ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Serge Cheminade Thu, 19 Jan
2006 10:01:07 +0100
Nous sommes tous des OGM. Au
cours du temps la plupart des espèces vivantes si ce n'est
toutes ont la possibilité d'évoluer. Le virus de la
grippe aviaire est un exemple actuel.
Cela fait déjà
quelques années que les scientifiques ne croient plus que
l'homme a toujours existé sur terre. Qu'on le veuille ou non
il est issu de modifications génétiques.
Par
idéologie on désigne par OGM des organismes vivants
transformés par l'homme. Il est vrai qu'il faut faire
attention aux gènes qui sont répandus dans la nature
mais pourquoi les nouveaux gènes qui ne sont pas produits par
l'homme ne devraient-ils pas être eux aussi surveillés
?
Les prises de positions contre les OGM sont souvent
totalement irrationnelles. Elles apportent la peur chez les
consommateurs non avertis. Elles se basent sur une idée
simpliste : intervention de l'homme = danger. Nous voyons de
nombreuses campagnes contre les OGM produits par des humains, en
contre partie combien voyons-nous de campagnes d'information sur les
mycotoxines ?
Pour rappel : les mycotoxines sont des poisons
cent pour cent naturel, parfois très dangereux.
Lorsque
l'on a la réelle volonté de respecter la santé
humaine je pense que nous devons nous inquiéter de ce qui nuit
vraiment à la santé. L'alcool fait des dizaines de
milliers de morts chaque année, c'est officiel, mais cela fait
rarement la une des journaux. Cela m'a conduit à faire un
article sur ce sujet .
http://www.orvinfait.fr/danger_oublie.html
(J'ai fait ce sujet
après avoir recherché les arguments en faveur des
boissons alcoolisées notamment sur cette liste).
LUNDI
06 FEVRIER 2006
AFP 06/02/06 OGM - Un débat
passionné qui divise jusqu'à la communauté
scientifique
http://www.terre-net.fr/Outils/Fiches/FicheDetail.asp?idRub=203&Id=27914
AFP 06/02/06 OGM - Sur le fil entre risques et
espoirs
http://www.terre-net.fr/Outils/Fiches/FicheDetail.asp?idRub=203&Id=27917
MARDI 21 FEVRIER 2006
AGORAVOX
20/02/06 OGM : entre terreur et
espoir
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=7199
JEUDI 23 MARS 2006
SAPIENCE -
Compte-rendu du Débat public « Les manipulations du
vivant »
le
12/10/2003
http://www.sapience.fr/compterendu/ogm_antibes_2003.pdf
Pierre Abad, Directeur de recherches à l'INRA
Antibes
Jacques Fleurentin, Président de la Société
Française d'Ethnopharmacologie
Bertrand Jordan, Directeur
de recherches au CNRS
Jacques Testart, Directeur de recherches
INSERM
MERCREDI 07 JUIN 2006
LE MONDE
DIPLOMATIQUE AVRIL 2006 Les transnationales mettent le vivant en
coupe réglée - De l’utopie scientifique au péril
sanitaire
http://www.monde-diplomatique.fr/2006/04/APOTEKER/13337
AGORAVOX 06/06/06 OGM et pollution génétique de
l’eau
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=10275
LUNDI 31 JUILLET 2006
AFS - Les OGM
en douze questions
http://www.pseudo-sciences.org/article.php3?id_article=576
LUNDI 14 AOUT 2006
USINFO
11/08/06 Des chercheurs établissent une corrélation
entre la génétique et l'écologie
Les
résultats de travaux dans la génétique des
écosystèmes
http://usinfo.state.gov/fr/Archive/2006/Aug/11-793857.html
MERCREDI 16 AOUT 2006
LA TERRE
15/08/06 Café OGM - La mise au point de semences de café
décaféiné nécessitera encore entre 15 et
20 ans de recherche.
http://www.laterre.ca/?action=detailNouvelle&menu=1§ion=international&idArticle=3704
MARDI 22 AOUT 2006
Site ECO
INFIRMIER
http://www.eco-infirmier.fr/Textes.html
(source atelierduvieuxpuits)
MERCREDI 13
SEPTEMBRE 2006
A7FR 12/09/06 Vers des bananes
combattantes
http://www.a7fr.com/Default.aspx?tabid=52&articleType=ArticleView&articleId=23086
Une compagnie biotechnologique israélienne a développé
des plants de bananes parfaitement résistants aux nématodes
pathogènes, ces organismes parasites
endommageant les
plantes et leurs fruits.
MERCREDI 27 SEPTEMBRE
2006
GENETHIQUE 25/09/06 OGM : tour d'horizon
http://www.genethique.org/revues/revues/2006/septembre/20060925.1.asp
LUNDI 09 OCTOBRE 2006
L HUMANITE
07/10/06 « Faut-il que les semenciers pilotent les recherches
sur les OGM ? »
Entretien avec Jean Fabry , secrétaire
général du SNESUP-FSU.
http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-10-07/2006-10-07-838218
VENDREDI 13 OCTOBRE 2006
COURRIER
DU VIETNAM 12/10/06 La biotechnologie sera appliquée
progressivement dans la production agricole nationale et jouera un
rôle important pour élever le rendement.
http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=38&TOPIC_ID=51&REPLY_ID=38083
MARDI 24 OCTOBRE 2006
BALKANS
COURRIER 18/10/06 OGM : les produits agricoles roumains bientôt
interdits d'accès en Europe ?
http://balkans.courriers.info/article7180.html
VENDREDI 15 DECEMBRE 2006
LE MONDE
DIPLOMATIQUE - La planète en danger - les OGM, paris à
trois inconnues
http://www.monde-diplomatique.fr/IMG/pdf/OGM-1006.pdf
JEUDI 15 FEVRIER 2007
LA PRESSE
13/02/07 OGM: un reportage fait fureur sur
Internet
http://www.cyberpresse.ca/article/20070213/CPACTUALITES/702130581/6050/CPACTUALITES
Il n'apparait pour personne comme un doute que les organismes génétiquement modifies (OGM) constituent un danger potentiel pour l'être humain , dont les conséquences sur sa santé se manifesteront à cours ou à long terme. Je souheterais entamer une discussion sur le sujet .
vous avez pris le temps de lire ceci
:
http://www.liste-hygiene.org/arcogm.html
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisme_g%C3%A9n%C3%A9tiquement_modifi%C3%A9
si tel est le cas pourriez vous préciser votre ou vos
questions, car dans sa forme actuelle, je ne voie pas ce qui peut
vous être dit.
avant que le produit ou les produits "transgénique"
arrivent dans notre assiette, je pose la question est-ce que les
stuctures de transformation sont elles prêtes à utiliser
les produits OGM comme matière première et est ce que
la traçabilité et la transparence sera t elle
respectée, ex. les vaches consommant du mais OGM donnent elles
un lait "transgénique" qui lui donnerait un fromage
ou un lait maternisé ou autre produit intégrant ce type
de lait, dans les industries de transformation du lait ou d'un dérivé
qui lui m^me peut être utilisé dans une autre industrie,
ex la caseine ou caseinate comme additif en industrie de la viande ou
patisserie ... il y a là un problème d'étiquetage
et ...d'éthique et de règlementation
concernant
l'importation ou l'exportation vers des pays tiers qui n'ont aucune
idée sur la question et sur la répercution sur leur
Santé Publique.
si l'on commençait par le début:
le début
de toute démarche de traçabilité et ou
scientifique, cela
devrait être la
dénomination.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Taxonomie
taxonomie
ressource
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/Taxonomy/taxonomyhome.html/index.cgi?chapter=resources
on devrait donc dans les sites de taxonomie pouvoir retrouver la
liste des OGM possédant une dénomination
reconnue?
quelqu'un peut-il fournir un lien exemple ?
Deux choses au sujet des OGM
1) les techniques de
"modification du patrimoine génétique" ne se
limitent pas au génie biomoléculaire. Il y a des
dizaines d'années que l'on utilise - à côté
des techniques de
croisement "traditionnel" - des
méthodes visant à obtenir des caractères
nouveaux par "mutagénèse aléatoire"
(ce n'est pas secret, j'ai découvert ça en cours à
l'agro, il y a 25 ans). On soumet les graines de végétaux
à l'action de produits chimiques reconnus pour leur caractère
mutagène (par exemple le benzo-alpha-pyrène que les
fumeurs devraient connaître), ou à l'action de
rayonnements ionisants (rayons gamma par exemple). La grande majorité
des graines meurt.
Parmi les survivantes, certaines montrent des mutations, dont une
petite partie sera d'un intérêt agronomique. Si le gène
muté est stable, alors on pourra cultiver la nouvelle variété.
Bien sûr cette technique a des inconvénients, par
exemple celui de générer des dizaines de mutations, que
l'on n'identifiera jamais - pour la simple raison qu'on ne les
recherche pas. Alors, on n'ira pas non plus faire d'études de
toxicité. Et ces variétés sont cultivées,
fabriquent du polle, qui est disséminé par le vent et
les insectes. Depuis des dizaines d'années. Mais on n'utilise
pas pour ces variétés le terme d'OGM. Au contraire, on
aurait plutôt tendance à les considérer comme des
variétés traditionnelles.
Alors, soyons pour une
fois rigoureux dans l'approche : Doit - on appeler les variétés
végétales issues de mutagénèse aléatoire
des OGM ? Si oui, qui peut en donner la liste ? (j'ai mon idée
là dessus).
2) Et puis, les OGM "issus des labos
de génie génétique", il y en a (déjà
?) parout.
2 minutes de recherche sur google et on trouve ceci
:
http://www.patentstorm.us/patents/6656709-fulltext.html
C'est
le brevet US n°6656709 qui décrit comment on peut
augmenter les rendements de synthèse de vitamine B12 par des
micro-organismes en utilisant la technique de recombinaison de l'ADN
- c'est à dire en faisant un OGM...
Donc il y a fort à
parier que ceux qui ingérent des aliments supplémentés
en B12 (cobalamines) ingèrent de temps à autre des
produits issus d'OGM.
Mais c'est vrai aussi pour les amateurs
de chocolat, qui n'existerait pas sous la forme que nous lui
connaissons sans lécithine. Or la lécithine est souvent
extraite de soja. Et le soja est souvent transgénique...
Alors, les OGM, n'est-ce pas ...
cordialement et bon appétit
Hubert BAZIN
Je n'ai pas suivi le début de la discussion, mais je tenais
à exprimer mon point de vue concernant ces fameux OGM. Au delà
du débat médiatique simpliste (n'est-ce pas d'ailleurs
le lot de tous les sujets traités par les médias: être
déformés, simplifiés, dénaturés,
voire pervertis en vue de passer une idée, voire une idéologie
?), les OGM sont en effet à notre menu depuis bien longtemps
et ce à notre insu. Mais je ne pourrais qu'encourager la prise
de conscience (avant la prise en main) par la population de la
problématique de la qualité de notre alimentation. Je
ne parle pas ici de qualité microbiologique ou organoleptique
mais de qualité au sens durable si vous me permettez le terme.
Nos systèmes de
production subventionnés et
excédentaires déstabilisent la production alimentaire
mondiale et tuent les petits producteurs d'ici et d'ailleurs.
La culture d'OGM, entres autres, rend les agriculteurs dépendants
des sociétés productrices de ces OGMs, les oblige à
libérer annuellement des capitaux pour financer l'achat de
semences, chose que les petits producteurs ne peuvent pas se
permettre...,
Les OGMs s'ont pas d'autre intérêt que
d'assurer la fortune de ceux qui les produisent. Pourquoi encourager
leur dissémination ?
La souveraineté
alimentaire, voici un projet que les professionnels de l'alimentation
pourraient s'approprier...
j'invite ceux qui ont un peu de temps à
consacrer à l'avenir de l'humanité à prendre
connaissance du texte qui suit:
"*CAMPAGNE CNCD-11.11.11 - PFSA 2006-2007**
source:
http://www.cncd.be/pages/acteurs_res_pla_souv.cfm
débat "simpliste", "perverti en vue de faire passer une idée" ? c'est votre point de vue, et il est respectable. Pouvez-vous alors nous donner votre définition de l'organisme génétiquement modifié ?
non je ne saurais pas vous donner la définition qui
vous satisfera, je ne souhaite pas y consacrer le temps nécessaire.
Je considère que les OGMs sont moins un problème de
santé publique qu'un problème de gestion équitable
de l'agriculture.
il me semble surtout que le débat scientifique et
législatif n'est pas clos, et que comme pour le tampon
sanitaire européen, on veut vendre et réfléchir
ensuite. Ma position est simple(1): toute production végétale
et ou animale, n'est qualifiable que si la dénomination
scientifique du produit vivant à la base existe, donc
dénomination scientifiques des
semences génétiquement
modifiées ?
la procédure qui permet cette
dénomination est certes longue, mais elle est aussi le garant
d'une position scientifique qui engage les instances scientifiques
représentatives de tous les pays?
Dit autrement si l'on
souhaite que la démarche soit le plus neutre possible, on
commence par imposer une position scientifique partagée et
représentative des instances nationales
...
amicalement
Bertrand
voir dossier Bos taurus et
Bos indicus ou Bos taurus taurus indicus
(1) cette position
peut être un frein au progrès, je le sais et l'ai écrit,
il faut donc qu'il coexiste au moins deux définitions : la
légale et la ou les définitions scientifiques. Dans les
cas des végétaux OGM à destination de la culture
en plein champ, si la dénomination scientifique partagée
n'existe pas que cela soit dit. Ce qui en très clair que ce
sont alors des produits vendus avec une dénomination
commerciale et sans dénomination scientifique...
Pour interpellante qu'elle puisse paraître, la requête
de Bertrand se limite à demander l'application d'un stricte
cadre légal tel que prévu par
:
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31993D0584:FR:HTML
93/584/CEE: Décision de la Commission, du 22 octobre 1993,
fixant les critères d'application de procédures
simplifiées pour la dissémination volontaire dans
l'environnement de plantes génétiquement modifiées
conformément à l'article 6 paragraphe 5 de la directive
90/220/CEE du Conseil
Journal officiel n° L 279 du
12/11/1993 p. 0042 - 0043
"Article premier
1. La
Commission prend une décision concernant la demande
d'application de procédures simplifiées pour la
dissémination volontaire dans l'environnement de plantes
génétiquement modifiées, présentée
au titre de l'article 6 paragraphe 5 de la directive 90/220/ CEE, sur
la base des critères énumérés aux
paragraphes 2, 3 et 4 du présent article et sur la base des
données indiquant que l'expérience acquise est
suffisante, conformément à l'article 2.
2. Les
critères relatifs aux caractéristiques des espèces
végétales réceptrices sont les suivants:
a)
la taxonomie et la biologie (mode de reproduction et de
pollinisation, capacité de croisement avec des espèces
apparentées) doivent être bien connues ..."
Pierre apportée à l'édifice :
Pour les
OGM, un définition légale existe, elle est extraite de
la Loi n°92-645 du 13 juillet 1992 (NOR RESX9100142L) :
Art.
1er. - Au sens de la présente loi, on entend par:
a)
Organisme: toute entité biologique non cellulaire, cellulaire,
ou multicellulaire, capable de se reproduire ou de transférer
du matériel génétique; cette définition
englobe les micro-organismes, y compris les virus;
b) Organisme
génétiquement modifié: organisme dont le
matériel génétique a été modifié
autrement que par multiplication ou recombinaison naturelles;
c)
Utilisation: toute opération ou ensemble d'opérations
au cours desquelles des organismes sont génétiquement
modifiés ou au cours desquelles des organismes génétiquement
modifiés sont cultivés, mis en oeuvre, stockés,
détruits ou éliminés.
si vous voulez en
lire plus :
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Visu?cid=410178&indice=21&table=JORF&ligneDeb=21
(veillez
à copier la totalité du lien dans votre barre de
navigation)
Alors encore une fois, quid de la mutagénèse
aléatoire : a-t-on une modification "autrement que par
multiplication ou recombinaison naturelle" ?
Pour ajouter
à la confusion : on explique (sans rire) que les mutations
sont un phénomène naturel, qu'elles sont à
l'origine de la biodiversité et qu'elles ne sont donc pas
néfastes. L'irradiation gamma ou l'ajout de produits chimiques
ne fait qu'accélérer le phénomène...
Alors
(ter repetita): mutagénèse aléatoire = OGM ou
pas ?
je vous aide : Article 2 de la même Loi :
Art.
2. - Ne sont pas soumis aux dispositions de la présente loi
les organismes génétiquement modifiés obtenus
par des techniques qui ne sont pas considérées, de par
leur caractère naturel, comme entraînant une
modification génétique ou par celles qui ont fait
l'objet d'une utilisation traditionnelle sans inconvénient
avéré pour la santé publique ou
l'environnement.
La liste de ces techniques est fixée par
décret après avis de la commission de génie
génétique.
D'où : décret 93-774 du
27/03/1993 publié au JO du 30/03/1993 décret fixant la
liste des techniques de modification génétique et les
critères de classement des organismes génétiquement
modifiés;modifié par le décret n°94-527 du
21 juin 1994; modifié par le décret n° 98-18 du 8
janvier 1998
La réponse se trouve dans le décret
93-774 :
"Les techniques visées à
l'article 2 de la loi du 13 juillet 1992 susvisée sont les
techniques mentionnées et répondant aux conditions
ci-après :
I. A condition qu'elles ne fassent pas
appel aux techniques de recombinaison de l'acide désoxyribonucléique
(ADN) ou à des organismes génétiquement
modifiés, les techniques suivantes :
1. La fécondation
in vitro;
2. La conjugaison, la transduction, l'infection
virale, la transformation ou tout autre processus naturel;
3.
L'induction polyploïde.
II. A condition qu'elles ne
comportent pas l'utilisation d'organismes génétiquement
modifiés en tant qu'organismes récepteurs ou parentaux,
les techniques suivantes :
1. La mutagénèse;
2.
La formation et l'utilisation d'hybridomes animaux somatiques;
3.
La fusion cellulaire, y compris la fusion de protoplastes, de
cellules provenant de végétaux pouvant être
produits par des méthodes de culture ou de multiplication
traditionnelles;
4. L'autoclonage de micro-organismes non
pathogènes survenant de façon naturelle et répondant
aux critères du groupe I défini à l'article 3-I
pour les micro-organismes récepteurs;
5. L'infection de
cellules vivantes par les virus, viroïdes ou prions."
Donc
les organismes obtenus par mutagénèse sont bien des OGM
(l'article 2 de la Loi parle des OGM n'étant pas soumis aux
dispositions).
Mais, comme la mutagénèse (II.1)
est une "technique qui a fait l'objet d'une utilisation
traditionnelle sans inconvénient avéré pour la
santé publique ou l'environnement", les produits issus de
mutagénèse aléatoire ne sont pas soumis à
la Loi sur le contrôle de l'utilisation et de la dissémination.
Et pour cause ! En 1992, il était bien trop tard pour se
soucier de contrôler la dissémination de plantes
cultivées depuis 30 ans ...
Et pourtant, si le grand
public était informé, qu'on lui détaillait le
processus, quelle serait sa réaction ?
Des faits, des
définitions, des textes de loi : il n'y a que ça qui
compte ! (Plus peut-être l'aclairage de ceux qui connaissent
ces textes et savent les interpréter - mais c'est un autre
débat)
bonne soirée !
Hubert BAZIN
merci,
donc de l'orge génétiquement modifié,
cela se vend sous la dénomination : /Hordeum
vulgare
http://fr.wikipedia.org/wiki/Orge
/
ne voulant pas déformer vos propos je souhaite une réponse
courte . /
/bien amicalement
Bertrand /
/
ps: moi,
cela me me pose un problème, mais si cela est partagé (
je pense aux OGM avec phytosanitaire dans toute la plante ) , soit.
Si cet orge a été obtenu par mutagénèse,
sans hésitation : OUI
si il a été obenu
par génie génétique ... très probablement
oui.
Après tout, si l'interfertilité est la
signature de l'espèce ...
la position de
l'EFSA:
http://www.efsa.europa.eu/en/science/gmo/gm_ff_applications.html
donc
par exemple : NK603 x MON810 Maize, donc une dénomination
commerciale et non scientifique...
Certes, mais si on ouvre le fichier pdf "summary", on
peut y lire,
pages 6 et 7 :
a) family name : poaceae
(formerly gramineae)
b) genus : Zea
c) species : mays (2n =
20)"
donc : dénomination de botaniste.
bonjour,
maîs
:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AFs
dénomination
binomale Zea mays L (Linné </wiki/Linn%C3%A9>, 1753
</wiki/1753> )
dans un texte comme celui ci-dessous,
il est indiqué parmi les renseignements, concernant la planté
*_réceptrice:_* :
d) Subspecie s
Not applicable
pourquoi ?
dénomination
binomale:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nom_binominal
"Au
dessous du rang d'espèce (variété ou race,
sous-espèce, forme), le
nom des taxons devient
*trinominal*, avec le nom de genre, *une épithète
spécifique* suivis d'*une seule épithète
infraspécifique* après
l'indication du rang :
/Tricholoma saponaceum/ var.
/fagetorum/."
nomenclature:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nomenclature_%28biologie%29
Code international de nomenclature
botanique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_international_de_nomenclature_botanique
Code international de nomenclature botanique de St Louis ( en
français)
http://www.tela-botanica.org/page:code_botanique_st_louis
Ex. 3. Le tétraploïde fertile issu du croisement
artificiel /Digitalis
grandiflora /L. × /D. purpurea /L.
peut, si on le souhaite, être désigné
du nom
de /D. mertonensis /B. H. Buxton & C. D. Darl. (1931); /Triticum
aestivum /L. (1753) est considéré comme une espèce,
bien qu'il n'existe
pas dans la nature et que l'on a démontré
que son génome est composé de
ceux de /T.
dicoccoides /(Körn.) Körn., /T. speltoides /(Tausch) Gren.
ex K. Richt., et /T. tauschii /(Coss.) Schmalh.; le taxon connu
sous le
nom de /Phlox divaricata /subsp. /laphamii/ (A. W. Wood)
Wherry (in
Morris Arbor. Monogr. 3: 41. 1955) serait selon Levin
(Evolution 21:
92-108. 1967) le produit stabilisé de
l'hybridation entre /P. divaricata
/L. subsp. /divaricata /et /P.
pilosa /subsp. /ozarkana /Wherry; /Rosa
canina /L. (1753), un
polyploïde considéré d'origine hybride ancienne,
est traité comme une espèce.
bien qu'agronome de formation, je ne suis pas un spécialiste
en taxonomie. Et en particulier car la taxonomie me semble relever
parfois de querelles de clocher. Les noms des espèces
botaniques changent régulièrement, on "peut"
appeler telle plante avec un autre nom (voir l'exemple 3 que tu
cites). C'est vrai aussi dans le monde des micro-organismes.
Aujourd'hui, en ce qui concerne les bactéries ou les
champignons, on a tendance à se baser sur ... la cartographie
de certains gènes. On utilise ensuite des algorithmes
compliqués pour mesurer la proximité génétique
de telle ou telle souche. Et on peut alors décider de temps à
autre qu'il faut rebaptiser une souche; il y a des commissions
internationales qui se penchent là dessus.
La
difficulté augmente lorsqu'on décide de reclassifier en
se basant sur des gènes différents. Pour prendre un
exemple parlant : On peut classifier les êtres humains en
fonction de la capacité de leur épiderme à
fabriquer de la mélanine. On obtient des familles plus ou
moins nettement définies. Mais si on base la classification
sur les groupes sanguins, le résultat est très
différent - mais les classes sont plus tranchées. A
ceci près que les "subspecies" sont interfertiles,
et que la génération suivante n'appartient pas au même
groupe que ses parents... Alors, quelle est la meilleure
classification ? Mystère !
Le plus important pour les
gestionnnaires de collections de micro-organismes, c'est de garantir
l'identité des références. Le nom peut
éventuellement varier, c'est moins important que la
traçabilité de la souche.
merci,
" la taxonomie me semble relever parfois de
querelles de clocher."
il me semble que dans le domaine
de l'alimentation animale et ou humaine, il y a eu bien des querelles
de clocher, pour des buts plus ou moins nobles, alors autant créer
les conditions qui astreignent au dépassement de ces
situations:
les commissions de consensus, cela est fait pour
cela, non ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Consensus
je
sais bien que les dénominations peuvent changer. La démarche
scientifique est mouvement, mais la position partagée à
un instant t se devrait d'être accessible. Il me semble que
cette règle simple pourra éviter bien des problèmes.
J'aimerai bien lire, par exemple, la position, sur la dénomination
scientifique, de la représentation des services des douanes
mondiaux
?
http://www.wcoomd.org/ie/fr/fr.html
amicalement
Bertrand
ps:
pour que les scientifiques des différents pays puissent
travailler d'une façon coordonnée d'une part, et
d'autre part pour constituer des data bases, il faut bien un point
d'entrée commun, non?
nb: ces propos sont tenus, car il
semble partager que les aliments serons désormais produits
pour une part non négligeable, avec des ingrédients
provenant de plusieurs continents ( volaille ou pisciculture par
exemple ), donc que la qualification des productions alimentaires va
reposer sur des démarches scientifiques produites en
plusieurs lieux. Il faut donc, il me semble, au minimum, un
consensus sur la dénomination de ce qui va être utilisé
et donc échangé et ou
En toute amitié, la question sur les douanes s'apparente à
un coup bas :
1 - je ne suis pas douanier et les douaniers ne
semblent pas fréquenter notre forum (ou alors, très
discrètement ?)
2 - les douanes relèvent des états,
donc des politiques et pas des scientifiques
3 - les négos
douanières sont le résultat de tractations dans
lesquelles les industriels sont des groupes de pression reconnus et
même attendus (cf feu le GATT, ou l'OMC).
4 - une des
attribution du Codex est de publier des monographies décrivant
les aliments (y compris la botanique. Par exemple la gomme arabique a
longtemps été "l'exudat séché issu
d'Acacia senegal", et aujourd'hui après moult péripéties,
c'est l'exudat d'A. senegal ou d'A. seyal. L'intérêt
financier est énorme, en particulier pour les pays de
l'Afrique sub-saharienne. La plus grosse zone de production de gomme
arabique se trouvant être la région du Darfour, au
Soudan)
Cette modification "scientifique" a été
précédée de très longues tractations
politico-économiques...
Pöur le reste, je suis
bien d'accord qu'un consensus clair et communiqué faciliterait
le travail. Mais je répète, les scientifiques de
laboratoire mettront des années avant de trouver ce consensus.
Pas sur les bovins ou les ovins (relativement bien connus), mais sur
les crustacés ou les végétaux, ce sera plus
difficile.
Le "Generally Recognized As Safe (GRAS)"
des américains est une approche qui n'est pas dénuée
de mérite.
re,
nos propos ne sont pas très éloignés:
Si
le CODEX est la commission de consensus concernant l'alimentation, la
représentation des douanes, ne devrait_elle pas considérer
que pour limiter les conflits, le consensus sur la dénomination
scientifique est un préalable à la mise sur le marché
mondial ?
Dit autrement, n'est -il pas temps pour redonner
confiance, dynamiser les échanges mais dans le cadre d'un
respect mutuel, que les règles soient appliquées ,
connues de tous et accessibles ?
ce qui signifierait que le
CODEX doivent réellement se préoccuper de la
dénomination des "produits" de bases que sont les
animaux et végétaux et non pas que presque uniquement
des produits dont ils sont issus (de la fourche à la
fourchette, et non pas de l'industrie à
l'assiette).
amicalement
Bertrand
ps: je connais un
peu les douanes, j'ai d'ailleurs de très bons souvenirs . Les
services des douanes ne peuvent être efficaces pour protéger
la propriété intellectuelle et ou les démarches
qualités, notamment sanitaire que s'ils peuvent reposer leur
action sur des bases formalisées, claires et accessibles
VENDREDI 23 FEVRIER 2007
MERIDIAN
INSTITUTE 21/02/07 Un « outil de délétion »
génique pour augmenter la sécurité des cultures
GM
http://www.merid.org/fs-agbiotech/fr/more.php?id=91
VIDEO GOOGLE 06/02/07 Vulgarisation des OGM faite par
Christian
Velot
http://video.google.fr/videoplay?docid=2728390780950241633
C’est vrai que la science, si elle n’est pas spectaculaire, n’a pas trop sa place à la télé. Mais en l’occurrence, l’émission en cause de Canal+ a été diffusée en crypté et donc en dehors des plages de programmes soumises à « la pub ». Votre dernière remarque emprunte donc plus à l’imaginaire collectif et aux généralisations abusives des micros trottoirs que vous dénoncez qu’à la réalité des faits. Mais cela reste anecdotique et je trouve bien plus intéressant de creuser les points soulevés dans vos recommandations sur la globalité du sujet OGM. Je ne suis pas scientifique et je n’ai pas la prétention de réaliser l’exégèse exhaustive des conclusions de telle commission officielle, tel laboratoire italien ou tel chercheur de l’INRA sur la dangerosité éventuelle des OGM à court, moyen ou long terme. Ce qui m’interpelle plus directement, c’est le but, réel ou supposé, qui est visé dans la mise au point de certains OGM. On parle dans ce cas précis d’une culture résistant à un insecte, la pyrale ; très bien, mais est-ce parce que la culture du maïs est entièrement menacée en France par cet insecte et qu’on risque de manquer de maïs? Est-ce que la production du maïs à grain et fourrager s’est effondrée, ou risque de s’effondrer ?
Sur les 16 à 17 MT produites chaque année en France
(hors année de sècheresse 2003), 8 MT sont exportées
vers d’autres pays européens ; on est plutôt assez
loin de la crise d’approvisionnement. Je pense qu’on
touche là au problème de fond des OGM quand on évoque
leur finalité et la manière dont la recherche est
promue : optimiser la rentabilité économique des
acteurs sur ce marché semble être la seule et véritable
raison derrière les grandes déclarations d’intention
qui vont du Progrès Technique en majuscules
jusqu’à
l’éradication de la famine dans
le monde. Sinon comment expliquer qu’on a largement de quoi
nourrir la planète depuis plusieurs décennies et que la
famine reste d’actualité pour certaines régions
du monde ? Et de quel Progrès est-il question lorsque la
recherche est de fait déléguée de manière
croissante aux structures privées ? Car ce n’est pas
faire une réponse de micro trottoir que de constater que les
structures privées ne visent pas l’intérêt
public mais celui de leurs actionnaires, ce qui n’est bien
souvent pas la même chose. Alors avant même de pouvoir se
prononcer sur l’innocuité future de telle ou telle
substance, génétiquement modifiée ou non, je
pense qu’il est légitime de questionner la finalité
et l’utilité réelles de leur mise au point. Et le
fait que vous employiez le conditionnel («à quoi ça
pourrait servir») sur les possibles applications des OGM
souligne implicitement ce questionnement. Un exemple récent
qui ne concerne pas un OGM mais qui illustre assez bien ce problème
de finalité et d’utilité dans la recherche
financée par une entreprise privée (la même que
celle citée dans le reportage en l’occurrence, mais n’y
voyez pas d’acharnement particulier de ma part) : le
développement et la mise au point à la fin des années
80 d’une hormone de croissance bovine (rBGH) destinée à
accroître la production des vaches laitières de 10 à
25%. Sans rentrer dans toutes les péripéties et
conséquences sanitaires liées à cette affaire,
il aurait été bon de répondre à une
question basique : quel est l’intérêt de
développer la production laitière quand, à la
même époque, les Etats-Unis et l’Europe croulent
sous les stocks de lait et produits laitiers invendus car en
surproduction ? Si quelqu’un peut apporter une réponse
autre que le seul
accroissement du chiffre d’affaires de la
compagnie en question, je suis prêt à
l’écouter.
YLV
P.S : pour celles et ceux
qui veulent un résumé plus détaillé sur
le cas
rBGH :
http://www.mindfully.org/GE/Monsanto-rBGH-Corporate-Agriculture.htm
A ma connaissance, les OGM résistants à la pyrale
permettent d'éviter l'utilisation de certains insecticides.
Ils permettent également d'assurer le monopole de la vente des
semences à leur producteur!
Le débat de la
réparttion des richesses et du pouvoir est lié bien sûr
mais la solution n'est pas forcément d'être contre les
OGM mais peut-être d'en produire aussi pour éviter une
situation de monopole qui ne saurait tarder!
C'est mon humble
avis!
DIMANCHE 11 MARS 2007
AGPM
09/03/07 OGM : un gain de rendement de 9,2
q/ha
http://www.pleinchamp.com/article/detail.aspx?id=26894&menu_id=2&page=1&local=false&pub_id=2
Corinne Holley a écrit :
"Surtout à lire
dans les infos du jour :
PSEUDOSCIENCES 22/02/07 Le maïs qui
rend fou - À propos d'un reportage concernant les OGM sur
Canal+
par Louis-Marie Houdebine - Article qui paraîtra
aussi dans le n° 276 de SPS en mars
2007.
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article676
Très
pertinente la remarque sur le démocratie directe, ça
fait du bien de lire des personnes raisonnables!
Quelqu'un connait
l'auteur?Louis-Marie Houdebine, j'aimerais le
féliciter!"
Bonjour,
C'est un peu du
"réchauffé", mais j'aimerais soumettre aux
membres de la liste les deux positions suivantes :
D'une part,
celle de M. Houdebine, de l'INRA, extraite de l'article de
Pseudosciences mentionné plus haut :
« Les
opposants réclament l’accès aux dossiers que les
entreprises soumettent aux experts. Ces données ne sont pas
secrètes puisque des centaines d’experts les analysent.
Elles sont par contre confidentielles, ce qui doit pouvoir se
comprendre aisément. Mais surtout, de telles données ne
sont véritablement interprétables que par des experts
en toxicologie. La démocratie directe qui est à la mode
ne rend pas compétent qui le veut, que cela plaise ou non. Il
convient de récuser les experts et d’en changer s’ils
font preuve d’incompétence ou de malversation. Dans le
cas contraire, il faut leur laisser faire leur travail en paix. C’est
ainsi que fonctionne la démocratie. »
Et d'autre
part,
celle de Christian Velot, maître de conférence
en génétique moléculaire et chercheur à
l'institut de génétique et de microbiologie
d'Orsay.
VIDEO GOOGLE 06/02/07 Vulgarisation des OGM faite par
Christian Velot« c’est quoi les OGM ?
»
http://video.google.fr/videoplay?docid=2728390780950241633
(Transcription de l'introduction de sa conférence) :
«
En tant que chercheur du service public, je crois qu’il est
extrêmement important, qu’il est de notre devoir je
dirais, d’informer les citoyens de ce qui se trame dans nos
labos.
Je crois que l’époque où les chercheurs
travaillaient seuls dans leur coin sans se soucier du reste de la
société est, ou devrait être en tout cas,
révolue.
Les recherches, qu’elles soient
fondamentales ou appliquées, ont inévitablement des
retombées sur l ‘ensemble de la société,
je crois que les OGM en sont un parfait exemple, et par conséquent,
là encore je le répète et j’insiste, il
est du devoir des chercheurs, en particulier du service public,
d’informer les citoyens pour leur donner les outils, de
participer justement à des grands débats citoyens sur
des sujets aussi fondamentaux que les OGM, le clonage thérapeutique,
le clonage humain, le nucléaire etc. »
Christian
Velot cite également, lors de cette conférence, M.
Houdebine qui dans Capital d'octobre 2006, dit ne pas comprendre
pourquoi les consommateurs ont peur des OGM étant donné
qu'ils en consommeraient depuis le début des années 80
[entendez par là les médicaments produits en milieu
confiné par des bactéries OGM] sans qu'ils ne leur soit
rien arrivé.
Ce qui est un grossier mensonge puisque dans
ce cas, ce sont les substances *produites par* des OGM qui sont
consommées et non les OGM eux-mêmes.
Il est
évidemment beaucoup plus facile de manipuler une opinion qui
n'a pas à sa disposition les outils pour comprendre. Mais le
procédé n'est pas nouveau.
Amicalement
Eric
Bonnaire
PS1 : Voir également la deuxième partie
de la conférence de Christian Velot :
« c’est
quoi les OGM (2) ?
»
http://video.google.fr/videoplay?docid=-3872866701838828299
PS2
: Ceci me rappelle un peu le procédé mis en oeuvre pour
l'utilisation du plomb comme additif dans l'essence, ( "l'histoire
secrète du plomb", par Jamie Lincoln Kitman, Allia ) Voir
infos du 25/09/05 :
"D'abord nier en bloc les risques. Jouer
sur les incertitudes scientifiques. *Contrôler la recherche sur
le sujet*. Par lobbying et subventions aux partis politiques, obtenir
la complicité active du gouvernement. Nier qu'il existe des
alternatives. Surestimer les bénéfices obtenus et
minimiser les nuisances."
Et cette phrase qui peut elle
aussi être appliquée à beaucoup d'autres domaines
:
"Une fois de plus et de manière très subtile,
il incombe à ceux qui émettent des doutes de fournir la
preuve de ce qu'ils avancent, pendant que le monde entier sert de
cobaye"
Bonjour Eric
"Ce qui est un grossier mensonge puisque
dans ce cas, ce sont les substances *produites par* des OGM qui sont
consommées et non les OGMeux-mêmes.", dites-vous -
avant de parler de manipulation...
Je me permets de vous
rappeler que les "opposants" aux OGM n'ont pas un langage
commun très nettement défini, qu'ils s'opposent à
de très nombreuses choses, de la consommation des plantes
issues de semances OGM à la dissémination de pollen
issu de plantes OGM, en passant par la consommation d'acides
nucléiques; que tous n'ont pas la même vision du clonage
thérapeutique, etc.
De plus, je vous renvoie à
un post que j'ai fait le 19 février 2007, à 16h28, dans
lequel je rappelais que la mutagénèse aléatoire,
technique d'obtention variétale utilisée depuis des
dizaines d'années produit bien des OGM (c'est la loi n°92-645
du 13 juillet 1992 (NOR RESX9100142L) qui le dit), et qu'on (on =
moi, vous, le reste de la population européenne), on les
consomme donc depuis longtemps, sans dommage apparent. De même
d'ailleurs qu'on consomme des acides nucléiques de très
nombreuses espèces vivantes, sans dommage apparent non
plus.
Je n'ai eu aucune réponse en faux à ce que
j'écrivais alors...
Bonjour à tous!
Comme je vois mon nom qui réapparait
un peu "par magie" je vais éclaircir un peu ma
pensée!
Il est bien évident que les scientifiques
doivent consacrer du temps à expliquer ce qu'ils font.
ailleurs le citoyen qui veut s'informer a, à sa portée,
toute une panoplie d'outils : internet, presse écrite
spécialisée ou non , conférences, ouvrages etc.
Il pourra ainsi essayer de comprendre les avantages, les risques et
les inconvénients des progrès techniques qu'on va lui
proposer. Le citoyen devrait ensuite via le politique décider
s'il veut ou non de ce progrès. Que le citoyen puisse agir
directement sur le scientifique ne me parait pas raisonnable! Sinon
pourquoi les ennemis des OGM n'iraient-ils pas aussi mettre le feux
dans les services de cancéro, dans lesquels on utilise des
nanotechnologies alors qu'on en connait très mal (voire pas du
tout) la portée?
On peut être très optimiste
mais tout le monde n'aura jamais tous les outils pour comprendre tout
!! Il faut des années d'études puis des années
d'expériences pour devenir expert!! dans UN tout petit domaine
! Il faut par contre des organes de surveillance et d'éthique
qui puisse rendre des comptes. Je pense qu'en Europe nous avons tout
cela. Pendant qu'on se méfie des scientifiques et du progrès
on s'occupe un peu moins des vraies questions ! (chacun mettra ce
qu'il voudra dans ces "vraies questions"!!!)
Très
amicalement,
Corinne HOLLEY
Hubert BAZIN a écrit :
> Bonjour Eric
>
>
"Ce qui est un grossier mensonge puisque dans ce cas, ce sont
les substances
> *produites par* des OGM qui sont consommées
et non les OGM
> eux-mêmes.", dites-vous - avant de
parler de manipulation...
Bonjour Hubert,
Je vous répondrai
plus longuement un peu plus tard, mais d'ores et déjà
:
Vous pouvez adoptez la définition des OGM que vous
voulez, l'insuline que vous achetez en pharmacie, certes produite
depuis 1981 par des bactéries transgéniques (en milieu
confiné, ça a son importance), n'est pas un OGM. Ce
n'est même pas un organisme tout cours, c'est une protéine.
Faire l'amalgame en disant que nous consommons des OGM dans ce cas
est tout bonnement malhonnête, et c'est l'est d'autant plus de
la part d'un chercheur. C'est, comme le dit très bien
Christian Velot, profiter de la crédulité des gens pour
mieux faire passer des arguments sur l'agroalimentaire.
Vous trouverez peut-être ma question naïve. Comment se
fait-il que les scientifiques s'accordent à dire que les OGM
qui ont été autorisés à la
commercialisation et/ou culture en Europe sont sans danger pour
l'alimentation humaine directement ou via les animaux les consommant,
et qu'en même temps les citoyens en soient si peu convaincus,
voire convaincus du contraire ?
Est-ce-que les scientifiques font
mal leur boulot de communication ?
Ou sont-ce les politiques qui n'assument pas leurs responsabilités
?
En bref, puisqu'ils existent déjà de nombreuses
études sur le sujet, pourquoi les résultats sont si peu
ou si mal diffusés ? Pourquoi n'y a-t-il pas une grande
campagne de communication pour affirmer ce dont on a la certitude
scientifiquement ?
Après je conçois qu'on puisse
être opposé pour d'autres raisons (éthiques,
économiques, ...) mais je trouve très dérangeant
la diffusion de mensonges, en particulier en ce qui concerne la
santé.
Qu'est-ce qu'un OGM ?
Un être vivant dont le patrimoine
génétique a été "redistribué".
Mendel
étudiait déjà cette redistribution de caractères
(couleur, forme propriétés de l'être
vivant).
Cette redistribution s'opère à chaque
fécondation par redistribution des chromosomes porteurs de
gènes.
Les gènes ne sont autres que les "caractères"
sous la forme de molécules codables.
Ces dernières
sont essentiellement composée de 4 ou 5 "bases " ou
"sucres" identiques de la bactérie à l'être
humain.
Le jardinier qui fait ses semences est un producteur d'OGM
quand il croise deux variété, il crée un clone
quand il fait une bouture.
L'évolution ne résulte
que de la Modification Génétique perpétuelle des
Organismes,
c'est grâce à elle que nous sommes ce que
nous sommes... !
La polémique qui règne tient au
fait que l'on attribue des intentions comminatoires aux
généticiens.
On pense couramment que les organismes
qu'ils sélectionnent peuvent être toxiques et dangereux
pour la santé.
Sur le même plan on pourrait
également accuser les fabricants de voitures de commercialiser
des engins dangereux.
Les risques connus des OGM relèvent
le cas échéant de désordres économiques
(Monopole) écologiques (plantes envahissantes).
Il se
trouve qu'avec la commercialisation d'un maïs résistant à
la pyrale (Insecte parasite) le végétal serait porteur
d'un caractéristique néfaste à la santé
des hommes.
Dans ce cas les études préalables à
la mise en marché auraient dues révéler cette
propriété.
Il se trouve que l'on agrée ou
réfute les conclusion des de l' étude que réalise
par le fabricant lui-même.
Il a donc tendance à
produire des conclusions tronquées ou erronées.
A moins que le comité d'agrément ait donné
son aval sans avoir la capacité de juger (incompétence,
conflit d'intérêt).
Au bout du compte il n'y a
pas lieu de "condamner les "OGM" en tant que tel, mais
l'usage que l'on en fait et des risques potentiels.
B. Ledroit
Laisser penser qu'un OGM n'est dans le fond qu'un "bricolage"
de jardinier qui de toutes façons aurait vu le jour un jour ou
l'autre me semble quelque peu dangereux. Je ne pense pas que les OGM
soient si "naturels" que cela.
L'évolution ne naît pas de la modification génétique mais de la sélection Naturelle, compétition, adéquation... et contraintes d'un environnement.
Les risques des OGM ne sont pas, selon moi, seulement portés
sur la santé de l'homme mais bel et bien sur un désordre
supplémentaire probable de cette évolution Naturelle en
mettant en péril entre autre la biodiversité. Les
hybridations successives faites par les Mayas sur le maïs ont
peu de chose à voir avec les expérimentations qui se
pratiquent aujourd'hui dans les laboratoires ou dans les champs.
Le
débat sur l'innocuité des OGM est fortement intéressant
mais semble biaisé par l'opacité des enquêtes
menées.
Il ne faut pas non plus confondre le risque
individuel (l'automobile) avec le risque collectif, voire planétaire.
La question n'est pas naïve. Les scientifiques ne font pas
mal leur travail (ceux qui travaillent pour le CETIOM comme les
autres). Mais ils sont peu outillés pour la communication et
l'action marketing.
La réponse tient en un mot :
manipulation. Il existe un excellent ouvrage de Jean-Noël
KAPFERER intitulé "rumeurs, le plus vieux média du
monde", où il montre que, pour enfler et se propager, la
rumeur doit :
1) apporter une idée qui suscite la peur
2)
viser une cible que l'on peut soupçonner
(une rumeur
qui dit du bien de quelqu'un de bien : pas d'intérêt;
une rumeur qui dit du bien de quelqu'un de mauvais : pas crédible;
une rumeur qui dit du mal de quelqu'un de bien : peu de chances que
ça morde durablement).
Ici la cible est globale "les
multinationales de l'agro alimentaire" et le message "ils
vous veulent du mal, et les puissants feront toujours du mal aux
petits".
Cette crainte n'est d'ailleurs pas infondée,
puisque des industriels pollueurs, on en connaît, des
industriels "masqueurs de réalité qui fâcherait"
(ex : amiante), on en a connu; des industriels vraiment prêts à
beaucoup de choses pour vendre des toxiques (tabac, alcool), on en a
connu aussi. Alors pourquoi pas les semenciers ?
Le message
est simple, compréhensible, alors que le langage des
scientifiques ne l'est pas du tout ! SI le scientifique explique, il
va "embrouiller". Il est plus facile pour le citoyen
d'adhérer avec ses tripes à un message clair et
alarmant que de suivre des cours longs et ardus pour se convaincre de
la position officielle.
Les éléments sont réunis
pour faire peur. Et l'Internet a décuplé la vitesse de
diffusion, et multiplié par 100 ou 1000 le nombre de personnes
touchées.
Et plus l'industriel se récrie, plus les
scientifiques s'exposent, plus on a les preuves de la puissance du
"lobby qui nous veut du mal". Il n'y a pas grand'chose à
y faire, sauf peut-être à mettre un cours de génétique
moléculaire au programme de sixième (je plaisante) Et
la situation est complexe : OGM, additif alimentaire extrait d'OGM,
végétal non OGM greffé sur un porte-greffe OGM,
produit alimentaire fermenté par un micro-organisme OGM,
médicament produit par un OGM : de quoi a-t-on peur,
exactement ?
Les OGM en Europe, sans être néfastes à
la santé humaine, sont en revanche d'un intérêt
questionnable, puisqu'ils conduisent pour certains à augmenter
les quantités de désherbant utilisés lors de la
culture ! En revanche un gène qui permettrait de cultiver le
riz autrement que les pieds dans l'eau serait probablement un bon
motif de Prix Nobel de la Paix...
Je reviens sur les procédés
d'obtention des OGM, certains n'étant pas soumis à la
Loi sur le contrôle et la dissémination, en vous livrant
une adresse qui contribuera peut-être à calmer,
peut-être à enflammer le débat : la base de
données d'OGM gérée par l'IAEA (l'agence
internationale de l'énergie atomique) et la FAO (en ouverture,
on nous prévient que la base n'est pas complète !)
:
http://www-infocris.iaea.org/MVD/default.htm
Vous y trouverez un riz indien obtenu en 1972 par mutation
induite à l'oxyde d'éthylène, vous y apprendrez
que les Chinois ont beaucoup utilisé le laser, que les Russes
ont créé un orge avec du DMSO (solvant utilisé
dans de nombreux labos), et en suivant les liens, vous trouverez un
intéressant ouvrage d'horticulture :
http://www-naweb.iaea.org/nafa/pbg/public/d2-mutagenesis.html
Dans
un registre similaire :
Je possède plus de 40 variantes du
fameux "tract de Villejuif", document (mensonger) qui
listait les additifs alimentaires avec des commentaires comme "à
éviter", "dangereux", "le plus dangereux".
Savez - vous quel additif était présenté comme
le plus dangereux ? L'acide ascorbique, ou vitamine C !
Ce
tract a été diffusé depuis 1976, le plus récent
en ma possession date de 2003. La rumeur enfle, se propage, et rien
ne peut la stopper. Les gens qui diffusent sont convaincus du bien
fondé de ce qu'ils diffusent. Et parfois, ils s'en mordent les
doigts (lorsqu'ils visent un industriel, et qu'ils signent le tract.
Une association familiale bretonne doit se souvenir d'avoir dû
affronter Maître Roland DUMAS, avocat de l'industriel en
question. L'industriel a gagné - bien entendu )
J'ai
été long ? Comme d'hab' ;-)
cordialement
Hubert
BAZIN
Un fait à ne pas négliger c'est que la technologie
de recombination génétique est basée sur une
sélection des organismes modifiés à l'aide d'un
antibiotique. Le gène d'intérêt que l'on veut
intégrer à l'organisme est pour ce faire couplé
à un gène de résistance à un
antibiotique. L'organisme transfecté (dans lequel on a injecté
le transgène couplé au gène de résistance),
est ensuite cultivé dans un milieu contenant l'antibiotique en
question. Résultat: seules les cellules capables de
synthétiser le gène de résistance à
l'antibiotique
et donc résistantes à l'antibiotique
survivent et se multiplient.
Donc, potentiellement tous les OGMs résistent à un
(souvent plusieurs antibiotiques).
mes questions :
comment
s'assurer que les OGMs commercialisés n'expriment plus le gène
de résistance en question ? est-ce seulement possible ?
Quel
effet ces gènes de résistance aux antibiotiques
peuvent-ils avoir sur l'humain ? et sur les bactéries et leurs
antibiorésistance ?
et je vais me répéter,
mais le souci majeur des OGM est d'une part qu'on n'en a nullement
besoin (les spécialistes de la banque mondiale et autre PNUD
s'accordent à dire que nous produisont suffisament d'aliments
pour nourrir tous les êtres humains de cette planète),
c'est la gestion de la distribution qui pose problème. Et
d'autre part, c'est une machine à gros sous: les OGM sont
produits par des transnationales du type de monsanto qui n'ont qu'un
seul et unique but: faire des bénéfices.
Rappelez-vous, monsanto il y a quelques dizaines d'années commercialisait le DDT et les pulvérisait sur la tête des gens pour soit disant les soigner... vive les pesticides et vive les ogms !!
Ann Van Den Brande a écrit :
> Et d'autre part, c'est
une machine à
> gros sous: les OGM sont produits par
des transnationales du type de
> monsanto qui n'ont qu'un seul
et unique but: faire des bénéfices.
>
Et
d'ailleurs pour illustrer ceci, rappelez-vous l'affaire Percy
Schmeiser, ce paysan du Canada qui avait l'habitude de réutiliser
ses semences. Et bien que ne cultivant pas d'OGM, sa culture a été
contaminée par une culture d'OGM voisine sans qu'il soit au
courant. Il a donc semé ensuite des graines OGM, brevetées,
sans le savoir. Monsanto lui a donc fait un procès. Et M.
Schmeiser a finalement perdu en dernière instance...
Et d'autre part, c'est une machine à
> gros
sous: les OGM sont produits par des transnationales du type de
>
monsanto qui n'ont qu'un seul et unique but: faire des bénéfices
On
ne peut reprocher à une entreprise commerciale de vouloir
faire des benefices ce n'est pas non plus une association
caritative.
Maintenant concernant les moyens pour y arriver
c'est un autre débat
ce qui m'effraie un peu c'est que les tenants des gros sous ont
les moyens de faire passer leurs messages via les lobbying
politiques, la pression exercée sur les journaux (qui pour
rappel dépendent de nos jours essentiellement de l'argent des
publicitaires, qui du coup ont un droit de regard sur le contenu,
dont ils profitent amplement !!), le financement de projets de
recherche destinés à valoriser leur produits...
et
l'argent a un tel pouvoir déshumanisant qu'ils se préoccupent
très peu des aspects moins éthiques liés à
leur machine à sous. Si un doute existe quant au risque lié
à un produit, plutôt que d'investiguer et de déterminer
les dangers et probabilité d'apparition, ils vont plutôt
le cacher et "communiquer" de manière positive sur
les bienfaits de leurs produits.
bruno a écrit : On ne peut reprocher à une
entreprise commerciale de vouloir faire des bénéfices
ce n'est pas non plus une association caritative.
Bonjour,
Certes,
mais quand une entreprise fait tout pour rendre les paysans
dépendants de ses semences brevetées et aux produits
qui vont avec, et qui, quelle coïncidence, sont fabriqués
par la même boîte, tout en affirmant la main sur le coeur
qu'on fait tout ça pour notre bien et pour régler le
problème de la faim dans le monde, alors que comme le dit
Ann, on pourrait très bien faire autrement, ça
voisine dangereusement avec la malhonnêteté.
Si ce
n'est pas de la manipulation...
Surtout qu'une boîte comme
Monsanto a déjà largement menti sur la toxicité
du glyphosate par exemple, a pollué pendant 40 ans une petite
ville d'Alabama (Anniston) aux dioxines et aux PCB, en toute
connaissance de cause etc. etc.
Surtout que pour faire passer ces
OGM (à pesticides pour la très grande majorité
d'entre eux), un certain nombre de scientifiques font des amalgames
pour mieux noyer le poisson, comme celui que j'ai déjà
cité avec les médicaments issus d'OGM, de même
certains nient les transferts horizontaux de gènes en
affirmant qu'il n'y a aucune publication
abondant dans ce sens
!
D'ailleurs, pourquoi les OGM qui produisent des pesticides ne
sont-ils pas évalués selon les mêmes procédures
que les pesticides, puisqu'ils en contiennent ?
Quant à la
consommation des OGM depuis des années sans dommage apparent,
j'aimerais bien savoir sur quelle étude épidémiologique
cela est fondé, quand on ne sait pas qui consomme quoi, à
quelle dose et à quelle fréquence et où est
l'échantillon de population témoin ?
Ceci me
rappelle, pour changer un peu de sujet (?) le problème des
métaux lourds dans les forêts de guerre, quand on me
rétorque que "les gens" consomment des escargots,
des champignons, du gibier... de la forêt de Verdun sans qu'on
ait jamais constaté quoi que ce soit. Encore une fois, qui
consomme quoi, à quelle fréquence et en quelle
quantité,
et où est le témoin ?
C'est
sûr, les faits, il n'y a que ça de vrai !
Ann Van Den Brande a écrit :
>
> ce qui
m'effraie un peu c'est que les tenants des gros sous ont les
>
moyens de faire passer leurs messages via les lobbying politiques,
la
> pression exercée sur les journaux (qui pour rappel
dépendent de nos
> jours essentiellement de l'argent des
publicitaires, qui du coup ont un
> droit de regard sur le
contenu, dont ils profitent amplement !!), le
> financement de
projets de recherche destinés à valoriser leur
produits...
>
> et l'argent a un tel pouvoir
déshumanisant qu'ils se préoccupent très
>
peu des aspects moins éthiques liés à leur
machine à sous. Si un doute
> existe quant au risque lié
à un produit, plutôt que d'investiguer et de
>
déterminer les dangers et probabilité d'apparition, ils
vont plutôt le
> cacher et "communiquer" de
manière positive sur les bienfaits de leurs
>
produits.
>
Eh oui ! Je me répète, mais encore une fois
:
"D'abord nier en bloc les risques. Jouer sur les
incertitudes scientifiques. *Contrôler la recherche sur le
sujet*. Par lobbying et subventions aux partis politiques, obtenir la
complicité active du gouvernement. Nier qu'il existe des
alternatives. Surestimer les bénéfices obtenus et
minimiser les nuisances."
On en revient au problème de fond, celui de la
privatisation des moyens de recherche et du manque de moyens de la
Recherche Publique. Et si on étend le périmètre
du débat au-delà de la seule Recherche, les soucis que
vous soulignez (lobbying, publicité, information partiale,
danger ?) ne sont malheureusement pas que des fantasmes agités
par la rumeur. Pour étayer ce point de vue, je vous invite à
faire un tour à l’adresse suivante
:
http://www.thecorporation.com/
C’est un site dédié à un
documentaire du même nom sorti en 2004 et qui a été
diffusé à 2 reprises en France (Canal+). Au-delà
des rumeurs et des messages simplistes type « les puissants
veulent du mal aux petits », le documentaire décortique
de manière scientifique et historique l’impact de
l’entité « société commerciale »
sur nos vies, nos loisirs, notre travail, notre environnement, notre
santé,…. A travers de nombreux exemples et «
études de cas pratiques », avec le concours de nombreux
intervenants de qualité (y
compris de nombreux PDG et
responsables de multinationales), le documentaire vous plonge au cœur
de l’ « autre débat » souligné par
Bruno, à savoir une revue des moyens utilisés par
beaucoup d’entreprises pour arriver à leur but, arriver
à faire des bénéfices. Pour avoir visionné
la totalité du DVD, je peux vous dire que les 2h30 du
documentaire et les 6h00 de commentaires et interviews « bonus
» sont on ne peut plus instructives. Et, étant de
formation commerciale, je pense que ce documentaire devrait être
diffusé
dans l’ensemble des filières
rattachées au domaine commercial.
Soyez gentil de reprendre mon texte tel qu'il a été écrit et ne pas sortir la phrase qui vous arrange de son contexte
Ou comment les industriels doivent se baser sur des risques
"potentiels" qui peut être ne peuvent être
détecté qu'à une échéance de
plusieurs décennies...et comment l'Etat gère le risque
"avéré" d'une portion de route reconnue comme
dangeureuse ( combien de morts avant d'en modifier le tracé )
ou comment les radars automatiques "fleurissent" sur des
portions par forcément dangereuse, mais représentant un
bon "vivier de clients"...
Combien faudra t'il
d'enseignants blessés avant la mise en place d'actions
correctives sérieuses ???
Combien faudra t'il de mort
pour que l'on s'inquiète sérieusement des conducteurs
malheureusement vieillissement et devenant malvoyant ???
Pourquoi
la perte de reflexe du à des médicaments, ou des
drogues, n'est' elle pas contrôlée à la même
fréquence que la présence d'alcool ???
Si ce
n'est des raisons économiques....
Parallèle peut
être facile, mais bien réel...
Cordialement
Laurent
PS:
ou comment la protection du citoyen dépend TOUJOURS de
facteurs économiques, que ce soit au niveau des industriels ou
de l'ETAT, ou comment "fait ce que je dit et pas ce que je
fait..."
bruno a écrit : "Soyez gentil de reprendre mon texte
tel qu'il a été écrit et ne pas sortir la phrase
qui vous arrange de son contexte"
Bonsoir,
Pardonnez-moi,
c'était maladroit de ma part (mais pas volontaire). Votre
dernière phrase avait effectivement son importance :
"On
ne peut reprocher à une entreprise commerciale de vouloir
faire des bénéfices ce n'est pas non plus une
association caritative. Maintenant concernant les moyens pour y
arriver c'est un autre débat"
Amicalement
Eric
Bonnaire
Juste une petite remarque en passant à Ann: attention de ne pas confondre : tous les eucaryotes sont résistants aux antibiotiques! Un antibiotique est un biocide antibactérien, donc il n'agit pas sur le maïs par exemple.
Vous aussi vous "résistez aux antibiotiques " heureusement !!
je vous remercie pour la remarque, je me suis effectivement mal
exprimée. Ce n'est pas l'effet de résistance aux
antibiotiques en tant que tel qui m'inquiète, ce sont les
protéines qui exercent cet effet et les niveaux importants
auxquels elles sont synthétisées par les OGMs.
Quels
sont les effets de ces molécules ? Elles sont majoritairement
intracellulaires mais qu'en est-il après ingestion, pendant
combien de temps conservent-elles leur activité dans le tube
digestif, ne risquent-elles pas d'induire une dérive de flore
à haute dose ?... tant de questions que j'aimerais savoir
répondues avant de devoir ingurgiter des OGMs... surtout
lorsqu'on sait que même les producteurs bio ne savent plus
produire des produits exempts d'OGMs à cause de l'invasivité
de ces derniers !!!
Je voulais simplement vous présicer qu'il existe
d'autres technique de sélection des OGM comme le test Bleu
Blanc qui consiste à utiliser le gène d'une protèine
fluorescente. Je ne sais pas si il est très utiliser par les
producteurs d'OGM mais c'est une technique moins couteuse et très
rapide.
Et lorsque l'on ingère des protéines ou de
l'ADN notre corps catabolise les molécules en molécules
élémentaires (acides nucléique, acide aminé)
et les réarange.
Je ne pense donc pas qu'il y ai des
dangers pour la santé lorsque l'on consomme des OGM ou des
animaux nourris aux OGM.
Mais il est vrai qu'il existe des dangers
pour l'environnement et des abus économique.
Je suis allé faire un tour vers votre site
http://www.cetiom.fr/. Le Cetiom
est l'organisme technique de recherche et de développement au
service des productions oléagineuses françaises.
Comment se fait-il qu'en France l'huile végétale
pure ne soit pas autorisée comme carburant pour tous
contrairement à l'Allemagne par exemple ?
Je sais bien
que ceux qui défendent l'huile végétale pure ne
sont pas les mêmes que ceux qui défendent les OGM. Ils
sont parfois opposés.
De nombreux politiques ne font
pas leur travail ils préfèrent jouer sur les peurs des
français et les français semblent préférer
voter pour des politiques qui leur font peur. Mais ce jeu est
dangereux car les français ne sont pas aussi dupes qu'on veut
bien le laisser croire d'où le rejet des politiques et
peut-être de la démocratie.
Les politiques
préfèrent favoriser les grands groupes. C'est notamment
vrai pour l'huile végétale pure où en France il
sera certainement proposé un carburant industriel fabriqué
à partir d'huile. Carburant issu des fruits de la recherche de
Total. Ce favoritisme a été clairement exprimé
par Dominique de Villepin.
Pour les OGM c'est le grand écart
entre la réalité, la réglementation nationale et
ce que l'on raconte aux français, la recherche française
qui pourrait produire des OGM publiques adaptés à nos
climats. (Il n'y a pas que des multinationales sur terre.)
Les
journalistes ont également leur part. Ils jouent aussi sur la
peur des gens. Il faut dire que bien souvent journalistes et
politiques sortent de Science Pô. Ils semblent donc avoir la
même manière de penser. Ils ne prennent pas la peine
d'expliquer aux français le pour et le contre. Ils se disent
sans doute que la majorité des français est trop bête
pour comprendre. C'est ainsi que j'ai entendu pas plus tard que hier
soir sur BFMTV que les OGM pouvaient être dangereux pour la
santé en parlant de la position de greenpeace sur un maïs
qui pourrait être dangereux pour la santé.
http://www.greenpeace.org/france/news/20070313-ogm-mais-alimentation-toxicite.
L'amalgame entre le risque que pourrait faire courir un OGM et tous
les OGM est très vite fait. C'est comme si l'on démontrait
que la ciguë est un poison (ce qui est vrai) et qu'à
partir de là on en déduisait que toutes les plantes
naturelles sont toxiques pour la santé. Par conséquent
il ne faudrait pas en consommer.
Les professionnels du secteur
alimentaire ont aussi leur part de responsabilité car selon
moi c'est à eux de faire le plus gros du travail
d'explication. C'est eux qui en percevront les dividendes. Je ne vois
pas pourquoi ils compteraient sur les autres au lieu de se prendre en
charge.
Derrière le rejet des OGM il y a le rejet de
l'intervention humaine (voir de l'être humain et de ses
valeurs). Il y a une opposition entre bio et OGM. Entre naturel et
artificiel. Le discours des anti-OGM est dangereux car il désinforme.
Il ne faut pas laisser faire. Mal bouffe ça vous dit quelques
chose ? Qui est visé? Qui fait bien? Qui fait mal?
Je
ne dis pas pour autant que les OGM sont sans risque mais prendre sa
voiture constitue également un risque, tout comme le gaz,
l'électricité...et même manger présente
des risques. Il faut apprendre à maîtriser les risques.
Pour la plupart des participants de cette liste je sais bien que
c'est une évidence. Cependant c'et loin d'être le cas
pour la majorité de la population. Pour cette majorité
quand c'est bio c'est bon, c'est naturel, c'est sans risque, les
risques sont industriels, la vache folle en est un exemple.
Pourtant
dans les produits bios il y peu y avoir des mycotoxines. Il en a été
trouvé plus d'une fois cela a-t-il fait la une des journaux?
Pourtant ce sont parfois de très puissants poisons. Dans ces
produits bios il peut y avoir bien d'autres choses qui peuvent rendre
malade voir entraîner la mort. En disant cela on peut penser
que l'on fait peur. Pour ma part je pense qu'il s'agit plutôt
d'éducation et qu'il est absolument nécessaire que
cette éducation se fasse pour tous et par le plus grand
nombre. Tous ceux qui savent doivent participer à cette
éducation et pas seulement pour les quelques personnes qui
travaillent dans leur entreprise.
Il faut aussi faire prendre
conscience que si l'espérance de vie augmente ce n'est pas
seulement due aux médicaments mais aussi à la maîtrise
des risques alimentaires. Si aujourd'hui, entre autres, on prend en
compte les mycotoxines cela ne doit pas être sans conséquence
positive sur la santé de la population.
Voir le naturel
sans risque c'est aussi ne pas comprendre le danger que représente
les mains sales.
J'ai bien lu les messages de cette liste sur
le problème des sandwichs et autres restaurations rapides
faites par des gens sans formation. Mais je n'ai pas vu la réflexion
aller plus loin. Si les sandwichs présentent des risques
sanitaires malgré les réglementations qu'en est-il des
millions de repas préparés à domicile pour
soi-même, sa famille, ses invités? Lorsqu'on ignore les
risques on ne cherche pas à les maîtriser et lorsqu'on
parle de risques sur un produit que l'on ne connaît pas (OGM)
on a forcément peur, c'est logique, puisque les produits que
l'on connaît sont forcément sans risque. (pour la
majorité des non professionnels de l'alimentaire)
Cordialement
Serge Cheminade
VENDREDI
16 MARS 2007
LE FASO 15/03/07 Débat sur les
OGM : Le bon sens pris en otage par
l'argent
http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=19558&id_rubrique=3
Bernard Ledroit Dimanche 25. Mars 2007 11:55
Le 14 mars 07 à 07:42, Waranet a écrit :
Je ne
pense pas que les OGM soient si "naturels" que cela.
L'évolution ne naît pas de la modification génétique
mais de la sélection Naturelle, compétition,
adéquation... et contraintes d'un environnement.
Le
problème posé (dans ce cas pour les OGM) soulève
certaines difficultés de raisonnement biaisé par cette
tendance permanente d'anthropomorphie.
Croire que le naturel
est supérieur à l'artificiel (après avoir exclu
l'homme de l'écosystème) amène à penser
qu'il existe des " pratiques contre nature " ... les mœurs
par exemple...
L'ensemble des patrimoines génétiques
depuis la bactérie jusqu'à l'homme ne résulte
que de combinaisons et recombinaisons faites à notre insu sans
distinction d'espèce. La notion d'espèce n'est qu'une
convention des hommes, créée pour des raisons
didactiques afin de s'y retrouver dans une classification
phylogénique retraçant le continuum entre les êtres
vivants. (Phylogénie : histoire évolutive : des
bactéries... des poissons... jusqu'au chimpanzé avec
qui nous partageons 99 % des gênes .
Les théories de
Darwin eurent du mal à s'imposer en leur temps, car elles
bouleversaient les positions.
Qui pouvait évaluer avec
certitude la résistance du corps humain aux accélérations
produites par le chemin de fer à sa création ?
à l'époque la polémique était la même
que celle des OGM ... Qui peut évaluer avec certitude l'effet
des médicaments, des greffes et transplantations ?
Songeons
que les maladies génétiques peuvent être éludées
par la connaissance des OGM...
Ou se situe la liberté
?
Prenons le cas des vaccinations :
Au nom de ma liberté
je refuse d'être vacciné,
Au nom de celle des autres
il importe que je ne sois pas porteur de germes.
Il me semble
que les propos de Bernard sont mal compris :
<< Au bout du
compte il n'y a pas lieu de condamner les OGM en tant que tels, mais
l'usage que l'on en fait : parfois très risqué pour
l'économie de marché, l'indépendance de
l'agriculture ou l'environnement >>.
Il faut considérer
ses propos sur le plan de l'éthique (ou de la déontologie
si la profession en tient compte).
Dans ces cas d'heuristique
: par précaution on se méfie de l' inconnu de façon
abusive, tandis qu'un danger réel mais connu se banalise et
n’occasionne plus d’attitude restrictive (Le tabac ou
l'alcool opposés au cannabis, l'aspirine opposé au
benlate...).
Le raisonnement, est une démarche
coûteuse, la société n'accepte pas le relatif
(tout est noir ou blanc) elle révise difficilement ses
positions de principe, ses paradigmes coûtent cher à la
collectivité.
En effet il y a lieu de prendre des
précautions pour agir, tandis que l'abstention est parfois le
plus grands des risques quant à l'évolution, si l'on
pense que l'homme est une résultante naturelle capable de
réagir.
Je préfère fonder mes réflexions
sur la connaissance plutôt que la croyance.
Waranet Dimanche 25. Mars 2007 4:54
Extraire une phrase d'un contexte est toujours une manipulation.
Il est bien évident, et c'est une chance, que le naturel
est et reste supérieur à l'artificiel même si
dans une vision immédiate des choses on peut avoir un
sentiment inverse. A terme, la Nature reprend le dessus, toujours.
Croire qu'un siècle à peine de tâtonnements
scientifiques nous permette d'avoir un avis arrêté sur
la conduite à tenir quant aux manipulations sur les espèces
me semble au moins dangereux, sinon suicidaire ou criminel. Je ne
vois pas que l'on ait éliminé dans l'absolu un seul des
virus ou une seule des pathologies qui tuât naguère nos
ancêtres. Bien sûr nous avons amélioré
l'ordinaire, allongé la durée de vie, au moins dans nos
pays développés. Les pestes, choléras, malarias,
oreillons, rougeoles ou tuberculoses tuent toujours, ailleurs souvent
et ici parfois. Notre protection risque de devenir emblématique,
il suffit de peu de chose pour cela.
Dans cette liste 'hygiène',
nous sommes tous plus ou moins conscients que l'accident est opportun
dans le sens où c'est presque toujours le contexte qui va
permettre l'apparition du vrai problème. Manquement à
l'hygiène, aux bonnes pratiques, ou tout simplement au bon
sens. La 'proposition' des OGM, qui malheureusement n'est plus au
stade de la proposition est acceptable dans la mesure ou cette
proposition est évaluée, ce qui n'est pas le cas.
Donc pour moi, l'abstinence est hygiénique, sans autre
forme de procès.
B. Ledroit Lundi
26. Mars 2007 20:08
Le 25 mars 07 à 04:54, Waranet a écrit :
>
Bonsoir, Extraire une phrase d'un contexte est toujours une
>
manipulation.
Je m'excuse d'être à l'origine d'une
"manipulation",
je pensais que sur une "liste de
discussion" le contexte allait de soit, puisque chacun peut
suivre le fil des propos échangés.
Au sujet du
naturel voici ma réflexion :
Naturel signifie de naissance,
c’est l’inné qui s’oppose à l’acquit
ou à l’artificiel,
ce dernier découlant
d’un processus résultant de l’activité
humaine.
Si le feu peut être un phénomène
naturel, la cuisson des aliments ne résulte que de la
manipulation des hommes. Il en est ainsi de l’agriculteur par
rapport au chasseur / cueilleur.
Qu’il s’agisse du
règne minéral, végétal, animal,
l’observation nous montre que l’univers n’est pas
stable. Chaque élément surtout s’il est vivant
interfère avec les autres, s’affirmant le cas échéant
vers une suprématie temporelle, toujours remise en cause par
l’entropie caractérisant cet univers. Dans la soupe
primitive, les énergies et le hasard vont former les premières
molécules organiques. Elles sont à l’origine du
matériel génétique (ADN) d’organismes qui
ne cesseront d’évoluer par combinaisons, et
réorganisations multiples. Les
modalités de ces
échanges seront de plus en plus sophistiquées.
L’artifice de la sexualité favorisant notamment la
création d’Organismes Génétiquement
Modifiables.
La physionomie de la terre quant à sa
végétation date du tertiaire, époque de
domination des angiospermes qui supplantèrent les
gymnospermes. A la fin de cette période Homo habilis puis Homo
erectus vont s’approprier le feu, ils chassent, cueillent
créent des objets d’art. Ils s’imposent des tabous
et créent les religions. Les notions de bien, de mal ou de
supériorité qui n’existent pas dans la nature
vont permettre d’implanter les prémices de clivages
ultérieurs, tels que celui séparant le naturel de
l’artificiel.
L’ère suivante se caractérise
par une explosion démographique, des migrations et invasions
biologiques à travers les continents, la maîtrise de
l’agriculture, de l’élevage l’usage des
métaux : c’est l’artifice-ère.
A
l’instar de tout être vivant et de façon naturelle
l’homme va s’approprier l’environnement disponible.
Il est prévisible que la courbe de son expansion soit
comparable à toute celle observée dans un quelconque
écosystème (phase de latence, exponentielle de
croissance puis déclin).
Il en résulte que c’est
la pensée qui biaise le rapport à la nature, du fait
cette combinaison de gènes capables d’aboutir à
l’auto-destruction, ce qui somme toute n’est que
l’accomplissement naturel de toute l’évolution.
La
supériorité du naturel est une notion humaine purement
artificielle.
Le naturel peut alors se définir comme ce
qui résulte d’un univers sans homme,
à
moins que l’intervention de celui-ci soit consacrée par
la coutume.
B. Ledroit
Eric Bonnaire Lundi 26. Mars 2007 19:20
Pour ceux qui n'auraient pas pu visionner la conférence de
Christian Vélot sur les OGM
:
http://www.france.attac.org/IMG/pdf/Christian_Velot.pdf
JEUDI
29 MARS 2007
NOTRE PLANETE 28/03/07 Agronomes et
vétérinaires sans frontières et les OGM : Quel
impact pour les familles paysannes du
Sud?
http://www.notre-planete.info/actualites/com.php?id=1048
LUNDI 16 AVRIL 2007
LE
MONDE DIPLOMATIQUE OCT 2006 Les OGM, pari à trois
inconnues
http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/atlas-ogm
SCIENCE ET DECISION NOV 2005 Les OGM dans l'alimentation
et l'agriculture
http://www.science-decision.fr/data/ALI.pdf
LUNDI 30 AVRIL 2007
LE MAGHREB
30/04/07 L'Algérie est-elle à l'abri des OGM
?
http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=3173
MERCREDI 02 MAI 2007
CONTREINFO
25/04/07 OGM dangereux : avant le maïs, il y avait les petits
pois
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=879
Qu'est-ce qu'un OGM ?
Un être vivant dont le patrimoine
génétique a été "redistribué".
Mendel
étudiait déjà la régression des
caractères chez le pois. La redistribution s'opérant à
chaque fécondation par migration des chromosomes. Les gènes
ne sont autres que les "caractères" identifiés
par 4 molécules codables. Elles sont identiques de la bactérie
à l'être humain ce qui rend possible l’évolution
perpétuelle du monde vivant, par des biais nombreux et variés,
notamment la reproduction sexuée.
Le terme “OGM”
se rapporte à un organisme résultant d’une
manipulation ne portant que sur 1 gène (voire plusieurs)
conférant des particularités nouvelles (par exemple la
production d’insuline).
Le jardinier qui croise deux variétés vise un
objectif comparable avec beaucoup moins de précision puisqu’il
manipule l’ensemble des gènes. Il est aussi contraint
par les règles de la reproduction sexuée
(recombinaisons multiples au sein de la même
espèce).
L'évolution ne résulte que de la
Modification Génétique des Organismes, c'est grâce
à elle que nous sommes ce que nous sommes... !
La polémique autour des OGM tient au fait que l'on attribue
des intentions comminatoires aux généticiens bien que
l’on ne connaisse pas à ce jour un seul accident
corporel dû aux OGM. On pense cependant qu’ils peuvent
être toxiques et dangereux pour la santé. Mais l’on
accuse pas les fabricants de voitures qui commercialisent des engins
dangereux, et l’on commence à responsabiliser les
fabricants et usagers de pesticides...
Les risques connus des
OGM se rapportent aux désordres économiques (monopole)
voire écologiques (plantes envahissantes) mais il s’agit
toujours d’une conséquence comportementale de l’espèce
humaine (“d’un mésuage”).
Il se trouve
qu'avec la commercialisation d'un maïs résistant à
la pyrale (Insecte parasite) le végétal serait porteur
d'un caractéristique néfaste à la santé
des hommes. Dans ce cas les études préalables à
la mise en marché auraient dues révéler cette
propriété.
Car l'on agrée ou réfute les conclusions de l’étude
réalisée par le fabricant lui-même. Il a donc
tendance à produire des conclusions tronquées ou
erronées. A moins que le comité d'agrément ait
donné son aval sans avoir la capacité de juger
(incompétence, conflit d'intérêt).
Au bout du
compte il n'y a pas lieu de "condamner les "OGM" en
tant que tel, mais l'usage que l'on en fait.
La différence essentielle entre le jardinier qui croise
ses poiriers par greffons, les mayas qui ont hybridé les maïs
par pollinisation successive et les fabricants d'OGM tient en un mot
et un article : le fric !
Le seul fait que les OGM ne peuvent pas
se reproduirent devraient nous conduire à être plus que
méfiants sur leurs avantages, qui peuvent en effet paraître
évidents au premier abord.
Parler de l'innocuité des
OGM compte tenu du manque de transparence des tests relève de
l'incantation magique...
Bertrand, à mon sens, a tout à
fait raison de s'interroger sur le fait que l'absence de sensibilité
à certaines molécules ne constitue en aucun cas la
certitude que cette molécule n'est pas absorbée ou
transformée par le végétal trafiqué.
Nous
serons probablement confrontés à un problème
identique sur le vivant dans les prochaines années, si nous ne
savons pas aujourd'hui prendre les bonnes résolutions et
établir une éthique responsable par rapport à
des firmes qui ne visent qu'à s'enrichir, les générations
futures ont du soucis à se faire.
Je suis d’accord avec vos réactions.
On attend
avec impatience sans trop y croire un gouvernement fort et déterminé
qui reconnaisse officiellement que le développement des OGM,
tel qu’il a été mené jusqu’à
présent, conduit l’agriculture mondiale vers l’échec.
Il pourrait s’appuyer pour ce faire sur les derniers rapports
de la FAO qui commence à dire qu'il n'y a de durable que le
bio. Voir à ce sujet la conférence qu'elle a organisé
à Rome du 3 au 5 mai 2007 (on trouve les conclusions, pour
l'instant seulement en anglais, sur le site
http://www.fao.org/organicag/ofs/index_fr.htm)
palombier Samedi 19. Mai 2007 6:56
Relisez le courriel auquel vous répondez, on y parle pas
d'innocuité.
L'une des difficultés de communication
(comme en politique) tient au fait que ne sont reconnues que les
positions tranchées : '' tout bon'' ou ''tout mauvais''.
je
persiste sur l' incohérence comportementale entre risques
avérés et supposés (pesticides/OGM).
Ainsi ne
vient-on pas de confirmer la toxicité avérée du
Round-up en tant que perturbateur endocrinien.
Il engendre des
problèmes de fausses couches, de naissances prématurées,
ou de malformations sexuelles...
Selon le CRIGEN
l'homologation de cet herbicide souligne les lacunes de la
réglementation européenne cf. <<
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2644>>
Il
s'agit bien des modalités de Mise en Marché soulignées
dans le courriel référencé ci-après.
Bertrand CARLIER Samedi 19. Mai 2007 10:28
suite à ceci :
EUROSURVEILLANCE 17/05/07 Au
sommaire:
First tuberculosis cases in Italy resistant to all
tested drugs
http://www.eurosurveillance.org/ew/2007/070517.asp
il
semble que la stratégie de la lutte à tout prix (
exemple usage des antibio mal raisonné ) n'est pas la bonne
stratégie, en agriculture, en santé humaine, comme en
hygiène ( salle blanche). S'il faut dévellopper certes
des outils, il faut aussi apprendre à s'en servir et surtout
s'en servir correctement.
Dit autrement si la sélection
a été déployée pour obtenir des produits
"plus quelque chose", exemple poids taille goût, la
partie des "OGM" qui pose problème est l'émergence
de semence contre.
contre un défoliant , contre un
insecte.
Dit autrement, se pose la question de la gestion
des problèmes techniques liès à la production
végétale intensive, donc en monoculture. Du temps des
romains, la culture de la vigne était associée à
celle de l'olive. Les oliviers étaient les supports des
vignes.
Les entités scientifiques de recherche privées
et publiques agronomiques sont au coeur de cet enjeu; le "contre",
qui est aussi une des justifications de leur existence. Il semble que
comme les moyens financiers sont limités, la part consacrée
à la recherche a été bien plus importante que
celle consacrée à la qualification, le dossier mélamine
est édifiant sur ce point. Non pas par l'ampleur du danger,
mais surtout comme révélateur de l'inadapation de bien
des structures. Le coût financier estimé de cette crise
est à ce stade de combien ?
L'avantage du dossier OGM
est qu'il a permis de faire avancer bien des dossiers juridiques au
niveau international et je doute que les juristes qui ont une
connaissance réelle des dangers et des enjeux ne prennent, vu
les faits produits, à ce stade, le temps de la réflexion.
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr,
"jph.moreau@..." <jph.moreau@...> a
écrit :
>
>
Bonsoir
>
> Je suis d'accord avec vos réactions.
>
On attend avec impatience sans trop y croire un gouvernement fort
et
déterminé qui reconnaisse officiellement que le
développement des
OGM, tel qu'il a été mené
jusqu'à présent, conduit l'agriculture
mondiale
vers l'échec. Il pourrait s'appuyer pour ce faire sur les
derniers rapports de la FAO qui commence à dire qu'il n'y
a de
durable que le bio. Voir à ce sujet la conférence
qu'elle a organisé
à Rome du 3 au 5 mai 2007 (on
trouve les conclusions, pour l'instant
seulement en anglais, sur
le site
http://www.fao.org/organicag/ofs/index_fr.htm)
>
>
Le site que vous avez donné est très
intéressant. Le bio, finalement revient aux traditions
"naturelles" et au savoir faire local des pays du Sud de la
Méditérrannée mais aussi de quelques autres
régions comme par exemple la Crète avec son huile
d'olive ou ses herbes aromatiques et médicinales spontanées.
le "Bio" n'est peut être qu'un essai de
reconstitution de cette nature en maintenant l'équilibre
écologique, cela toutefois suppose moins de pollution, mois de
pressions (agriculture intensive et souci du rendement ...). Il
existe des méthode de lutte contre les ravageurs de
manière plus "douce". Actuellement dans le Centre de
Recherche où je travaille dans une oasis algérienne, on
lutte contre le puceron par l'introduction d'une espèce de
coccinelle ce quui évite les pesticide en culture sous serre
de tomates, poivrons...
merci,
pour ma part je n'introduis plus de coccinelles
depuis bien longtemps, elles sont là, et ce qui doit être
fait pour qu'elles passent l'hiver est en place.
Le problème
de la bio, c'est son sectarisme, son sectarisme* vis à vis des
produits de synthèse, mais aussi vis à vis de bien
autres choses aussi.
Il n'y aurait pas la possibilité
de présenter les faits de façon neutre tout simplement,
certains savent faire et de plus cela relancerait bien des
démarches.
Un exemple très concret , il existe
pas de normes sol , car les vendeurs donc les agriculteurs ne veulent
pas de moins value basée sur les faits. Et dans le monde
agricole ce sont les plus agés qui sont en place en x lieux...
Vous imaginez une session entre père et fils avec une valeur
estimée et une moins value calculée pour des erreurs de
culture et ou de pratiques, accumulées...
Derrière
le mot bio, il y a le mot biologie, qui me semble être une
science, mais cela existe encore des scientifiques qui publient de
façon neutre.
On a pas inventé l'agronomie pour rien
, et dans la plupart des pays, les agronomes n'ont pas d'ordre et
cela aussi, ce n'est pas un hasard...
Ils ne s'engagent pas à
protéger la Vie...
amicalement
Bertrand
* en
pratique: suite à de nombreuses visites de producteurs ce
sectarisme varie en fonction de bien des choses , exemple anti-limace
de synthèse , mais dans un pot en verre.
ps:
Les
abeilles ne servent pas qu'à faire du
miel
http://www.cyberpresse.ca/article/20070519/CPSCIENCES/70519081/1020/CPSCIENCES
on
en parle que parce que le problème des abeilles n'a pas de
solution.
palombier
le
Samedi 19. Mai 2007 9:54
dit
<<L'une
des difficultés de communication (comme en politique) tient au
fait que ne sont reconnues que les positions tranchées :
'' tout bon'' ou
''tout mauvais''.
Je persiste sur l'
incohérence comportementale entre risques avérés
et supposés (pesticides/OGM).>>
Il est vrai qu'entre 0 et 1, il y a une infinité
d'intermédiaires, par exemple 0,53 ou 0,47
Pour
l'évaluation des dangers des substances, on est passé
de la mesure de la toxicité aigüe à celle de la
toxicité chronique, puis au risque tératologique, au
moins sur les rats et les souris. Il subsiste souvent deux problèmes
importants, les effets indirects imprévus et les effets
croisés (interaction des mélanges), pour lesquels on ne
dispose malheureusement que du diagnostic à posteriori, échec
ou effet indésirable inattendu .
Deux écoles
s'affrontent,
l'école française (et dans une
moindre mesure européenne) qui vise le maximum de précautions
au départ et qui demande confirmation par enquête ou
expérimentation lorsqu'une surprise advient
l'école
américaine, plus pragmatique, qui n'hésite pas à
commercialiser sans être sûre à 99 pour cent, mais
qui en contrepartie, retire le produit dès la première
alerte.
Puisqu'il est question de remettre l'Europe sur
rails, voilà un beau sujet de réflexion.
Restons impartiaaux :
<< deux écoles
s'affrontent, l'école française qui vise le maximum de
précaution... et l'école américaine ... >>
?
La législation européenne en phase
d'harmonisation en est au micro-gramme tandis que la technologie
permet le pico-gramme.
Les effets secondaires des pesticides ont
été dénoncés il y a 50 ans par des
américains :
Le nombre d’enfants avec des cancers
dans leurs os, des leucémies dans leur sang, du poison dans
leurs poumons, peut sembler statistiquement négligeable en
comparaison avec les risques naturels.
Mais ces maladies ne sont
pas naturelles et ne sont pas dues au hasard.
La perte d’une seule vie humaine, ou la malformation d’un seul bébé qui peut être né bien longtemps après nous, nous concerne tous !
Ce ne sont pas des statistiques auxquelles nous devons rester
indifférent. ” John F. Kennedy (juin 1963)
Au
sujet de l'appréciation d'un risque, "l'école
américaine" est en principe contrainte par la clause dite
“ Delaney ” interdisant l’erreur et visant, selon
ses détracteurs, un objectif
irréalisable : le
risque zéro.
Il s'en suit que l’usage de produits
carcinogènes est normalement interdit en Amérique même
en dessous de la dose considérée sans risque.
Cette
position se consolide par le fait que certaines personnes dont les
enfants ou les femmes enceintes ont un métabolisme spécifique
(plus fragile).
Le chlordécone n'était-il pas
interdit aux USA tandis qu'on l'utilisait en France ?
La
législation française reste moins rigoureuse
puisqu'elle admet l'utilisation de produits avérés
tératogènes, carcinogènes, mutagènes.(voyez
la liste des quelques 500 spécialités
phytopharmaceutiques homologués et la raison d'être des
LMR... )
Les mesures de protection sont si rigoureuses que l'on
exige aux usagers de pesticides (distributeurs / agriculteurs) un
certificat de capacité en pathologie végétale
obtenu en quelques heures ; tandis que les médecins et
vétérinaires utilisant des produits "1000"
fois moins dangereux sont formés en quelques années.
N'y a-t-il pas incohérence ?)
La législation
française est aussi moins exigeante dans la rédaction
de la déclaration internationale adoptée à Rio
en 1992 qui stipule que des mesures devaient être prises en cas
de dommages graves OU irréversibles ;
tandis que le texte
français implique la double condition : grave ET
irréversible.
Notez vous la différence ?
La
législation française (et européenne) en matière
de protection, précise que les mesures sont envisageables en
fonction des critères de gestion économique.
Elle
fixe en quelque sorte en terme monétaire le niveau de
pollution acceptable ;
(ce que certains considèrent comme
un droit de polluer négociable entre nations).
L’incertitude
subsiste quant à savoir qui détermine et comment on
estime ce qui est économiquement acceptable pour la santé
des hommes ?
"l'école américaine, plus pragmatique, qui
n'hésite pas à commercialiser sans être sûre
à 99 pour cent, mais qui en contrepartie, retire le produit
dès la première alerte"
Et en plus, ils
payent des sommes astronomiques (gastronomiques ? :-D) lorsqu'un
produit contamine un consommateur (à condition il est vrai de
pouvoir en apporter une preuve )
La responsabilité des
industriels (qu'on entend parfois invoquer, jusque dans cette liste)
me semble aller de pair avec le côté "qui casse
paye".
Bertrand CARLIER Mardi 22. Mai 2007 7:56
"Face à l'incertitude, d’aucuns tentent de
convaincre l'opinion que cette technique ne fait que copier la nature
ou en accélérer le mouvement spontané,
dédouanant ainsi les OGM de risques inédits. Cette
position est non seulement indéfendable du fait du manque de
recul évoqué, mais elle nuit à la mise en place
du dispositif de vigilance nécessaire à la détection
des effets non visés inconnus ex ante non testés.
"
...
"La notion d'espèce fait partie
de ces repères retenus comme essentiels à
l'appréhension par l’être humain de son
environnement naturel. Le génie génétique semble
donc
participer d'un « brouillage taxonomique »
déstabilisateur, voire générateur d'angoisse. Il
revient au monde scientifique de présenter les données
factuelles qui permettent de donner sa juste mesure au problème
: on ne crée pas de nouvelles espèces; la nature n'est
pas réductible aux gènes, ceux-ci n'en constituant que
des unités d'information
qui ne prennent sens que dans le
contexte d'un organisme et d'un environnement particulier. A ce
titre, un gène n'est « humain » que dans le
contexte d'un organisme humain et en aucun cas le transfert d'un gène
humain dans une plante « n'humanise » celle-ci. Quant à
l'espèce, elle n'existe qu'au travers de populations
d'individus qui sont autant d'assemblages aléatoires et
momentanés de gènes échangés par ces
populations. La focalisation sur l'espèce représente
donc une tentation fixiste dans un monde
marqué par le
contingent."
"on ne crée pas de nouvelles
espèces; la nature n'est pas réductible aux gènes,
ceux-ci n'en constituant que des unités d'information qui ne
prennent sens que dans le contexte d'un organisme et d'un
environnement particulier."
Avis du COMEPRA sur les OGM
végétaux
http://www.inra.fr/content/download/2363/23398/file/comepra-avis-ogm2.pdf
MERCREDI
06 JUIN 2007
NATURAVOX 05/06/07 La propagande OGM
débarque sur Dailymotion
!
http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=980
JEUDI 07 JUIN 2007
MERIDIAN INSTITUTE
05/06/07 L'intérêt pour les cultures génétiquement
modifiées : tributaire du
financement
http://www.merid.org/fs-agbiotech/fr/more.php?id=276
JEUDI 14 JUIN 2007
MERIDIAN INSTITUTE
06/06/07 La génétique crée une « nouvelle
génération » de cultures
GM
http://www.merid.org/fs-agbiotech/fr/more.php?id=277
VENDREDI 22 JUIN 2007
ENERZINE
21/06/07 Les biocarburants poussent les
OGM
http://www.enerzine.com/244/Les-biocarburants-poussent-les-OGM/participatif.html
MERCREDI 27 JUIN 2007
ACTUALITES
NEWS 26/06/07 OGM : Monsanto passe à l'offensive en Amérique
latine
http://www.actualites-news-environnement.com/20070626-ogm-monsanto-amerique-latine.php
NATURAVOX 26/06/07 Tabac, OGM et environnement
?
http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=1184
LUNDI 09 JUILLET 2007
BANQUE DES
SAVOIRS - OGM : finalement, quels risques
?
http://www.savoirs.essonne.fr/dossiers/la-vie/biologie-genetique/article/type/0/intro/ogm-finalement-quels-risques/
SOURCE Bernard Pichetto
MERCREDI 11 JUILLET
2007
AGORAVOXTV 07/06/07 Au royaume de la
pétro-tomate et des transorganismes...
Une interview de
Jean-Pierre Berlan, directeur de recherche à l'INRA, extraite
du film "Alerte à Babylone" de Jean
Druon.
http://www.agoravox.tv/article_tous_commentaires.php3?id_article=18188
JEUDI 19 JUILLET 2007
QUESTION
ÉCRITE E-2643/07 Troubles de la fécondité dus
aux organismes génétiquement
modifiés
http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+WQ+E-2007-2643+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR
QUESTION ÉCRITE E-2557/05 Effets à long terme des
OGM
http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+WQ+E-2005-2557+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR
VENDREDI 17 AOUT 2007
NATURAVOX 16/08/07
Peut-on mettre un terme à la querelle des OGM ?
(suite)
http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=1620
MARDI 21 AOUT 2007
WWF 17/08/07 OGM : Mirage pour
les agriculteurs
http://www.newspress.fr/communique_191132_562.aspx
MERCREDI 22 AOUT 2007
LE MONDE 22/08/07 Les OGM, un
choix de politique
agricole
http://www.fairelejour.org/article.php3?id_article=1477
MARDI 28 AOUT 2007
BLIPTV 21/08/07 Reportage real
video - Le pollen de la discorde
http://www.blip.tv/file/347281/
SAMEDI 08 SEPTEMBRE 2007
NATURAVOX 07/09/07 Retour
sur les rats nourris aux OGM : notre santé est-elle assez
considérée ?
Les OGM ont-ils des effets sur les
organismes ?
http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=1800
VENDREDI 14 SEPTEMBRE 2007
A BON ENTENDEUR 05/04/05
Chassez l'OGM par la porte, il reviendra par l'étable
!
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=311201&sid=5658979&cKey=1112724087000
MERCREDI 03 OCTOBRE 2007
TERRE-NET 03/10/07 OGM -
Accord international pour faciliter les échanges de produits
«contaminés»
http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/europe-international/article-204-43011.html
MARDI 09 OCTOBRE 2007
LE FASO 08/10/07 Organisme
génétiquement modifié : Une solution aux
problèmes de sécurité alimentaire ou un désastre
?
http://www.lefaso.net/spip.php?article23884&rubrique3
MERCREDI 17 OCTOBRE 2007
BRANCHEZ VOUS 11/10/07 OGM
: Un chercheur sonne
l'alarme
http://environnement.branchez-vous.com/2007/10/ogm_un_chercheur_sonne_lalarme.html
(conférence
de Gilles-Eric Séralini au Canada)
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