Vous pouvez consulter les volumes "énergie" des Techniques de l'Ingénieur. Si ma mémoire
est bonne ils ont un site web. Vous avez des applications ainsi que des logiciels en
freeware.
Cordialement, Philippe
----
Philippe JACQUEMIER
83500 La Seyne sur Mer
http://perso.club-internet.fr/fabgobet/index_p.htm
Date: Sun, 28 May 2000 18:22:44 +0200 De:
Exemple d'utilisation du diagramme de Mollier sur le site de la FAO :
http://www.fao.org/Wairdocs/x5164F/X5164f06.htm
http://www.gratuiciel.com/freeware/pc/84.htm
vendredi 22 décembre 2000 23:28
MEATING PLACE 21-12 MEAT THERMOMETERS, NOT COLOR, IS THE BEST INDICATOR FOR DONENESS: FSC (repris dans FS-NET)
http://archives.foodsafetynetwork.ca/fsnet/2000/12-2000/fs-12-21-00-01.txt
mercredi 7 février 2001 22:24
MILFEUILLE 07-02 Sécurité
alimentaire - Un thermomètre pour la bonne santé des
frigos
L'indication de la température dans les
réfrigérateurs deviendra-t-elle bientôt
obligatoire ? C'est ce que prévoit un décret relatif à
la sécurité de conservation des aliments dans les
réfrigérateurs à usage domestique.
Saisie
par la DGCCRF, la Commission de la sécurité des
consommateurs (CSC) a émis, le 8 novembre 2000, un avis sur ce
projet de décret qui va dans le sens d'une amélioration
de la sécurité alimentaire des consommateurs. Sont
concernés par ce texte tous les réfrigérateurs
et réfrigérateurs-congélateurs électriques
ou à gaz à usage domestique. Ces appareils doivent être
capables d'assurer une tempétature moyenne d'entreposage
inférieure ou égale à 5°C. D'où la
présence indispensable d'un thermomètre. De plus, ils
doivent posséder un compartiment ou une zone d'entreposage
appelée "zone froide" offrant une température
inférieure ou égale à 4°C.
jeancharles.walch mercredi 14 février 2001 22:57
j'aimerais avoir une précision
sur la température à laquelle la multiplication
bactérienne s'arrête.. j'ai toujours lu qu'à
partir de 0°C, les bactéries sont en dormances et puisque
l'eau n'étant plus disponible, il n'y avait plus de
développement. Dans un article j'ai lu que cet arrêt se
produisait à partir de -10°C et il serait de -18 °C
pour l'ensemble des microbes...? j'avoue être un peu perdu..est
il question de germes "cryophiles" ou "psychrophiles"
?
autre question : qui connait un logiciel pour lire les
fichiers hexadécimaux
merci
J.C WALCH
TR6 - Nicolas CHIARELLI jeudi 15 février 2001 09:47
On considère en effet que
le développement des bactéries stoppe à -10°C
et celui des micobes (levures, moisissures...) à
-18°C.
Autour de 0°C c'est le risque lié aux
bactéries pathogènes qui disparait.
Bien entendu
ces considérations sont légérement
schématiques...
FINETIN MURIEL jeudi 15 février 2001 09:58
Bonjour, en réponse à
votre question, voici les infos en ma possession sur la croissance
des micro-organismes psychrophiles :
Caractéristiques
:
T. minimale : - 5 °C
T. optimale : 10 ° - 20
°C
T. maximale : 30 °C
(source : Microbiologie
générale, JP REGNAULT)
Généralement,
cryophile désigne les micro-organismes capables de se
développer en dessous de 0°C et psychrophile ceux qui se
développent entre 0 et 25°C.
Le fait que le taux de
croissance soit nul ne veut pas dire cependant que les bactéries
présentes dans le milieu sont inactives... donc il y a bien un
risque de dégradation des aliments réfrigérés
ou congelés.
clairebuchard mercredi 6 juin 2001 09:18
je suis à la recherche
de photos et de doc technique sur les appareils produisant du froid
utilisés à des fins professionnelles en
liaison
froide (cellule de refroidissement rapide, chambre froide, véhicule
de transport isotherme, etc...)
Merci
et à bientôt.
armail mercredi 6 juin 2001 21:17
Il
existe des revues spécialisées sur le froid. Je n'ai
pas les ref sous les yeux, mais ils peuvent vous envoyer quelques
revues.
frerejouan
mercredi 6 juin 2001 22:55
Vous pouvez contacter la
société PROFROID dans les Bouches du Rhône
PROFROID
INDUSTRIES
178
r Fauge 13400 AUBAGNE
tél:
04 42 18 05 00
D. SEVRIN NOVOREST jeudi 12 juillet 2001 16:32
Essayez
Microlide
www.microlide.com
qui commercialise des
systèmes d'enregistrement des températures (et d'autres
choses) par sondes reliées à des PC
Myriam BENISSAD mardi 27 novembre 2001 08:57
Savez vous si la DGAL autorise
des dérogations pour le stockage de produits finis contenant
des denrées animales ou d'origine animale lorsque les T°
ne sont pas celles visées à l'arrêté du 09
mai 1995 ?
ERIC GRANDE mardi 27 novembre 2001 17:54
Dans la note d'application de
la DGCCRF, il y a des tolérances de remontées de
température pour "la mise en rayon " (^par exemple).
De plus, ne pas oublier que ces températures sont applicables
à des produits "non préemballés". Dans
le cas des produits préemballés, les températures
peuvent être totalement différentes de celles de
l'arrêté du 9 Mai 1995, étant donné que
c'est le producteur qui fixe les conditions de conservation (sauf cas
très particuliers de produits d'origine animale pour lesquels
la DGAL impose des températures maximales).
Cdt.
Myriam BENISSAD mercredi 28 novembre 2001 14:52
Je recherche aussi les données les plus récentes possibles sur le nombre de TIAC dues à une rupture de la chaine du froid. Si vous avez des pistes à me fournir, elles sont les bienvenues
TR6 - Nicolas CHIARELLI mercredi 28 novembre 2001 15:36
En 1998 (source BEH), dans 38% des TIAC un rupture de chaîne du froid a été un des facteurs d'apparition.
jeudi 6 décembre 2001 16:00
IOWA STATE
UNIVERSITY Déc 2001 News about Science, Technology and
Engineering at Iowa State University
http://www.iastate.edu/~nscentral/releases/2001/dec/scitips.shtml
Au
sommaire
Magnetic
refrigerator successfully tested
lundi 28 janvier 2002 07:58
NOUVELLE PUBLICATION AU JO
:Convention collective nationale des entreprises d'installation
d'entretien, de réparation et de dépannage de matériel
aéraulique, thermique et frigorifique (10e édition)
(Convention du 21 janvier 1986)
http://djo.journal-officiel.gouv.fr/Scripts/vbwebn.exe?330230000cat22jo
Valerie Larra vendredi 1 février 2002 12:02
le stockage de produit fini est à
+2-+4°C
ce stock est bien isolé de la production
les
produits sont emballés sauf certains fromage mis uniquement
sous feuille aluminium et dans des cartons.
est-on obligé
d'avoir un sas de chargement- pour isoler le quai du stockage.
y
a-t-il une réglementation à ce sujet.
jnigeon@mousquetaires.com vendredi 1 février 2002 15:31
La seule obligation est que la
température des produits en stock soit conforme à la
réglementation. Les arrêtés entreposage du
3 avril 1996 ou celui du 6 juillet 1998 n'imposent pas de
dispositions particulières au niveau de la conformation et de
la structure des locaux. Par contre, ceux-ci de par leur conception
ou leur construction (murs lisses, faciles à nettoyer,
... ) doivent pouvoir être maintenus en bon état et
permettre de maîtriser les risques existant lors de
l'entreposage.
Dans ces conditions, le choix sas ou pas sas
devient un choix technique. L'absence de sas permet entre autres de
gagner de la place et de faciliter la circulation. Un sas permet en
principe une meilleure stabilité de la température de
la chambre froide au cours des activités de préparation,
de réception ou d'expédition.
Christian Giraud vendredi 1 février 2002 18:13
selon les intervenants de la DSV
vous allez devoir faire un sas pour le chargement, mais je n'ai pas
trouve de reglementation obligatoire a ce sujet.
Il semble que
seul le bon sens prévaut, mais ...
mardi 23 avril 2002 08:30
ANZFA - Food Safety:
Temperature control of potentially hazardous foods
A guide to the
temperature control requirements of Standard 3.2.2 Food safety
practices and general requirements
http://www.foodstandards.gov.au/newsroom/publications/foodsafetytemperatur1428.cfm
Myriam BENISSAD jeudi 25 avril 2002 09:57
est ce que le propanediol 1.2 est
un bon antigel?
car je voudrais le mettre dans une bouteille dans
nos congélateurs pour pouvoir mesurer la T° à coeur
, en le mélangeant avec de l'eau
Jean-Yves François jeudi 25 avril 2002 13:25
Le glycérol rempli parfaitement cet office.
guy nolet dimanche 23 juin 2002 11:11
Il y aurait-il un participant à ce forum qui pourrait me fournir quelques explications sur la vie d'Alexandre de Monvoisin, l'auteur du trépied frigorifique.
Constant Depièreux dimanche 23 juin 2002 12:06
Ci-joint quelques informations
glanées sur le net
Références
bibliographiques :
MONVOISIN A. Le traitement frigorifique des
fruits et légumes. 1947
Edité par Dunod à
Paris .
MONVOISIN
La conservation par le froid des denrées
périssables. (serait disponible en autre à l'Université
de Liège, service Hygiène des denrées
alimentaires, Prof. Vindevogel)
1950
Nouvelle édition,
Dunod, , in-8° rel. pleine toile de l'édition.
Illustrations. (618p, publicités comprises).
H.P. dimanche 23 juin 2002 21:18
Alexandre Monvoisin est un des
"grands anciens" de l'Ecole nationale vétérinaire
d'Alfort, au même titre notamment que Camille Guérin
(1872-1961), Alfort 1896, qui mit au point le BCG avec Albert
Calmette, ou que Gaston Ramon (1886-1963), Alfort 1910, qui découvrit
les anatoxines. Il a fait l'objet d'une notice par le Professeur
Gustave THIEULIN : "Alexandre Monvoisin (1878-1953)", dans
"Bulletin de l'Académie vétérinaire de
France", 1953, 26, p.527 sq., et d'une excellente étude
biographique sous la plume de notre confrère Guy LE ROY,
"Alexandre Monvoisin (1878-1953) : sa vie, son oeuvre",
thèse de doctorat vétérinaire, Faculté de
médecine de Créteil, 1977, 79-VI pages (avec
bibliographie et iconographie). Le Dr Vre Roland Rosset lui a
consacré une notice dans un ouvrage publié sous la
direction du Professeur André-Laurent PARODI, "L'Ecole
nationale vétérinaire d'Alfort au XXe siècle",
Thionville, Gérard Klopp, 1998, 262 pages (pp.231-232), notice
à laquelle nous empruntons le texte qui suit. La bibliographie
de Mauvoisin, donnée par la thèse du Dr Vre Guy Le Roy
- à laquelle on se reportera -, compte 83 articles et
ouvrages. Nous en citons ci-dessous quelques titres, d'après
le catalogue Opale-Plus des imprimés de la Bibliothèque
nationale de France.
Bien cordialement.
H.P. (Alf.
77)
Alexandre Monvoisin (1878-1953)
"Alexandre Monvoisin, né le 4 août 1878 à
Saint-Germain-en-Laye, est décédé le 13 octobre
1953 [à Thou, Loiret] ; il repose à
Carrières-sous-Poissy [l'une et l'autre : communes des
Yvelines, ex-Seine-et-Oise].
"Diplômé
de Grignon en 1899 et d'Alfort en 1904, A.M. est connu des Alforiens
auxquels il enseigna, en qualité de chef de travaux
[maître-assistant], pendant plus de trente ans, physique,
chimie et pharmacie. il est connu également par ses travaux
sur le lait qui, après de nombreuses publications, furent
réunis dans deux livres fort appréciés : "Le
lait, son analyse, son utilisation" (1911) et "Le lait et
ses dérivés" (1925). Mais A.M. est surtout connu
de tous les hygiénistes, vétérinaires ou non, en
raison de ses activités dans le domaine du froid. En effet, il
formula les principes de base de la conservation des denrées,
les ramenant à trois, qu'il groupa sous le nom de "trépied
frigorifique", à savoir application du froid : 1 : à
des produits sains, 2 : très précocement, 3 : d'une
façon permanente (mise en oeuvre de ce que le frigoriste
Jean-Bernard Verlot appellera plus tard la "chaîne du
froid"). Ces trois principes sont immortalisés sous le
vocable de "trépied frigorifique de Monvoisin" [Le
"trépied frigorifique" est cité par lui pour
la première fois au congrès de pomologie de Casablanca,
le 31 janvier 1934, à propos de la réfrigération
des fruits et primeurs]. "
"La Première
guerre mondiale avait fourni l'occasion à Monvoisin de
s'intéresser aux viandes congelées (1916), à
l'importance qu'elles représentaient pour faciliter le
ravitaillement des armées et des populations opprimées
par la guerre, à leur qualité mais aussi à leur
altération superficielle provoquée par les moisissures.
Ses premières observations le conduisirent ensuite à
se pencher sur d'autres denrées : viandes réfrigérées,
produits de boulangerie, oeufs réfrigérés ou
congelés, fruits, primeurs, poissons, lait, fromage,
volaille... L'AFF (Association française du froid) ayant
instauré un enseignement destiné à la formation
des techniciens et des ingénieurs frigoristes, Alexandre
Monvoisin est choisi pour assurer, en 1919, le cours de "chimie
et microbiologie appliquées à la conservation des
denrées périssables". C'est le départ d'un
apostolat pour A.M. qui prêchera, en toutes circonstances, les
bienfaits du recours au froid pour la conservation des aliments,
aussi bien en vue de prolonger leur durée de vie et d'éviter
des pertes importantes, que de protéger leur qualité
sanitaire. Le lait retiendra évidemment son attention. La
réfrigération du lait dès la ferme, accompagnée
de soins rigoureux et permanents de propreté seront pour lui
des dogmes absolus. Leur respect assurera la qualité d'un
aliment indispensable et bon marché, malheureusement, à
cette époque, trop souvent pollué et fraudé.
"Les principes d'Alexandre Monvoisin se sont imposés
progressivement dans les mentalités et ont apporté une
contribution fondamentale à l'édification des mesures
destinées à protéger la santé publique,
notamment la loi de 1937 sur l'inspection des denrées
alimentaires."
(notice du Dr Vre Roland
Rosset)
Bibliographie résumée :
"La
Composition des laits pathologiques dans les affections des mamelles,
et spécialement des laits de vaches tuberculeuses", Paris
: O. Doin, (1910)
In-8°, 8 p.
Extrait du ?Journal de
pharmacie et de chimie?, 1er juillet 1910
"Alcool et
distillerie, production et consommation de l'alcool, utilisation des
sous-produits, analyse, législation",
Paris : O. Doin
et fils, 1910
In-18, XVIII-442 p., fig.
Encyclopédie
scientifique, publiée sous la direction du Dr Toulouse.
Bibliothèque des industries chimiques, n°28.
"Le
lait, son analyse, son utilisation" (1911)
Précis
de diagnostic vétérinaire (avec Raymond MOUSSU)
Paris
: Asselin et Houzeau, 1919
In-16, 412 p., fig. et pl.
2e éd.,
Paris : Vigot frères, 1929
In-8°, VII-472 p.
"Le
Lait et les produits dérivés",
3e éd. t.
1
Paris : Vigot frères, 1925
In-8°, XV-471
p.
"La conservation par le froid des denrées
périssables. Chimie et microbiologie des substances
alimentaires. Production du froid. Emploi du froid dans la
conservation des viandes, oeufs, produits de laiterie, en
sériciculture, horticulture, floriculture, boulangerie et dans
les industries des boissons fermentées", par A.
Monvoisin, professeur de chimie et de microbiologie appliquées
à la conservation des denrée périssables, à
l'Association française du froid chef des travaux de chimie à
l'École vétérinaire d'Alfort. Préface de
M. A. Barrier, directeur de l'Institut international du froid
Paris,
Dunod, 1923, In-8, XXI-502 p. avec figures.
Nouvelles éd.
en 1936, 1947, et 1950.
En espagnol en 1953.
"La
Conservation des denrées animales par le froid", et "La
Conservation des denrées végétales par le
froid",
dans "Alimentation et produits alimentaires".
Paris : Presses documentaires, (s. d.)
Cours-conférences
du Centre de perfectionnement technique.
Cycle de l'alimentation.
Fasc. 816-820, avril-mai 1942.
SANDRINE mardi 19 novembre 2002 22:04
-----Message d'origine-----
De : yannick soup
[mailto:soupapoulle@yahoo.fr]
Envoyé : lundi 18 novembre
2002 12:04
À : hygiene@yahoogroupes.fr
Objet : [hygiene]
Présentation
Je m'appel Yannick. Je suis Responsable
Qualité dans une entreprise de négoce et découpe
de poisson à l'île de la Réunion. Je suis à
la recherche de méthode rapide de mesure de la température.
Pourriez-vous m'aidez?
Merci d'avance.
si tu veux avoir des réponses intéressantes, il
faudrait que tu précises ton besoin.
Il existe des
thermomètres à infra rouge, avec sonde à piquer
ou "de pénétration", à thermocouple,
et les pistolets à infra rouge pour la
température
de l'air.
Les plus rapides sont les IR mais aussi les moins
précis.
Tu peux contacter Pierre René ALPOU,
Responsable qualité à la SERVAIR à Gillot, il te
parlera du pistolet IR qu'il utilise.
Sur le site www.testo.fr tu
trouveras également des infos.
yannick soup jeudi 21 novembre 2002 06:47
Merci pour tes informations. Mon problème en ce qui
concerne la mesure de la température est le suivant: depuis
tôt le matin des commande de produits congelés/surgelés
ou réfrigérés sont préparés au
niveau d'une salle à température 10-15°C.
Hors
parfois, les produist ne sont embarqués que tard le soir
(16-17H). Aucun contrôle de la température n'est
réalisé. Mon objectif est donc de trouver un moyen
rapide et simple (sans contact avec le produit) afin de s'assurer que
la température du produit soit acceptable.
GODENIR Joël jeudi 21 novembre 2002 08:48
La mesure de température par Infra Rouge, désormais
peu chère, est sans doute appropriée dans votre cas.
Elle a ses limites, dans la mesure ou il s'agit d'un relevé de
la température en surface et que celle çi peut différer
de la température "réelle" du produit, à
savoir la température en profondeur. Le problème ne se
pose pas si le produit est depuis suffisamment longtemps dans son
même environnement pour que la température de surface
soit égale à celle en profondeur. Par contre, si vous
mesurez cette température de surface peu de temps après
que le produit soit introduit dans une salle ou un environnement à
une température plus haute, votre mesure n'apportera qu'une
information imparfaite.
A priori, dans votre cas concret
(produit congelé laissé en attente à 10°C
pendant la journée avant envoi), il y aura un écart
significatif entre la mesure à coeur et celle en
profondeur.
Au delà de cet avis technique, à
cette température de 10-15°C, la flore de surface sur vos
découpes de poisson aura commencé à se
multiplier et vous devez impérativement penser différemment
votre procédure de stockage avant expédition.
Dernier
point, il est possible, quoique prétendent nombre d'ateliers
de découpe de poissons, d'obtenir des produits répondant
aux critères microbiologiques officiels.
mercredi 18 juin 2003 16:30
Quelqu'un peut-il me renseigner sur le
fonctionnement
des chambres froides, est ce que la période de dégivrage
peut entrainer une prolifération microbienne car parfois le
retour à une température basse (3°C) est long, ou
peut être s'agit-il d'une défaillance au niveau de
l'installation?,
Christian GIRAUD mercredi 18 juin 2003 17:42
L'interet du degivrage est non seulement de lever la glace qui
s'est formee a l'interieur de votre chambre froide, mais aussi de
nettoyer et desinfecter lors qu'il n'y a plus de glace.
Si votre
nettoyage et votre desinfection est faite correctement il ne devait
pas y avoir de proliferation quelconque (puisqu'il n'y a plus
rien)
Pour la vitesse de refroidissement, pensez que le froid
que votre appareil fourni a l'interieur de votre chambre froide, est
pris a l'exterieur (principe des pompes a chaleur et a l'envers celui
des appareils de refroidissement) donc s'il fait chaud dehors, votre
chambre froide aura d'autant plus de mal a produire du froid que la
temperature exterieur est elevee. et par les temps qui courent il
fait plutot chaud dehors.
N'incriminez pas tout de suite votre
appareil
vendredi 15 août 2003 23:07
PRESSE CANADIENNE 15/08/03 Faits concernant la salubrité
des aliments: en cas de panne de
courant
http://www.newswire.ca/releases/August2003/15/c1822.html
Anne FAROUK mardi 19 août 2003 13:07
Je suis en train de rédiger des instructions à l'attention des préparateurs de commande et pour ne rien oublier, je voudrais savoir s'il existe des recommandations concernant le stockage des produits frais en chambre froide (du type : état des chambres froides, hygrométrie, espacement entre les produits, et bien sûr températures.).
Laurent KRYSIAK mardi 19 août 2003 16:02
les conditions d'entreposage des denrées alimentaires
réfrigérées sont définies par :
-
règlementation horizontale européenne (issue du codex
alimentarius et de la directive CEE 93/43)
- règlementation
verticale par filière
Afin de pouvoir vous aider, il me
faut donc savoir dans quelle filière vous travaillez
Anne FAROUK mardi 19 août 2003 18:07
Il s'agit principalement de produits de charcuterie (San Daniele,
Parme, mortadelle, coppa, saucissons...), des fromages frais ou
affinés (mozzarella, ricotta, mascarpone, gorgonzola,
parmesan, grana padano), de pâtes fraîches des antipasti
à l'huile d'olive et des desserts type tiramisu, tartuffo,
etc. Bref, un peu tout type de produit frais pouvant se trouver dans
un frigo italien ! Je crois que j'ai fais le tour.
Evidemment,
tous ces produits n'ont pas les mêmes températures
optimales de stockage. Ce que je voudrais, c'est essayer de les
distribuer efficacement dans mes 6 chambres froides.
Laurent KRYSIAK mardi 19 août 2003 18:47
voici quelques unes des principales règles à
respecter au sein des chambres froides :
- absence de stockage
à même le sol
- bonnes rotations (FIFO)
-
sectorisation (dans la mesure du possible) des produits selon leur
niveau de contamination potentiel, leur teneur en eau (Aw) et leur T°
de conservation optimale (dans votre cas, je réserverai une CF
pour la charcuterie crue, une pour la charcuterie cuite, une pour les
plats cuisinés type pâtes fraîches, une pour les
desserts, une pour les fromages frais, et une pour les fromages
affinés)
- le niveau de remplissage doit pouvoir permettre
une bonne circulation de l'air froid (donc rien devant les groupes -
palettes pas trop serrées)
- protection satisfaisante des
denrées entamées
- traçabilité
performante
- respect des plannings de nettoyage définis
samedi 30 août 2003 11:22
Fiche technique N°565 : " Validation d'un capteur
embarqué miniaturisé 3D de mesure de température
en ligne"
http://www.ofival.fr/dei/f565.htm
mercredi 17 septembre 2003 07:22
JORF 02-10 Arrêté du 18 septembre 1992 relatif à
l'emploi de fluides de refroidissement et frigorigènes en
contact direct avec les aliments
Contenu :
Art. 1er. - L'emploi
des fluides de refroidissement et frigorigènes énumérés
ci-après est autorisé en contact direct avec les
produits alimentaires pendant l'opération de congélation:
- l'air; - l'azote; - l'anhydride carbonique.
Disponible à
l'adresse :
http://www.liste-hygiene.org/veillecontact.htm
Gilles TIXIER mardi 16 mars 2004 22:55
Qu¹est-ce que l¹Indice IP d¹un thermomètre ?
Benoist MACE mercredi 17 mars
2004 11:09
IP = indice de protection
Le premier chiffre indique la
possibilité de pénétration de corps étranger
dans l'appareil
Le classement va de 1 à 6
Le
deuxième chiffre indique la possibilité de pénétration
d'eau dans l'appareil
Le classement va de 1 à 8
Plus
l'indice est élevé, plus l'appareil est
protégé.
Exemple : Pour obtenir le niveau 8,
l'enregistreur doit tenir 60 minutes dans l'eau à 1 mètre
de profondeur, selon EN60529
C'est ce qui semble se rapprocher le
plus de l'utilisation dans la filière poisson
samedi 3 avril 2004 14:34
PRESENTATION DU RAPPORT ANNUEL 2003 DU LABORATOIRE INTERCOMMUNAL
DE CHIMIE ET DE
BACTERIOLOGIE
______________________________________________________________________________________________
Laboratoire
Intercommunal de Chimie et de Bactériologie - Rapport annuel
2003 [Communiqué de presse et synthèse - Rapport
complet]
Communiqué de presse et
synthèse
http://www.licb.irisnet.be/FR/indexfr.htm
Rapport
complet
http://www.licb.irisnet.be/FR/LICB2003.pdf
(source
Au
sommaire :
INSPECTION ET CONTROLES D'ETABLISSEMENTS
Suivi
des non-conformités
Températures des installations
frigorifiques
JURA AGRICOLE 05/04/04 Le Cemagref mène l'enquête
Chaîne
du
froid
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/3684/Le_Cemagref_mène_l'enquête.html
Anne FAROUK vendredi 9 avril 2004 17:51
J'ai une question sur la gestion d'une rupture de la chaîne
du froid.
Peut être a-t-elle déjà été
posée mais je n'ai pas trouvé de réponses dans
les archives.
Concrètement, en cas de rupture de la chaîne
du froid, à partir de quelle augmentation de la température
à coeur (ou plutôt couple temps - température)
estime t-on qu'un produit réfrigéré n'est plus
consommable
?
Je précise que ma question concerne des
produits alimentaires conditionnés (frais ou ultra - frais)
conservés en froid positif (respectivement <+ 8°C et <
+ 4°C). Par exemple de la ricotta ou du jambon cru. J'imagine
qu'il y a beaucoup de cas par cas quand survient ce type de problème
mais je suis à la recherche d'une réponse tranchée
qui permette une certaine réactivité.
Laurent Krysiak vendredi 9 avril 2004 18:57
Si vous ne considérez que ces 2 types de produits, ceux-ci
ne présentent à mes yeux que peu de risques
microbiologiques au regard d'une rupture de chaîne du froid,
car :
- le jambon cru se conserve à + 15°C maxi
-
la ricotta se conserve à + 8 °C maxi
>> je
les classerai donc dans les 2 cas dans la catégorie des
"aliments
relativement stables".
Concernant
d'autres types de denrées, il faut effectivement voir au cas
par cas, en prenant en compte par produit ou familles de produits
:
- la T° de conservation initiale
- l'aw
-
l'éventuel traitement thermique que lui fera subir le
consommateur
.....
Il est donc difficile de vous donner des
éléments précis; mais sachez par exemple qu'en
restauration sociale, il est permis de proposer à la vente des
aliments à + 10°C pendant 2 heures maxi, alors que ceux-ci
seraient à conserver entre 0 et + 4°C s'ils étaient
en chambre froide.
De plus, et dans le cadre de la nouvelle
norme AFNOR concernant les études de vieillissement, il peut
être pris en compte une rupture de chaîne du froid
équivalente à une exposition des produits réfrigérés
pendant 1 à 2 heures à T° ambiante de + 20°C.
Gilles TIXIER mercredi 14 avril 2004 08:54
Les conséquences d¹une rupture de la chaîne du
froid dépendent aussi de la charge bactérienne dans le
produit, au départ.
Dans les mêmes conditions on peut
passer de 10 à 20 comme de 1 à 2 millions.
dimanche 25 avril 2004 16:43
TRAVAIL AU FROID
Exemple du froid artificiel en industrie
agro-alimentaire
http://www.aimt67.org/dossier/ambiance_froide.htm
elodie_clement mardi 27 avril 2004 14:31
je viens de rejoindre le groupe. je suis actuellement étudiante en DESS droit de l'agroalimentaire et je réalise un mémoire qui a pour thème la chaîne du froid et plus précisément les ruptures de la chaîne du froid et leurs conséquences en terme de responsabilité au sein de la filière. je m'intéresse particulièrement aux produits surgelés et recherche des renseignements sur la traçabilité comme moyen d'exclure l'imputabilité du défaut et de justifier du respect de la chaîne du froid. je remercie d'avance tous ceux qui prêteront attention à ce message. a bientôt.
armail mardi 27 avril 2004 18:53
vaste sujet.Avez vous déjà une idées + claire des produits que vous allez traités et des moyens de surveillances (bactério, température transport et produit) ?
clement elodie mercredi 28 avril 2004 09:50
En effet, vaste sujet. étant juriste, ce qui m'intéresse particulièrement est la capacité d'une entreprise à justifier du respest de la chaine du froid, pour se dégager de toute responsabilité vis à vis du consommateur, en cas d'intoxication alimentaire. je suis en stage dans une entreprise qui distribue des surgelés et j'envisageait donc de cibler le sujet sur ces produits sachant qu'il existe une réglementation spécifique en ce domaine. la question que je me pose est la suivante: comment identifier dans la chaine alimentaire le responsable de la rupture de la chaine du froid? comment les opérateurs peuvent ils "renvoyer la faute" sur l'opérateur précédent ou suivant? autre question corollaire: quelle est la responsabilité du distributeur en matière de traçabilité des enregistrements de température? la réflexion est lancée!
armail mercredi 28 avril 2004 10:36
en effet, vaste sujet. étant juriste, ce qui m'intéresse
particulièrement est la capacité d'une entreprise à
justifier du respest de la chaine du froid, pour se dégager de
toute responsabilité vis à vis du consommateur, en cas
d'intoxication alimentaire. je suis en stage dans une entreprise qui
distribue des surgelés :
1. JUSTE LEGUMES OU AUSSI
VIANDES, PLATS CUISINES....?
Les risques ne sont pas forcément
les mêmes et la réglementation "de base" non
plus.
2. TRAVAILLEZ VOUS PLUS POUR UN DISTRIBITEUR STYLE PICARD OU
MOINS HAUT DE
GAMME?
Le consommateur Picard a un autre budget
et Picard a plus de moyens de pression et de contrôles.
et
j'envisageait donc de cibler le sujet sur ces produits sachant qu'il
existe une réglementation spécifique en ce domaine. la
question que je me pose est la suivante: comment identifier dans la
chaine alimentaire le responsable de la rupture de la chaine du
froid?
voir 1.
Dimitri LAMURE mercredi 28 avril 2004 11:56
J'ai travaillé sur la maitrise de la chaine du froid pour des produits laitiers transportés en frais donc je ne sais pas dans quelle mesure ce qui a été fait est transposable pour des produits surgelés.
Pour les produits frais la température est définie
sous la responsabilité du producteurs. il doit donc mettre en
place en production les infrastructures, les controles sur les
produits (pour libérer les produits) et sur les
installations (dans les deux cas avec du matériel étalonné
suivant une procédure à définir en fonction du
matériel et des modalités de controle) et les
enregistrements de ces controles
Lors du schéma logistique
il semble indispensable de procéder à un controle
contradictoire de la température au départ du produit
et là encore il semble indispensable de procéder à
un enregistrement de ce controle. Lors du transport par camion pour
les produits surgelés je crois (à vérifier) que
la mise en place d'un enregistreur de la température de la
caisse frigorifique est obligatoire (là encore se pose le
problème de l'étalonnage des sondes de température)
pour les transports par container je ne sais pas mais si ce n'est le
cas, le cas échéant on peut utiliser des enregistreurs
mécanique type ryan (qui je crois aussi sont scellés et
donc devraient ne pouvoir faire l'objet de contestation en cas de
litige) ou numériques (validité légale ?).
Enfin
à mon sens lors de chaque rupture de charge lors du schéma
logistique il faudrait procéder à des controles
contradictoires de la température.
En théorie la
mécanique semble bien huilée mais en pratique c'est
nettement plus compliqué
En effet il se pose des problèmes
sur le matériel utilisé par les différents
intermédiaires (prestataires)
les modalités
d'utilisation
les modalités d'enregistrement
la réalité
des controles contradictoires.....
et la liste est loin d'être
exhaustive
clement elodie jeudi 29 avril 2004 09:43
Je suis actuellement chez picard surgelés qui commercialise toutes sortes de produits. je suis consciente que certains produits sont plus à risque concernant une rupture de la chaine du froid. même si picard a assez de poids pour imposer des controles, un produit qui a été exposé a des températures anormales en amont de la filière ne présente pas forcément de défaut visuel et il est impossible d'exiger une analyse microbio pout chaque unité de vente. le problème reste entier en cas d'action en responsabilité d'un consommateur.
sylvain.le-jeune jeudi 29
avril 2004 11:20
Je viens de rejoindre ce
groupe.
En ce qui concerne le respect d'exigences (dont la non
rupture de la chaine de froid, la responsabilité s'arrête
"en principe" à la réception des produits ou
MP.
Ayant travaillé pendant 18 ans chez Danone, je confirme
que le consommateur identifiera Picard comme responsable en cas de
défaut.
Sur ce sujet il est illusoire de maîtriser
ce point par des analyses bactériologiques;
Il faut, à
mon sens, partir de l'analyse HACCP : quelles sont les limites
acceptables tout au long de la chaine (température positive
proscrite pour tous les produits carnés par exemple)
Puis
mettre sous maîtrise les différents fournisseurs
:
transporteurs et transformateurs.
Il existe des référentiels,
comme BRC (et IFS depuis avril 2004 en français)qui sont très
précis et peuvent donner lieu à certification (ou audit
fournisseur).
Ci-joint lien sur mon site qui donne des
informations sur ces référentiels
Christian Felter samedi 1 mai 2004 08:13
la question que je me pose est la suivante: comment
identifier dans la chaine alimentaire le responsable de la rupture de
la chaine du froid?
Techniquement c'est assez facile à
faire.
il me semble avoir vu passer il y a un an ou deux une
proposition d'évaluation par l'ANIA de la qualité de la
chaine du froid. A mon souvenir l'argument pour ne pas retenir la
proposition alors a été qu'il fallait plus de recherche
fondamentale sur le risque listeria.
Il faudrait aussi
s'interroger de la lisibilité aujourd'hui dans la pratique de
l'arrêté de 07/98 qui transpose l'HACCP aux transports
des denrées alimentaires
Mais bon ... vaste recherche.
sandrine.vrain mardi 15 juin 2004 16:18
Est il possible d'obtenir des réponses aux questions
suivantes :
Rupture de la chaine du froid :
A partir de
quel moment juge t on qu'une rupture du froid impacte sur la qualité
de la matière première (organoleptique,
microbienne)?
Existe t il une directive ou des bonnes pratiques
?
Camion frigorifique : Ont ils une obligation légale
d'avoir un enregistreur et un moyen de donner à celui qui
receptionne une preuve ecrite de la non rupture de
froid?
Quels
sont les risques en cas de rupture du froid ?
- développement
microbien ,mais lesquels
- enzymatiques lequelles
- Si
germes => production de toxines ? lesquelles ?
Toxines de
Botulinum : A quel moment est elle produite? Quels sont les
moyens mis en place pour l'éviter ?
Claire B mardi 15 juin 2004 16:31
En se qui conserne les camions frigorifiques ils ont une
obligation de maintenir en froid positif ou négatif selon les
exigences requisent par le
client (cahiers des charges) mais aussi
face au contrôle vetérinaire. Pour verifier que la
chaine du froid n'a pas été rompu les camions
frigoriques doivent posséder des disques de relevé de
température (si ce n'est pas le cas chez un de vos fournisseur
vous pouvez l'exiger dans les cahiers des charges)
Myriam BENISSAD mardi 15 juin 2004 18:09
voir la directive 92/CEE 13 janvier 1992 pour l'enregistrement des
températures lors de transports de produits surgelés
et à température
dirigée
GALLARDO Laetitia jeudi 29 juillet 2004 16:10
J'ai toujours appris à l'école que le froid ne tuait pas les bactéries...mais on a réussi à me mettre en doute et je ne sais plus quoi répondre quand on me dit mais oui mes les coliformes c'est pas très résistant il ne résiste pas au froid négatif..MAIS QU EN AI-T-IL VRAIMENT???
Sandra PAPEAU jeudi 29 juillet 2004 16:38
J'avoue personnellement que cette affirmation me choque. Je suis
titulaire d'une maîtrise en microbiologie et je suis également
ingénieur agroalimentaire et jamais de ma vie ni de mes
longues études je n'ai entendu que les coliformes sont peu
résistants et peuvent être tués par le froid!! Je
n'y crois pas une seule seconde.
Le froid bloque les fonctions
vitales des bactéries mais ne les tue pas. On peut à
tout moment les revivifier en les mettant à la température
convenable. D'ailleurs, les biologistes utilisent ce moyen
(conservation cryogénique, où les températures
peuvent atteindre -100°C voire moins) pour conserver des banques
d'ADN qui ne sont rien d'autres que des bactéries dans
lesquelles ont été clonés des gènes
particuliers et que l'on peut récupérer à tout
moment après revivification et lyse des
bactéries.
J'aimerais bien savoir quelles sont
les formations et les fonctions des personnes qui ont affirmé
cela avant de remettre en cause cette grande théorie.
Michel CAVALLA jeudi 29 juillet 2004 16:45
la résistance des bactéries au froid négatif
dépend de la composition du milieu dans lequel elles se
trouvent. Si le milieu contient un
cryoprotecteur comme le
glycérol, le SVF ou le DMSO, ce qui est assez rare dans les
produits alimentaires, les bactéries survivent, sinon la
formation de cristaux de glace détruit les corps bactériens.
O. Cerf jeudi 29 juillet 2004 17:00
A ma connaissance, dans les aliments le froid négatif stresse les formes végétatives des bactéries, et en inactive une petite proportion. Il n'a pas d'effet sur les spores bactériennes. Les produits congelés ne sont pas stériles, cela se saurait !
Sandra PAPEAU jeudi 29 juillet 2004 17:04
Bonjour Mr Cavalla, je me permet de réagir car ce point
m'intéresse pour les raisons que j'ai évoqué.
Vous
avez sans doute raison et votre remarque est pertinente mais peut-on
considérer que la totalité de l'eau est congelée
dans l'aliment? La température de congélation
diminue d'autant plus que la concentration en solutés
augmente. De ce fait on attend difficilement l'état de
congélation totale et on peut imaginer que des bactéries
peuvent survivre dans les interstices entre les cristaux de glace.
Qu'en pensez-vous? Je cherche juste comprendre.
Michel Dupres. jeudi 29 juillet 2004 23:21
Le froid négatif ralenti (voire stoppe s'il est très
intense) la croissance des bactéries mais ne les tue pas.
Ne
pas confondre avec les parasites, qui effectivement sont tués
par la congélation. Parasite = être pluricellulaire.
mercredi 25 août 2004 23:17
L'ENTREPRISE 25/08/04 La rupture de la chaîne du froid donne
chaud aux gérants
d'établissements
http://www.lentreprise.com/actu/7478.1.html
Sébastien JOULAIN Mon, 6 Dec 2004 14:12:38 +0100
Savez-vous s'il y a une obligation d'achat de thermomètre
aux normes pour le contrôle des températures de frigo ou
si l'on peut acheter n'importe quel matériel de contrôle
du froid.
IKAGEL s.a Mon, 6 Dec 2004 15:55:13
+0100
Vous pouvez acheter n'importe quel appareil de mesure avec une
exactitude de mesure d'au moins plus ou moins 2°C.
Cependant
il faudra l'étalonné avec un étalon de
référence.
AndreLamstaes Tue, 7 Dec 2004 17:15:15 EST
J'ai
recemment joint le Forum et contaste avec plaisir l'interet souleve
par les questions de surete alimentaire.
En reponse a la
question posee par Sebastien, il est exact que plus en plus, les
services de l´ Hygiene Alimentaire dans les pays de la
Communaute demandent que la temperature des aliments en refrigeration
soit relevee quotidiennement. Ici en Grande Bretagne ne pas respecter
ces directives peut entrainer d'assez fortes penalites pecuniaires et
meme la fermeture immediate l´etablissement en
effraction..
D´autre part il est evident que ce qui importe
n´est pas la temperature de l´air dans le frigo mais de
la nourriture meme. C´est a la demande de notre service
d´Hygiene local que nous avons developpe un thermometre bon
marche, le Endo-Therm, qui consiste en un thermometre a alcool
immerse dans un tube en plastique contenant un simulant alimentaire;
ceci permet au thermometre de donner la temperature de l´aliment
stocke dans le cabinet sans etre influence par l´air exterieur,
ou tout autre action qui hausse la temperature de l'air a l'interieur
(restockage, deglacage automatique) et comme le tube comme le
simulant est transparent, la temperature peut etre lue sans
difficulte..
Un autre moyen dont se servaient plusieurs de nos clients est de
placer un thermometre normal dans un verre d´eau par example ou
meme dans un sandwich; ce sont des systemes assez precaires mais au
moins ils donnent une temperature plus exacte qu`un thermometre qui
reagit avec l`air environnant.
Andre Lamstaes
Universal
Master Products.
roulantmichael Tue, 19 Apr 2005 06:54:27 -0000
Nous
avons pris l'habitude de relever les températures des locaux
avec un simple thermometre à sonde(digital)
Le technicien
"frogoriste"nous annonce que notre thermomètre
annonce deux dégrès de différence avec la
réalité et nous conseille de placer des thermometres à
mercure dans les différents locaux.
Est-ce une bonne idée?
Est autorisé? Nous souhaitons une certification BRC dans les
mois qui viennent.
Nous pensons que le thermometre à
mercure représente un danger éventuel.
Qu'en
pensez-vous?
hblmg78 Tue, 19 Apr 2005 03:17:18 EDT
vous
avez aussi la solution de faire étalonner vos thermomètres
il y a des infos dans ce sens dans la liste hygiene
waranet32 Tue, 19 Apr 2005 07:25:51 -0000
Deux
degrés d'écart, ça fait beaucoup... Encore
faudrait il savoir quelle est l'exactitude du thermomètre du
frigoriste et comment le contrôle a été fait.
Dans tous les cas un thermomètre au moins vérifié
par rapport à un thermomètre étalon est
préférable. Tout dépend du type de contrôle
que vous désirez effectuer, traçabilité
uniquement ou alarme, les prix de départ sont extrêment
bas. Vous pouvez nous consulter. A priori le mecure est a proscrire.
AndreLamstaes Tue, 19 Apr 2005 06:59:20 EDT
je
vous conseille de voir _www.universalmasterproducts.com_
(http://www.universalmasterproducts.com)
particulierement le Endo-therm qui semble repondre a vos besoins.
C'est un thermometre plonge dans du glycerol le tout dans un tube en
plastique clair qui evite d'utiliser une sonde. Bien que ce soit
surtout pour des produits refrigeres ou froids, personnellement je
m'en sers pour suivre la temperature de mon vin en bouteille et en
carton.
bianchi_virgile Tue, 19 Apr 2005 17:13:40 -0000
Oui
je confirme, les thermomètres à mercures sont dangereux
pour deux raisons :
1 : c'est en verre (risque corps
étranger)
2 : le mercure est toxique et n'a rien à
faire dans une usine agro.
sur quoi se repose votre frigoriste
pour affirmer que c'est son thermomètre qui est juste?
Il
manque déjà d'un certain professionnalisme pour vous
proposez des thermomètres à mercure.
DIMANCHE 01 MAI 2005
LA CUISINE COLLECTIVE
JANVIER 2005 L’entreposage des produits
fabriqués
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=63
MERCREDI 11 MAI 2005
JURA AGRICOLE
09/05/05 La conservation domestique reste le maillon fragile du froid
- Protéger le consommateur - Réglementation
sanitaire
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/4886
JURA AGRICOLE 09/05/05 Le cahier des charges - Froid et qualité
alimentaire
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/4887
JURA AGRICOLE 09/05/05 Garantir sa sécurité - Le
respect de la chaîne du
froid
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/4889
VENDREDI 10 JUIN 2005
AFSCA MAI 2005
LE VRAI ET LE FAUX SE METTENT À TABLE LE VRAI ET LE FAUX
http://www.afsca.be/home/pub/doc/autre/Crioc_ver4_A5FR-01.pdf
Au sommaire:
Des produits laissés à température
ambiante pendant toute une nuit peuvent être mangés sans
risque le jour suivant.
berhault nicolas Sat, 25 Jun 2005 10:29:04 +0200
(CEST)
"IKAGEL s.a - Service Qualité"
<> a écrit :
nous sommes une industrie qui
fabrique des filets de poisson frais que nous exportons en Europe par
avion.
Dans les boîtes de polystyrène contenant les
filets nous mettons des gels pack pour permettre de maintenir le
froid.
Les gels pack (appelés aussi therma freeze) sont des
poches plastiques contenant de la poudre. Immergés dans l'eau,
ces gels pack absorbent celle-ci puis nous les congelons.
Bien que
le produit fini arrive à de bonne température, les gels
pack, eux fondent et deviennent moux.
Avez-vous, s'il vous plaît,
des solutions pour empêcher cela?.
Il y a d'autres
équipements plus efficace?
Bonjour
Lamia,
J'utilise également des "accumulateurs de
froid" ou "plaques eutectiques" mais sous forme de
bidons. Je suis à la recherche de gels tels que ceux que vous
utilisez et qui me parraissent plus pratiques en terme
d'encombrement. Pourriez-vous m'indiquer les coordonnées d'un
fabricant ou revendeur?
Pour répondre à votre
question ils est normal que le gel devienne mou lorsque il a restitué
le froid accumulé à -30°C. Dès lors que la
température dans la caisse iso atteinds la température
de fusion du gel qui doit être légèrement en
dessous de 0°C le gel passe de l'etat solide à l'état
de gel. Le principal pour vous est que vos filets de poissons
arrivent à destination à la bonne température et
il semble que ce soit le cas.
Merci de votre réponse
concernant votre fournisseur de gel.
Nicolas.
CELSIUS Friday, October 14, 2005 6:13 PM
Bonjour
aux Responsables Qualité
Pour une parfaite lecture des
températures dans les produits agro-alimentaires surgelés
et réfrigérés (-30°C à +30°C), il
existe maintenant un système NON-INTRUSIF le CELSIUS.
N'hésitez pas pas à me contacter pour plus de
renseignements et visiter ma page.
François
CELSIUS Mon, 17 Oct 2005 18:38:21 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Emmanuelle Aime"
<e.aime@r...> a
écrit
> Bonjour,
>
>
Je serais intéressée par avoir un peu plus de
renseignements sur
votre
> système de prise de
T°.
> Merci de m'expliquer un peu plus en détail le
fonctionnement de
cette sonde.
>
> Cordialement,
>
> Emmanuelle AIME
Ce système utilise le principe des micro-ondes, ceux
générés par les produits, et ils sont ensuite
traduits en temprérature. L'efficacité est induscutable
(rapport laboratoire Campden) ainsi que sa précision.
Il
n'est plus question de jeter de produits car nous n'avons aucune
action sur lui.
Je peux tout à fait vous faire parvenir une
documentation par email ou courrier, ou venir vous présenter
le produit car c'est de visu et dans le contexte de travail qu'il
trouve immédiatement sa place et son utilité.
Sincères
salutations.
François Badot
Mon téléphone
mobile est le 06 72 47 70 08.
mon email : francois.badot@loma.com
Vous trouverez ci-dessous l'adresse de notre
site
http://www.loma.com
MARDI 20 DECEMBRE 2005
CEMAGREF -
2002 Lettre N°1. Au sommaire: La chaîne du froid
auscultée
http://www.cemagref.fr/Informations/Actualites/lettre-part/lettre1.pdf
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