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Messages de la liste HYGIENE au sujet du débat obligation de moyens et obligations de résultats concernant l'HACCP |
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Albert Amgar mercredi 6 octobre 1999 16:41
Effectivement, c'est je ce que dis aux entreprises "pas
d'obligation de moyens mais une obligation de résultats",
mais à chaque fois, cela les fait "franchement"
rigoler parce que ce n'est pas ce qu'il constate avec les services
réglementaires. Alors comme ils n'ont pas "envie"
d'avoir des problèmes relationnels, cela reste dans le domaine
des intentions.
Cordialement
Albert AMGAR
ASEPT
- BP 2047 - 53020 Laval Cedex 9 - France
Tél. 33 (0)2 43 49
22 22 Fax 33 (0)2 43 53 36 53
E-mail : asept@asept.asso.fr
http://www.asept.asso.fr
JCDussaud jeudi 7 octobre 1999 07:52
Je souscrit tout a fait à la remarque de M. AMGAR, je
constate parfois sur le terrain une dérive consistant a exiger
des moyens, ou a ne considérer comme efficace que des moyens
"recommandés". Cela peut poser a certaines
entreprises de véritables problèmes... Cela pose aussi
le problème de l'expertise pour l'évaluation des
dispositions hygiéniques mises en place dans un atelier. La
simple application des textes ne suffit plus dans le nouveau contexte
règlementaire, et porter un avis sur la maîtrise des
industriels nécessite souvent une veille technologique
importante (ex : impact des biofilms sur la désinfection,
thermorésitance de Salmonella dans les produits gras, effet
d'un rinçage sur une contamination en organoschlorés et
phosphorés...).
Cordialement,
JC DUSSAUD - CTCPA
- 41 av. Paul Claudel - 80480 DURY - Tél : 03 22 53 23 00
P BOUTET jeudi 7 octobre 1999 11:18
Certes les principes c'est bon, cela permet d'orienter l'action. Cependant un basculement aussi radical que celui de la "nouvelle approche", d'une liberté surveillée des entreprises succédant à une attitude dirigiste des administrations demande à chacun un temps d'adaptation. D'abord la situation n'est pas homogène. Selon leur importance les entreprises sont ou non capables de conduire de véritable programme d'assurance de la qualité sanitaire de leurs productions. La PME, l'artisan sont dans bien des cas assez dépassés, il faut le reconnaître et demeurent demandeur de consignes précises ; dans ce cas il n'y a bien entendu pas l'innovation mais le recours à des réponses éprouvées et validées par l'expérience.
Du côté des organismes de contrôle et de leurs
agents, la situation n'est pas non plus toujours identique. Ceux qui
exercent depuis des années dans des secteurs alimentaires
développés, ont enrichi leur expériences, vu
évoluer les technologies, pu confronter les solutions et
dialoguer avec des ingénieurs de diverses disciplines dans ces
entreprises. Ils sont à même d'évaluer les
programmes mis en place et les solutions proposées, sans s'en
tenir à un référentiel parfois figé ou
dépassé. Il n'en est pas de même dans d'autres
régions, dépourvues d'activités agroalimentaire
fortes, dans lesquelles les agents assurent la surveillance d'une
multitude de petites ou moyennes entreprises dans des secteurs très
divers, de niveaux technologique très variés. Il leur
est difficile dans ce cas d'évaluer ou de valider toujours des
propositions qui soit ne sont pas suffisamment étayées
soit dépendent de compétences absentes ou peu présentes
dans l'entreprise. Leur souci de sécurité tend dans ces
cas légitimement me semble-t-il à préconiser la
mise en place de sécurités voire de double sécurité
susceptibles de prévenir les incidents graves. On sait quelles
sont les conséquences d'une pasteurisation mal conduite sur
des produits frais à DLC moyenne, faut-il si le système
de contrôle de cette opération n'apparaît pas
parfaitement maîtrisé dans les faits ne s'en tenir
qu'aux principes ? sachant qu'en cas d'accident sérieux, la
responsabilité pénale et civile des contrôleurs
pourra être recherchée ? Comment sera alors appréciée
la latitude laissée à l'exploitant ? Comme une
négligence, ou comme le respect d'un partage formel de
responsabilités ? Je crains que seule la jurisprudence ne
fournisse de réponse précise à cette question.
Il y a peu de volontaires pour l'alimenter délibérement!
P.
BOUTET
Albert Amgar jeudi 7 octobre 1999 13:23
Merci de ces éléments, mais pour faire simple et court je vais prendre deux exemples de pratiques d'hygiène dans lesquelles les industriels sont souvent en désaccord avec les services réglementaires.
Le port des gants : différentes entreprises signalent que "c'est demandé" ou "obligé"par les services vétérinaires, alors obligation de moyens ou obligation de résultats. faut-il avoir des mains propres ou des gants sales ?
Le couvercle de la poubelle : le
plus souvent pour ne pas dire tout le temps le couvercle est soulevé
avec la main ou le gant ; il est plus simple et donc hygiénique
de ne pas avoir de couvercle du tout. Je sais qu'il existe des
pédales pour soulever ces couvercles mais là aussi le
plus souvent elles sont cassées ou dégradées. Je
précise qu'à mon sens la poubelle "idéale"
est composée du seul sac plastique sur un support squelettique
adapté et qu'il n'y apsa le plus souvent besoin de poubelle
(contenant).
Voilà quelques aspects qui aujourd'hui ne
sont pas reconnus par certains services réglementaires.
P BOUTET jeudi 7 octobre 1999 14:21
Pour faire court également : le port de gants est justifié
sur des opérations où à la fois la fréquence
de lavage des mains est faible et où la contamination de
surface due aux opérations de manipulation est absente
(manipulation exclusivement de produits alimentaires); dans ce cas
elle s'oppose à la migration en surface des germes prisonniers
des pores de la peau, non éliminés systématiquement
par un nettoyage classique des mains. Dans tous les autres cas il
convient à mon sens de préconiser un nettoyage régulier
entre chaque opération successives (manipulation de
conditionnements ou de matériels souillés alternant
avec le contact direct avec des produits alimentaires nus); Le port
de gants n'exonère pas alors de
laver à la même
fréquence les gants ou de les changer.
Pour les
poubelles il n'existe pas de solutions satisfaisantes ; peut être
faudrait-il inventer des poubelles à commande non manuelle
(celles des lave mains à l'origine étaient aussi
fréquemment hors d'usage, des progrès ont été
réalisés depuis).
En l'absence de références
validées sur ces points par des guides de bonnes pratiques ou
équivalent, chacun se détermine comme il le peut.
bien
à vous
P. BOUTET
Laurent Deneuve lundi 19 février 2001 05:40
Cette discussion concernant l'utilisation possible des oeufs
coquille en restauration collective me rappelle aussi bien d'autres
questions que nous pouvons avoir en formation : les torchons sont ils
interdits? l'eau de Javel est elle possible pour désinfecter
les planches à découper? les camions réfrigérés
sont ils obligatoires pour le transport sur de courtes distances....
Je crois que nous sommes encore dans le virage (il est très
long et va selon moi durer encore quelques années!) qui nous
permettra
d'accéder dans les faits, vers la nouvelle
approche en matière d'hygiène alimentaire (à
savoir abandonner l'obligation de moyens pour enfin retrouver le bon
sens - habituellement près de chez nous!- et donc une
obligation de résultats...).
Laurent
DENEUVE
ldeneuve@adrianie.org
Christophe Boulais lundi 19 février 2001 12:11
Méfions-nous de la simple obligation de résultat.
Les lois statistiques permettent parfois de s'y retrancher en toute
impunité.
Il faut que le "bon sens" fasse partie
de l'obligation de moyens.
Cordialement
Christophe
Boulais
Bruno PEIFFERdimanche 4 mars 2001 19:52
----- Original Message -----
From: thierry
chaillou <thierry_chaillou@hotmail.com>
To:
<peiffer@club-internet.fr>
Sent:
Sunday, March 04, 2001 6:29 PM
Subject: HACCP. Demande de
renseignements.
> Cher Monsieur peiffer,
>
>
je suis un ancien frigoriste de l'armée de terre (chaud et
froid) et suis
> actuellement en formation d'application aux
Ecoles du Commissariat de
> l'Armée de Terre (CAT) à
Montpellier. C'est l'école des officiers du CAT.
> J'ai
un mémoire à préparer qui porte sur le sujet
suivant :
>
> Contraintes et difficultés de la
mise en place de la méthode HACCP dans
> l'armée
de terre.
>
> J'ai déjà des réponses
de la part de certains responsables de l'HACCP
dans
>
l'armée de terre, mais j'aimerai avoir plus d'informations sur
le sujet.
> J'ai eu accès aux archives des messages du
forum HYGIENE dans lequel une
> rubrique traitait des
contraintes de l'HACCP dans la restauration.
> J'ai également
navigué sur votre site et j'ai décidé de vous
contacter.
>
> Pourriez-vous me donner des idées
de contraintes autre que :
>
"paperasserie" importante,
>
moyens en personnel,
>
formation de ces personnels,
>
leur compétence,
>
la formation continue dans la durée....
>
> Je
vous remercie d'avance.
> Je vous prie de croire à toute
ma considération.
>
Vous avez bien résumé
les contraintes.
L'une des premières contraintes
concerne le minimum de moyens requis
(équipements, locaux)
par rapport aux résultats qu'on veut obtenir.
Une autre
contrainte concerne le crédit donné à
l'application réelle de
l'HACCP, à savoir donner un
vrai pouvoir d'autocontrôle au moment de la
livraison ou
concernant le respect des seuils qu'on s'est fixé
(température
des produits finis), ce qui amène ce
que tout le monde s'accorde à jouer
réellement le
jeu (problème de la théorie et de la pratique...).
Je
transmets ce message à la liste HYGIENE pour compléments
éventuels.
Albert Amgar lundi 2 avril 2001 14:16
Je vous informe que
plusieurs documents viennent d'être mis en ligne sur notre site
:
1.
Conception des vestiaires dans les entreprises alimentaires.
2.
Réflexions sur le rôle de certains matériels
utilisés en entreprise alimentaire :
-
La poubelle : couvercle ou pas couvercle ?
-
Faut-il maintenir les pédiluves dans les ateliers de
fabrication ?
-
Le lave-bottes : avantages et limites
REGINA2B mercredi 9 janvier 2002 13:10
Lors d'une démarche
HACCP d'après la directive 93/43 CEE , il me semblait que les
contrôles microbiologiques constituaient des preuves
irréfutables quant à
la bonne ou mauvaise
organisation du travail en laboratoire de fabrication (pâtisserie,
boulangerie etc). Seulement il est apparu que ce n'est pas
aussi simple et que la DSV pouvait intervenir si par exemple les
locaux sont jugés trop petits par rapport au nombre de
salariés (même s'il est prouvé qu'il n'y a pas de
contamination). Beaucoup de chef d'entreprise sont dans ce cas :
impossibilité de pousser les murs. Alors comment faire ?
Existe il des textes indiquant la taille des locaux par rapport au
nombre d'employé ? La taille des locaux par rapport à
la quantité de production ?
armail jeudi 10 janvier 2002 19:07
Parfois avec la DSV,
une bonne argumentation suffit (ça dépend aussi de leur
compétence et esprit analyse).
A vous de faire, si ce n'est
déjà fait, 1 ckeck liste avec les différents
points de la réglementation en précisant :
- ce ki
réclame une obligation de moyen
- ce ki réclame une
obligation de résultats.
jusqu'à présent ce
type d'argument a fait ses preuves
Pascale.HERROU
Wed, 4 May 2005 10:24:15 +0200
J'aurais
aimé connaître les références du texte qui
rend l'application de la méthode HACCP obligatoire, arrêté
d'application, date d'entrée en vigueur, ....
hblmg78 Wed, 4
May 2005 04:30:31 EDT
directive
CEE 1993
Arrêté de 1995
De plus cette
préconisation est indiquée dans les rapports de visite
des DSV lorsque des anomalies sont constatées
Contactez moi
je vous enverrai un exemple
Etienne Pierron
Wed, 04 May 2005 11:46:30 +0200
Pour
compléter les réponses précedentes et ajuster
par rapport à la problématique lait :
- L'article 13
de l'am du 30/12/93 impose le "HACCP like" (le mot HACCP
n'est jamais cité, comme dans l'article 7 de l'am du 22/01/93
qui concerne les produits à base de viande mais qui parle de
point critique sans définir la notion)
- l'article 5 du
réglement 852/2004 qui impose plus clairement le HACCP de type
codex bien que l'alinéa a) ne corresponde pas exactement au
premier principe du codex
Ce texte ne sera applicable qu'au
premier janvier 2006 (c'est demain en timing HACCP)
Salutations
cordiales
Christina Wed,
04 May 2005 09:50:25 -0000
Pour
la réglementation actuellement en vigueur, cela dépend
de votre domaine d'activité.
Par exemple pour les
établissement de manipulation des produits, la méthode
HACCP n'est pas obligatoire : on ne parle que d'identification des
points critiques :
Arrêté du 28 décembre
1992 portant réglementation des conditions d'hygiène
applicables dans les établissements de manipulation des
produits de la pêche
"Les autocontrôles sont
fondés sur les principes suivants:
- identification des
points critiques dans les établissements selon les procédés
de fabrication utilisés;
- définition et mise en
oeuvre de méthodes de surveillance et de contrôle de ces
points critiques;
- prélèvements d'échantillons
pour analyse dans le laboratoire de l'établissement ou dans un
laboratoire extérieur reconnu par les services d'inspection,
aux fins de contrôle des méthodes de nettoyage et
désinfection et de vérification du respect des
normes;
- conservation d'une trace écrite ou enregistrée
de façon indélébile des résultats des
différents contrôles et tests précédents.
Ces résultats doivent pouvoir, pendant deux ans au moins, être
présentés à l'inspection."
Attention, l'arrêté du 28 décembre 1992 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant
Par contre, à
partir du 1er janvier 2006, un réglement européen
obligera les entreprises agroalimentaires de la C.E.E. à
appliquer la méthode HACCP : Réglement 852/2004 relatif
à l'hygiène des denrées alimentaires - Article
5. Voir lien
ci-dessous.
http://europa.eu.int/eur-lex/pri/fr/oj/dat/2004/l_226/l_22620040625fr00030021.pdf
Dominique BEMER
Wed, 04 May 2005 09:57:49 -0000
Cette
obligation est déclinée dans des textes (arrêtés)
sectoriels.
Exemples :
S'agissant
de l'activité "entreposage", le système HACCP
figure explicitement dans la réglmentation (arrêté
du 3 aril 1996 modifié fixant les conditions d'agrément
des établissements d'entreposage des denrées animales
et d'orogine animale / JO du 19/04/96 article 20).
Idem pour
la découpe de viandes (arrêté du 17 mars 1992
modifié, article 22).
Matthieu
VANUXEEM Wed, 04 May 2005 12:13:36 -0000
Vous
trouverez sur le site http://www.quapa.com
rubrique téléchargement les principaux textes généraux
se rapportant à l'hygiène, et donc à l'HACCP.
En
résumé, il est demandé de mettre en place des
éléments basés sur la méthode HACCP pour
la majorité des acteurs de l'agroalimentaire afin de garantir
la sécurité des aliments. Mais à partir de 2006,
c'est un peu plus qui sera demandé, même pour le secteur
agricole.
Je voudrais jute faire une petite remarque: même
s'il est tentant (et autorisé!) de ne respecter que le minimum
obligatoire en matière d'HACCP, il est tout de même
préférable de mettre en place un vrai Système
HACCP, car en cas de problème, les petites économies
réalisées seraient vite perdues en frais de
retrait,communication, marketing et pourquoi pas même en frais
de justice...
Pascale.HERROU
Wed, 4 May 2005 15:38:23 +0200
Merci
à vous et aux autres colistiers pour vos réponses.
Cette
question n'avait pas pour but de me soustraire à l'analyse des
risques. Au contraire, je suis en train de revoir le système
en place.
Cependant, il m'a récemment été répondu que cette démarche n'avait rien d'obligatoire, qu'elle était certes utile mais basée sur le volontariat..
Je recherchais à avoir une réponse précise afin de contrer cette remarque.
MARDI
01 AOUT 2006
DG
SANCO 01/08/06 Document d'orientation sur l'application des
procédures fondées sur les principes HACCP et leur aide
à leur mise en oeuvre dans certaines entreprises du secteur
alimentaire
http://ec.europa.eu/food/food/biosafety/hygienelegislation/guidance_doc_haccp_fr.pdf
qualiseb Jeudi 24. Janvier 2008 0:00
Discussion entre un RQ et une DDSV:
DDSV: Monsieur, votre PMS doit être très précis et cohérent, nous vérifions la validité, pertinence de chaque point, chaque contrôle, chaque limite. Pour tous les contrôles il nous faut un diagramme décisionnel. Lors d'une inspection, chaque écart donnera lieu à PV. Exemple: votre maîtrise des insectes prévoit, bla, bla, bla, nous voyons un insecte dans l'usine, c'est PV.
RQ: Je ne comprend pas. Un système qualité performant est justement fait pour mettre en évidence les écarts afin de les corriger. Quant est'il de cette politique d'obligation de résultats et pas de moyens, donner moi mes résultats ( nombre de TIA provoquée par mes produits ) pour me juger, me sanctionner. Pour le moment, je suis jugé, sanctionné, uniquement sur mes moyens.
Qui à raison, qui à tort ???
Albert AMGAR Jeudi 24. Janvier 2008 7:10
Il doit être possible de remplacer DDSV par auditeur IFS et PV par KO
Comme nous le disons très souvent à ASEPT, l'audit c'est aussi un combat, ou aussi pour d'autres, un moment de négociation, bref il faut toujours défendre ses arguments face à des "auditeurs" quels qu'ils soient.
palombier Jeudi 24. Janvier 2008 7:32
Il serait plus judicieux de remplacer SDVD par FIS tandis que la PV ou le Ko
ne représenteraient que la partie congrue de FRCJ.
Toutefois l'absence de RQ de l'entreprise ne doit pas "obscurcir" la possibilité d'obtempérer
une démarche propre à ASEPT
Hubert BAZIN Jeudi 24. Janvier 2008 7:57
bonjour Laurent
trois éléments
1) la compétence des services vétérinaires n'est pas en cause dans l'histoire, puisqu'ils ont mission éventuelle de sanctionner au nom de la Nation (et je suis heureux que des individus puissent avoir les compétences http://fr.wikipedia.org/wiki/Compétence pour faire le ménage dans les pratiques douteuses de certains individus (fraudes, délits ou crimes en tous genres)
2) L'approche me rappelle celle de l'American Institute of Baking (https://www.aibonline.org/) Ils fouillent partout, analysent les données, le plan HACCP... et sanctionnent en effet le moindre insecte - voire la moindre trace de déplacement de Tribolium (en bas de la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Tenebrio_molitor) dans la farine (même sans constater la présence de la bête). Mais - et les différences sont de taille :
a) la règle est claire avec AIB (même pour les inspections surprise, qui durent 3 jours et où l'on voit l'inspecteur/trice ouvrir les capots moteurs des machines en fonctionnement, ou les armoires électriques pour inspecter la présence d'infestation ou le simple nettoyage). Il existe un référentiel d'audit clair et partagé.
b) l'audit donne lieu à une notation; et les points positifs sont mis en avant. Le jugement est porté sur la note totale. On part de 5 fois 200 points, et chaque défaillance fait chuter le total. Des problèmes sérieux dans un domaine sont ainsi mis en balance avec une excellente performance ailleurs. Et c'est bien le système de maîtrise dans son ensemble qui est jugé.
A quand un référentiel limpide ? Je fais le pari que les industriels seraient plus intéressés à sa mise en place que les services de contrôle officiels...
3) Comme tu le faisais justement remarquer, "les morts ne téléphonent pas". Heureusement que l'on attend pas les défauts pour mettre en place un système de maîtrise. L'argument "jugez moi sur les résultats" me semble légèrement fallacieux. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme ) Car si on était d'accord là dessus, il me semble que l'on devrait alors prévoir la responsabilité civile et pénale individuelle du RQ en cas de maladie / décès d'un consommateur. Il va y avoir du mouvement dans les entreprises à risque ! Et des mains vont se frotter chez les assureurs !
cordialement
Hubert BAZIN
PS : pour "survivre" aux audits AIB, une seule solution : être au top en permanence, avoir une personne (food safety officer) qui ne fait que ça; et avoir un budget spécial pour faire la maintenance des murs, des sols, etc.
PS2 : Et si la maîtrise des insectes prévoyait "bla bla bla au maximum un insecte par m2 bla bla bla". Que dirait-il, votre ISV ?
qualiseb Jeudi 24. Janvier 2008 20:44
Merci Hubert.
En parlant de fallacieux "PS2 : Et si la maîtrise des insectes prévoyait "bla bla bla au maximum un insecte par m2 bla bla bla". Que dirait-il, votre ISV ?"
L'ISV n'accepterait pas...tous simplement...
VENDREDI 01 AOUT 2008
PARLEMENT EUROPEEN - Sélection
de questions/réponses 2008 :
E-0252/08 Objet: Exemption des
exigences HACCP pour les micro-entreprises et les petites entreprises
du secteur de la restauration et des
boissons
http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+WQ+E-2008-0252+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR
VENDREDI
19 JUIN 2009
PREFECTURE
DE LOZERE 09/06/09 Je suis professionnel de l'alimentation :
quelles
sont mes obligations vis à vis de la
DDSV?
http://www.lozere.pref.gouv.fr/sections/securite/securite_alimentaire/la_mission_interserv/professionnels_de_l/view
Au
sommaire:
9 - Le plan de maîtrise sanitaire
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