ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : La santé animale au stade de l'abattoir (ante-mortem) en France
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Pages d’archives connexes |
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LIENS FONDAMENTAUX
CODEX ALIMENTARIUS 04/10/05 CODE D'USAGES EN MATIÈRE
D'HYGIÈNE POUR LA
VIANDE
http://www.codexalimentarius.net/download/standards/10196/CXP_058f.pdf
Questions écrites à l'Assemblée Nationale
Référence |
Questions écrites à l'Assemblée Nationale |
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élevage - maladies du bétail - abattage. indemnisation. conséquences |
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agroalimentaire - abattoirs - maladies du bétail. dépistage. réglementation |
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agroalimentaire - abattoirs - maladies du bétail. dépistage. réglementation |
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agroalimentaire - abattoirs - maladies du bétail. dépistage. réglementation |
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agroalimentaire - abattage - réglementation |
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
clerc_armelle vendredi 25 octobre 2002 06:44
savez-vous si il y a un risque de contamination entre le sang de bête en abattoir et celui de la personne qui manipule celle-ci ?
Paul Becquart mercredi 30 octobre 2002 11:42
Un certain nombre de pathogènes animaux sont
transmissibles à l'homme.
Dans le cas contraire une surdose
de pathogènes peut engendrer dans quelques rares cas soit les
premiers symptômes de la maladie, soit une virémie sans
conséquence (hormis petite fièvre et fatigue synonymes
de réaction immunitaire).
Par exemple la fièvre
aphteuse non transmissible à l'homme peut toutefois (rarement)
contaminer celui-ci en cas de surdoses (manipulation fréquente
d'animaux malades) et initier des symptômes éphémères.
Le
sang étant un véhicule prépondérant pour
beaucoup de pathogènes il est donc souhaitable de s'en
protéger.
Enfin le porc étant un animal très
proche de l'homme, un grand nombre de pathogènes porcins
peuvent contaminer l'être humain. Souvenons nous que le trio
"homme, porcin, volaille" génère la plupart
des épidémies de grippe par transfert et mutagenèse
de ce virus .
Afin de compléter 1) ma réponse à la
question concernant la contamination lors de manipulations d'animaux
et 2) ma précédente présentation; il est peut
être intéressant à certains membres de la liste
de savoir qu'avant d'être journaliste scientifique, j'étais
chercheur en virologie (10 ans Pasteur) puis consultant en prévention
des contaminations microbiologiques. Ceci me permet (en marge de mes
activités de presse spécialisée) de dispenser
des cours (ou formations) en virologie et processus de contamination
alimentaire en écoles d'ingénieurs, universités
et entreprises.
C'est pourquoi je me permets de temps en temps
(avec l'accord de Bruno Peiffer), d'apporter quelques petites
contributions à la liste dans ces domaines.
yboisard mercredi 30 octobre 2002 13:22
Paul Becquart a écrit :
"Un certain
nombre de pathogènes animaux sont transmissibles à
l'homme. Dans le cas contraire une surdose de pathogènes peut
engendrer dans quelques rares cas soit les premiers symptômes
de la maladie, soit une virémie sans conséquence
(hormis petite fièvre et fatigue synonymes de réaction
immunitaire).
Par exemple la fièvre aphteuse non
transmissible à l'homme peut toutefois (rarement) contaminer
celui-ci en cas de surdoses (manipulation fréquente d'animaux
malades) et initier des symptômes éphémères.
Le
sang étant un véhicule prépondérant pour
beaucoup de pathogènes il est donc souhaitable de s'en
protéger."
Pour celles et ceux d'entre vous qui
s'intéressent aux zoonoses, l'OIE a publié il y a
quelques années un excellent ouvrage sur le sujet, très
complet mais à ma connaissance pas réactualisé à
ce jour. Il est peut être encore disponible. Le sang est loin
d'être le seul vecteur à mettre en cause.
mardi 9 mars 2004 00:52
GDS38 08/03/04 Contrôle des animaux vivants à
l'abattoir
http://www.gds38.asso.fr/web/gds.nsf/97cf3f4f3fcb8f8bc1256c0f004d4913/dd0aab0ab10b1bfdc1256e510048bedc!OpenDocument
(intervention suite à un message sur un autre sujet)
"Et enfin pour mémoire : les limites critiques ne
doivent jamais dépasser les limites réglementaires.
J'ai encore dû retoquer un industriel avant-hier, qui m'avait
proposé des actions correctives en sortie de surgélation
à partir de -16°C, alors que -18°C est bien entendu la
limite à ne pas franchir."
Tous l'esprit du paquet
hygiène est de se concentrer surtout, et en premier sur les
dangers les plus graves, l'outil CCP doit être considéré
comme un verrou absolu, mais pour gérer un risque absolu...
(
tient encore de nouveau mots ??? ). Le -18°C règlementaire
étant "ridicule" ( j'entends en fabrication, bien
sur, pas en stockage ), ce ne peut être un CCP...Quels sont les
pathogènes ( présentant donc un "danger absolu",
et encore... ) qui peut se développer à -5°C et en
dessous ???
La règlementation a t'elle était
construite sur le calcul du risque ?
C'est pourtant cela, à mon avis, l'HACCP...
Pour Laurent lolo75
Je vais vous répondre un truc
qui va vous faire hurler, mais il faut bien différencier deux
types de règlements : ceux qui disent qu'on "peut"
faire comme ci, et ceux qui disent qu'il "faut" faire comme
ça. Il y a une nuance de taille entre "peut" et
"doit". Je suis tout à fait d'accord, qu'à
part certaines moisissures, rien ne pousse en- dessous de -5. Mais le
problème n'est pas là, les températures sont un
règlement prescriptif (on "doit" et puis c'est comme
çà), et il n'a pas été abrogé (et
je ne parle pas du règlement définissant le
surgelé...).
Donc, il faut au minimum respecter ces
limites et l'esprit du paquet hygiène n'autorise pas encore le
dépassement, il ne le fera sans doute jamais, sauf cas
particuliers. C'est un peu comme pour le Code de la route : vous
devez être "maître de votre véhicule",
et vous pouvez toujours argumenter que par exemple, un portable avec
un kit mains libres vous permet de rester maître de votre
véhicule. Mais vous ne devez pas dépasser les vitesses
limites, et là ça ne se discute pas. Vous pouvez
toujours argumenter qu'à 96 km/h il n'y a pas beaucoup plus de
risques qu'à 90, la limite, c'est 90. Quand je suis en
service, je suis bien obligé de dire qu'il ne faut pas
dépasser les températures limites, eh, qu'est-ce que
vous voudriez que je dise d'autre... Pour certains cas,
rassurez-vous, il existe la possibilité de demander des
dérogations, donc de prouver que la sécurité
sanitaire n'est pas mise en cause par l'exposition pendant un temps t
à une température X (je pense par exemple au transport
des foies gras à t > +4°C, pour raisons
"techniques").
Quand vous dites que "tout
l'esprit du paquet hygiène est de se concentrer surtout, et en
premier sur les dangers les plus graves", c'est vous qui
l'interprétez comme ça, et ma foi, ça me semble
réaliste, mais attention à la définition des
dangers "graves". Le paquet hygiène se concentre
surtout sur l'expertise du professionnel, on lui demande de justifier
ses décisions de sécurité, tout en installant un
certain nombre de critères plafond (ou plancher, comme on
veut) sur des dangers reconnus officiellement comme inacceptables :
pas plus de x de listeria, zéro salmonelle, et limites de
températures, par exemple. On sait très bien qu'il
n'existe pas de risque absolu (par ce terme je suppose que vous
voulez dire "réel", corrigez-moi si je me trompe),
ni de sécurité absolue, ni d'ailleurs de certitude
absolue. L'HACCP est reconnu par le réglement comme un outil
permettant des garanties fiables, mais s'il est appliqué
correctement (et intelligemment). Et il n'autorise pas à
s'affranchir de toutes les contraintes.
Pour affiner l'exemple
que je donnais, il s'agissait de congelés qui sortaient du
tunnel entre -30 et -25 à coeur. La limite critique,
uniquement supérieure évidemment ("à -16,5
± 0,5°C", vous apprécierez la précision
!!), me paraissait d'autant moins justifiée. Je n'ai pas
demandé la fermeture illiico de l'établissement, j'ai
juste dit que je trouvais ça inadapté techniquement et
réglementairement, ce qui n'a posé aucun
problème.
Notre rôle d'inspecteur consiste
principalement à :
- vérifier que le plan HACCP
(plus exactement le Plan de maîtrise sanitaire) prend en compte
au minimum les dangers et CCP usuellement reconnus dans la filière
-
que les CCP sont bien suivis (surveillance, enregistrement, actions
correctives effectives et prévues, etc.)
- que les limites
réglementaires ne sont pas dépassées
Voilà,
j'espère que ma position est plus claire, je vous avoue que
c'est un point (la température) parfois assez difficile à
faire passer. Mais bon, ce n'est pas comme si on me disait qu'on ne
prend plus en compte le danger Listeria et qu'on arrête les
auto-contrôles Listeria, "parce que le paquet hygiène
nous laisse libre de décider de nos critères de
sécurité" (celle-là je l'ai vraiment
entendue !),
Amicalement,
Frédéric Mahé.
Désolé, il n'y a pas de hauts parleurs sur de forum
AAAHHHH...et c'est plutôt 5755 que 75...
Mon "dada"
c'est la viande hachée surgelée, alors allons y pour
les parallèles, souvent je les faits très rapidement,
voir maladroitement, mais bon, ont de se refait pas...
le code
de la route:
_lorsqu'un "consommateur" se tu à
200km/h ont ne va pas demander son "HACCP" au constructeur
automobile pour qu'il se défende ( en effet, il n'est même
jamais accusé...)
_lorsqu'un "consommateur" ( je
dirais un enfant de moins d'1 an ) mange un steak haché
surgelé, cru après décongélation ( dans
sa purée par exemple ) et meurt ou se retrouve handicapé
à vie...qu'advient t'il du fabriquant ???
Il me semble
que la seule différence c'est l'existence d'un permis de
conduire...géré par l'Etat, le "consommateur"
à conscience des risques qu'il prend...à priori, ce
n'est pas le cas de la personne qui prépare le repas du second
type de consommateur cité...Alors la règlementation
prévoie une mention du type à "consommer cuit à
c?ur"...tous les consommateurs lises les emballages et bien
évidemment l'illettrisme n'existe pas en France...
Là,
risque absolu/risque réel et salmonelle, je ne suis pas sur
que cela puisse s'appliquer: le paquet hygiène accepte le
risque réel d'introduction de salmonelle dans les viandes
hachées ( germe
d'hygiène sur carcasses bovines ),
toutes les présence salmonelle sur viande hachée
entrainent' elles des malades ???, je ne pense pas, il ne s'agit donc
pas d'un risque absolu....Mais si l'on applique le principe de
précaution, il faut arrêter de fabriquer des viandes
hachées, c'est le seul moyen absolu que je vois pour gérer
un risque réel...sinon, tous les jours, il faut gérer
des réalités pour gérer un risque réel...
Pour
en revenir à la température, un produit placé à
-5°C ne verra que ses qualités organoleptiques se dégrader
et il est évident qu'une conservation prolonger devra se faire
à -18°C, mais cela n'engage que moi...
"le code de la route:
_lorsqu'un "consommateur"
se tu à 200km/h ont ne va pas demander
son "HACCP"
au constructeur automobile pour qu'il se défende ( en
effet,
il n'est même jamais accusé...)"
En effet,
le conctructeur n'est jamais accusé. La société
d'autoroute non plus (pas plus qu' Aéroport De Paris n'a été
accusée pour avoir laissé sur la piste de Roissy un
débris qui causa ensuite la catastrophe de Concorde. Et
pourtant, l'inspection régulière de la piste, prévue,
avait été "oubliée" pour que concorde
puissa partir à l'heure !).
Revenons à
l'automobile : L'auto-école qui a formé le conducteur
n'est pas mise en accusation non plus. L'inspecteur qui a donné
le permis pas plus.
Mais la voiture elle-même ne
peut-elle pas avoir sa part de responsabilité. Ou plutôt,
l'autorité qui a autorisé le corrercialisation de cette
automobile (le fameux "passage aux Mines") . Alors cette
autorité ne pourraît-elle pas être tenue pour
responsable d'avoir permis la mise en circulation d'un véhicule
dépassant allègrement les 150 km/h (je n'écris
pas 130, pour laisser une marge aux tenants de la "nécéssaire
réserve de puissance")
Si ça peut
s'imaginer pour l'automobile , cela pourrait-il s'imaginer pour
l'alimentaire ?
Si oui, dans quels domaines (l'alcool ? les
graisses saturées ? les fromages au lait cru ? autres idées
?)
Autre vision (désolé pour la proximité
avec les élections françaises) : on est sur un modèle
"libéral". On vend ce qu'on veut, on achète
ce que l'on désire, on utilise comme ça nous chante
(des autos, ou de la viande hachée). Et chacun est RESPONSABLE
de ce qu'il fait. Et les tribunaux jugent et condamnent fortement les
responsables des défaillances. Des freins qui lâchent
aux colibacilles, la vie humaine n'ayant pas de prix, on joue son
entreprise à chaque pièce vendue. Peut-être alors
les questions du type "on détruit le produit suspect sauf
si il coûte cher" ne se poseraient-elles plus ? Et de
manière parallèle, peut-être les assureurs
ouvriraient-ils leurs grilles d'évaluation des risques ? (il
ne faut pas rêver, avec la survie de l'entreprise jouée
à pile ou face : tout risque est transférable, c'est le
principe de l'assurance)
Merci, toujours très rapide mais "les fromages au lait
cru ?" existent'ils encore après le "désistement"
des 2 plus gros fabricants face à l'interdiction d'apposée
une AOC sur
un "fromage au lait cru" produit à
base de lait micro filtré; moyen de maîtrise "absolu"
pour le danger E Coli O157H7...
Amicalement
Laurent
PS:
les roastbeefs auraient' ils gagnés???
A Laurent lolo 5755
Vote réponse appele une longue
réponse, qui ferait appel à la philosophie du contrôle
et au décorticage de la notion de risque, qui nous emmmènerait
au principe de précaution, et... et... malheureusement, le
forum n'est pas forcément le lieu pour ce genre de débat,
je vais la faire courte... en attendant.
L'analogie avec le
Code de la Route n'est pas si éloignée que ça.
Pour reprendre votre exemple, si qqun se provoque un accident à
200, la famille attaque le fabricant pour défaut du régulateur
de vitesse, ça s'est déjà vu... Et le permis de
conduire, c'est l'analogue de l'agrément sanitaire, délivré
par l'Etat.
A ce titre, (avis tout à fait personnel au
passage) si on voulait aller vraiment jusqu'au bout de la philosophie
du paquet hygiène, il faudrait carrément supprimer le
dossier d'agrément, et laisser le professionnel prendre la
responsabilité tout seul de se lancer, ce qui là,
serait vraiment libéral.
Enfin et pour faire vite,
quand vous dites : lorsqu'un "consommateur" ( je dirais un
enfant de moins d'1 an ) mange un steak haché ... qu'advient
t'il du fabriquant ???", voilà la réponse
officielle : à ce moment, si le consommateur est plus de 2
(défintion d'une TIAC, une enquête tout le long de la
filière tracée est diligentée par les Services
Vétérinaires, avec prélèvements
éventuels, et je peux vous dire que ce n'est pas drôle
d'aller visiter le frigo d'une famille où le gamin de 4 ans
est mort la veille. Aucune sanction n'est prévue
formellement, à moins qu'on trouve à la fois le
germe responsable et un très grave défaut sanitaire
(répréhensible, cad perpétré en toute
connaissance de cause ou grave négligence) dans l'un des
maillons. En revanche, des mesures de retrait d'un lot peuvent être
prises, mais pratiquement vu le délai d'apparition des
symptômes, on ne trouve pas
souvent grand-chose. Vu la
gravité des cas et leur aspect médiatique certain
(enfants, vieillards), on peut s'attendre à des procédures
de retrait de plus en plus nombreuses dans le années qui
viennent...
Quant à la mention réglementaire,
c'est une manière de se protéger, mais je suis d'acord,
il ne faut pas être dupe : le dernier cas de TIAC que nous
ayons eu à traiter, les parents avaient fait griller leur
steak, mais avait donné le dernier steak cru, en tartare, à
leur gamin de 2 ans... "pour lui donner des forces", je
suppose. Désolant.
merci,
je retiens ceci de votre intervention:
"le
dernier cas de TIAC que nous ayons eu à traiter, les parents
avaient fait griller leur steak, mais avait donné le dernier
steak cru, en tartare, à leur gamin de 2
ans... "pour
lui donner des forces", je suppose. Désolant."
et
je ferai cette remarque, ce cas n'existait pas car rien n'est fait
pour permettre la communication sur les faits.
en mettant ce
fait sur cette liste, un grain de sable est apporté,
merci,
mais, on ne pourrait pas faire mieux en France ?
Merci
"Vote réponse appelé une longue
réponse, qui ferait appel à la philosophie du contrôle
et au décorticage de la notion de risque, qui nous emmmènerait
au principe de précaution, et... et...malheureusement, le
forum n'est pas forcément le lieu pour ce genre de débat,
je vais la faire courte... en attendant."
_Il me semble que c'est le quotidien de quelques RQ présents
sur cette liste, dommage...
"L'analogie avec le Code de
la Route n'est pas si éloignée que ça. Pour
nreprendre votre exemple, si qqun se provoque un accident à
200, la famille attaque le fabricant pour défaut du régulateur
de vitesse, ça s'est déjà vu..."
_Effectivement
une tentative "américanisée" de quelques
consommateurs, très vite déboutés ( cela fait
plusieurs années que je pratique le régulateur Renault,
d'une part il y a 3 moyens faciles de le déconnecter, et
d'autre part, tous les constructeurs automobiles respecte une règle
de base obligatoire il me semble: le système de freinage à
toujours une capacité supérieur à la puissance
du moteur...) Certe, au début, une voiture qui accélère
toute seule ( montée, virage ) peut surprendre.
"Et
le permis de conduire, c'est l'analogue de l'agrément
sanitaire, délivré par l'Etat."
_Quand même,
je suis prêt à parier que n'importe quelle personne qui
veut construire des automobiles n'a pas besoin d'un permis de
conduire, et aucun consommateur n'a besoin d'un agrément
sanitaire pour cuisiner...
"A ce titre, (avis tout à
fait personnel au passage) si on voulait aller vraiment jusqu'au bout
de la philosophie du paquet hygiène, il faudrait carrément
supprimer le dossier d'agrément, et laisser le professionnel
prendre la responsabilité tout seul de se lancer, ce qui là,
serait vraiment libéral."
_C'est juste, mais je pense qu'un contrôle indépendant
reste nécessaire, il peut y avoir des "fous" ou
"ignorants" ou "inconscients" dans n'importe
quelles filières
"Enfin et pour faire vite, quand
vous dites : lorsqu'un "consommateur" ( je dirais un enfant
de moins d'1 an ) mange un steak haché ...qu'advient t'il du
fabriquant ???", voilà la
réponse officielle :
à ce moment, si le consommateur est plus de 2 (défintion
d'une TIAC, une enquête tout le long de la filière
tracée est diligentée par les Services Vétérinaires,
avec prélèvements éventuels, et je peux vous
dire que ce n'est pas drôle d'aller visiter le frigo d'une
famille où le gamin de 4 ans est mort la veille. Aucune
sanction n'est prévue formellement, à moins qu'on
trouve à la fois le germe responsable et un très grave
défaut sanitaire (répréhensible, cad perpétré
en toute connaissance de cause ou grave négligence) dans l'un
des maillons."
_C'est bien évidement gravissime, mais
dans le cas du steak haché et à aujourd'hui, cela me
semble bien malheureusement inévitable si aucune mesure n'est
prise à l'élevage, à l'abattage et chez le
consommateur, un fabricant ne peut que le limiter le développement,
en aucun cas "éliminer" le danger bactério...
"En
revanche, des mesures de retrait d'un lot peuvent être prises,
mais pratiquement vu le délai d'apparition des symptômes,
on ne trouve pas souvent grand-chose."
_Pas dans le cas du
surgelé...
"Vu la gravité des cas et leur
aspect médiatique certain (enfants, vieillards), on peut
s'attendre à des procédures de retrait de plus en plus
nombreuses dans le années qui viennent..."
_Pensez
vous qu'un retrait n'à aucun coup ?, et là, c'est le
fabricant qui trinque ( comment se retourner vers un abattoir qui
"profite" d'une tolérance de présence
salmonelle ?)
"Quant à la mention réglementaire,
c'est une manière de se protéger, mais je suis d'acord,
il ne faut pas être dupe : le dernier cas de TIAC que nous
ayons eu à traiter, les parents avaient fait griller leur
steak, mais avait donné le dernier steak cru, en tartare, à
leur gamin de 2 ans... "pour lui donner des forces", je
suppose. Désolant."
_...
Alors maintenant un RQ
en viande hachée surgelé, que devient'il, que pense
t'il ?
Cela n'engage que mois, mais:
Les retraits,
basés sur le principe de précaution, finirons par
abattrent les industriels du secteur. Les consommateurs ne prendrons
donc plus de risque avec ces "steaks hachés tueurs"
( excusé du peut ) ont aura respecté le principe
sociétale, mais combien souffrirons du chômage (
divorces, dépressions, alcoolismes, suicides...), à mon
humble avis, le rêver de la médaille si ont ne trouve
pas rapidement des solutions "raisonnables", "viable"
et acceptable pour tous.
Un concept un peut moins
phylosophique:
1) Calcul du risque ( encore faudrait'il avoir des
chiffres moins contestable qu'aujourd'hui...)
2) Prime
d'assurance
3) Remboursement des dommages
C'est cette voie,
ou la possibilité de stériliser les steaks hachés...
Rapidement toujours : les abattoirs sont en train de mettre en
place au niveau national un plan de mise à l'écart des
animaux sales ou très sales (avec orientation automatique hors
filière hachés), ce qui permettrait de diminuer au
moins la charge bactérienne potentielle à l'entrée
de la filière hachés. Je suis ça de près,
ça devrait donner des résultats concrets dès la
fin de l'année. Pour ceux que ça intéresse, voir
:
http://www.inst-elevage.asso.fr/html1/IMG/pdf/2568-Grille_notation_proprete.pdf
qui
donne une bonne idée du travail.
Pour l'industrie
automobile, je ne connais pas vraiment le dossier à fond, et à
vrai dire, je déteste les bagnoles. Mais il me semble que des
tests obligatoires verrouillent la mise sur le marché des
véhicules (et là il faut le permis pour faire les tests
!!)
Pour ma remarque sur le délai d'apparition des
symptômes, je faisais surtout allusion au problème que
ça pose dans l'enquête, surtout chez les particuliers :
allez reconstituer plusieurs jours après les menus de la
semaine dans une famille nombreuse, et qui a mangé quoi, c'est
pas simple. Il arrive qu'on trace bien le steak, quand on en trouve,
mais
sans être sûr que c'est lui qui mérite
une investigation !
Pour le calcul de risque, ça me
semble être la voie intéressante à creuser. En
tout cas, nous sommes aussi embêtés que vous pour
l'avenir, on sait bien que tous les efforts sont faits, et nous
sommes tous bien conscients qu'on n'arrive jamais au risque zéro,
sauf dans les séries télévisées. Mais la
pression sociétale (donc, des consommateurs, pas des
services
de contrôle, attention) est telle que nous risquons d'arriver
un jour à une impasse.
Bon, désolé, je
sors d'un abattoir et il faut que j'aille visiter un autre abattoir,
j'y vais !
bertrand a écrit :
> bonjour,
>
>
http://www.inst-elevage.asso.fr/html1/IMG/pdf/2568-Grille_notation_proprete.pdf
>
> problème de téléchargement ,
>
> mais je croyais qu'il ne fallait pas le dire, ces images
pourraient choquer le consommateur...
>
>
> la
filière hachée cela représente combien de % de
la valorisation des vaches laitières de réforme,
réformées en parfaite santé d'ailleurs ?
>
>
> le principal motif de réforme est infection
, je crois me souvenir
>
>
> amicalement
>
Bertrand
Pour bertrand
Ah zut oui il faut le module Acrobat Reader
ou le plugin Acrobat pour le
lire, c'est du pdf. Allez le
chercher ici
:
http://www.adobe.com/fr/products/acrobat/readstep2.html
Pou
les chiffres je ne sais pas, voir chez Interbev, ils savent
sûrement.
http://www.interbev.fr/
Pour
les motifs de réforme, normalement, ce ne peut plus être
"infection", car l'éleveur doit envoyer à
l'abattoir des animaux sains (et propres) ... sous peine
d'euthanasie, ce qui arrive rarement quand même...
FM.
le lien n'a pas fonctionné la première fois
d'une part, d'autre part une autre version a existé.
pour
les chiffres ce doit être 80% de mémoire
en
revanche je pendrais un grand plaisir à lire les définitions
partagées de infection et sain
je pose cette question
en ayant un peu réfléchi à ces questions , et
avoir déjà posé des questions restées
sans réponse en ce lieu.
dit autrement , je souhaite
votre réponse , mais après avoir relu ce texte
:
Escherichia coli : on-farm contamination of
animals
http://www.oie.int/eng/publicat/rt/2502/review25-2BR/08-fairbrother555-569.pdf
dit
autrement quid de la différence entre contamination et
infection en pratique en France ?
Ah là c'est pas simple. En fait, le réglement
régissant les abattoirs ne définit pas l'animal sain
(autorisé), mais l'animal malade (à éliminer de
la filière viande) : toute affection (aiguë ou chronique)
ayant un retentissement marqué sur l'état général.
Par exemple, une mammite ne rend la vache "malade" au sens
de l'arrêté que si la vache est en plus abattue,
présente de l'hyperthermie ou des signes nerveux. Une vache
présentant une affection qui n'arrive pas à se relever
après s'être couchée est réputée
malade dans la plupart des cas. On peut donc avoir un animal "malade"
au sens vétérinaire, qui n'est pas "malade"
au sens de l'arrêté.
Nous arrivons donc à
avoir quatre populations d'animaux arrivant à l'abattoir à
l'inspection ante-mortem :
1- les animaux "sains",
c'est-à-dire sans aucun symptôme, qui sont abattus.
Beaucoup de vaches de réforme sont dans ce cas (fin de vie
économique).
2- les animaux "malades" au sens de
l'arrêté, qui doivent être euthanasiés au
frais de l'apporteur, pour des raisons à la fois de sécurité
sanitaire et de protection anmale, et qui donc ne devraient jamais
arriver à l'abattoir
3- les "malades pas malades"
(hors de la définition de l'arrêté, mais atteints
de quelque chose quand même, pas forcément grave ou
risqué), qui sont abattus, mais souvent avec des précautions
sanitaires, en fin de chaîne, ou orientés vers une
filière avec moins de risques que le haché. Quelques
vaches de réforme sont dans ce cas (mammite chronique,
vie
économique interrompue pour rentabilité compromise)
4-
et finalement, les "accidentés", qui sont des
animaux "sains" ayant subi un traumatisme depuis moins de
48 heures, qui sont abattus dans des conditions spéciales,
au-delà des 48 heures, on les euthanasie pour des raisons de
protection animale
Pour les catégories 1 et 3, aucune
information n'est encore nécessaire, mais il est question dans
la paquet haures à l'avancehygiène, que l'éleveur
transmette un "dossier médical" à l'abattoir
24 ou , dossier dont on ne connaît pas encore la teneur
(quelles sont les informations pertinentes à y mettre ?).
Inutile de vous dire que ça proteste dans les
filières.
Pour la 4, un examen préalable obligatoire par un vétérinaire
est exigé, sous peine d'euthanasie à
l'arrivée.
Ajoutons que ce réglement a changé
plusieurs fois sur des détails dans les 10 dernières
années, à cause de l'ESB, ce qui rend la situation
parfois peu lisible pour les éleveurs et les vétérinaires.
Le
vrai problème, c'est que nous ne disposons pas d'outils
permettant de détecter les porteurs de Coli pathogènes
à l'arrivée (ni d'autres germes, d'ailleurs), et que
l'examen clinique a ses limites, qui sont celles de la taille des
lésions.
Les producteurs (abattoirs, découpe)
sont bien sensibilisés au problème, et un certain
nombre de mesures destinées à protéger la
filière sont en cours :
Dans le but de réduire
la charge bactérienne potentielle de la viande et de limiter
les risques de contamination sur chaîne, il a été
décidé de mettre en place cette classification des
animaux sales, puis d'éliminer les animaux très sales,
les mesures restant à définir précisément.
Grille de cotation ici
:
http://www.inst-elevage.asso.fr/html1/IMG/pdf/3697-Eleveurs_evaluez_etat_proprete_anx.pdf
Et
quelques chiffres sur le sujet en abattoir ici
:
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/ec_o157_h7_fiche3__abattoir.pdf
Une
étude de prévalence des Coli pathogènes dans les
steaks hachés est en cours depuis cette année. En
amont, une étude de prévalence des mêmes Coli
chez les bestiaux serait une bonne idée.
A noter que
certains cahiers des charges éliminent d'office les animaux
présentant le moindre signe anormal (une boiterie, par
exemple, même si c'est une chute du camion).
Voilà,
on s'écarte un peu de la chaîne du froid, mais j'espère
avoir répondu à votre souci.
Bonjour M. Carlier
Une piste?
=>«contamination»:
la présence ou l’introduction d’un danger (article
2 du Réglt 852-2004) et donc pas forcément des "agents
biologiques"*
=>"infection d'une eau de mer propre": voir la page 6
d'un cas particulier
http://ec.europa.eu/fisheries/dialog/acfa191005_fr.pdf
=>"infection humaine": voir Code du Travail (Article
R231-61-1 inséré par Décret nº 94-352 du 4
mai 1994) qui annonce que "Les agents biologiques* sont classés
en quatre groupes en fonction de l'importance du risque d'infection
qu'ils présentent :
1. Le groupe 1 comprend les agents
biologiques non susceptibles de provoquer une maladie chez l'homme
;
2. Le groupe 2 comprend les agents biologiques pouvant provoquer
une maladie chez l'homme et constituer un danger pour les
travailleurs ; leur propagation dans la collectivité est
peu
probable ; il existe généralement une prophylaxie ou un
traitement efficaces ;
3. Le groupe 3 comprend les agents
biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez l'homme et
constituer un danger sérieux pour les travailleurs ; leur
propagation dans la
collectivité est possible, mais il
existe généralement une prophylaxie ou un traitement
efficaces ;
4. Le groupe 4 comprend les agents biologiques qui
provoquent des maladies graves chez l'homme et constituent un danger
sérieux pour les travailleurs ; le risque de leur propagation
dans la collectivité est élevé ; il n'existe
généralement ni prophylaxie ni traitement efficace. Un
arrêté des ministres chargés du travail, de
l'agriculture et de la santé dresse la liste des agents
biologiques des groupes 2, 3 et 4 conformément aux définitions
ci-dessus. Sont considérés comme agents biologiques
pathogènes, au sens de la présente section, les agents
biologiques des groupes 2, 3 et 4.
merci,
on va peut être enfin parler concret et vrai
...
les producteurs ont intérêt à se
réveiller car la production de chiffres , cela ne va pas
s'arréter et peut être que l'on va enfin utiliser ce qui
est démontré comme fonctionnant .
je vous ai
demandé de définir des mots qui ne sont pas en usage ,
en revanche ce serait bien de lister les définitions de
"cas."..
l'office de l'élevage aurait du
faire cela depuis des lustres .
Ailleurs la gestion du savoir
s'organise bien autrement, elle est où la fiche bovin en
français ?
une de celles de cat fish aux
States:
http://aquanic.org/beginer/catfish/catfish.htm
la
fiche pétoncle française
?
http://www.mapaq.gouv.qc.ca/NR/rdonlyres/C323C22A-8AB4-42FF-B231-49A042125F74/0/petoncle.pdf
ce
qui se conçoit bien ...
"Pour l'industrie automobile, je ne connais pas vraiment
le dossier à fond, et à vrai dire, je déteste
les bagnoles. Mais il me semble que des tests obligatoires
verrouillent la mise sur le marché des véhicules (et là
il faut le permis pour faire les tests !!)"
Dans le cas
ou il n'y a qu'une seule personne dans l'entreprise, et je ne suis
même pas sur qu'il n'y en ait besoin sur circuit privé...
"Une étude de prévalence des Coli
pathogènes dans les steaks hachés est en cours depuis
cette année. En amont, une étude de prévalence
des mêmes Coli chez les bestiaux serait une bonne idée."
_Juste
pour préciser: Il y a eu une campagne sur steak haché
frais en 2006, une sur le surgelé en 2007 ( 4000 analyses ) et
une étude de prévalence en élevage bovin est en
cour pour 2007.
JEUDI 25 SEPTEMBRE 2008
FNICGV 19/09/2008 - LE FLASH N°
2008.37
http://www.fnicgv.com/visu/document_visu.php?rub=6&prov=g&Id_doc=3918
MARDI
27 OCTOBRE 2009
SNIV
26/10/09 L'actu du SNIV-SNCP n°2009-44
Protection animale à
l’abattoir : grilles de contrôle / Transport des matières
premières : 44 tonnes limités aux animaux vivants
?
http://www.sniv.fr/sniv/homepage.nsf/caba072bdc935faec125707e003326cb/707197820f0075f3c125765b00500d52?OpenDocument
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