ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : La fixation des DLC et DLUO (archives 2006 - 2007)
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ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
micheleboun Jeudi, 19. Janvier 2006 11:35
Afin
d'éviter la conservation prolongée des produits
utilisés (matières premières), je souhaiterais
savoir s'il y a un texte référence ou des durées
de conservation usuellement utilisées pour les produits
entamés dans la filière "traiteur" ?
Nos
matières premières sont multiples (viandes crues,
poissons crus, conserves, produits surgelés, charcuterie,
volaille...).
J'ai trouvé des durées de
conservation de produits entamés pour les consommateurs sur
internet mais je ne peux surement pas les appliquer sans étude
supplémentaire?
Dois-je contacter chaque fournisseur pour
qu'il me renseigne (étude de vieillissement)?
Frederic.Birraux Jeudi, 19. Janvier 2006 14:24
VOus
ne trouverez pas de tableau vous indiquant areglementairement une
duree de vie fixe pour les produits une fois ouverts. Au meme titre
que l'apposition d'une DLC sur un produit emballe; la duree de
conservation en interne, une fois le produit ouvert est sous votre
responsabilite en fonction de vos propres conditions.
Expliquez
bien a vos equipes que la duree de vie indiquee sur l'emballage
correspond au produit conditionne dans les conditions de conservation
indiquees sur l etiquette et sans rupture de froid. une fois ouverte
cette date ne veut plus rien dire (mais ne doit pas etre depassee
pour autant si le produit ne subit aucun traitement
d'assainissement.....)
Donc c'est a vous de definir les conditions
de conservation des produits entames (ex: egouttes, stockage dans CF
a basse temperature, saumure.... ), les conditions de manipulations
afin de definir la duree de vie en interne. Comme cela peut etre tres
contraignant des durees de vie interne courtes sont souvent definies
par famille de produits sensibles (1 / 2 / 3 ... jours): on se base
souvent sur 3 jours pour les produits cuits mais il faut adapter a
chaque produit.
C'est donc a vous, en fonction de votre etude
HACCP et de tous ces parametres de definir des familles de produits
et donc des durees de vie mais vous ne trouverez jamais personne vous
garantissant une duree de vie pour vos conditions.
Les etudes
de vieillissement de vos fournisseurs vous aideront mais devront etre
associees a des conditions et reverifié chez vous.
Pierre-Yves Gosselin Thu, 19 Jan 2006 14:11:45 +0100
(CET)
Je ne connais pas de texte règlementant
les durées de conservation applicables après ouverture.
Confronté à la même problèmatique, j'ai
obtenu de certains frounisseurs de Mp leurs propres études sur
le sujet.
Pour les autres, j'ai fixé un délai raisonnable de
conservation (répondant aux impératifs de production et
aux caractéristiques des MP) et j'ai validé cette durée
par analyses. La DSV de notre département a approuvé la
méthode.
SAMEDI 21 JANVIER 2006
Australian Food Safety Centre 22/11/04 Presentations
to Food Science Australia Food Safety and Hygiene Technical Advisory
Panel
http://www.foodsafetycentre.com.au/presentations/index.htm#nov22
Au sommaire:
Connecting traditional food preservation
technologies with science and systems to increase shelf life and
safety
Determination of the Shelf Life of Foods
Dr. Ted
Labuza
http://faculty.che.umn.edu/fscn/Ted_Labuza/PDF_files/papers/General%20Shelf%20Life%20Review.pdf
ELSEVIER JUIN 2005 Shelf life determination by electronic
nose: application to
milk
http://www.insung.net/cgi/pdf_new/20/AMOS.pdf
MEDALLION LABORATORIES SPRINT 2003 Food Product Shelf Life - How
Long Before It’s
Gone?
http://www.medlabs.com/file.aspx?FileID=91
Extension of Product Shelf-life for the Food Processor
A
strategic report compiled for the Food Processing Faraday by the
Scientific and Technical Information Section, Leatherhead Food
International.
http://www.fpfaraday.com/Files/Shelf-life.pdf
AUSTRALIAN FOOD SAFETY CENTRE Nov 2005 Factsheet: Shelf life of
foods
http://www.foodsafetycentre.com.au/factsheets/shelf-life.htm
qualiseb Sat, 21 Jan 2006 15:01:43 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "b. hichem"
<milanese_99@y...> a
écrit
>
> salut
>
puis je savoir la DLC de la VSM congelée.
> secondo
>
est ce la durée de vie de la viande découpée
congelée est moins que celle de la viande normale congelée.
>
veuillez accepter mes saluatations
>
en principe,
chaque fabricant fixe lui même la DLC ou la DLUO de ces
produits, pour les produits congelés ont parle de Date Limite
d'Utilisation Optimale car il n'y a pas de dangers microbien. Le
dangers de ces produits est la dégradation enzymatique. A ma
connaisance, la plus dérangeante est la dégradation du
goût, du, il me semble, à la dégradation des
lipides.
Je croit que cette dégradation est mesurable
en laboratoire en étudiant les acides gras.
qualiseb Sat, 21 Jan 2006 16:55:06 -0000
encore
quelques précisions, plus concrètes. En viandes hachées
surgelées de boeuf, les fabriquants mettent une DLUO de 12
mois.
Mais attention, les viandes de porc ou de mouton par exemple, sont plus sensibles. Cela dépend également de ce vous contez faire de cette VSM, peut être sera t'elle transformée et additionnée d'épices, là le goût peut être maîtrisé.
Hugues JOURDAN Sun, 12 Feb 2006 12:05:50 +0100 (CET)
>
Message du 11/02/06 23:53
> De : "olivier.carette"
>
A : hygiene@yahoogroupes.fr
> Copie à :
> Objet :
[hygiene] durées de vie internes
>
> bonjour à
tous et à toutes!
>
> dans le cadre d'une
création de gamme de sandwichs et de salades, je
> dois
définir les durées de vie internes des matières
premières (MP
> entamées, MP en décongélation,
MP en mélange...etc.) et des produits
> finis.
Cependant, je ne sais pas si comme pour l'établissement des
>
DLC/DLUO, les tests de vieillissement sont obligatoires pour fixer
les
> durées de vie des produits après ouverture
(déconditionnement)..
>
> Existe-t-il des
standards (par famille de produits...etc.)?
> Dans l'attente de
la réalisation de l'étude, quelles informations puis-
>
je communiquer à mon personnel: J+3 sur tous les produits
(sous
> réserve aspect visuel)?
>
> merci
d'avance pour vos réponses.
>
Comment conditionnes tu les produits et MP?
Quel type de MP
utilises tu?
L'exemple le plus connu sont les fast food qui
prépare les produits et leur mette non pas une DLC mais un HLC
Heure limite de vente.
Dans certains cas (salade de fruit frais)
on peut aller jusqu'à 7 jours de DLC si l'on fait extrèmement
attention. Mais attention hygiène parfaite et en
sirop.
..
Perso je ne donnerais qu'un jour de DLC sur produit
fini.
Il y a aussi la piste des spécialistes de production
de tels produit qui peuvent te livrer un peu comme les boutiques
d'autoroute. Voir aussi avec les producteurs de salade 5ième
gamme...
A+
Hugues
olivier Carette Sun, 12
Feb 2006 11:59:35 -0000
je demande à ce que
les denrées entamées soit rangées et identifiées
dans des gastronormes et filmées correctement avant de les
remettre dans un frigo autre que celui des MP. je m'arrange pour que
il n'y est pas d'entame pour les mélanges (ex: mélange
thon mayo) car je trouve que c'est plus dur de définir pour
les mélanges une durée de vie interne supérieure
à une journée (2services max). je fais de même
pour les produits qui nécessite une étape de
décongélation, même si pour l'instant la
tolérance est de J+3.
Les produits finis sont
essentiellement des sandwichs, des salades composées, des
plats cuisinés sous-vide à réchauffer, des
viennoiseries type croissants, et des gateaux (tarte,
flan,brownies). Les sandwichs sont vendus en vitrine réfrigérée
sans emballage (sauf lors de la remise au client), les salades sont
dans des emballages type bols pastiques et les gateaux sont en
vitrine réfrigérée sans emballage.
j'ai
déja pris plusieurs précautions en amont pour limiter
les risques de dépassement de DLC/DLUO ou durées de vie
internes:
1)tout d'abord, j'ai mis en place avec mes fournisseurs de
produits frais des DLC résiduelles pour ne pas avoir de
problème à réception avec des DLC très
courtes.
2)ensuite, lorsque j'en ai la possibilité, je fais
référencer des MP en petit conditionnement pour éviter
d'avoir à faire appliquer des durées de vie interne: je
m'assure ainsi qu'un ingrédient déconditionné
sera consommé entièrement dans la journée(l'activité
de restauration rapide le permet car les quantités à
sortir ou à prévoir pour une production journalière
ne sont pas trop importantes comparées à l'industrie).
cependant, pour certaines matières premières, telles
que la crème fraîche (livrée en seau et gros
conditionnement pour des raisons de coût), il arrive souvent
qu'un seau soit consommé en 3 jours.
3) j'ai fais mettre en
place un tableau de rotation des DLC/DLUO à l'entrée de
la chambre froide : le personnel peut ainsi connaître les
différentes DLC présentes pour la même denrée
et appliquer beaucoup mieux le principe FIFO.
4)en phase de mise
en place pour la fabrication, je demande à ce que les sorties
de matière se fassent en fonction de prévisions de
production pour éviter les ruptures de chaîne du froid
(mon personnel à l'habitude de confectionner les sandwichs un
peu "comme à la maison" par manque de méthodologie,
sensibilisation/formation et les produits peuvent parfois rester
souvent près d'une heure, une heure et demi sur la table de
préparation à T°C ambiante) et je suis aussi en
train de me renseigner pour acquérir un meuble à
ingrédients (saladette) pour que les denrées
puissent être en froid positif pendant la préparation et
couverts. la société avait avant mon arrivée
définie des HLC pour les produits finis mais elles ont été
fixées un peu "au pif"
Pascal Cahen: Mon, 13 Feb 2006 10:22:32 +0100
De
nombreux échanges sur ce thèmes ont déjà
eu lieu; un coup d'oeil aux archives de la liste sera bénéfique.
Un
principe, utilisé par plusieurs, de fixation a priori des
durée de vie interne de MP après ouverture est : 1/3 de
la durée de vie restante jusqu'à la DLC
initiale
Exemple : ouverture le 13/1 de MP avec DLC initiale
jusqu'au 20/1
Date limite interne (DLI) = 13/1+((20-13)/3)
=15/1
Ainsi on ne dépasse jamais la DLC initiale ce qui est
un impératif absolu.
Faites noter sur la MP la DLI ou la
date d'ouverture +le nombre de jour restant.
A affiner ensuite
selon le produit.
Pour plus de renseignements, la mise au
point de protocole de validation de durée de vie ou autres,
n'hésitez pas à ma contacter directement
Meilleures
salutations
Pascal Cahen
LUNDI 13
FEVRIER 2006
CRIOC - 2005 - La sécurité
dans mon assiette c'est aussi une histoire de
date
http://www.securitealimentaire.org/documents.php
MARDI 14 FEVRIER 2006
Pôle
Technologique Agro-alimentaire asbl MARS 2005 Newsletter n°4.
Au
sommaire:
Compte-rendu de la demi-journée d'étude
consacrée à la Date Limite de Consommation (DLC) du 28
octobre 2004 organisée par l'asbl Pôle Technologique
Agro-alimentaire
http://www.ptaa.be/Newsletter4/Newsletter4.htm
Hélène ALLAIN Tue, 14 Feb 2006 15:57:02
+0100
Nous sommes un laboratoire d’analyse
sensorielle et de qualité et réalisons des prestations
de service pour de petites structures industrielles
agro-alimentaires.
Un client souhaite effectuer une étude
de vieillissement accéléré sur des biscuits
sucrés mi-secs et du chocolat. Nous disposons d’un
Aw-mètre, mais ne disposons pas des normes pour les
correspondances de vieillissement sur ces deux types de produits du
type : x jours à x degrés correspondent à x mois
de vieillissement en condition de stockage « normales
».
Pourriez-vous me renseigner sur ces normes ou me dire
où je pourrai me les fournir ?
Hubert BAZIN Tue, 14 Feb 2006 21:05:02 +0100
Vaste
sujet que le vieillissement accéléré. Aussi
célèbre que le Yéti, et tout aussi
insaisissable!
Il n'existe malheureusement pas de normes - ou
alors je suis passé à côté !
J'ai
été de nombreuses années responsable
développement dans de grandes sociétés
commercalisant des produits renommés, et j'en ai vu beaucoup,
des études de vieillissement ! Et au final, je peux vous dire
que les vieillissements accélérés n'ont qu'un
seul intérêt : ils permettent de prédire, DANS UN
ESSAI COMPARATIF entre plusieurs formules, celle qui est susceptible
de mieux vieillir que les autres (ou celle qui risque de moins bien
vieillir). C'est déjà beaucoup.
Plus tard, quand
vous aurez testé de nombreuses variantes, et que vous aurez
mené le produit à son terme dans des conditions
"normales" (travaillez déjà sur ces
conditions "normales", et définissez leurs extrêmes,
avec votre client. Il devrait être bien embêté :
Carcassonne en Juillet ou Saint-Claude en novembre : ce sont des
conditions "normales", mais elles sont significativement
différentes en termes d'humidité et de température),
alors vous pourrez peut-être dire : "pour cette
formule-là, 6 semaines à 37°C correspondent à
peu près à 6 mois à l'ambiante". Pour une
autre formule ? Mystère, on recommence !
Allez voir les
aromaticiens qui fournissent votre client, ils pourront peut-être
vous parler du vieillissement de leurs arômes, voire même
du produit fini. Mais ils ne s'engageront sur rien (ou alors ils ont
beaucoup changé).
Les réactions chimiques sont
en effet accélérées avec l'augmentation de la
température, mais vous constaterez que certaines réactions
qui ne se produisent pas à température ambiante se
produisent à 37°C. Pourquoi ? des histoires d'énergie
d'activation, ou de présence simultanée de plusieurs
intermédiaires qui normalement ne sont pas présents en
même temps dans le milieu réactionnel qu'est votre
aliment.
Validez aussi que vous travaillez avec l'emballage
définitif : la perméabilité à l'oxygène
est souvent un paramètre critique pour les phénomènes
oxydatifs.
Dernier point : si vous élevez trop la
température, les évolutions ne sont même plus
représentatives du vieillissement normal. En tout cas, je n'ai
jamais vu un produit "tourner" en quelques jours.
Heureusement, sinon on ne pourrait plus rien commercialiser : les
produits passent des journées dans des camions, et sous une
bâche au mois d'août, il fait chaud. Il faudra attendre
plusieurs semaines.
maurice6713 Tue, 28 Feb
2006 22:45:22 -0000
notre service commerciale
nous imposes de garder les produits périmés en chambre
froide pour le frais en conctact direct avec les produits sain peut
on le faire sachant que ces memes produits vont rester plusieurs
jours pour controle cela est il autorisé si non quels risques
encours t'on ,en ce qui concerne les produits non frais la meme
demande nous est faite avec un stockage dans la réserve,indiquez
moi la marche a suivre merci d'avance
Arnaud BOULANGER Tue, 28 Feb 2006 23:25:58
-0300
c'est une démarche courante et souvent
nécessaire pour traiter les causes de ces anomalies ou régler
les litiges entre client et fournisseur : les denrées ainsi
conservées servant de preuve (quantité, DLC).
C'est
autorisé à condition que ces denrées soient
clairement identifiées et suffisamment isolées des
denrées "saines".
Pour cela, il vous faut créer
une "zone de mise à l'écart" dans un coin de
vos locaux de stockage et y apposé un balisage du type
"PRODUITS PERIMES EN ATTENTE".
Le sens de cette démarche
est de garantir que ces denrées ne seront pas mise sur le
marché par erreur.
Selon les volumes concernés,
il peut vous être demandé de tenir un registre (cahier
de perte) dans lequel seront indiqués la nature, la quantité,
et les N° de lot des denrées concernées, ainsi que
le devenir de ces denrées (date et modalités de
destruction). Ce document est nécessaire pour justifier
l'écart entre les quantités entrées et sorties
de stocks. Traçabilité oblige.
Pour plus d'info,
rapprocher vous de votre DDCCRF, ou de votre DSV s'il s'agit de
DOA.
Claude MARHUENDA Wed, 01 Mar 2006
08:25:12 +0100
Je me permets d'apporter quelques
précisions à la réponse de mon confrère
A
BOULANGER :
1 – Dans le cadre de sa démarche
HACCP, l'entreprise doit avoir une zone bien identifiée à
T° dirigée ou indifférentes et légendée,
''
produits retour, défectueux, quarantaine, sous douane,
périmés’’ en cas de non nécessité
cette zone sera utilisée ‘’normalement’’
2
– Si la quantité de produits destinés à
être détruite est importante, faites le constater par un
huissier de justice cela vous sera également utile pour votre
bilan comptable à la rubrique ‘pertes et profits’’
et ne sera normalement pas contesté par l’administration
fiscale en cas de contrôle.
hind tayach Wed, 1 Mar 2006 09:44:29 +0100 (CET)
Si
vous stockez les deux dans le meme endroit il ya un risque de
contamination croisées ou l'utilisation inatentionnelle je
pense quil faut les sépares et identifier la zone de stockage
des perimes comme zone rouge et de préference fermé à
clé
MERCREDI 01 MARS 2006
LA CUISINE
COLLECTIVE MARS 2006 Le forum du Professeur Rozier. Au
sommaire:
D.L.C. dépassée.
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=90
Olivier CERF Thu, 16 Mar 2006 22:55:06 +0100
From: hygiene@yahoogroupes.fr [mailto:hygiene@yahoogroupes.fr]
On Behalf Of Pascale.HERROU
selon vous, quels facteurs peuvent
influencer la DLC de produits pasteurisés, autres que la
contamination des matières premières et les barèmes
de pasteurisation ?
Et peut-être les recontaminations après
pasteurisation, par exemple celles arrivant par le matériau
d’emballage, les mains des opérateurs, les aérosols
?
charhe03 Fri, 17 Mar 2006 10:50:56 -0000
Je
ne pense pas car les produits sont emballés sous vide avant
pasteurisation...!
charhe03 Fri, 17 Mar 2006 10:54:08 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Pascale.HERROU@b... a
écrit
>
> La cinétique de refroidissement
et le respect de la chaine du froid, bien > sûr !
>
Cdt,
>
Merci pour cette rapide réponse...Qu'entendez vous par
cinétique de refroidissemnt ? Est ce la vitesse à
laquelle la température redescend dans l'autoclave après
le palier ? Ou la vitesse à laquelle les produits sont
réfrigérés après autoclave ?
Pascale.HERROU Fri, 17 Mar 2006 12:38:43 +0100
Vous
nous dites que vos produits sont pasteurisés. Ce traitement ne
détruit pas l'ensemble des microorganismes présents
initialement. La flore résiduelle profitera des températures
favorables atteintes au cours du refroidissement pour proliférer.
Vous avez par conséquent intérêt à
refroidir rapidement dans la zone de températures favorable au
développement de la flore mésophile, de 65 à
10°C environ (je ne suis pas très sûre des valeurs).
La cinétique de refroidissement commence dès la fin de
la période de chambrage (palier), c'est à dire dès
la fin du traitement de pasteurisation.
Olivier CERF Fri, 24 Mar 2006 16:47:59 +0100
Hervegas
*
Est ce la DLC de 6 mois d'un produit de
charcuterie cuite peut etre transformée en DLUO? quels tests
faut-il faire quelles
informations donner à la DSV?
Meme
question pour des préparations à base de viande hachée
surgelées? Quelles sont les références
réglementaires à ce sujet? Y a
t-il de nouvelles
infos dans le paquet hygiène?
Pourquoi les steak hachés
ont ils en général une DLUO,en quoi la qualité
microbiologique est-elle plus sure que pour un produit cuit
à
DLC longue.
Merci d'avance pour vos réponses
Hervegas
Il incombe à l’exploitant de choisir entre DLC et
DLUO. Votre produit peut-il devenir dangereux (du fait de la
croissance d’une bactérie pathogène et/ou de la
production d’une toxine microbienne) ? Si oui, DLC. J’aurais
tendance à penser que les produits prêts à
consommer, pour lesquels le règlement 2073-2005 a prévu
des critères microbiologiques de sécurité des
aliments, devraient avoir une DLC. Qu’en pensent les
co-listiers ?
Citation que vous connaissez sûrement :
Directive 2000/13
Article 3
1. L'étiquetage
des denrées alimentaires comporte, dans les conditions et sous
réserve des dérogations prévues aux articles 4 à
17, les seules mentions obligatoires suivantes:
…
5)
la date de durabilité minimale ou, dans le cas de denrées
alimentaires très périssables microbiologiquement, la
date limite de consommation;
6) les conditions particulières
de conservation et d'utilisation;
Article 9
1. La date
de durabilité minimale d'une denrée alimentaire est la
date jusqu'à laquelle cette denrée alimentaire conserve
ses propriétés spécifiques dans des conditions
de conservation appropriées.
Article 10
1. Dans
le cas de denrées alimentaires microbiologiquement très
périssables et qui, de ce fait, sont susceptibles, après
une courte période, de présenter un danger immédiat
pour la santé humaine, la date de durabilité minimale
est remplacée par la date limite de consommation.
Frederic.Birraux Thu, 6 Apr 2006 16:01:30 +0100
Petite
question d'etiquetage concernant le decret du 28-03-06 se rapportant
au reglement 37/2005
Il est stipulé à l'article
3 que l'étiquetage du produit surgele destiné, entre
autre au consommateur final, doit comporter la date de durabilite
minimale accompagnée de l'indication de la période
pendant laquelle les produits surgelés peuvent etre entreposés
par le destinataire.??????????????
En quoi cela change t il
des info anterieures ou il fallait préciser la DLUO ainsi que
les conditions de conservation:
- A consommer de preférence
avant.... et a conserver à X °C
Le decret ne
stipule pas clairement qu'il faut envisager tous les cas, à
savoir les indications du type:
- se conserve x temps dans
l'emballage
- 3 jours dans le compartiment à glace du
refrigerateur
- plusieurs mois et au moins jusqu'a la date
indiquee sur l'emballage à une temperature de x°C.
En
gros:
- les premieres indications sont elles suffisantes ou faut
il imperativement passer au second groupe et pour quel motif?
merci
de vos lumieres
qualiseb Thu, 06 Apr 2006 17:52:37 -0000
Pour
ma part, les mentions :
"- 3 jours dans le compartiment à
glace du refrigerateur
- plusieurs mois et au moins jusqu'a la date indiquee sur
l'emballage"
sont utilisées depuis bien longtemps
et même certainement obligatoires ( mais je ne suis pas très
fort en littérature ).
Il y a même des "***"
et une indication supplémentaire "24h au réfrigérateur",
mais je pense que cette dernière devrait être abandonné
pour les produits du type viandes hachées. Historiquement,
elle devait servir à rendre accessible les produits
surgelés aux personnes ne possédant pas de
congélateur.
Olivier CERF Wed, 12 Apr 2006 10:49:34 +0200
* From: hygiene@yahoogroupes.fr
[mailto:hygiene@yahoogroupes.fr] On
Behalf Of qualite.viande
Je
voudrais juste savoir comment mes collègues calcule la DLC
commerciale.
Est-ce que le jour d'emballage est inclu ou exclu?
C'est à dire est-ce "x jours" à compter
de l'emballage ou bien "J emballage + x jours"?
Sachant
que ma DLC technique est validée à 8 jours...
Y
aurait-il un texte qui légifère sur ce point précis
ou bien est-ce encore une fois de la responsabilité de
l'établissement?
Effectivement, chacun fait
comme il veut, sous sa responsabilité.
Au fur et à
mesure que les guides de bonnes pratiques d’hygiène et
d’application des principes HACCP seront publiés ou
révisés, des recommandations sur ce point pourront y
figurer (article 3 de R 2073-2005).
qualiseb Wed,
12 Apr 2006 09:08:07 -0000
Je pense que c'est de la
responsabilité totale de l'instriel et qu'il faut compter à
partir du jour ou on emballe, pas le lendemain.
En principe, une validation de DLC et réalisée à DLC + 2j, il vous reste 6j depuis l'emballage.
Philippe Sommer Wed, 12 Apr 2006 15:02:00 +0100
Les
industriels distinguent (parfois ou souvent) la durée de vie
d'un produit et sa DLC commerciale, afin de pouvoir tenir compte du
stockage avant ventes du transports, et de la DLC garantie à
la GMS.
1er etape : determiner la DV de votre produit,en
fonction de criteres microbiologiques et organoleptiques,
2eme :
evaluer la marge que vous vous laissez, ce qui vous donnera par
différence votre DLC commerciale
peaudeau rene Mon, 22 May 2006 20:52:44 +0200
----- Original Message -----
From: "230378"
Sent: Wednesday, May 17, 2006 5:57 PM
Bonjour à
tous,
Avant toutes choses, je me présente
Je suis
agriculteur et je fais de la transformation, notamment du fromage de
chèvre et de vache fermier J'ai découvert votre
liste à travers mon amie et
je la lis avec toujours
beaucoup d'intérêt
Je souhaite me lancer dans la
commercialisation de laits fermentés (type
yaourt) et la
DSV me demande de faire des tests pour valider la DLC que j'ai
fixé
à 3 semaines
Pourriez-vous me renseigner sur la procédure
à suivre
Par ailleurs, je vens mes fromages sur le
marché (j'ai un agrément CE).
Savez vous s'il m'est
possible de vendre sur ce marché d'autres produits
(type
par exemple quiche lorraine) que j'aurais fabriqué dans ma
cuisine A
quelle réglementation suis-je exactement soumis
D'avance merci pour vos réponses
Franck D.
Pour la validation de la DLC de vos yaourts, vous devez les
conserver 1/3 du temp à 4°, t° de stockage
proffessionel, et les 2/3 restant à 8° , t° du
réfrigérateur de menage(optimiste!!) ensuite vous faite
analyser pour verifier si vous satisfaisez aux normes en vigueur Vous
pouvez ausssi faire des tests sur des invendues au dela de la
DLC.N'en fate pas trop! dans tout les cas les services oficiels vous
diront que c'est insufisant
En ce qui concerne vos plats
préparés, vous pouvez vendre en remise directe au
consomateur final avec des équipements très
sommaires.Il me semble que si vous vendez en remise directe vous
pouvez vous dispenser de l'apliquation de certaines normes
Olivier CERF Tue, 23 May 2006 09:43:40 +0200
Ces
recommandations sont tout à fait bonnes, mais le verbe devoir
me semble excessif : ce sont des recommandations d’un
professionnel à un autre professionnel Ni la réglementation
ni la normalisation n’imposent quoi que ce soit en la matière,
car ces essais sont faits sous la responsabilité de
l’exploitant
Gilles TIXIER Wed, 21 Jun 2006 23:36:28 +0200
>
Salem HAYAR
>
>
> At 05:51 PM 6/19/2006 +0200,
you wrote:
>> >Bonjour à tous
>> >
>> > je suis à la recherche d'un texte indiquant
la durée de validité et les
>> > durées
de conservation de certains produits alimentaires. Je pense qu'il
>>
> s'agit de l'arrété n°440-01 du 26/02/01; mais
je n'arrive pas à le
>> > retrouver sur
légifrance.
>> >
>> > Pourriez-vous
m'aider.
>> >
Bonjour,
Avec pleins de détours via Google on
arrive à une photocopie du texte :
http://faolex.fao.org/docs/pdf/mor28233.pdf
avec dir.com : non
mais c¹est un texte marocain, donc
pas dans légifrance
Emilie Vaissiere Message du 11/07/06 16:27
Ce
site est vraiment très intéressant à lire et
très pratique lorsque nous avons des difficultés à
trouver des solutions aux problèmes.
Je souhaiterai
savoir en restauration collective, combien de temps nous pouvons
garder des produits d'épicerie ou garniture entamés
(sel, poivre, fromage râpés, huile, safran...) sachant
que ces produits sont conservés dans un frigo à 3°C
la nuit et utilisé en production froide (8°C) ou en
production chaude (20°C) la journée.
Devons nous le
considérer comme un déconditionnement et garder ces
produits seulement 3 jours?
Hugues JOURDAN Tue, 11 Jul 2006 20:15:30 +0200 (CEST)
nous pouvons garder des produits d'épicerie
ou garniture entamés (sel, poivre, fromage râpés,
huile, safran...)
Safran tu gardes ou sinon que la dit un autre
colistier tu peux m'envoyer le surplus pour la Paella.
Huile
retour dans son contenant
Epice pas de pbs
Fromage rapé
: dans l'absolu déconditionnement dans Bac GN avant
utilisation et pose DLC à 4 5 jours. Il faut voir ce que vous
en faite après.
Pour résumer déconditionnement
dans contenant étanche et pose DLC en Fct Produit.
1/2 DLC
et en fct évolution aspect visuel.
Corinne Holley Wed, 12 Jul 2006 09:52:54 +0200
De
plus en plus de fabricants donnent l'information soit sur l'étiquette
soit sur des documents type cahier des charges. N'hésitez pas
à leur demander les conditions et la durée de
conservation après ouverture, ils connaissent leurs produits.
Hugues JOURDAN Wed, 12 Jul 2006 10:23:18 +0200 (CEST)
Tu
te couvres, car là ça commence à être
dangereux.
Emission d'une Non Conformité en bonne et du
forme.
Tu remontes l'info aux supérieur de ton patron en
gardant une trace.
Solutions moins dangereuses :
Diminuer la
taille des conditionnements approvisionnés par exemple
Travailler aussi au niveau achat pour coller au plus juste avec
les repas à servir.
Mais que faites vous avec de la
rillettes en CC?
Guy Coudert Wed, 26 Jul 2006 12:01:47 +0200
Laurie Lerda a écrit :
> Bonjour,
>
>
Quelle est la DLUO minimum que doit garantir un fabricant de glaces à
un
> distributeur ? En sachant que la DLUO du produit est 24
mois.
>
Mentions de la Plaquette d'information de la DGCCRF (vous la
trouverez sur leur site) : Les dates limites d'utilisation des
produits alimentaires DLC et DLUO
DLUO La mention de cette
date sur un produit alimentaire n'a pas le caractère impératif
de la date limite de consommation.
Si vous détenez un
produit dont la DLUO est dépassée, sachez que votre
produit n'est pas pour autant périmé. Dans ce cas, le
fabricant ne garantit plus la qualité organoleptique (moins de
goût, plus mou, plus sec...) et/ou diététique de
la denrée. Le produit reste consommable s'il a été
stocké selon les indications du fabricant. Il peut être
maintenu à la vente.
Commentaire
Si la DLUO de
votre produit est 24 mois, c'est ce que vous garantissez à
votre client complété de l'indication des conditions
dans lesquelles le produit doit être entreposé
(température de conservation).
Il n'y a pas de raisons d'avoir une DLUO minimale différente
Amicalement
Guy Coudert
Hugues JOURDAN Wed, 26
Jul 2006 12:23:57 +0200 (CEST)
La DLUO restante ou
résiduelle est souvent fixée par contrat et indiquée
sur le cahier des Charges produits .
Cette valeur est en fait là
pour que le client distributeur puisse assurer ses rotations de stock
car tous les produits surgelés ne sont pas en flux tendu. De
même pour le consommateur c'est l'assurance de pouvoir garder
le produits dans son congélateur sans risquer de dépasser
cette DLUO.
Souvent c'est 1/3 de la DLUO initiale, mais tout
dépend ce qui est fait avec le produit :
- stockage par le
fabriquant
-stockage par le distributeur.
Ensuite on attaque
la gestion des stock en fct des DLUO, ou comment pouvoir livrer le
client avec les produits, respecter les clauses du contrat et du CDC
sans pour autant devoir benner de la marchandise arrivée en
bout de course.
Fanny LS Fri, 25 Aug 2006 16:08:31 +0200 (CEST)
---
Estelle PAVY a écrit :
> Bonjour,
>
>
Je souhaite une petite confirmation avant de
> raconter des
bêtises à mes collègues : la DLC (ou
>
DLUO) que nous indiquons sur nos produits ne doit
> pas
dépasser la DLC (ou DLUO) fixée par le
>
fournisseur, sauf :
> si nous congelons un produit réfrigéré
> si nous conditionnons un produit acheté non
>
conditionné ?
> Merci d'avance pour votre aide. Bonne
journée.
>
> Estelle PAVY
>
> PS :
ma question concerne les produits carnés
> (viande de
boeuf, veau, agneau, porc, volaille,
> abats).
>
>
[Les parties de ce message comportant autre chose
> que du
texte seul on été supprimées]
>
>
Dans le cas de la surgélation, pas de problème
effectivement (tant que la surgélation est réalisée
avant la DLC).
Concernant le conditionnement de viande achetée
en vrac, si vous conditionnez en atmosphère protectrice ou
sous-vide, la DLC peut être logiquement rallongée
mais
uniquement après validation selon le protocole classique.
Toutefois, il me semble nécessaire dans ce cas de calibrer 2
paramètres : la DLC initiale
(prendre en compte la date
d'abattage et de découpe)
et le moment où vous
conditionnez par rapport à cette DLC.
Par contre pour un
conditionnement simple en barquette sous film cellophane, je ne pense
pas que vous puissiez, techniquement parlant, rallonger véritablement
la DLC du produit.
Dans tous les cas, vos DLC doivent de toute
façon être validées...
qualiseb
Fri, 25 Aug 2006 17:49:37 -0000
Je pense que pour
surgelé un produit, il faut :
Qu'il soit étiquetté
comme tel dès le départ ( au moment du conditionnement
) et congelé ou surgelé dans les meilleurs délais
Ou qu'il est subit une transformation
Par exemple,
une viande emballé sous vide et étiquetté avec
une DLC, ne peut pas être congelée et ré-étiquettée
avec une DLUO ( même si ont garde la traçabilité
complète et que la congélation à lieu avant la
DLC ).
Estelle PAVY Tue, 29 Aug 2006 05:48:16 +0000 (GMT)
Merci
pour vos réponses.
Je ne comprends pas pourquoi une viande
conditionnée sous vide et étiquetée avec une DLC
ne pourrait pas être congelée et ré-étiquetée
avec une DLUO (en conservant la traçabilité complète
et en effectuant la congélation dans les délais
réglementaires). Quelqu'un pourrait-il m'éclaircir ?
Merci d'avance et bonne journée.
qualiseb Tue, 29 Aug 2006 13:01:30 -0000
Personnellement j'ai déjà eu le cas,
et un produit qui acquis une destination lors de son conditionnement
ne peut plus en changer, excepté si il y a transformation.
C'était la réponse de la DSV
lorsque j'ai voulu
congeler des viandes fraîches sous vide.
Peut être
faudrait'il des exemples ?
Fanny LS Tue, 29 Aug 2006 15:59:44 +0200 (CEST)
Cela
voudrait donc dire que seuls les ateliers de découpe seraient
aptes à conditionner de la viande pour la surgeler aussitôt
?
Et donc qu'un opérateur de surgélation ne
pourrait pas se fournir en découpe de viande pour la
conditionner et la surgeler ?
Personnellement, je trouve cela
étrange
guillo.michele Tue, 29 Aug 2006 14:28:35 +0200
Il
y a une note de service DGAL de 2001 je crois qui explique très
bien les conditions de congélation des viandes y compris lors
de retours de marchandises.
Cordialement.
MGL
Complément de BP:
Voir également les
archives de la liste:
On y trouve la note de service
DGAL/SDSSA/N2004-8252 Congélation des viandes fraîches
http://www.liste-hygiene.org/arccong.html
qualiseb Sun, 17 Sep 2006 19:13:09 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "franck dard" <fdalyon@g...>
a
écrit
>
> Bonjour
> quelqu'un
pourrait 'il me donner les références règlementaires
sur
la durée
> de vie maximale des produits
congelés ou surgelés?
> merci
>
Tout
comme les DLC, ce sont les producteurs qui fixe la DLUO de leur
produit. Pour une DLUO, le produit doit garder ces caratéristiques
physico-chimiques et surtout organoleptiques.
Fanny LS Fri, 22 Sep 2006 11:55:09 +0200 (CEST)
--- helenevanhauwaert a écrit :
> Bonjour,
>
> Quelqu'un peut il m'éclairer sur la notion
de durée de vie technique ?
La durée de vie technique est la durée totale
que vous avez validée (selon la norme de préférence).
La DLC affichée est en général inférieure
à cette durée de vie technique car il est fréquent
que les industriels se mettent une petite marge de sécurité.
Jerôme BONY Fri, 22 Sep 2006 13:06:48 +0200
Il me semble que la durée de vie technique
(DV) est la période pendant laquelle la denrée
alimentaire périssable reste dans les limites des critères
microbio réglementaires.La DLC est la date au-delà de
laquelle le produit ne peut plus être consommé ni mis à
la vente.
Pour les plats cuisinés, on peut ainsi calculer la DLC en
fonction de la durée de vie technique en prenant en compte une
marge de sécurité de 2 jours, soit
DLC = DV - 2.
helenevanhauwaert Vendredi, 20 Octobre 2006, 14h40mn 23s
Comment sait on si la durée de vie du produit
est DLC ou DLUO.
Y a t-il une méthode réglementaire
pour fixer la DLC ?
1/3 à 4°C et 2/3 à 8 °C
c'est réglementaire? existe t il un texte?
Le nombre
d'échantillon pour la validation est il obligatoirement 5?
Michèle BOUN Vendredi, 20. Octobre 2006 15:27
vous pouvez vous référer à la
norme Afnor XPV.01.003.
GUITTON MYRIAM Vendredi, 20. Octobre 2006 15:46
Pour
les tests vieillissement:
- tout d'abord, fixer les conditions
normales de fabrication, d'entreposage, de distribution de
manipulation et d'utilisation par le consommateur et des écarts
prévisibles.
- lignes directives d'un test de
vieillissent: il faut tenir compte de votre clientèle:
*
si vous expédiez vos denrées vers les professionnels
(boucher, industries IAA...) où le chaîne du froid est
maîtrisée= conserver les échantillons à
2/3 à 4 °C et 1/3 à 8 °C pour les denrées
alimentaires
- sinon, si les produits sont conservés
majoritairement dans le frigo des "ménagères",
la chaîne du froid n'est plus la même= on est loin des
2°C de moyenne= il faut plutôt s'orienter vers une rupture
à 1/3 puis à 2/3.
Sinon la durée de vie est
celle que vous avez pu confirmer avec des analyses microbiologiques
avec rupture de froid et des tests gustatifs, en relation avec votre
politique commerciale.
Jean Claude DAUDY Vendredi, 20. Octobre 2006 19:54
Les
définitions règlementaires des DLC / DLUO se trouvent :
- dans le code de la consommation articles R112-22 à
R112-25 pour la version Francaise
- dans la directive 2000/13
pour la version CEE
La DLC est fixée sous la
responsabilité du fabriquant à partir de la norme NF XP
V 01-003 relative à la validation de la durée de vie
microbiologique.
Vous devriez avoir plus d'informations en
consultant les archives de la liste.
Cordialement
qualiseb Vendredi, 20. Octobre 2006 21:29
Restons
pragmatique, à mon avis, tout produit qui n'a pas subi de
traitement pouvant empêcher le dévelopement bactérien
( surgélation, baisse conséquente de l'AW type <0,6,
stérilisation dans
l'emballage, salage du type
enffouissement...) est soumit à DLC.
Pour les cas de
valiadtion de DLC avec rupture de chaîne du froid,
règlementairement, rien ne l'impose ( certains se base sur
annexe de norme AFNOR non règlementaire ), mais il faut être
logique, et réaliste: 2 circuits de commercialisations pro (
RHD ) et consommateur ( distribution ).
_secteur pro :
conservation sous température dirigé, dans des
conditions règlementaires = pas de rupture
_secteur
distribution: considérer que le dernier tier de vie du produit
se passe en frigo ménager, en moyenne à +8°C
IL
NE DOIT PAS EXISTER BEAUCOUP DE PRODUITS FRAIS SOUMIS A DLC TENANT
LEUR QUALITE BACTERIO 2/3 DE LEUR DLC A +8°C, mais je veux bien
lire...
O. Cerf Dimanche, 22. Octobre 2006 6:20
DLC
ou DLUO : a mon avis, il y a DLUO quand seule la degradation des
proprietes organoleptiques limite la duree de vie du produit (ex.
yaourts, fromages a pate cuite pressee). Quand la croissance de
pathogenes est a redouter, c'est une DLC qui s'impose (ex. produits
ou L. monocytogenes peut se developper et dont le procede de
fabrication ou le mode de consommation
ne comporte pas d'etape
listericide) (desole, pas d'accents sur l'ordinateur que j'utilise
aujourd'hui)
Marie Boireau Lundi, 23. Octobre 2006 13:07
j'arrive
une peu tard mais... les validations de DLC 1/3 à +4°C et
+2/3 à +8°C sont souvent imposées par certaines
centrales de GMS à leurs "petits" fournisseurs en
référencement régional
car ils se placent
d'emblée dans une configuration de "maîtrise du
froid non contrôlée" dixit un ingénieur
qualité de la centrale concernée.
J'avais répondu
en envoyant le plan de maîtrise des températures
appliqué dans nos locaux, les validations de DLC en 2/3 à
+4°C et 1/3 à +8°C et celles imposées en 1/3
2/3.
surgele56 04/11/06 11:23
Je suis
responsable qualité dans une PME qui fabrique des produits
surgelés. Mon patron fait reconditionner certains produits :
changement d'étiquette avec une nouvelle DLUO
plus longue.
Il m'afirme que c'est une pratique "courante" dans toutes
les entreprises d'agro-alimentaire et qu'en cas de problème je
ne risque rien, c'est lui assurera toutes les
responsabilités.
Au début je lui faisais signer des dérogations sur les
lots concernés. Cependant je me suis apercue que certaines
fois je n'était pas au courrant de ces
reconditionnements
et vu le nombre de "reconditionnement" ce n'est pas
possible de faire signer une dégrogation pour chaque lot. (et
si c'était possible je ne suis pas sur qu'il
accepterait)
Je ne sais pas vraiement comment je dois réagir.
J'attends avec impatience vos conseils et vos remarques
veill_alim Dimanche, 5. Novembre 2006 22:31
La
prolongation de DLUO est une pratique connue mais dont les
repercussions en terme de responsabilités et risques pénaux
sont sous-évaluées par les responsables qualité
et les dirigeants. Une denrée dont la DLUO est dépassée
peut être légalement commercialisée mais il est
interdit de prolonger la DLUO d'une denrée, sous peine de
tromperie du consommateur. C'est en tout cas l'interprétation
de la cour de cassation, dans une affaire de prolongement de DLUO de
denrées surgelées (Cass. crim., 15 nov. 2005, n°
04-87-604).
Un article sur cette affaire a été
publié dans le numéro d'avril 2006 de la revue Option
Qualité (ed. Lamy), dont voici un extrait :
"L'arrêt exposé permet de rappeler que la
modification d'une DLUO est bien considérée comme une
atteinte aux qualités substantielles de la marchandise, bien
que le dépassement de la DLUO ne soit pas répréhensible.
En effet, un produit dont la DLUO est dépassée peut
continuer a être commercialisé(...). C'est le fait
d'avoir trompé le
consommateur sur cette information qui
est répréhensible, même si le dépassement
de la DLUO ne met pas en danger sa santé ou sa sécurité."
La condamnation du dirigeant par la cour d'appel à 8 mois
d'emprisonnement avec sursis et 4500 ? d'amende pour tromperie et
tentative de tromperie a bien été confirmée.
Attention donc aux responsabilités engagées.
www.veill-alim.com
Spécialiste en réglementation alimentaire
jessmagnier Lundi, 6. Novembre 2006 8:46
qu'appelle-t-on
par prolongation? On étire la DLUO d'un produit déjà
conditionné?
Parce qu'en fait la DLUO d'un produit pour
les clients peut être de X jours, alors qu'en interne on peut
aller jusqu'à X + 20 jours (on a les justificatifs)( le but
est de permettre plus de manoeuvre pour la logistique et la
production) : on appelle donc ça prolongement de dluo dans ce
cas là?
Michèle BOUN Lundi, 6. Novembre 2006 11:54
non, vous parlez de la DLUO technique (test interne, détermination
ou validation de le DLUO = pour vous, X+20 jours) et de la DLUO
commerciale (date que vous mettez effectivement sur votre produit =
pour vous, X). Les 20 jours vous donnent une sécurité,
ils sont déterminés en interne en fonction de vos
analyses internes documentées.
Le cas révélé
par notre colistier est un redatage c'est-àdire que la DLUO
apposée initialement sur le produit est dépassée
et qu'au lieu de déclasser ou jeter le produit non-conforme,
l'entreprise appose une nouvelle DLUO (une nouvelle étiquette)
d'où la tromperie vis-à-vis du consommateur - client.
J'ai eu des échos d'un ami, ayant travaillé dans
une chaine de distribution de surgelés, qui disait que ces
pratiques étaient beaucoup plus fréquentes que ce qu'on
pourrait croire...
qualiseb Lundi, 6. Novembre 2006
22:05
Pas juriste, mais bon, si vous n'avez pas
signé une délégation de pouvoir, vous ne pouvez
être mis en cause qu'au pénal, soit "mise en danger
du consommateur". Une prologation de DLUO ne me semble pas
mettre en danger le consommateur.
Quoi qu'il en soit, seule une
transformation peut permettre une modification de DLUO.
Angelique Reboullet a écrit :
Je souhaiterais
savoir comment on calcul la durée de vie des aliments, je sais
qu'il faut tenir compte :
- de la durée de vie
microbiologique du produit ;
- d’exigences réglementaires
spécifiques ;
- de l’évaluation
organoleptique
mais concrétement comment fait-on?
Et
une autre question: quels sont les protocoles des tests de
veillissement, de croissance? à quoi servent ces textes?
j'ai
lu les NF 01-003 et 01-009 mais elles ne répondent pas à
toutes mes questions.
pour valider la durée de vie d'un aliment, il faut
effectivement tenir compte de la bacterio et de l'organo. Selon le
mode de conservation du produit et la nature du produit c'est l'un ou
l'autre qui fixera votre durée de vie.
Faire des
analyses bacteriologique et dégustation à J0. Refaire
les mêmes tests plus tard. Le nombre de tests et les dates sont
à définir en fonction du type de produit (...et du
budget). La durée de vie est fixée en fonction du
moment ou les résultats des critères analysés ne
sont plus conformes aux éxigences(réglementaires mais
également internes)
LUNDI 12 FEVRIER
2007
LSA 08/02/07 La puce qui indique la date de
péremption
http://www.lsa.fr/article/page_article.cfm?idoc=94378&navartrech=1&id_site_rech=16&maxrow=8
L'origine de la question peut paraître anecdotique, mais
pour certains, ici, elle relèvera d'une problématique.
Je
m'explique : Un restaurateur reçoit, ces jours-ci, une
livraison de son grossiste en charcuterie, homme et maison de
confiance, tout est ok, sauf qu'à la relecture des dlc, il se
rend compte que l'étiqueteuse d'un des fabricants était
réglée sur 2006 ! Son jambon blanc, sous-vide, est donc
"dépassé", dans ce cas là, de 7 mois !
Alors, bien sûr, il est évident que le produit ne
peut avoir cet âge là, qu'il n'a pas subi de
congélation, ça se voit, mais, quelle est l'attitude à
tenir ? Prévenir le fournisseur certes et tout de suite, mais,
civiquement, aussi, le fabricant qui a dû en étiqueter
un certain nombre.
Et là se posait le problème,
résolu maintenant, de trouver rapidement les coordonnées
par l'estampille sanitaire.
Reste quand même une question :
Est-ce normal, prévu ou autorisé, en process
alimentaire, qu'une étiqueteuse puisse afficher une année
révolue ?
--
Non, ce n'est pas normal ou prévu d'inscrire une DLC à
date révolue (de ce que j'en sais évidemment mais je ne
vois pas bien l'intérêt de toute façon...).
Maintenant
une erreur peut arriver au moment de l'étiquetage...
Soit
la date est mise automatiquement par le système à
partir de la date du jour (il faut quand même vérifier
que ce soit la bonne date du jour évidemment...) et
normalement peu d'erreurs de dates révolues sont
possibles...
Soit c'est l'opérateur qui programme la
date manuellement et là comme toujours l'erreur est
humaine...
Maintenant évidemment certains mesures
doivent être appliquées :
- enregistrement d'alarme au moment de la saisie à
l'étiquetage ou lors de la préparation de commande
-
surveillance par les opérateurs chargés de
l'étiquetage,
- vérification par le reponsable de l'emballage/de
production/des expéditions/qualité enfin quiconque
chargé de superviser.
Apparemment l'application de ces
bonnes pratiques n'est pas forcément généralisée
??
Bérangère Sochard Mercredi 4. Avril 2007
11:29
J'ai découvert récemment que
l'emballage d'une de mes matières premières (du beurre,
en l'occurrence) mentionne 2 dates d'utilisation : la DLUO (date
limite d'utilisation optimale) et la DLUA. Et les dates DLUO/DLUA ne
correspondent pas, la DLUA étant plus courte que la
DLUO.
Quelqu'un sait-il ce qu'est la DLUA? Car je n'avais
encore jamais rencontré ce sigle...
fredericb92n Mercredi 4. Avril 2007 13:57
pourquoi ne posez vous pas directement la question à
votre fournisseur?
quitte a faire des hypotheses, ne seriez vous
pas sur un beurre extra fin ou toute autre alleguation qui est
rattachee a une duree de vie precise? et dans ce cas la DLUA serait
rattachee a cette alleguation pour que vous puissiez en faire
reference dans vos produits et au dela vous passez sur un beurre
"normal" (principe des oeufs frais, extra frais )????
mais
il ne s'agit la que d'une simple hypothese.
cindy murcier Mercredi 4. Avril 2007 14:28
Date limite d'utilisation administratif : date fixée par les administrations (Onilait) pour contrôler les quantitées de beurre sur le marché...
Bérangère Sochard Mercredi 4. Avril 2007 14:52
J'ai posé la question à mon fournisseur, mais
toujours pas de réponse à ce jour. Quant au beurre
utilisé, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un beurre avec
allegation. En revanche, c'est bien un beurre "spécial"
car c'est un beurre utilisé uniquement pour des fabrications
prévues par le règlement 2571/97/CE, et ici pour de la
pâtisserie. Dans le texte, rien n'indique la présence
d'une DLUA...
J'ai reçu un mail d'une personne me
disant qu'il s'agit de la date limite d'utilisation acceptable (sans
me donner beaucoup plus de précision) et sur la liste Madame
Murcier indique qu'il s'agit de la date limite d'utilisation
administratif. Je veux bien croire l'un ou l'autre, mais qui a
raison? Pour ce qui est de la 2ème proposition, avez-vous plus
de détails? En
quoi une date permet-elle de contrôler
les quantités mises sur le marché?
Bertrand CARLIER Mercredi 4. Avril 2007 15:44
*"Garanties de sécurité sanitaire de l'oeuf :*
respect de la réglementation (dont interdiction des graisses
et farines animales), charte sanitaire Salmonelles (facultative),
mention du délai limite d’utilisation optimale
(DLUA)."
ou
*Oeufs "AB"*
*Garanties
de sécurité sanitaire de l'oeuf :* respect de la
réglementation (dont interdiction des graisses et farines
animales), interdiction des additifs antibiotiques et des OGM,
limitation du nombre de traitements avec des médicaments
allopathiques, charte sanitaire Salmonelles (facultative), mention de
la DLUA.
issu
de
http://www.cca.asso.fr/mep/index.php?url=aff_ths.php&sid=42&id=1&thd=Les%20oeufs
donc
délai limite d’utilisation optimale = DLUA
à
comparer
avec
http://www.agrojob.com/dictionnaire/definition-DLUO-2300.htm
des
avis ?
Vinot Antoine Mercredi 4. Avril 2007 16:07
ok pour l'utilisation dans le cadre des oeufs mais alors que veut
dire le "A" de DLUA ?
et pourquoi 2 termes pour la même
chose ?
Antoine Vinot
berangere.sochard Mercredi 4. Avril 2007 17:39
et dans mon cas ce n'est pas la même chose puisque les dates ne sont pas identiques...
jourdan.hugues Mercredi 4. Avril 2007 18:57
Ce serait le DLUA Délais Limite d'Utilisation Optimale
lhsophie Mercredi 4. Avril 2007 18:16
Ici,
http://www.lactalischf.fr/fiche_produit.php?id=182&fid=5
vous avez mention de la DLUA et DLUO pour un beurre (mais pas plus
d'explication sur le A).
Cette mention (DLUA) existe aussi pour le
"Beurre tracé tourage (plaque
2kg)"
http://www.lactalischf.fr/fiche_produit.php?id=182&fid=5
De
plus, vous avez la possibilité de les contacter par mail pour
toute question.
Céline GLEIZE Jeudi 5. Avril 2007
9:14
Le A signifie "Administratif" comme l'a
indiqué précédemment un colistier.
Le beurre
doit être transformé avant cette date (production de
biscuits ou autre), si on veux conserver l'aide de l'état
réduisant le prix du beurre. Si ce n'est pas fait ainsi, les
services de contrôle mandaté par l'état (ONILAIT
qui a fusionné avec ONIVIANDE) se chargera de vous faire payer
une taxe de dépassement de DLUA qui revient a supprimer l'aide
octroyée pour relancer la filière des producteurs de
lait.
Cyril LAPORTE Jeudi 5. Avril 2007 10:07
Pour clarifier ce point et pour faciliter les recherches, je précise qu'il faut maintenant contacter l'Office de l'élevage, fruit de la fusion de l'ONILAIT et de l'OFIVAL qui a eu lieu le 1er janvier 2006 (ça commence à dater).
Cécile MARTIN Jeudi 5. Avril 2007
15:05
DLUA : date limite d'utilisation
administrative . C'est le délai que le fabricant à
obtenu pour fabriquer une certaine quantité de produit (dans
le cadre du réglement 18 98 avec n° de
déclaration
....)
En espérant avoir répondu à ta
demande.Cordialement
Cécile MARTIN
hanneloreguilbaud Jeudi 5. Avril 2007 15:10
Je travaillais auparavant pour une entreprise IAA qui utilisait du beurre tracé subventionné par la CEE. Ce beurre comportait une DLUA (DLU Administrative différente de la DLUO du beurre). Nous avions obligation de consommer le beurre dans ce délai sinon nous étions passible d’une amende par l’ONILAIT (reverser la restitution faite par la CEE), et attention suivant les tonnages utilisés le contrôle par l’organisme était tous les mois.
Ahmed KECHAD Jeudi, 19 Avril 2007, 9h14mn
41s
Quelqu'un a t-il une idée sur la DLC
maximum des abats mis sous vides
(pour infos ce sont les abats
d'animaux de boucherie)
Virginie COUTEAU Jeudi 19. Avril 2007
11:50
Pour les abats, je ne sais pas mais nous mettons
de la viande de porc sous vide et nous avons validé une DLC de
10 jours.
Est-ce votre entreprise qui met les abats sous vide? Si
c'est le cas, le mieux est d'effectuer des tests de vieillissement
des produits sous vide et des analyses à une DLC fixée.
rqse Jeudi 19. Avril 2007 13:59
Pour un autre exemple, nous mettons 15 jours pour du foie et des rognons de veau.
Jean Claude DAUDY Jeudi 19. Avril 2007 14:40
Les dates limites de consommation des produits sont libres et sous
l'entière responsabilité des fabricants.
Les
entreprises sont donc tenues de vérifier la validité
des DLC indiquées sur leurs étiquettes.
L'étude
de vieillissement doit obligatoirement être menée par
l'entreprise. Elle est de sa responsabilité.
Pour ce faire
:
Norme Afnor NF V01-003 : Lignes directrices pour l’élaboration
d’un protocole de test de vieillissement.
Cordialement,
Jean
Claude DAUDY
clairejeandel Mercredi, 25 Avril 2007, 11h36mn 27s
Je
recherche depuis une semaine des informations sur le type de
germes
recherchés ainsi que la DLC proposée (par
la réglementation ou
des expériences
professionnelles) pour les produits conditionnés
sous
vide suivants:
Charcuteries
Terrines
Viandes
fraiche
Legumes
De même je recherche le
même type d'informations pour les produits
CUITS sous
vide et conditionnés tels quels
suivants:
Légumes
Viande
Fruits
Si
l'un d'entre vous pouvais m'aiguiller ca serais bien sympa [:)]
Delphine wojerz Mercredi 25. Avril 2007 14:32
Je peux te donner quelques infos sur les viandes de boucheries
conditionnées sous vide mais cela ne t’avanceras pas à
grand-chose car la DLC dépend énormément de
ton
installation…
Chez nous, en règle
générale (très générale car cela
vari en fonction des espèces et morceaux) on met 8 jours pour
les petites pièces et 15 pour les grosses. Ceci à été
validé par plusieurs tests de vieillissement.
Nous
savons que nous pourrions mettre une date plus importante mais cela
ne nous intéresse pas.
Donc en clair, c’est à
toi de définir ton protocole en fonction de votre
fonctionnement (état de la matière première,
manipulation, rupture de la chaine du froid par vous ou le client…)
et de valider par un test de vieillissement. Tu ne trouveras rien
dans la réglementation car c’est à l’industriel
de fixer ses DLC ou DLUO et d’apporter la preuve que cela
fonctionne.
Concernant les germes recherchés, le paquet
hygiène ne renseignant pas beaucoup, nous avons gardé
les critères de l’arrêté 79 (note de la
DGAL du 27 juin 2001
:
http://dhs.scola.ac-paris.fr/DGAL2001-8090analyses.pdf)
et
avons rajouté la listeria en ciblant les viandes consommées
crues ou peu cuite.
Bon courage pour la suite.
mjourda Mercredi 25. Avril 2007 18:26
Pour ma part les germes recherchés sont :
- la flore
totale mésophile
- les coliformes
- les anaérobies
sulfitoréducteurs (importants dans le cadre de
produits
conditionnés sous vide)
- les salmonelles
- et
effectivement Listéria dans le cas de viandes crues ou peu
cuites
MARDI 22 MAI 2007
WOODHEAD PUBLISHING
IN FOOD SCIENCE AND TECHNOLOGY - Understanding
And Measuring The Shelf Life Of Food
ouvea_yate Envoyé le : Vendredi, 1 Juin 2007,
23h02mn 38s
je suis actuellement en train de revoir
les DLC sur les produits de mon entreprise (charcuteries cuites). je
voudrais savoir quelles DLC s'applique sur ce type de produits:
patés, saucisson à l'ail...
une dlc de 14 à
21 jours est appliquée mais certains produits restent
plusieurs semaines en stock avant d'etre livrés et peuvent
arriver chez le client au bout de 4 semaines auxquelles s'ajouteront
15 jours de DLC.
Des tests microbio nous ont permis de montrer la
stabilité du produit après 40 jours...mais est-ce
"reglementaire" . n'y a t il pas une limite....?
Antoine Vinot Lundi 4. Juin 2007 10:50
Il n’y a pas de limites réglementaires pour les
DLC.
Cependant vos propos m’interpellent : une DLC est fixée
à partir de la date de fabrication et NE PEUT PAS être
fixée à partir de la date d’expédition du
produit.
Dans votre cas si la stabilité est démontrée,
VÉRIFIÉE ET VALIDÉE DE MANIÈRE RÉGULIÈRE
et pour chaque référence de produit pour 40 jours alors
votre DLC est
de 40 jours à partir de la fabrication.
Il
me paraît injustifiable vis-à-vis d’un contrôle
d’apposer une DLC standard sur des produits stockés
depuis des temps divers.
De plus, cela peut grandement
compromettre votre traçabilité en cas de souci et
notamment de rappel de produit.
Petit exemple : vous produisez un
même produit à 3 dates différentes et au bout de
2 semaines vous l’expédiez sous la même DLC. L’une
des productions présente un problème et doit être
rappelée. Le détaillant ou le consommateur n’est
capable que de se repérer vis-à-vis des DLC et
certainement pas des numéros de lots et autres informations
techniques. Vous seriez donc contraint de rappeler les 3 productions
portant la même DLC au lieu de la seule production incriminée.
De plus cela favorise selon moi une bonne gestion des stocks et
permet une gestion en FIFO limpide.
Cela n’est qu’un
exemple mais selon moi au plus on simplifie les choses (une date de
production = une dlc) au plus les choses seront simples à
gérer en cas de problème.
ouvea_yaté Lundi 4. Juin 2007 13:49
bonjour et merci pour votre réponse.
je suis tout à
fait d'accord et c'est pourquoi je veux remettre à plat le
système actuel. mon problème est la détermination
de la durée de vie technique du ptoduit.
actuellement 40
jours pour les patés
50 pour les jambons cuits
il est tout à fait possible d'apposer une DLC à
compter de l'expédition, si tant est que l'on respecte la
Durée de vie totale du produit (durée technique (qui
comprend le délais de fabrication / stockage/ conditionnement)
+ DLC).
C'est d'autant plus vrai que les entrepôts
souhaitent aujourd'hui pour la plupart une seule DLC par produit sur
une palette, voire sur une livraison.
Dans votre cas, il vous
faut gérer votre DLTechnique et donc bien entendu votre FIFO..
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