ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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THEME  : La fixation des DLC et DLUO (archives 2006 - 2007)


Pages d’archives connexes

Archives chronologiques DLC et DLUO des autres années





ARCHIVES CHRONOLOGIQUES

 

micheleboun Jeudi, 19. Janvier 2006 11:35

Afin d'éviter la conservation prolongée des produits utilisés (matières premières), je souhaiterais savoir s'il y a un texte référence ou des durées de conservation usuellement utilisées pour les produits entamés dans la filière "traiteur" ?
Nos matières premières sont multiples (viandes crues, poissons crus, conserves, produits surgelés, charcuterie, volaille...).

J'ai trouvé des durées de conservation de produits entamés pour les consommateurs sur internet mais je ne peux surement pas les appliquer sans étude supplémentaire?
Dois-je contacter chaque fournisseur pour qu'il me renseigne (étude de vieillissement)?

Frederic.Birraux Jeudi, 19. Janvier 2006 14:24

VOus ne trouverez pas de tableau vous indiquant areglementairement une duree de vie fixe pour les produits une fois ouverts. Au meme titre que l'apposition d'une DLC sur un produit emballe; la duree de conservation en interne, une fois le produit ouvert est sous votre responsabilite en fonction de vos propres conditions.
Expliquez bien a vos equipes que la duree de vie indiquee sur l'emballage correspond au produit conditionne dans les conditions de conservation indiquees sur l etiquette et sans rupture de froid. une fois ouverte cette date ne veut plus rien dire (mais ne doit pas etre depassee pour autant si le produit ne subit aucun traitement d'assainissement.....)
Donc c'est a vous de definir les conditions de conservation des produits entames (ex: egouttes, stockage dans CF a basse temperature, saumure.... ), les conditions de manipulations afin de definir la duree de vie en interne. Comme cela peut etre tres contraignant des durees de vie interne courtes sont souvent definies par famille de produits sensibles (1 / 2 / 3 ... jours): on se base souvent sur 3 jours pour les produits cuits mais il faut adapter a chaque produit.

C'est donc a vous, en fonction de votre etude HACCP et de tous ces parametres de definir des familles de produits et donc des durees de vie mais vous ne trouverez jamais personne vous garantissant une duree de vie pour vos conditions.

Les etudes de vieillissement de vos fournisseurs vous aideront mais devront etre associees a des conditions et reverifié chez vous.

Pierre-Yves Gosselin Thu, 19 Jan 2006 14:11:45 +0100 (CET)

Je ne connais pas de texte règlementant les durées de conservation applicables après ouverture. Confronté à la même problèmatique, j'ai obtenu de certains frounisseurs de Mp leurs propres études sur le sujet.

Pour les autres, j'ai fixé un délai raisonnable de conservation (répondant aux impératifs de production et aux caractéristiques des MP) et j'ai validé cette durée par analyses. La DSV de notre département a approuvé la méthode.


SAMEDI 21 JANVIER 2006


Australian Food Safety Centre 22/11/04 Presentations to Food Science Australia Food Safety and Hygiene Technical Advisory Panel
http://www.foodsafetycentre.com.au/presentations/index.htm#nov22

Au sommaire:
Connecting traditional food preservation technologies with science and systems to increase shelf life and safety


Determination of the Shelf Life of Foods
Dr. Ted Labuza
http://faculty.che.umn.edu/fscn/Ted_Labuza/PDF_files/papers/General%20Shelf%20Life%20Review.pdf


ELSEVIER JUIN 2005 Shelf life determination by electronic nose: application to milk
http://www.insung.net/cgi/pdf_new/20/AMOS.pdf

MEDALLION LABORATORIES SPRINT 2003 Food Product Shelf Life - How Long Before It’s Gone?
http://www.medlabs.com/file.aspx?FileID=91

Extension of Product Shelf-life for the Food Processor
A strategic report compiled for the Food Processing Faraday by the Scientific and Technical Information Section, Leatherhead Food International.
http://www.fpfaraday.com/Files/Shelf-life.pdf

AUSTRALIAN FOOD SAFETY CENTRE Nov 2005 Factsheet: Shelf life of foods
http://www.foodsafetycentre.com.au/factsheets/shelf-life.htm



qualiseb Sat, 21 Jan 2006 15:01:43 -0000


--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "b. hichem" <milanese_99@y...> a
écrit
>
> salut
> puis je savoir la DLC de la VSM congelée.
> secondo
> est ce la durée de vie de la viande découpée congelée est moins que celle de la viande normale congelée.
> veuillez accepter mes saluatations
>


en principe, chaque fabricant fixe lui même la DLC ou la DLUO de ces produits, pour les produits congelés ont parle de Date Limite d'Utilisation Optimale car il n'y a pas de dangers microbien. Le dangers de ces produits est la dégradation enzymatique. A ma connaisance, la plus dérangeante est la dégradation du goût, du, il me semble, à la dégradation des lipides.

Je croit que cette dégradation est mesurable en laboratoire en étudiant les acides gras.

 

qualiseb Sat, 21 Jan 2006 16:55:06 -0000

encore quelques précisions, plus concrètes. En viandes hachées surgelées de boeuf, les fabriquants mettent une DLUO de 12 mois.

Mais attention, les viandes de porc ou de mouton par exemple, sont plus sensibles. Cela dépend également de ce vous contez faire de cette VSM, peut être sera t'elle transformée et additionnée d'épices, là le goût peut être maîtrisé.

Hugues JOURDAN Sun, 12 Feb 2006 12:05:50 +0100 (CET)


> Message du 11/02/06 23:53
> De : "olivier.carette"
> A : hygiene@yahoogroupes.fr
> Copie à :
> Objet : [hygiene] durées de vie internes
>
> bonjour à tous et à toutes!
>
> dans le cadre d'une création de gamme de sandwichs et de salades, je
> dois définir les durées de vie internes des matières premières (MP
> entamées, MP en décongélation, MP en mélange...etc.) et des produits
> finis. Cependant, je ne sais pas si comme pour l'établissement des
> DLC/DLUO, les tests de vieillissement sont obligatoires pour fixer les
> durées de vie des produits après ouverture (déconditionnement)..
>
> Existe-t-il des standards (par famille de produits...etc.)?
> Dans l'attente de la réalisation de l'étude, quelles informations puis-
> je communiquer à mon personnel: J+3 sur tous les produits (sous
> réserve aspect visuel)?
>
> merci d'avance pour vos réponses.
>


Comment conditionnes tu les produits et MP?
Quel type de MP utilises tu?
L'exemple le plus connu sont les fast food qui prépare les produits et leur mette non pas une DLC mais un HLC Heure limite de vente.
Dans certains cas (salade de fruit frais) on peut aller jusqu'à 7 jours de DLC si l'on fait extrèmement attention. Mais attention hygiène parfaite et en sirop.
..
Perso je ne donnerais qu'un jour de DLC sur produit fini.
Il y a aussi la piste des spécialistes de production de tels produit qui peuvent te livrer un peu comme les boutiques d'autoroute. Voir aussi avec les producteurs de salade 5ième gamme...
A+
Hugues


olivier Carette Sun, 12 Feb 2006 11:59:35 -0000

je demande à ce que les denrées entamées soit rangées et identifiées dans des gastronormes et filmées correctement avant de les remettre dans un frigo autre que celui des MP. je m'arrange pour que il n'y est pas d'entame pour les mélanges (ex: mélange thon mayo) car je trouve que c'est plus dur de définir pour les mélanges une durée de vie interne supérieure à une journée (2services max). je fais de même pour les produits qui nécessite une étape de décongélation, même si pour l'instant la tolérance est de J+3.

Les produits finis sont essentiellement des sandwichs, des salades composées, des plats cuisinés sous-vide à réchauffer, des viennoiseries type croissants, et des gateaux (tarte,
flan,brownies). Les sandwichs sont vendus en vitrine réfrigérée sans emballage (sauf lors de la remise au client), les salades sont dans des emballages type bols pastiques et les gateaux sont en vitrine réfrigérée sans emballage.

j'ai déja pris plusieurs précautions en amont pour limiter les risques de dépassement de DLC/DLUO ou durées de vie internes:

1)tout d'abord, j'ai mis en place avec mes fournisseurs de produits frais des DLC résiduelles pour ne pas avoir de problème à réception avec des DLC très courtes.
2)ensuite, lorsque j'en ai la possibilité, je fais référencer des MP en petit conditionnement pour éviter d'avoir à faire appliquer des durées de vie interne: je m'assure ainsi qu'un ingrédient déconditionné sera consommé entièrement dans la journée(l'activité de restauration rapide le permet car les quantités à sortir ou à prévoir pour une production journalière ne sont pas trop importantes comparées à l'industrie). cependant, pour certaines matières premières, telles que la crème fraîche (livrée en seau et gros conditionnement pour des raisons de coût), il arrive souvent qu'un seau soit consommé en 3 jours.
3) j'ai fais mettre en place un tableau de rotation des DLC/DLUO à l'entrée de la chambre froide : le personnel peut ainsi connaître les différentes DLC présentes pour la même denrée et appliquer beaucoup mieux le principe FIFO.
4)en phase de mise en place pour la fabrication, je demande à ce que les sorties de matière se fassent en fonction de prévisions de production pour éviter les ruptures de chaîne du froid (mon personnel à l'habitude de confectionner les sandwichs un peu "comme à la maison" par manque de méthodologie, sensibilisation/formation et les produits peuvent parfois rester souvent près d'une heure, une heure et demi sur la table de préparation à T°C ambiante) et je suis aussi en train de me renseigner pour acquérir un meuble à
ingrédients (saladette) pour que les denrées puissent être en froid positif pendant la préparation et couverts. la société avait avant mon arrivée définie des HLC pour les produits finis mais elles ont été fixées un peu "au pif"

Pascal Cahen: Mon, 13 Feb 2006 10:22:32 +0100

De nombreux échanges sur ce thèmes ont déjà eu lieu; un coup d'oeil aux archives de la liste sera bénéfique.
Un principe, utilisé par plusieurs, de fixation a priori des durée de vie interne de MP après ouverture est : 1/3 de la durée de vie restante jusqu'à la DLC initiale
Exemple : ouverture le 13/1 de MP avec DLC initiale jusqu'au 20/1
Date limite interne (DLI) = 13/1+((20-13)/3) =15/1
Ainsi on ne dépasse jamais la DLC initiale ce qui est un impératif absolu.
Faites noter sur la MP la DLI ou la date d'ouverture +le nombre de jour restant.
A affiner ensuite selon le produit.

Pour plus de renseignements, la mise au point de protocole de validation de durée de vie ou autres, n'hésitez pas à ma contacter directement

Meilleures salutations

Pascal Cahen



LUNDI 13 FEVRIER 2006


CRIOC - 2005 - La sécurité dans mon assiette c'est aussi une histoire de date
http://www.securitealimentaire.org/documents.php


MARDI 14 FEVRIER 2006


Pôle Technologique Agro-alimentaire asbl MARS 2005 Newsletter n°4. Au
sommaire:
Compte-rendu de la demi-journée d'étude consacrée à la Date Limite de Consommation (DLC) du 28 octobre 2004 organisée par l'asbl Pôle Technologique Agro-alimentaire
http://www.ptaa.be/Newsletter4/Newsletter4.htm


Hélène ALLAIN Tue, 14 Feb 2006 15:57:02 +0100

Nous sommes un laboratoire d’analyse sensorielle et de qualité et réalisons des prestations de service pour de petites structures industrielles agro-alimentaires.

Un client souhaite effectuer une étude de vieillissement accéléré sur des biscuits sucrés mi-secs et du chocolat. Nous disposons d’un Aw-mètre, mais ne disposons pas des normes pour les correspondances de vieillissement sur ces deux types de produits du type : x jours à x degrés correspondent à x mois de vieillissement en condition de stockage « normales ».

Pourriez-vous me renseigner sur ces normes ou me dire où je pourrai me les fournir ?

 

Hubert BAZIN Tue, 14 Feb 2006 21:05:02 +0100

Vaste sujet que le vieillissement accéléré. Aussi célèbre que le Yéti, et tout aussi insaisissable!

Il n'existe malheureusement pas de normes - ou alors je suis passé à côté !

J'ai été de nombreuses années responsable développement dans de grandes sociétés commercalisant des produits renommés, et j'en ai vu beaucoup, des études de vieillissement ! Et au final, je peux vous dire que les vieillissements accélérés n'ont qu'un seul intérêt : ils permettent de prédire, DANS UN ESSAI COMPARATIF entre plusieurs formules, celle qui est susceptible de mieux vieillir que les autres (ou celle qui risque de moins bien vieillir). C'est déjà beaucoup.

Plus tard, quand vous aurez testé de nombreuses variantes, et que vous aurez mené le produit à son terme dans des conditions "normales" (travaillez déjà sur ces conditions "normales", et définissez leurs extrêmes, avec votre client. Il devrait être bien embêté : Carcassonne en Juillet ou Saint-Claude en novembre : ce sont des conditions "normales", mais elles sont significativement différentes en termes d'humidité et de température), alors vous pourrez peut-être dire : "pour cette formule-là, 6 semaines à 37°C correspondent à peu près à 6 mois à l'ambiante". Pour une autre formule ? Mystère, on recommence !

Allez voir les aromaticiens qui fournissent votre client, ils pourront peut-être vous parler du vieillissement de leurs arômes, voire même du produit fini. Mais ils ne s'engageront sur rien (ou alors ils ont beaucoup changé).

Les réactions chimiques sont en effet accélérées avec l'augmentation de la température, mais vous constaterez que certaines réactions qui ne se produisent pas à température ambiante se produisent à 37°C. Pourquoi ? des histoires d'énergie d'activation, ou de présence simultanée de plusieurs intermédiaires qui normalement ne sont pas présents en même temps dans le milieu réactionnel qu'est votre aliment.

Validez aussi que vous travaillez avec l'emballage définitif : la perméabilité à l'oxygène est souvent un paramètre critique pour les phénomènes oxydatifs.

Dernier point : si vous élevez trop la température, les évolutions ne sont même plus représentatives du vieillissement normal. En tout cas, je n'ai jamais vu un produit "tourner" en quelques jours. Heureusement, sinon on ne pourrait plus rien commercialiser : les produits passent des journées dans des camions, et sous une bâche au mois d'août, il fait chaud. Il faudra attendre plusieurs semaines.



maurice6713 Tue, 28 Feb 2006 22:45:22 -0000


notre service commerciale nous imposes de garder les produits périmés en chambre froide pour le frais en conctact direct avec les produits sain peut on le faire sachant que ces memes produits vont rester plusieurs jours pour controle cela est il autorisé si non quels risques encours t'on ,en ce qui concerne les produits non frais la meme demande nous est faite avec un stockage dans la réserve,indiquez moi la marche a suivre merci d'avance


Arnaud BOULANGER Tue, 28 Feb 2006 23:25:58 -0300

c'est une démarche courante et souvent nécessaire pour traiter les causes de ces anomalies ou régler les litiges entre client et fournisseur : les denrées ainsi conservées servant de preuve (quantité, DLC).
C'est autorisé à condition que ces denrées soient clairement identifiées et suffisamment isolées des denrées "saines".
Pour cela, il vous faut créer une "zone de mise à l'écart" dans un coin de vos locaux de stockage et y apposé un balisage du type "PRODUITS PERIMES EN ATTENTE".
Le sens de cette démarche est de garantir que ces denrées ne seront pas mise sur le marché par erreur.

Selon les volumes concernés, il peut vous être demandé de tenir un registre (cahier de perte) dans lequel seront indiqués la nature, la quantité, et les N° de lot des denrées concernées, ainsi que le devenir de ces denrées (date et modalités de destruction). Ce document est nécessaire pour justifier l'écart entre les quantités entrées et sorties de stocks. Traçabilité oblige.

Pour plus d'info, rapprocher vous de votre DDCCRF, ou de votre DSV s'il s'agit de DOA.



Claude MARHUENDA Wed, 01 Mar 2006 08:25:12 +0100

Je me permets d'apporter quelques précisions à la réponse de mon confrère A
BOULANGER :

1 – Dans le cadre de sa démarche HACCP, l'entreprise doit avoir une zone bien identifiée à T° dirigée ou indifférentes et légendée,

'' produits retour, défectueux, quarantaine, sous douane, périmés’’ en cas de non nécessité cette zone sera utilisée ‘’normalement’’

2 – Si la quantité de produits destinés à être détruite est importante, faites le constater par un huissier de justice cela vous sera également utile pour votre bilan comptable à la rubrique ‘pertes et profits’’ et ne sera normalement pas contesté par l’administration fiscale en cas de contrôle.

hind tayach Wed, 1 Mar 2006 09:44:29 +0100 (CET)


Si vous stockez les deux dans le meme endroit il ya un risque de contamination croisées ou l'utilisation inatentionnelle je pense quil faut les sépares et identifier la zone de stockage des perimes comme zone rouge et de préference fermé à clé

MERCREDI 01 MARS 2006

LA CUISINE COLLECTIVE MARS 2006 Le forum du Professeur Rozier. Au sommaire:

D.L.C. dépassée.

http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=90

 

Olivier CERF Thu, 16 Mar 2006 22:55:06 +0100

From: hygiene@yahoogroupes.fr [mailto:hygiene@yahoogroupes.fr] On Behalf Of Pascale.HERROU

selon vous, quels facteurs peuvent influencer la DLC de produits pasteurisés, autres que la contamination des matières premières et les barèmes de pasteurisation ?

Et peut-être les recontaminations après pasteurisation, par exemple celles arrivant par le matériau d’emballage, les mains des opérateurs, les aérosols ?


charhe03 Fri, 17 Mar 2006 10:50:56 -0000

Je ne pense pas car les produits sont emballés sous vide avant pasteurisation...!

 

charhe03 Fri, 17 Mar 2006 10:54:08 -0000


--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Pascale.HERROU@b... a écrit
>
> La cinétique de refroidissement et le respect de la chaine du froid, bien > sûr !
> Cdt,

>


Merci pour cette rapide réponse...Qu'entendez vous par cinétique de refroidissemnt ? Est ce la vitesse à laquelle la température redescend dans l'autoclave après le palier ? Ou la vitesse à laquelle les produits sont réfrigérés après autoclave ?

Pascale.HERROU Fri, 17 Mar 2006 12:38:43 +0100

Vous nous dites que vos produits sont pasteurisés. Ce traitement ne détruit pas l'ensemble des microorganismes présents initialement. La flore résiduelle profitera des températures favorables atteintes au cours du refroidissement pour proliférer. Vous avez par conséquent intérêt à refroidir rapidement dans la zone de températures favorable au
développement de la flore mésophile, de 65 à 10°C environ (je ne suis pas très sûre des valeurs). La cinétique de refroidissement commence dès la fin de la période de chambrage (palier), c'est à dire dès la fin du traitement de pasteurisation.

Olivier CERF Fri, 24 Mar 2006 16:47:59 +0100

Hervegas
*
Est ce la DLC de 6 mois d'un produit de charcuterie cuite peut etre transformée en DLUO? quels tests faut-il faire quelles
informations donner à la DSV?
Meme question pour des préparations à base de viande hachée surgelées? Quelles sont les références réglementaires à ce sujet? Y a
t-il de nouvelles infos dans le paquet hygiène?
Pourquoi les steak hachés ont ils en général une DLUO,en quoi la qualité microbiologique est-elle plus sure que pour un produit cuit
à DLC longue.
Merci d'avance pour vos réponses
Hervegas


Il incombe à l’exploitant de choisir entre DLC et DLUO. Votre produit peut-il devenir dangereux (du fait de la croissance d’une bactérie pathogène et/ou de la production d’une toxine microbienne) ? Si oui, DLC. J’aurais tendance à penser que les produits prêts à consommer, pour lesquels le règlement 2073-2005 a prévu des critères microbiologiques de sécurité des aliments, devraient avoir une DLC. Qu’en pensent les co-listiers ?

Citation que vous connaissez sûrement :

Directive 2000/13

Article 3

1. L'étiquetage des denrées alimentaires comporte, dans les conditions et sous réserve des dérogations prévues aux articles 4 à 17, les seules mentions obligatoires suivantes:



5) la date de durabilité minimale ou, dans le cas de denrées alimentaires très périssables microbiologiquement, la date limite de consommation;

6) les conditions particulières de conservation et d'utilisation;

Article 9

1. La date de durabilité minimale d'une denrée alimentaire est la date jusqu'à laquelle cette denrée alimentaire conserve ses propriétés spécifiques dans des conditions de conservation appropriées.

Article 10

1. Dans le cas de denrées alimentaires microbiologiquement très périssables et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé humaine, la date de durabilité minimale est remplacée par la date limite de consommation.


 

Frederic.Birraux Thu, 6 Apr 2006 16:01:30 +0100

Petite question d'etiquetage concernant le decret du 28-03-06 se rapportant au reglement 37/2005

Il est stipulé à l'article 3 que l'étiquetage du produit surgele destiné, entre autre au consommateur final, doit comporter la date de durabilite minimale accompagnée de l'indication de la période pendant laquelle les produits surgelés peuvent etre entreposés par le destinataire.??????????????

En quoi cela change t il des info anterieures ou il fallait préciser la DLUO ainsi que les conditions de conservation:
- A consommer de preférence avant.... et a conserver à X °C

Le decret ne stipule pas clairement qu'il faut envisager tous les cas, à savoir les indications du type:
- se conserve x temps dans l'emballage
- 3 jours dans le compartiment à glace du refrigerateur
- plusieurs mois et au moins jusqu'a la date indiquee sur l'emballage à une temperature de x°C.

En gros:
- les premieres indications sont elles suffisantes ou faut il imperativement passer au second groupe et pour quel motif?

merci de vos lumieres

qualiseb Thu, 06 Apr 2006 17:52:37 -0000

Pour ma part, les mentions :

"- 3 jours dans le compartiment à glace du refrigerateur

- plusieurs mois et au moins jusqu'a la date indiquee sur l'emballage"

sont utilisées depuis bien longtemps et même certainement obligatoires ( mais je ne suis pas très fort en littérature ).

Il y a même des "***" et une indication supplémentaire "24h au réfrigérateur", mais je pense que cette dernière devrait être abandonné pour les produits du type viandes hachées. Historiquement,
elle devait servir à rendre accessible les produits surgelés aux personnes ne possédant pas de congélateur.


Olivier CERF Wed, 12 Apr 2006 10:49:34 +0200


* From: hygiene@yahoogroupes.fr [mailto:hygiene@yahoogroupes.fr] On
Behalf Of qualite.viande

Je voudrais juste savoir comment mes collègues calcule la DLC commerciale.
Est-ce que le jour d'emballage est inclu ou exclu?
C'est à dire est-ce "x jours" à compter de l'emballage ou bien "J emballage + x jours"?

Sachant que ma DLC technique est validée à 8 jours...

Y aurait-il un texte qui légifère sur ce point précis ou bien est-ce encore une fois de la responsabilité de l'établissement?


Effectivement, chacun fait comme il veut, sous sa responsabilité.

Au fur et à mesure que les guides de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP seront publiés ou révisés, des recommandations sur ce point pourront y figurer (article 3 de R 2073-2005).


qualiseb Wed, 12 Apr 2006 09:08:07 -0000

Je pense que c'est de la responsabilité totale de l'instriel et qu'il faut compter à partir du jour ou on emballe, pas le lendemain.

En principe, une validation de DLC et réalisée à DLC + 2j, il vous reste 6j depuis l'emballage.

Philippe Sommer Wed, 12 Apr 2006 15:02:00 +0100

Les industriels distinguent (parfois ou souvent) la durée de vie d'un produit et sa DLC commerciale, afin de pouvoir tenir compte du stockage avant ventes du transports, et de la DLC garantie à la GMS.

1er etape : determiner la DV de votre produit,en fonction de criteres microbiologiques et organoleptiques,
2eme : evaluer la marge que vous vous laissez, ce qui vous donnera par différence votre DLC commerciale



 

peaudeau rene Mon, 22 May 2006 20:52:44 +0200

----- Original Message -----
From: "230378"
Sent: Wednesday, May 17, 2006 5:57 PM

Bonjour à tous,

Avant toutes choses, je me présente
Je suis agriculteur et je fais de la transformation, notamment du fromage de
chèvre et de vache fermier J'ai découvert votre liste à travers mon amie et
je la lis avec toujours beaucoup d'intérêt

Je souhaite me lancer dans la commercialisation de laits fermentés (type
yaourt) et la DSV me demande de faire des tests pour valider la DLC que j'ai
fixé à 3 semaines
Pourriez-vous me renseigner sur la procédure à suivre

Par ailleurs, je vens mes fromages sur le marché (j'ai un agrément CE).
Savez vous s'il m'est possible de vendre sur ce marché d'autres produits
(type par exemple quiche lorraine) que j'aurais fabriqué dans ma cuisine A
quelle réglementation suis-je exactement soumis

D'avance merci pour vos réponses

Franck D.


Pour la validation de la DLC de vos yaourts, vous devez les conserver 1/3 du temp à 4°, t° de stockage proffessionel, et les 2/3 restant à 8° , t° du réfrigérateur de menage(optimiste!!) ensuite vous faite analyser pour verifier si vous satisfaisez aux normes en vigueur Vous pouvez ausssi faire des tests sur des invendues au dela de la DLC.N'en fate pas trop! dans tout les cas les services oficiels vous diront que c'est insufisant
En ce qui concerne vos plats préparés, vous pouvez vendre en remise directe au consomateur final avec des équipements très sommaires.Il me semble que si vous vendez en remise directe vous pouvez vous dispenser de l'apliquation de certaines normes

Olivier CERF Tue, 23 May 2006 09:43:40 +0200

Ces recommandations sont tout à fait bonnes, mais le verbe devoir me semble excessif : ce sont des recommandations d’un professionnel à un autre professionnel Ni la réglementation ni la normalisation n’imposent quoi que ce soit en la matière, car ces essais sont faits sous la responsabilité de l’exploitant

Gilles TIXIER Wed, 21 Jun 2006 23:36:28 +0200

> Salem HAYAR
>
>
> At 05:51 PM 6/19/2006 +0200, you wrote:
>> >Bonjour à tous
>> >
>> > je suis à la recherche d'un texte indiquant la durée de validité et les
>> > durées de conservation de certains produits alimentaires. Je pense qu'il
>> > s'agit de l'arrété n°440-01 du 26/02/01; mais je n'arrive pas à le
>> > retrouver sur légifrance.
>> >
>> > Pourriez-vous m'aider.
>> >


Bonjour,

Avec pleins de détours via Google on arrive à une photocopie du texte :
http://faolex.fao.org/docs/pdf/mor28233.pdf

avec dir.com : non

mais c¹est un texte marocain, donc pas dans légifrance



Emilie Vaissiere Message du 11/07/06 16:27

Ce site est vraiment très intéressant à lire et très pratique lorsque nous avons des difficultés à trouver des solutions aux problèmes.

Je souhaiterai savoir en restauration collective, combien de temps nous pouvons garder des produits d'épicerie ou garniture entamés (sel, poivre, fromage râpés, huile, safran...) sachant que ces produits sont conservés dans un frigo à 3°C la nuit et utilisé en production froide (8°C) ou en production chaude (20°C) la journée.
Devons nous le considérer comme un déconditionnement et garder ces produits seulement 3 jours?

Hugues JOURDAN Tue, 11 Jul 2006 20:15:30 +0200 (CEST)

nous pouvons garder des produits d'épicerie ou garniture entamés (sel, poivre, fromage râpés, huile, safran...)
Safran tu gardes ou sinon que la dit un autre colistier tu peux m'envoyer le surplus pour la Paella.
Huile retour dans son contenant
Epice pas de pbs
Fromage rapé : dans l'absolu déconditionnement dans Bac GN avant utilisation et pose DLC à 4 5 jours. Il faut voir ce que vous en faite après.
Pour résumer déconditionnement dans contenant étanche et pose DLC en Fct Produit.
1/2 DLC et en fct évolution aspect visuel.

 

Corinne Holley Wed, 12 Jul 2006 09:52:54 +0200

De plus en plus de fabricants donnent l'information soit sur l'étiquette soit sur des documents type cahier des charges. N'hésitez pas à leur demander les conditions et la durée de conservation après ouverture, ils connaissent leurs produits.

 

Hugues JOURDAN Wed, 12 Jul 2006 10:23:18 +0200 (CEST)

Tu te couvres, car là ça commence à être dangereux.
Emission d'une Non Conformité en bonne et du forme.
Tu remontes l'info aux supérieur de ton patron en gardant une trace.
Solutions moins dangereuses :
Diminuer la taille des conditionnements approvisionnés par exemple
Travailler aussi au niveau achat pour coller au plus juste avec les repas à servir.
Mais que faites vous avec de la rillettes en CC?

 

Guy Coudert Wed, 26 Jul 2006 12:01:47 +0200

Laurie Lerda a écrit :
> Bonjour,
>
> Quelle est la DLUO minimum que doit garantir un fabricant de glaces à un
> distributeur ? En sachant que la DLUO du produit est 24 mois.
>


Mentions de la Plaquette d'information de la DGCCRF (vous la trouverez sur leur site) : Les dates limites d'utilisation des produits alimentaires DLC et DLUO

DLUO La mention de cette date sur un produit alimentaire n'a pas le caractère impératif de la date limite de consommation.
Si vous détenez un produit dont la DLUO est dépassée, sachez que votre produit n'est pas pour autant périmé. Dans ce cas, le fabricant ne garantit plus la qualité organoleptique (moins de goût, plus mou, plus sec...) et/ou diététique de la denrée. Le produit reste consommable s'il a été stocké selon les indications du fabricant. Il peut être maintenu à la vente.

Commentaire
Si la DLUO de votre produit est 24 mois, c'est ce que vous garantissez à votre client complété de l'indication des conditions dans lesquelles le produit doit être entreposé (température de conservation).

Il n'y a pas de raisons d'avoir une DLUO minimale différente

Amicalement
Guy Coudert

Hugues JOURDAN Wed, 26 Jul 2006 12:23:57 +0200 (CEST)

La DLUO restante ou résiduelle est souvent fixée par contrat et indiquée sur le cahier des Charges produits .
Cette valeur est en fait là pour que le client distributeur puisse assurer ses rotations de stock car tous les produits surgelés ne sont pas en flux tendu. De même pour le consommateur c'est l'assurance de pouvoir garder le produits dans son congélateur sans risquer de dépasser cette DLUO.
Souvent c'est 1/3 de la DLUO initiale, mais tout dépend ce qui est fait avec le produit :
- stockage par le fabriquant
-stockage par le distributeur.
Ensuite on attaque la gestion des stock en fct des DLUO, ou comment pouvoir livrer le client avec les produits, respecter les clauses du contrat et du CDC sans pour autant devoir benner de la marchandise arrivée en bout de course.

 

Fanny LS Fri, 25 Aug 2006 16:08:31 +0200 (CEST)

--- Estelle PAVY a écrit :

> Bonjour,
>
> Je souhaite une petite confirmation avant de
> raconter des bêtises à mes collègues : la DLC (ou
> DLUO) que nous indiquons sur nos produits ne doit
> pas dépasser la DLC (ou DLUO) fixée par le
> fournisseur, sauf :
> si nous congelons un produit réfrigéré
> si nous conditionnons un produit acheté non
> conditionné ?
> Merci d'avance pour votre aide. Bonne journée.
>
> Estelle PAVY
>
> PS : ma question concerne les produits carnés
> (viande de boeuf, veau, agneau, porc, volaille,
> abats).
>
> [Les parties de ce message comportant autre chose
> que du texte seul on été supprimées]
>

>


Dans le cas de la surgélation, pas de problème effectivement (tant que la surgélation est réalisée avant la DLC).
Concernant le conditionnement de viande achetée en vrac, si vous conditionnez en atmosphère protectrice ou sous-vide, la DLC peut être logiquement rallongée
mais uniquement après validation selon le protocole classique. Toutefois, il me semble nécessaire dans ce cas de calibrer 2 paramètres : la DLC initiale
(prendre en compte la date d'abattage et de découpe)
et le moment où vous conditionnez par rapport à cette DLC.
Par contre pour un conditionnement simple en barquette sous film cellophane, je ne pense pas que vous puissiez, techniquement parlant, rallonger véritablement la DLC du produit.
Dans tous les cas, vos DLC doivent de toute façon être validées...



qualiseb Fri, 25 Aug 2006 17:49:37 -0000

Je pense que pour surgelé un produit, il faut :

Qu'il soit étiquetté comme tel dès le départ ( au moment du conditionnement ) et congelé ou surgelé dans les meilleurs délais

Ou qu'il est subit une transformation

Par exemple, une viande emballé sous vide et étiquetté avec une DLC, ne peut pas être congelée et ré-étiquettée avec une DLUO ( même si ont garde la traçabilité complète et que la congélation à lieu avant la DLC ).

 

Estelle PAVY Tue, 29 Aug 2006 05:48:16 +0000 (GMT)

Merci pour vos réponses.
Je ne comprends pas pourquoi une viande conditionnée sous vide et étiquetée avec une DLC ne pourrait pas être congelée et ré-étiquetée avec une DLUO (en conservant la traçabilité complète et en effectuant la congélation dans les délais réglementaires). Quelqu'un pourrait-il m'éclaircir ?
Merci d'avance et bonne journée.



qualiseb Tue, 29 Aug 2006 13:01:30 -0000

Personnellement j'ai déjà eu le cas, et un produit qui acquis une destination lors de son conditionnement ne peut plus en changer, excepté si il y a transformation. C'était la réponse de la DSV
lorsque j'ai voulu congeler des viandes fraîches sous vide.

Peut être faudrait'il des exemples ?

Fanny LS Tue, 29 Aug 2006 15:59:44 +0200 (CEST)

Cela voudrait donc dire que seuls les ateliers de découpe seraient aptes à conditionner de la viande pour la surgeler aussitôt ?
Et donc qu'un opérateur de surgélation ne pourrait pas se fournir en découpe de viande pour la conditionner et la surgeler ?
Personnellement, je trouve cela étrange

 

guillo.michele Tue, 29 Aug 2006 14:28:35 +0200

Il y a une note de service DGAL de 2001 je crois qui explique très bien les conditions de congélation des viandes y compris lors de retours de marchandises.
Cordialement.

MGL

Complément de BP:
Voir également les archives de la liste:
On y trouve la note de service DGAL/SDSSA/N2004-8252 Congélation des viandes fraîches
http://www.liste-hygiene.org/arccong.html



qualiseb Sun, 17 Sep 2006 19:13:09 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "franck dard" <fdalyon@g...> a
écrit
>
> Bonjour
> quelqu'un pourrait 'il me donner les références règlementaires sur
la durée
> de vie maximale des produits congelés ou surgelés?
> merci
>


Tout comme les DLC, ce sont les producteurs qui fixe la DLUO de leur produit. Pour une DLUO, le produit doit garder ces caratéristiques physico-chimiques et surtout organoleptiques.

Fanny LS Fri, 22 Sep 2006 11:55:09 +0200 (CEST)

--- helenevanhauwaert a écrit :

> Bonjour,
>
> Quelqu'un peut il m'éclairer sur la notion de durée de vie technique ?


La durée de vie technique est la durée totale que vous avez validée (selon la norme de préférence). La DLC affichée est en général inférieure à cette durée de vie technique car il est fréquent que les industriels se mettent une petite marge de sécurité.


Jerôme BONY Fri, 22 Sep 2006 13:06:48 +0200

Il me semble que la durée de vie technique (DV) est la période pendant laquelle la denrée alimentaire périssable reste dans les limites des critères microbio réglementaires.La DLC est la date au-delà de laquelle le produit ne peut plus être consommé ni mis à la vente.

Pour les plats cuisinés, on peut ainsi calculer la DLC en fonction de la durée de vie technique en prenant en compte une marge de sécurité de 2 jours, soit
DLC = DV - 2.

helenevanhauwaert Vendredi, 20 Octobre 2006, 14h40mn 23s

Comment sait on si la durée de vie du produit est DLC ou DLUO.
Y a t-il une méthode réglementaire pour fixer la DLC ?
1/3 à 4°C et 2/3 à 8 °C c'est réglementaire? existe t il un texte?
Le nombre d'échantillon pour la validation est il obligatoirement 5?

 

Michèle BOUN Vendredi, 20. Octobre 2006 15:27

vous pouvez vous référer à la norme Afnor XPV.01.003.

 

GUITTON MYRIAM Vendredi, 20. Octobre 2006 15:46

Pour les tests vieillissement:
- tout d'abord, fixer les conditions normales de fabrication, d'entreposage, de distribution de manipulation et d'utilisation par le consommateur et des écarts prévisibles.
- lignes directives d'un test de vieillissent: il faut tenir compte de votre clientèle:
* si vous expédiez vos denrées vers les professionnels (boucher, industries IAA...) où le chaîne du froid est maîtrisée= conserver les échantillons à 2/3 à 4 °C et 1/3 à 8 °C pour les denrées alimentaires
- sinon, si les produits sont conservés majoritairement dans le frigo des "ménagères", la chaîne du froid n'est plus la même= on est loin des 2°C de moyenne= il faut plutôt s'orienter vers une rupture à 1/3 puis à 2/3.
Sinon la durée de vie est celle que vous avez pu confirmer avec des analyses microbiologiques avec rupture de froid et des tests gustatifs, en relation avec votre politique commerciale.

 

Jean Claude DAUDY Vendredi, 20. Octobre 2006 19:54

Les définitions règlementaires des DLC / DLUO se trouvent :

- dans le code de la consommation articles R112-22 à R112-25 pour la version Francaise
- dans la directive 2000/13 pour la version CEE
La DLC est fixée sous la responsabilité du fabriquant à partir de la norme NF XP V 01-003 relative à la validation de la durée de vie microbiologique.
Vous devriez avoir plus d'informations en consultant les archives de la liste.
Cordialement

qualiseb Vendredi, 20. Octobre 2006 21:29


Restons pragmatique, à mon avis, tout produit qui n'a pas subi de traitement pouvant empêcher le dévelopement bactérien ( surgélation, baisse conséquente de l'AW type <0,6, stérilisation dans
l'emballage, salage du type enffouissement...) est soumit à DLC.
Pour les cas de valiadtion de DLC avec rupture de chaîne du froid, règlementairement, rien ne l'impose ( certains se base sur annexe de norme AFNOR non règlementaire ), mais il faut être logique, et réaliste: 2 circuits de commercialisations pro ( RHD ) et consommateur ( distribution ).
_secteur pro : conservation sous température dirigé, dans des conditions règlementaires = pas de rupture
_secteur distribution: considérer que le dernier tier de vie du produit se passe en frigo ménager, en moyenne à +8°C

IL NE DOIT PAS EXISTER BEAUCOUP DE PRODUITS FRAIS SOUMIS A DLC TENANT LEUR QUALITE BACTERIO 2/3 DE LEUR DLC A +8°C, mais je veux bien lire...

 

O. Cerf Dimanche, 22. Octobre 2006 6:20

DLC ou DLUO : a mon avis, il y a DLUO quand seule la degradation des proprietes organoleptiques limite la duree de vie du produit (ex. yaourts, fromages a pate cuite pressee). Quand la croissance de pathogenes est a redouter, c'est une DLC qui s'impose (ex. produits ou L. monocytogenes peut se developper et dont le procede de fabrication ou le mode de consommation
ne comporte pas d'etape listericide) (desole, pas d'accents sur l'ordinateur que j'utilise aujourd'hui)

 

Marie Boireau Lundi, 23. Octobre 2006 13:07

j'arrive une peu tard mais... les validations de DLC 1/3 à +4°C et +2/3 à +8°C sont souvent imposées par certaines centrales de GMS à leurs "petits" fournisseurs en référencement régional
car ils se placent d'emblée dans une configuration de "maîtrise du froid non contrôlée" dixit un ingénieur qualité de la centrale concernée.
J'avais répondu en envoyant le plan de maîtrise des températures appliqué dans nos locaux, les validations de DLC en 2/3 à +4°C et 1/3 à +8°C et celles imposées en 1/3 2/3.

 

surgele56 04/11/06 11:23

Je suis responsable qualité dans une PME qui fabrique des produits surgelés. Mon patron fait reconditionner certains produits : changement d'étiquette avec une nouvelle DLUO
plus longue. Il m'afirme que c'est une pratique "courante" dans toutes les entreprises d'agro-alimentaire et qu'en cas de problème je ne risque rien, c'est lui assurera toutes les
responsabilités. Au début je lui faisais signer des dérogations sur les lots concernés. Cependant je me suis apercue que certaines fois je n'était pas au courrant de ces
reconditionnements et vu le nombre de "reconditionnement" ce n'est pas possible de faire signer une dégrogation pour chaque lot. (et si c'était possible je ne suis pas sur qu'il
accepterait)

Je ne sais pas vraiement comment je dois réagir.
J'attends avec impatience vos conseils et vos remarques


veill_alim Dimanche, 5. Novembre 2006 22:31

La prolongation de DLUO est une pratique connue mais dont les repercussions en terme de responsabilités et risques pénaux sont sous-évaluées par les responsables qualité et les dirigeants. Une denrée dont la DLUO est dépassée peut être légalement commercialisée mais il est interdit de prolonger la DLUO d'une denrée, sous peine de tromperie du consommateur. C'est en tout cas l'interprétation de la cour de cassation, dans une affaire de prolongement de DLUO de denrées surgelées (Cass. crim., 15 nov. 2005, n° 04-87-604).

Un article sur cette affaire a été publié dans le numéro d'avril 2006 de la revue Option Qualité (ed. Lamy), dont voici un extrait :

"L'arrêt exposé permet de rappeler que la modification d'une DLUO est bien considérée comme une atteinte aux qualités substantielles de la marchandise, bien que le dépassement de la DLUO ne soit pas répréhensible. En effet, un produit dont la DLUO est dépassée peut continuer a être commercialisé(...). C'est le fait d'avoir trompé le
consommateur sur cette information qui est répréhensible, même si le dépassement de la DLUO ne met pas en danger sa santé ou sa sécurité."

La condamnation du dirigeant par la cour d'appel à 8 mois d'emprisonnement avec sursis et 4500 ? d'amende pour tromperie et tentative de tromperie a bien été confirmée.

Attention donc aux responsabilités engagées.

www.veill-alim.com

Spécialiste en réglementation alimentaire

jessmagnier Lundi, 6. Novembre 2006 8:46

qu'appelle-t-on par prolongation? On étire la DLUO d'un produit déjà conditionné?
Parce qu'en fait la DLUO d'un produit pour les clients peut être de X jours, alors qu'en interne on peut aller jusqu'à X + 20 jours (on a les justificatifs)( le but est de permettre plus de manoeuvre pour la logistique et la production) : on appelle donc ça prolongement de dluo dans ce cas là?

 

Michèle BOUN Lundi, 6. Novembre 2006 11:54

non, vous parlez de la DLUO technique (test interne, détermination ou validation de le DLUO = pour vous, X+20 jours) et de la DLUO commerciale (date que vous mettez effectivement sur votre produit = pour vous, X). Les 20 jours vous donnent une sécurité, ils sont déterminés en interne en fonction de vos analyses internes documentées.
Le cas révélé par notre colistier est un redatage c'est-àdire que la DLUO apposée initialement sur le produit est dépassée et qu'au lieu de déclasser ou jeter le produit non-conforme, l'entreprise appose une nouvelle DLUO (une nouvelle étiquette) d'où la tromperie vis-à-vis du consommateur - client.
J'ai eu des échos d'un ami, ayant travaillé dans une chaine de distribution de surgelés, qui disait que ces pratiques étaient beaucoup plus fréquentes que ce qu'on pourrait croire...

qualiseb Lundi, 6. Novembre 2006 22:05

Pas juriste, mais bon, si vous n'avez pas signé une délégation de pouvoir, vous ne pouvez être mis en cause qu'au pénal, soit "mise en danger du consommateur". Une prologation de DLUO ne me semble pas mettre en danger le consommateur.
Quoi qu'il en soit, seule une transformation peut permettre une modification de DLUO.

 

virginie verdelhan Samedi 6. Janvier 2007  7:18

Angelique Reboullet a écrit :

Je souhaiterais savoir comment on calcul la durée de vie des aliments, je sais qu'il faut tenir compte :
- de la durée de vie microbiologique du produit ;
- d’exigences réglementaires spécifiques ;
- de l’évaluation organoleptique
mais concrétement comment fait-on?

Et une autre question: quels sont les protocoles des tests de veillissement, de croissance? à quoi servent ces textes?
j'ai lu les NF 01-003 et 01-009 mais elles ne répondent pas à toutes mes questions.


pour valider la durée de vie d'un aliment, il faut effectivement tenir compte de la bacterio et de l'organo. Selon le mode de conservation du produit et la nature du produit c'est l'un ou l'autre qui fixera votre durée de vie.

Faire des analyses bacteriologique et dégustation à J0. Refaire les mêmes tests plus tard. Le nombre de tests et les dates sont à définir en fonction du type de produit (...et du budget). La durée de vie est fixée en fonction du moment ou les résultats des critères analysés ne sont plus conformes aux éxigences(réglementaires mais également internes)



LUNDI 12 FEVRIER 2007


LSA 08/02/07 La puce qui indique la date de péremption
http://www.lsa.fr/article/page_article.cfm?idoc=94378&navartrech=1&id_site_rech=16&maxrow=8



Bernard Pichetto Lundi 19. Février 2007  17:39

L'origine de la question peut paraître anecdotique, mais pour certains, ici, elle relèvera d'une problématique.
Je m'explique : Un restaurateur reçoit, ces jours-ci, une livraison de son grossiste en charcuterie, homme et maison de confiance, tout est ok, sauf qu'à la relecture des dlc, il se rend compte que l'étiqueteuse d'un des fabricants était réglée sur 2006 ! Son jambon blanc, sous-vide, est donc "dépassé", dans ce cas là, de 7 mois !

Alors, bien sûr, il est évident que le produit ne peut avoir cet âge là, qu'il n'a pas subi de congélation, ça se voit, mais, quelle est l'attitude à tenir ? Prévenir le fournisseur certes et tout de suite, mais, civiquement, aussi, le fabricant qui a dû en étiqueter un certain nombre.
Et là se posait le problème, résolu maintenant, de trouver rapidement les coordonnées par l'estampille sanitaire.
Reste quand même une question : Est-ce normal, prévu ou autorisé, en process alimentaire, qu'une étiqueteuse puisse afficher une année révolue ?
--

Annie PEDROSA Lundi 19. Février 2007  18:05

Non, ce n'est pas normal ou prévu d'inscrire une DLC à date révolue (de ce que j'en sais évidemment mais je ne vois pas bien l'intérêt de toute façon...).

Maintenant une erreur peut arriver au moment de l'étiquetage...

Soit la date est mise automatiquement par le système à partir de la date du jour (il faut quand même vérifier que ce soit la bonne date du jour évidemment...) et normalement peu d'erreurs de dates révolues sont possibles...

Soit c'est l'opérateur qui programme la date manuellement et là comme toujours l'erreur est humaine...

Maintenant évidemment certains mesures doivent être appliquées :

- enregistrement d'alarme au moment de la saisie à l'étiquetage ou lors de la préparation de commande
- surveillance par les opérateurs chargés de l'étiquetage,

- vérification par le reponsable de l'emballage/de production/des expéditions/qualité enfin quiconque chargé de superviser.

Apparemment l'application de ces bonnes pratiques n'est pas forcément généralisée ??

Bérangère Sochard Mercredi 4. Avril 2007  11:29


J'ai découvert récemment que l'emballage d'une de mes matières premières (du beurre, en l'occurrence) mentionne 2 dates d'utilisation : la DLUO (date limite d'utilisation optimale) et la DLUA. Et les dates DLUO/DLUA ne correspondent pas, la DLUA étant plus courte que la DLUO.

Quelqu'un sait-il ce qu'est la DLUA? Car je n'avais encore jamais rencontré ce sigle...

fredericb92n Mercredi 4. Avril 2007  13:57
pourquoi ne posez vous pas directement la question à votre fournisseur?
quitte a faire des hypotheses, ne seriez vous pas sur un beurre extra fin ou toute autre alleguation qui est rattachee a une duree de vie precise? et dans ce cas la DLUA serait rattachee a cette alleguation pour que vous puissiez en faire reference dans vos produits et au dela vous passez sur un beurre "normal" (principe des oeufs frais, extra frais )????
mais il ne s'agit la que d'une simple hypothese.

cindy murcier Mercredi 4. Avril 2007  14:28

Date limite d'utilisation administratif : date fixée par les administrations (Onilait) pour contrôler les quantitées de beurre sur le marché...

Bérangère Sochard Mercredi 4. Avril 2007  14:52

J'ai posé la question à mon fournisseur, mais toujours pas de réponse à ce jour. Quant au beurre utilisé, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un beurre avec allegation. En revanche, c'est bien un beurre "spécial" car c'est un beurre utilisé uniquement pour des fabrications prévues par le règlement 2571/97/CE, et ici pour de la pâtisserie. Dans le texte, rien n'indique la présence d'une DLUA...

J'ai reçu un mail d'une personne me disant qu'il s'agit de la date limite d'utilisation acceptable (sans me donner beaucoup plus de précision) et sur la liste Madame Murcier indique qu'il s'agit de la date limite d'utilisation administratif. Je veux bien croire l'un ou l'autre, mais qui a raison? Pour ce qui est de la 2ème proposition, avez-vous plus de détails? En
quoi une date permet-elle de contrôler les quantités mises sur le marché?

Bertrand CARLIER Mercredi 4. Avril 2007  15:44

*"Garanties de sécurité sanitaire de l'oeuf :* respect de la réglementation (dont interdiction des graisses et farines animales), charte sanitaire Salmonelles (facultative), mention du délai limite d’utilisation optimale (DLUA)."

ou

*Oeufs "AB"*

*Garanties de sécurité sanitaire de l'oeuf :* respect de la réglementation (dont interdiction des graisses et farines animales), interdiction des additifs antibiotiques et des OGM, limitation du nombre de traitements avec des médicaments allopathiques, charte sanitaire Salmonelles (facultative), mention de la DLUA.

issu de
http://www.cca.asso.fr/mep/index.php?url=aff_ths.php&sid=42&id=1&thd=Les%20oeufs


donc délai limite d’utilisation optimale = DLUA


à comparer avec

http://www.agrojob.com/dictionnaire/definition-DLUO-2300.htm


des avis ?

 

Vinot Antoine Mercredi 4. Avril 2007  16:07

ok pour l'utilisation dans le cadre des oeufs mais alors que veut dire le "A" de DLUA ?
et pourquoi 2 termes pour la même chose ?

Antoine Vinot

berangere.sochard Mercredi 4. Avril 2007  17:39

et dans mon cas ce n'est pas la même chose puisque les dates ne sont pas identiques...

 

jourdan.hugues Mercredi 4. Avril 2007  18:57

Ce serait le DLUA Délais Limite d'Utilisation Optimale

lhsophie Mercredi 4. Avril 2007  18:16
Ici, http://www.lactalischf.fr/fiche_produit.php?id=182&fid=5 vous avez mention de la DLUA et DLUO pour un beurre (mais pas plus d'explication sur le A).
Cette mention (DLUA) existe aussi pour le "Beurre tracé tourage (plaque 2kg)"
http://www.lactalischf.fr/fiche_produit.php?id=182&fid=5
De plus, vous avez la possibilité de les contacter par mail pour toute question.

Céline GLEIZE Jeudi 5. Avril 2007  9:14
Le A signifie "Administratif" comme l'a indiqué précédemment un colistier.
Le beurre doit être transformé avant cette date (production de biscuits ou autre), si on veux conserver l'aide de l'état réduisant le prix du beurre. Si ce n'est pas fait ainsi, les services de contrôle mandaté par l'état (ONILAIT qui a fusionné avec ONIVIANDE) se chargera de vous faire payer une taxe de dépassement de DLUA qui revient a supprimer l'aide octroyée pour relancer la filière des producteurs de lait.

 

Cyril LAPORTE Jeudi 5. Avril 2007  10:07

Pour clarifier ce point et pour faciliter les recherches, je précise qu'il faut maintenant contacter l'Office de l'élevage, fruit de la fusion de l'ONILAIT et de l'OFIVAL qui a eu lieu le 1er janvier 2006 (ça commence à dater).

Cécile MARTIN Jeudi 5. Avril 2007  15:05

DLUA : date limite d'utilisation administrative . C'est le délai que le fabricant à obtenu pour fabriquer une certaine quantité de produit (dans le cadre du réglement 18 98 avec n° de
déclaration ....)

En espérant avoir répondu à ta demande.Cordialement
Cécile MARTIN

hanneloreguilbaud Jeudi 5. Avril 2007  15:10

Je travaillais auparavant pour une entreprise IAA qui utilisait du beurre tracé subventionné par la CEE. Ce beurre comportait une DLUA (DLU Administrative différente de la DLUO du beurre). Nous avions obligation de consommer le beurre dans ce délai sinon nous étions passible d’une amende par l’ONILAIT (reverser la restitution faite par la CEE), et attention suivant les tonnages utilisés le contrôle par l’organisme était tous les mois.


Ahmed KECHAD Jeudi, 19 Avril 2007, 9h14mn 41s

Quelqu'un a t-il une idée sur la DLC maximum des abats mis sous vides
(pour infos ce sont les abats d'animaux de boucherie)

Virginie COUTEAU Jeudi 19. Avril 2007  11:50
Pour les abats, je ne sais pas mais nous mettons de la viande de porc sous vide et nous avons validé une DLC de 10 jours.
Est-ce votre entreprise qui met les abats sous vide? Si c'est le cas, le mieux est d'effectuer des tests de vieillissement des produits sous vide et des analyses à une DLC fixée.

rqse Jeudi 19. Avril 2007  13:59

Pour un autre exemple, nous mettons 15 jours pour du foie et des rognons de veau.

 

Jean Claude DAUDY Jeudi 19. Avril 2007  14:40

Les dates limites de consommation des produits sont libres et sous l'entière responsabilité des fabricants.
Les entreprises sont donc tenues de vérifier la validité des DLC indiquées sur leurs étiquettes.
L'étude de vieillissement doit obligatoirement être menée par l'entreprise. Elle est de sa responsabilité.
Pour ce faire :
Norme Afnor NF V01-003 : Lignes directrices pour l’élaboration d’un protocole de test de vieillissement.
Cordialement,
Jean Claude DAUDY

 

clairejeandel Mercredi, 25 Avril 2007, 11h36mn 27s

Je recherche depuis une semaine des informations sur le type de germes

recherchés ainsi que la DLC proposée (par la réglementation ou

des expériences professionnelles) pour les produits conditionnés

sous vide suivants:



Charcuteries

Terrines

Viandes fraiche

Legumes



De même je recherche le même type d'informations pour les produits

CUITS sous vide et conditionnés tels quels suivants:



Légumes

Viande

Fruits



Si l'un d'entre vous pouvais m'aiguiller ca serais bien sympa [:)]

 

Delphine wojerz Mercredi 25. Avril 2007  14:32

Je peux te donner quelques infos sur les viandes de boucheries conditionnées sous vide mais cela ne t’avanceras pas à grand-chose car la DLC dépend énormément de ton
installation…


Chez nous, en règle générale (très générale car cela vari en fonction des espèces et morceaux) on met 8 jours pour les petites pièces et 15 pour les grosses. Ceci à été validé par plusieurs tests de vieillissement.

Nous savons que nous pourrions mettre une date plus importante mais cela ne nous intéresse pas.

Donc en clair, c’est à toi de définir ton protocole en fonction de votre fonctionnement (état de la matière première, manipulation, rupture de la chaine du froid par vous ou le client…) et de valider par un test de vieillissement. Tu ne trouveras rien dans la réglementation car c’est à l’industriel de fixer ses DLC ou DLUO et d’apporter la preuve que cela fonctionne.

Concernant les germes recherchés, le paquet hygiène ne renseignant pas beaucoup, nous avons gardé les critères de l’arrêté 79 (note de la DGAL du 27 juin 2001 :
http://dhs.scola.ac-paris.fr/DGAL2001-8090analyses.pdf)
et avons rajouté la listeria en ciblant les viandes consommées crues ou peu cuite.

Bon courage pour la suite.

mjourda Mercredi 25. Avril 2007  18:26

Pour ma part les germes recherchés sont :
- la flore totale mésophile
- les coliformes
- les anaérobies sulfitoréducteurs (importants dans le cadre de
produits conditionnés sous vide)
- les salmonelles
- et effectivement Listéria dans le cas de viandes crues ou peu cuites


MARDI 22 MAI 2007

WOODHEAD PUBLISHING IN FOOD SCIENCE AND TECHNOLOGY - Understanding And Measuring The Shelf Life Of Food

ouvea_yate Envoyé le : Vendredi, 1 Juin 2007, 23h02mn 38s

je suis actuellement en train de revoir les DLC sur les produits de mon entreprise (charcuteries cuites). je voudrais savoir quelles DLC s'applique sur ce type de produits: patés, saucisson à l'ail...
une dlc de 14 à 21 jours est appliquée mais certains produits restent plusieurs semaines en stock avant d'etre livrés et peuvent arriver chez le client au bout de 4 semaines auxquelles s'ajouteront 15 jours de DLC.
Des tests microbio nous ont permis de montrer la stabilité du produit après 40 jours...mais est-ce "reglementaire" . n'y a t il pas une limite....?

Antoine Vinot Lundi 4. Juin 2007  10:50

Il n’y a pas de limites réglementaires pour les DLC.
Cependant vos propos m’interpellent : une DLC est fixée à partir de la date de fabrication et NE PEUT PAS être fixée à partir de la date d’expédition du produit.
Dans votre cas si la stabilité est démontrée, VÉRIFIÉE ET VALIDÉE DE MANIÈRE RÉGULIÈRE et pour chaque référence de produit pour 40 jours alors votre DLC est
de 40 jours à partir de la fabrication.
Il me paraît injustifiable vis-à-vis d’un contrôle d’apposer une DLC standard sur des produits stockés depuis des temps divers.
De plus, cela peut grandement compromettre votre traçabilité en cas de souci et notamment de rappel de produit.
Petit exemple : vous produisez un même produit à 3 dates différentes et au bout de 2 semaines vous l’expédiez sous la même DLC. L’une des productions présente un problème et doit être rappelée. Le détaillant ou le consommateur n’est capable que de se repérer vis-à-vis des DLC et certainement pas des numéros de lots et autres informations techniques. Vous seriez donc contraint de rappeler les 3 productions portant la même DLC au lieu de la seule production incriminée.

De plus cela favorise selon moi une bonne gestion des stocks et permet une gestion en FIFO limpide.
Cela n’est qu’un exemple mais selon moi au plus on simplifie les choses (une date de production = une dlc) au plus les choses seront simples à gérer en cas de problème.

ouvea_yaté Lundi 4. Juin 2007  13:49

bonjour et merci pour votre réponse.
je suis tout à fait d'accord et c'est pourquoi je veux remettre à plat le système actuel. mon problème est la détermination de la durée de vie technique du ptoduit.
actuellement 40 jours pour les patés
50 pour les jambons cuits

Agnès COCHARD Mercredi 6. Juin 2007  13:38

il est tout à fait possible d'apposer une DLC à compter de l'expédition, si tant est que l'on respecte la Durée de vie totale du produit (durée technique (qui comprend le délais de fabrication / stockage/ conditionnement) + DLC).
C'est d'autant plus vrai que les entrepôts souhaitent aujourd'hui pour la plupart une seule DLC par produit sur une palette, voire sur une livraison.

Dans votre cas, il vous faut gérer votre DLTechnique et donc bien entendu votre FIFO..

LUNDI 30 JUILLET 2007

ATELIER 27/07/07 Un gadget high tech détermine la date de péremption de la viande
http://www.atelier.fr/inventions/10/27072007/sensorfreshq-34933-.html


Duez Christine Vendredi 12. Octobre 2007 11:37
Les saucissons secs, rosette, saucisse perche, etc...mentionnent une D.L.U.O. S'agissant d'une D.L.U.O, peut on les vendre au delà de cette date, dans le cadre de la vente directe au consommateur. Les analyses bactério étant bien sûr satisfaisantes.


fabis95310 Vendredi 12. Octobre 2007 11:55
Produits en DLUO dépassée n'est pas amendable, mais sous votre entière responsabilité. Tout en sachant, que le risque de modification des caractères oragnoleptiques est plus important et que le consommateur ne fait pas forcement la différence entre une DLC et une DLUO, est-il vraiment judicieux de les vendre après la DLUO (même si les analyses sont satisfaisantes)? En vente, la satisfaction client est primordiale.


hblmgfrance Samedi 13. Octobre 2007 8:32
une DLUO n'est pas amendable par les services d'hygiène mais elle peut l'être par la DGCRF si il peut être montré que le dépassement constitue une tromperie envers le client
EX:J'achète un produit au chocolat dont la DLUO est dépassée et lorsque je déguste le produit il n'a plus du tout la saveur attendue


iufm_charcuterie Samedi 13. Octobre 2007 9:43
Oui, il est vrai qu'il n'est pas commercial de vendre des produits avec une DLUO dépassée.
Mais si on regarde bien.
Quel gâchis que tout cela.
Exemple : Un opérateur fait une erreur dans la gestion des stocks.
Une palette de sardines est "retrouvée" en haut d'un rack avec une DLUO dépassée de 4 jours.
En bon responsable de rayon, je fais décartonner et jeter les boites au compacteur.
En dehors du cout économique, calculez le "prix" écologique de tout cela pour un produit tout à fait consommable.
N'y a-t'il pas là un contre sens ?
J'ai volontairement forcé le trait, mais c'est un scénario possible. Et puis cela peut concerner de plus petites quantités, qui ajoutées peuvent faire une vraie masse.


P. BéAUR Samedi 13. Octobre 2007 10:11
Mais non ce n’est pas une tromperie…. Puisque c’est clairement une date optimale.
Des magasins spécialisés sur la vente de tels produits existent.


Duez Christine Lundi 15. Octobre 2007 9:22
Mon souci est en effet de cet ordre. Nous exploitons de petites structures, et les D.L.U.O sont vraiment courtes à mon sens (15 jours à 3 semaines), pour des produits qui son tout à fait consommables.


Nacer BECHAR Lundi 15. Octobre 2007 11:15
La vente de produits en DLUO dépassée n'est en effet pas amendable par les DDSV car il n'y a pas de réel risque sanitaire. Il ne s'agit donc pas d'un problème de sécurité des denrées alimentaires. Par contre, il s'agit d'un problème de qualité, puisque le produit peut avoir subi des altérations du point de vue nutritionnel, gustatif... c'est-à-dire du point de vue de ses qualités organoleptiques.
Considérant cela, si le consommateur n'est pas tenu informé du fait que les produits sont en dépassement de DLUO, on peut considérer qu'il y a tromperie, ce qui relève effectivement de la DGCCRF.


Alain Gonthier Lundi 15. Octobre 2007 11:47
Si vous fabriquez des produits à DLUO courte, 15 jours à 3 semaines, c'est donc des produits fragiles qui sont normalement soumis à des DLC.
Et là, le problème n'est plus le même.
Si vous recevez des produits en fin de DLUO, plus que 15 jours à 3 semaines sur une durée de vie beaucoup plus longue, il faut poser la question à votre fournisseur.


Duez Christine Mardi 16. Octobre 2007 9:58
Je ne les fabrique pas, et ce sont des produits qui ne présentent pas un risque particulier.
Le problème avec le fournisseur qu'un simple courrier, ou qu'un refus... je ne me poserais pas sinon la question de savoir ce que je peux faire d'autre pour limiter la casse!!!


GALTIER Frédéric Mardi 16. Octobre 2007 14:10
Je réalise actuellement un manuel qualité et dossier de programmation pour une unité de catering aérien.
Dans leur production ils font du sous vide.
Puis deux étapes soit surgelation soit conservation en frais.
Je voulais savoir où en était la réglementation au sujet du frais sous vide et surtout de la DLC à appliquer sur ce type de produit.
Il me semblait qu'on pouvait faire du J+21 (J étant le jour de mise sous vide) mais je ne retrouve pas les documents mentionnant cela...
Si vous avez des infos, je les attend avec impatiences.


Georges Opdebeeck Mardi 16. Octobre 2007 14:26
La détermination de la DLC est entièrement sous votre responsabilité, avec l'utilisation éventuelle de la norme la norme XPV 01-003 "Lignes directrices pour l'élaboration d'un protocole de validation de la durée de vie microbiologique".
Les résultats obtenus seront sans doute très différents selon le type de produit conditionné.


Albert AMGAR Mardi 16. Octobre 2007 14:57
Il s'agit en fait de la norme NF V 01-009 de Septembre 2007 : Lignes directrices pour la réalisation des tests de croissance microbiologiques.
Cela étant il est aussi possible de se baser sur l'avis de l'Afssa sur la classification des aliments au regard du risque représenté par Listeria monocytogenes et les protocoles de tests de croissance (2005). De plus cet avis est gratuit ...


Georges Opdebeeck Mardi 16. Octobre 2007 15:36
Pour éviter toute confusion
- NF V01-003 Lignes directrices pour l'élaboration d'un protocole de test de vieillissement pour la validation de la durée de vie microbiologique - Denrées périssables, réfrigérées est destinée à définir la DLC
- NF V01-009 Hygiène et sécurité des produits alimentaires – Lignes directrices pour la réalisation des tests de croissance microbiologiques est destinée à définir la capacité d'un produit à permettre le développement d'un germe, ce qui est utile dans la définition du PMS, mais pas de la DLC


fabis95310 Jeudi 8. Novembre 2007 12:24
Savez-vous si il est possible de vendre des produits, arrivant en DLC, en lot de 2 pour le prix d'1? Soumis à quels textes? Merci


Cabinet HBL MG France Jeudi 8. Novembre 2007 12:55
Pas de souci juste respecter les règles de la vente à perte
Il y a encore quelques temps des hyper pratiquaient ce genre de vente
Pensez simplement à isoler vos promos des autres rayons , un consommateur peut pat mégarde remettre un produit à faible DLC dans le rayon où se trouve le même produit avec une DLC plus longue


Thierry Laugier Mardi, 27 Novembre 2007, 10h03mn 28s
J'ai pu lire à plusieurs reprises que les DLC et DLUO étaient soit déterminées par le fabricant des denrées auxquelles elles s'appliquent, soit encadrées par une réglementation. Mais impossible de trouver cette réglementation, ainsi qu'éventuellement la liste des produits auxquelles elle s'applique. Ou bien s'agit-il d'une réglementation fixant les normes microbiologiques que doivent respecter les denrées à différents stades de leur évolution dans le temps, obligation restant à leur fabricant de le contrôler?


Rq Carné Mardi 27. Novembre 2007 17:58
Non, il n’y a pas de réglementation toute faite pour les DLC
/ DLUO, normal vu qu’on nous sommes soumis à une obligation de résultats et non plus de moyens.
Vous pouvez vous appuyez sur le GBPH de votre branche (si il existe et si il a été mis à jour suite au paquet hygiène… bonne chance !), mais cela ne vous donnera qu’une idée. L’industriel doit quoi qu’il en soit, apporter la preuve que la DLC / DLUO indiquée assure un produit stable tout au long de cette période.


helenevanhauwaert Jeudi 13. Décembre 2007 9:40
> --- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "helenevanhauwaert"
> <helenevanhauwaert@> a écrit :
> > Est il possible de ne pas mettre de DLUO sur un sachet de sauce qui est destiné à être mis dans un autre produit?
> > De même est on obligé de mettre une DLC sur une sauce qui est destinée à être surgelée et mise dans un plat cuisiné surgelé ?
> > Merci
> > Hélène


--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "qualitesud" <qualitesud@...> a écrit :
> Deja il faut faire la difference entre les termes.
> Une DLC est une date limite de consommation. Elle se compte en jour ou en semaines tout au plus. Elle est validée par des analyses microbiologiques qui garantissent que le produit soit sans risque pour la consommation. Les produits concernés sont des produits frais ou dont la nature et le process de fabrication ne permettent par de garantir leur stabilité microbienne dans le temps.
> Une DLUO est une date limite d'utilisation optimale, elle est fonction de l'evolution des caracteres organoleptiques du produit dans le temps. En general elle sont standard en fonction des familles de produits : 1 an en surgele, 3 ans pour les conserves...
> Pour les produits surgelés on valide la durée de vie apres decongelation (a indiquer sur l'emballage du produit).
> Les produits exemptées de DLC et de DLUO sont definis par la directive CE 2000/13 du 20 mars 2000 article 9 paragraphe 5 qui etabli une liste positive (ex : vin, sucre...)


Ouh la je crois que je me suis mal exprimée.
Nous fabriquons des sachets de sauces que nous revendons à des industriels qui les mettent dans leurs produits type salade repas, plats cuisinés....
1er cas:
Un client souhaiterait ne plus voir apparaitre la DLUO sur le sachet de sauce destiné à etre mis dans la salade.... A-t-on le droit?
2ème cas
Un autre client veut nous acheter des sauces pour mettre avec son plat cuisiné congelé. la sauce sera donc surgelée. Nous fabricant de la sauce nous devons valider une DLC avant surgélation .Si nous mettons la DLC de la sauce sur la sachet, le consommateur peut être perturbé..
Sommes nous responsable de ce que le client compte faire avec notre sauce?
Qui doit valider la durée de vie de la sauce après décongélation???
J'ai toujours travaillé dans le frais jamais dans le congelé si quelqu'un pouvait m'éclairer
Merci
Hélène


qualitesud Jeudi 13. Décembre 2007 16:15
1er cas (je vais me repeter) tant que le produit concerné n'est pas sur la liste positive(et la sauce salade n'en fait pas parti) DLUO ou DLC obligatoire (cf CE 2000/13 du 20 mars 2000)
2eme cas : ca me parait pas simple car vous en tant que producteur vous devez mettre une DLC sur votre produit or par la suite il est congelé par un autre industriel, a ce moment là, la DLC devient une DLUO (6 mois à un an suivant les produits). Je trouve que le probleme reside surtout dans le fait que votre client doit congeler votre produit apres sa fabrication dans un temps limité, il faut dans ce cas se rapprocher de la DSV pour se mettre d'accord. Et pour l'etiquetage le mieux serait que votre client se renseigne aupres de la DGCCRF car par son procede de fabrication il modifie la date de consommation d'un produit alors qu'il ne modifie pas le conditionnment de ce produit.
Donc pour ma part je dirais que vous devez mettre une DLC sur votre produit a la sortie de votre usine, par contre vous n'etes pas tenu de faire l'etude de durée de vie apres decongelation vu que ce n'est pas vous qui congelez le produit.
En esperant avoir un peu mieux repondu a vos questions.
ps : pour toutes vos questions concernant l'etiquetage des produits prenez le temsp de lire la directive CE 2000/13 du 20 mars 2000, un peu repoussant au premier abord mais contient tous les details necessaires. En cas de doute n'hesitez pas a appeler votre DGCCRF pour vous renseigner, ils sont la pour ca aussi.


Paul Le ROUX Jeudi 13. Décembre 2007 19:49
Il n'y a plus vraiment de reglementation concernant la congelation. Il est possible de toujours utiliser l'arreté 26/06/74 bien qu'abrogé par le paquet hygiène. En dehors des rapports de force possibles entre client et fournisseur, d'après le paquet hygiène c'est à votre client de valider son process de fabrication aupres de la DSV pour conserver son agrément sanitaire (mise à jour de l'HACCP lors de la mise en place ou de la modification d'un process). Vous pouvez malgré tout faire une étude de vieillissement pour indiquer "DLC : JJ/MM/AAAA - produit pouvant etre congelé avant le JJ/MM/AAAA pour une DLUO de MM mois (en dehors d'une réglementation spécifique ou d'un GBP donné, vous etes responsable de la DLUO que vous apposez et rien ne vous empeche de mettre une DLUO de 36 mois ou plus.
Il est certain que la DLUO fait partie des informations d'étiquetage obligatoires à apposer sur les produits selon le 2000/13/CE, le décret 64-949 et le code de la consommation R112-9.


helenevanhauwaert Mardi 18. Décembre 2007 21:00
J'aimerais avoir votre avis sur une question: une fois que la DLC d'un produit est validée, à quelle fréquence validez vous de nouveau cette DLC. Tous les ans?
Je voulais savoir ce qui se fait chez vous.


qualiteddc Mercredi 19. Décembre 2007 10:41
Bonjour, je revalide la DLC de nos produits pour toute modification au niveau du process de fabrication(nouveau fournisseur d'emballage, nouvelle machine à emballer,nouveau fournisseur de matière première, recette modifiée, ...)
Si rien n'a changé, je fais une validation de DLC 1 fois/an.


Florence HUMBERT Mercredi 19. Décembre 2007 14:13
Il me semble qu'il faut le revalider à chaque modification du process.


Stéphane Marey Jeudi 20. Décembre 2007 8:54
Il me semble que la réglementation demande une validation DLC une fois par an et en cas de modification du process ayant un impacte sur le produit


VENDREDI 28 DECEMBRE 2007

Veterinarski arhiV 77 (3), 229-235, 2007 Some factors determining the shelf life of vacuum packed heat-treated Greek sausages
http://www.vef.hr/vetarhiv/papers/2007-77-3-3.pdf




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