ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : La fixation des DLC et DLUO (archives 1999 - 2005)
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ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Y boisard mercredi 3 novembre 1999 22:29
Le saumon fumé est généralement très fortement "chargé" au plan bactériologique à DLC (qui va de 21 jours à 35 jours selon les fournisseurs). L'établissement de la DLC est sous la responsabilité du fabricant qui doit la justifier par une étude de vieillissement. De plus, à DLC, la qualité organoleptique peut être fortement dégradée. Il est douteux que la fumaison légère comme elle est pratiquée de nos jours soit suffisante pour assainir le produit et lui rendre ses caractéristiques initiales. Agnes & Eddie SALLE jeudi 9 mars 2000 15:09 Dans la récente affaire de listeria, la réduction des DLC pour les rillettes a été évoqué. A ce sujet, je vous soumets mes interrogations : je me demande comment et par qui sont fixées les DLC en France? J'imagine que cela doit être réglementé, connaissez-vous les arrêtés concernant ce sujet? D'autre part comment sont-elles calculées : j'ai lu que l'Aw pouvait être utilisé pour ce calcul, est-ce bien le cas et cela est-il vraiment fiable? Enfin, je me demande quels laboratoires font ce calcul, s'agit-il de laboratoires de recherche ou publiques dits "de référence" ou bien les laboratoires privés peuvent-ils proposer ce type de prestation et le font-ils? Merci d'avance pour vos réponses.
Philippe Sommer jeudi 9 mars 2000 15:27
Chaque industriel est responsable des DLC qu'il appose sur ses =r>
produits, devant bien entendu assurer qu'à DLC les produits
sont conformes microbiologiquement. ceci sous entend évidemment
de se baser sur des =r> règles comme le respect de la
chaine du froid.
Pour clarifier la situation une norme AFNOR est à
l'etude, doànt =r> vous trouverez certainement la référence
sur leur site (Afnor.fr). Elle =r> prevoit de tester la DLC en
placant les produits 1/3 du temps à temp de 4°C =r> et
2/3 à 8°C pour tenir compte des rupture de chaine du
froid.
Estelle Hamard vendredi 7 avril 2000 13:50
Voici une question posée dans le forum MERCURE DE
L'AFNOR
Bonjour à tous,
Pour répondre aux besoins
d'une coopérative, je recherche une norme ou un guide pour la
détermination des DLUO et DLC des produits
agro-alimentaires.
Savez vous si çela existe?
La
synthèse des réponses sera effectuée.
Il
existe une norme concernant la durée de vie des denrées
périssables.
Référence :
Lignes
directrices pour l'élaboration d'un protocole de validation de
la durée de vie microbiologique - Denrées périssables,
réfrigérées - XP - V01-003 (décembre
1998)
Pascal Cahen vendredi 7 avril 2000 15:56
La Semaine vétérinaire (hebdomadaire professionnel) a publié dans son numéro du 18 mars 2000 un article sur détermination de la date limite de consommation des denrées alimentaires : denrées concernées, responsabilité, exigence réglementaires, méthode de validation
Estelle Hamard mercredi 12 avril 2000 10:08
Voici une question posée dans le forum MERCURE DE
L'AFNOR
Bonjour à tous,
Pour répondre aux besoins
d'une coopérative, je recherche une norme ou un guide pour la
détermination des DLUO et DLC des produits
agro-alimentaires.
Savez vous si çela existe?
La
synthèse des réponses sera effectuée.
abilisconseil mercredi 12 avril 2000 11:13
Je connais la norme XPV 01-003 qui est intitulée :
"Lignes
directrices pour l'élaboration d'un protocole de validation de
la durée de vie microbiologique" et qui date de 12/98
Date: Sat, 27 May 2000 09:20:01 GMT+1
Je souhaiterai savoir quelles sont les procédures à effectuer pour une étude de vieillissement et quel est le principe général de ces études.
Merci de bien vouloir me répondre.
O. Cerf mardi 30 mai 2000 09:32
At 11:20 27-05-00, you wrote:
>Je souhaiterai savoir quelles
sont les procédures à
>effectuer pour une étude
de viellissement et quel est le
>principe général
de ces études.
Voyez la norme AFNOR FD V01-003 (1999) Hygiène des produits
alimentaires -
Durée de vie microbiologique.
Albert Amgar mardi 30 mai 2000 12:43
Selon le rapport intermédiaire de la commission Listeria de
l'AFSSA, cette norme "n'est pas réellement satisfaisante,
elle ne peut pas être considérée comme
sérieusement sécuritaire" (p. 107, Annexe 2 : Sur
quelles bases fixer la date limite dela consommation ?).
Je
laisse le débat ouvert ....
HOPE XAVIER mardi 30 mai 2000 14:19
pour ma part, je préconise pour les produits crus (à
cuire ou non) de charcuterie de n'effectuer le protocole cité
de validation de DLC qu'après que la première série
d'analyse ai indiqué une présence de Listeria
monocytogene. Dans ce cas, une mesure du pH et de l'Aw est effectuée
afin d'obtenir des paramètres mesurables des propriétés
physiques des produits.
en ce qui concerne les produits cuits
manipulés après cuisson, je ne vois pas d'autres
alternatives que de s'en remettre à l'arrêté de
12/79 sauf à contaminer volontairement les produits ce qui me
semble bien aléatoire.
O. Cerf mardi 30 mai 2000 15:42
La norme s'applique tout à fait bien a d'autres microbes
qu'à Listeria : ceux que l'on trouve habituellement dans le
produits à une concentration supérieure à 10
UFC/g. Il est vrai en revanche qu'elle n'est pas adaptée au
cas des bactéries où l'on vise une concentration
initiale inférieure à 1/g, 1/10g ou 1/100g.
Faut-il
jeter cette norme au panier pour cela ? La phrase rappelée par
A. Amgar, si elle était citée hors de son contexte, y
inciterait. Heureusement, le contexte a été précisé,
et il n'y a donc pas d'ambiguïté: cette norme est adaptée
à la grande majorité des cas que les industriels ont à
étudier.
Cordialement,
OC
grégory wikart mercredi 2 août 2000 19:37
Sur certains produits (biscuits, fromage, oeufs...), le fabricant
indique :à consommer de préférence avant fin (et
date en question)
j'ai un client dans la distribution
alimentaire qui laisse ces produits en rayon après la date en
question car il estime que le produit n'est pas périmé
a
t il le droit? pour moi non
si oui combien de temps peut il le
garder et quelle pourrait être la réaction des fraudes
vis à vis de ce type de comportement
merci de vos
réponses , je ne manquerai pas de faire une synthèse
Bruno PEIFFER mercredi 2 août 2000 19:59
S'il s'agit de DLUO, date limite d'utilisation optimale (à
consommer de préférence jusqu'au...), ce qui est le cas
en général pour les fromages et les biscuits, le
commerçant a le droit de laisser ces produits en rayon.
Si c'est une DLC, date limite de consommation (à
consommer jusqu'au) il s'agit d'une date stricte à respecter.
Avec la DLUO la durée de conservation n'est
pas fixée
par l'administration, mais placée sous la responsabilité
du fabricant.
Une bonne explication dans ces sites
http://www.quid.fr/search.html?query=DLUO&areas=2006,communes,selection,monde
brestovansky brigitte mercredi 2 août 2000 23:09
Il faut souvent estimer que la DLUO et DLC soient assimilées
dans la grande distribution
donc extrême prudence il y a
aussi les tests de vieillissements de produits : selon les
départements et aux dernières nouvelles : 2/3 à
8 et 1/3 à 4 °C
Vous pouvez me joindre au tel
portable : 06 08 00 35 37
Bruno PEIFFER mercredi 2 août 2000 23:01
J'ai moi-même déjà fait part de mon étonnement de voir que les normes imposent des DLC sur les yaourts natures et simplement des DLUO sur les fromages au lait cru.
Anne-Laure Delpech jeudi 3 août 2000 08:57
Oui, la DLUO ne constitue pas une obligation, à la
différence de la DLC. Le distributeur qui commercialise des
produits à DLUO dépassée doit cependant pouvoir
prouver aux Fraudes ou à la DSV que les produits concernés
sont toujours de bonne qualité sanitaire et marchande. Cette
preuve peut être le rapport d'un contrôle de type
dégustation ou autre selon les raisons d'être de la
DLUO. Il existe une note de la DGCCRF, mais malheureusement, je ne me
souviens plus de ses références.
Par contre, il
me semble qu'un distributeur qui a plusieurs produits dont la DLUO
est périmée devrait revoir rapidement sa gestion des
stocks
GALLACIER Jean-Pierre jeudi 3 août 2000 16:42
"Dans le cadre de la mise en place de la démarche
HACCP en restauration collective, je recherche la réglementation
relative à la durée de vie des denrées
déconditionnées (en l'absence d'études de
vieillissement).
Par exemple, un morceau de viande ou un jambon
non tranché mais enlevé de son emballage d'origine
peut être conservé et servi jusqu'à quand ? (J +
3 ?)
Et dans le cas ou le produit est tranché? (doit-il
être conservé sous 24h ?)
J'ai pris
connaissance de l'article 42 de l'arrêté du 29 septembre
1997, mais il me semble un peu "flou" sur la question car
je pense qu'il ne s'agit que de produits retraités et
reconditionnés.
Merci de me répondre le plus
rapidement possible.
Catherine CADIOU (Stagiaire en
restauration collective)"
Si quelqu'un peut nous
éclairer, merci
JP Gallacier
Christophe Boulais vendredi 4 août 2000 04:17
Je résume : Le reste du jambon on en fait quoi ?
Il
n'est pas considéré comme une denrée transformée
ou reconditionnée.
Sa DLC reste celle qu'il avait au départ quand il était
entier. Donc en principe vous devriez pouvoir présenter, tant
qu'il est dans les frigos, l'étiquette d'origine portant
mention de la DLC, agrement sanitaire, etc. Plus facile à dire
qu'à faire ...
Vous devez également pouvoir
prouver que vous respectez l'hygiène des manipulations et de
l'environnement (pour écarter toute contamination), ainsi que
le respect de la chaine du froid (pour la multiplication). En effet,
la DLC du jambon a été établie par le producteur
(sous sa responsabilité) mais pour un usage "normal"
du produit (en particulier à +3°C maxi en permanence). Ce
problème avait largement été évoqué
avec les rillettes à la Listeria.
S'il est sujet à
de multiples manipulations et sorties des frigo et que vous ne pouvez
plus maitriser le risque de contamination ou de développement
microbien, il reste toujours le chien qui se fera un plaisir de faire
disparaitre la denrée sans avoir le sentiment de gacher la
nourriture. Rien ne vous empeche d'édicter une procédure
:"si le jambon sort du frigo pour la xème fois, hop
direction le chien". Pour l'auto-controle, c'est moins évident.
J'oubliais. Si le jambon est tranché. Là il s'agit
d'une denrée transformée et éventuellement
reconditionnée. Sans étude de
vieillissement, c'est
difficile de fixer une DLC. En général on ne garde que
24 heures max en restauration collective (restes). D'autant plus
qu'on risque alors de ne pas respecter la marche en avant (en les
remettant ds les frigo de stockage).
Normalement on ne tranche
que ce dont on a besoin pour la journée.
Ensuite il y a le problème des restes ... mais c'est toujours le meme problème.
A+
Spiq Jean jeudi 3 août 2000 20:52
Un point ne me semble pas claire dans cette approche .
La
responsabilité de déterminer la DLUO est effectivement
celle du fabricant
.
Mais celui ci ne peut pas prendre la
responsabilité de commercialiser des produits a DLUO
dépassés.
De plus il existe bien souvent tacitement
un lien entre DLUO et DLV ( date limite de vente )
La meilleur
preuve étant que les grandes surfaces negocie des reprises des
produits a DLUO dépassés.
Ces derniers sont alors
détruits
Cela voudrait dire que le fabricant
pourrait alors revendre ces produits à des petits épicerie
( ce qui est un pas de géant dans la sécurité
alimentaire )
Si un fabricant reçoit une
réclamation d'un client pour un produit a DLUO dépassé
, le client est il en droit de se retourner contre le commerçant
?
Merci de m'apporter votre expertise sur le sujet
Bruno PEIFFER vendredi 4 août 2000 00:15
Je remercie l'ensemble des personnes qui m'ont apporté
aujourd'hui des éléments sur l'évaluation du
fonctionnement du système d'échange d'information de
cette liste. J'attendrai encore quelques jours avant de transmettre
une synthèse non nominative de ces remarques.
Je
transfère une question posée sur la liste MERCURE avec
quelques éléments de réponse.
Bonjour
a tous,
Je suis responsable qualite dans une entreprise
agro-alimentaire specialisee dans la production de produits de
charcuterie.
Afin de determiner au mieux nos DLC, j'ai entendu
parler d'une methode appelee : Challenge test dont le principe est
l'innoculation d'une bacterie pathogene deliberement dans un produit
afin d'en observer son
evolution.
Voulant essayer
d'appliquer cette methode, je souhaiterais recueillir le maximum
d'information sur cette methode.
eoudy mercredi 9 août 2000 20:50
Nathalie Guerson, vétérinaire, a écrit un
article là-dessus dans notre revue "Intendance"
(revue des gestionnaires de collèges et lycées
publics). Elle préconise, dans votre cas du jambon sous-vide
et ouvert, de déterminer la nouvelle DLUO à 1/3 de la
durée de vie restant au moment de l'ouverture.
Exemple
:
jambon fabriqué le 01.11.99 DLUO fixée
par le fabricant au 22.11.99
ouvert le 05.11.99
nouvelle DLUO
proposée = 21 jours (soit 22.11 - 01.11) / 3 = 7 jours
soit
05.11 + 7 jours = 12.11.99
Qu'en pensent les autres
membres de cette liste ?
Stéphanie mercredi 9 août 2000 21:23
pour ma part, cela me semble être une technique pertinente
pour identifier une durée de vie.
Souvent, en
restauration collective, dans la mise en place d'HACCP, on effectue
des analyses microbiologiques... La durée de vie est souvent
estimée à Jouverture+4 jours, dans ma limite de la
DLC.
xbettan jeudi 10 août 2000 15:11
La note de service du 10 Août 1998 commentée
par le Dr Nathalie Guerson dans le journal Intendance
précise:
Article 42: "Les denrées
déconditionnées se conservent 3 jours après
déconditionnement."
Explication du Dr Guerson: "les
denrées issues d'une opération de décongélation
ou de déconditionnement ne peuvent excéder du J+3, à
moins que soient validées des durées de vie plus
longues."
Vous rappelez-vous dans quel numéro
d'Intendance est paru cet article faisant référence au
1/3 de la durée de vie initiale après
déconditionnement? Ce J+3 est parfois court dans les petits
établissements pour écouler des produits tels qu'un
jambon entier.
muriel.bagni jeudi 10 août 2000 16:09
quelques remarques concernant la durée de vie des produits
déconditionnés :
-En théorie,
j'aurais tendance à considérer un jambon déconditionné
comme une denrée sensible ; je conseillerais de le consommer
en 4 jours (J+3) maximum.
-Dans la pratique, je pense que les
produits déconditionnés sont considérés
comme "sains" jusqu'à l'atteinte de la DLC indiquée
sur l'étiquette, mais en général, ils sont quand
même consommés en moins d'une semaine.
- Après
lecture du guide provisoire de bonnes pratiques d'hygiène en
restauration collective, je ne trouve aucune indication de durée
de conservation, mais la remarque suivante : "le non-respect des
durées de vie prévues pour les produits déconditionnés
accroît le risque de multiplication des bactéries
indésirables".
On peut en déduire que ces
durées de vies sont à l'appréciation du
responsable hygiène.
-certaines cuisines utilisent
d'autres critères que le critère temps de conservation
: pour le jambon par exemple, si le talon est conservé plus de
24h sans avoir été au moins partiellement tranché,
il doit être jeté immédiatement. S'il est tranché
un peu tous les jours, on considère que la zone "contaminante"
du talon est régulièrement supprimée, alors on
peut le garder 5 jours.
-il est normal de fixer une durée
de vie après déconditionnement, mais je pense qu'il est
nécessaire de fixer par écrit également d'autres
limites, comme des limites visuelles et olfactives ! pour ne pas
courir le risque de garder pendant
la durée de vie
autorisée des produits qui auraient subi de mauvaises
pratiques d'hygiène.
brestovansky brigitte jeudi 10 août 2000 23:47
pour ma part, il me semble pertinent de vérIfier une DLC,
après ouverture en évaluant le risque : rupture de
température, donc on ouvre le produit, que se passe t'il ?
Il
est à 1 jour de la DLC ? (c'est exagéré, mais
celà arrive)
Ce n'est pas possible de mettre un nombre
de jours selon une moyenne arithmétique !
Donc mon
attitude : discernement : quel est le risque (conservation,
distribution), des études de viellissement selon cas peuvent
être effectuées afin d'étayer toutes les
hypothèses émises.
Toutes les réponses
que j'ai attentivement lues sont judicieuses selon le contexte, donc
voyons le contexte, qui va donner la juste note
eoudy vendredi 11 août 2000 08:27
Il s'agit du numéro 46 de mai/juin 2000 ; article "les
analyses bactériologiques pratiquées dans le cadre des
autocontrôles" p 24 à 39.
Michel Salvadori vendredi 11 août 2000 08:59
l'exemple de la Restauration Collective.
Bonjour à
tous,
Dans le domaine de la restauration collective les
produits déconditionnés ne sont absolument pas
considérés comme "sains" jusqu'à
l'atteinte de la DLC indiquée sur l'étiquette.
Aussi
quelque soit la DLC du produit celui-ci doit être utilisé
en fabrication où reconditionner dans 3 jours suivant son
déconditionnement.
Cette DLC des produits
déconditionnés reconditionnés est fixée à
trois jours pour la plupart des produits frais mais il existe des cas
particuliers pour des produits sensibles (produits à base
d'oeuf par exemple) ou subissant des opération critiques
(tranchage par exemple), dans ces cas la DLC est réduite à
deux jours.
Dans certain cas (pâtisserie) des
études de veillissement des caractéristiques
organoleptiques ont contraint à réduire les DLC
des produits déconditionnés reconditionnés
à 24H.
Bien sur tout produit doit être
utilisé avant atteinte de la DLC initiale.
grégory wikart dimanche 20 août 2000 11:25
vous trouverez ci-joint la synthèse à ma question
sur les dates de péremption
merci à tous ceux
qui ont eu la gentillesse de me répondre
grégory
wikart
Contenu du message à cette adresse :
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/2976
Philippe GOULOIS jeudi 7 septembre 2000 21:32
A propos de la durée de conservation des produits, il y a
un article très intéressant du DCT Nathalie Guerson
dans la revu "intendance" du moi de mai/juin
2000.
cordialement
Ph Goulois
TEN restauration
collective
praninter mardi 26 septembre 2000 16:53
Quel est la législation en ce qui concerne l'apposition d'une DLC ou d'une DLUO?
muriel.bagni mercredi 27 septembre 2000 09:18
L'étiquetage d'une date limite est régie par
l'arrêté du 07 décembre 1984 relatif à
l'indication de la date et du lot de fabrication dans l'étiquetage
des denrées alimentaires (art 1)
Dans le cas des
denrées microbiologiquement très périssables et
qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période
(autrefois quantifiée comme inférieure à 6
semaines), de présenter un danger immédiat pour la
santé humaine et dans le cas des denrées pour
lesquelles la réglementation en matière de contrôle
sanitaire fixe une durée de conservation, cette dat est une
DLC. Dans tous les autres cas, cette date est une DLUO.(code de la
consommation art R112-22., alinéas 1 à 3)
Le
respect d'une DLC a un caractère impératif et la
commercialisation de denrées alimentaires préemballées
est interdite et sanctionnée pénalement dès que
cette date est atteinte. La mise à la vente à la coupe
de produits périmés peut être constitutive d'un
délit de tromperie (circulaire du 23 août 1985).
Le
respect de la DLUO n'a aucun caractère impératif ; il
s'agit d'une information pour le consommateur.La détention ou
la mise en vente de denrées dont la DLUO est dépassée
ne sont passibles d'aucune sanction, à condition que le
produit deneure de qualité loyale et marchande (circulaire du
23 août 1985).
Attention! l'arrêté du 07/12/84 cité ci-dessus a été abrogé et remplacé par l'arrêté du 2 août 2005
Gilles Tixier dimanche 5 novembre 2000 17:22
À quoi correspond la dénomination "date limite
de vente" trouvée sur des produits alimentaires sans
risque bactériologique ?
Quelle relation avec la DLUO ?
Laurence NICOLAS dimanche 10 décembre 2000 21:07
Quelqu'un pourrait-il me renseigner sur la durée de vie des
viandes découpées en GMS? J'ai vu qu'on fixe
habituellement
des durées de J+5 pour le boeuf (y compris
le carpaccio...et là je bondis!) et les autres viandes, sauf
pour le porc où on fixe J+6. que pensez-vous d'une telle durée
de vie sachant que ces viandes sont issues de viandes PAD sous vide
et présentées en vitrine à +4°C maxi, et
retirées de la vente à J-2? J'ai trouvé des
durées de vie dans le GBPH boucherie, mais les données
concernent de la viande conservée entre 4 et 7°C et ils
parlent de 2 jours de vente (entendent-ils d'ailleurs J+2 ou J+1
?).
Merci de vos réponses.
Laurence
NICOLAS
Qualiticienne agro-alimentaire
Philippe Sommer lundi 11 décembre 2000 10:53
Chaque fabricant est responsable des DLC qu'il applique sur ses
produits.
Chacun fait ses propres tests et réagit en
conséquence.
N'étant pas du même domaine,
je ne pourrais vous donner un "avis" sur les
DLC
indiquées.
Salutations
---------------------------------------------------->>
Philippe
Sommer
Directeur
TRANSAL Bactériologie
za
Belair
56250 La Vraie Croix (France)
Tel : 33 (0)2 97 67 28 28
- Fax : 33 (0)2 97 67 27 09
Emmanuel TREUIL vendredi 12 janvier 2001 16:27
Question sur la DLUO : le respect de la DLUO n'a aucun caractère impératif. la mise en vente de denrée ayant dépassée cette date n'est passible d'aucune sanction. Toutefois un industriel a t-il le droit de rallonger une DLUO ?
O. Cerf lundi 15 janvier 2001 15:21
A ma connaissance, ce sont les industriels qui fixent la DLUO sous
leur responsabilité. Il la rapprochent ou la repoussent comme
ils veulent. Si je fais erreur, merci de me le
signaler.
Cordialement,
OC
Laurent Deneuve lundi 15 janvier 2001 16:34
Tout à fait d'abord avec ces propos. L'entreprise doit en
effet définir les principales caractéristiques ou
indicateurs hygiène et qualité pour ces produits,
vérifier que ces caractéristiques qualité sont
maintenues jusqu'au terme de la DLUO apposée sur le produit.
Garder aussi tous les justificatifs (tests sensoriels et autres)
permettant de prouver que cette DLUO n'a pas été
définie au pif.
LD
DFromentier lundi 22 janvier 2001 17:07
J'ai vu passer quelques mail sur la DLUO récemment
(Messieurs CERF et DENEUVE). La détermination de la DLUO est
donc bien basée sur l'entière responsabilité de
l'industriel qui doit définir les principales caractéristiques
ou indicateurs hygiène et qualité et vérifier
que ces caractéristiques qualité sont maintenues
jusqu'au terme de la DLUO apposée sur le produit.
Existe
t'il cependant des recommandations sur ces caractéristiques et
indicateurs notamment pour les produits de
patisserie-boulangerie?
Merci pour vos futures
réponses.
Didier FROMENTIER
n lag lundi 12 mars 2001 12:34
J'ai des étudiantes qui recherchent de la documentation sur
les tests de vieillissement et leur réalisation pour
un
nouveau produit ?
Par avance merci.
Nadia
OULAHAL-LAGSIR
map.mart lundi 12 mars 2001 09:13
La réponse se trouve dans la norme AFNOR XP V 01-003 :
Lignes directrices pour l'élaboration d'un protocole de
validation de la durée microbiologique
Georges Op de
Beeck
Fort de France
myriam.benissad vendredi 20 avril 2001 11:11
Peut-on me préciser pourquoi la
confiserie ne comporte pas de DLUO/DLC?
Fred ESPINOSA mardi 9 octobre 2001 08:14
Petit question concernant le protocole de validation d'une DLC. Dans le cadre de notre démarche qualité au sein de notre entreprise (industrie et commerce de viandes), nous souhaiterions revalider nos DLC sur des pièces de découpe en gros de cervidés mises sous-vide réfrigérées. Merci de m'indiquer quelle norme doit être utilisée pour valider la DLC de notre produit ?
JYF (QP) mardi 9 octobre 2001 10:22
Vraisemblablement le projet de norme AFNOR
XP-V-01-003. De préférence dans un laboratoire
accrédité pour la mise en oeuvre de cette
norme.
armail mardi
9 octobre 2001 19:21
Il est possible de demander ça à
votre labo.
Il faut faire des analyses à
DLC sur 1 échantillon de taille significative.
Il
serait interessant de la taille de produits, ça peut
constituer un handicap pour les analyses bactério.
Pour
votre protocole, il est bon de savoir à quels risques sont
exposés vos produits une fois vendus : décrochage de
température par le consommateur
direct?
Entreposage chez 1 industriel sérieux?...
Tout
ces facteurs vous aideront à établir :
-
la recherche de vos germes
- le moment du
décrochage en température (au 1/3 de la DLC ou au
2/3)....
magali jeudi 11 octobre 2001 12:36
Une question émanant de l'un de nos
clients.
Un fournisseur peut-il livrer de
la viande dont la DLC est le lendemain à une école?
Merci de me répondre le plus
rapidement possible, je n'ai pas d'autres
précisions
à vous fournir.
l'HACCP moins compliqué! jeudi 11 octobre 2001 13:01
Légalement la viande à JDLC-1
est "salubre" donc propre à être stockée,
transportée...
Par contre, si
j'étais le gestionnaire ou récipiendaire, je refuserais
une viande en limite de DLC, c'est à dire qui n'a pas trouvé
preneur avant, qui a pu subir des ruptures de chaîne du
froid...
sauf évidemment si
mon fournisseur à une "HACCP" et une traçabilité
(produit et chaîne du froid) béton.
amine allal jeudi 11 octobre 2001 13:22
Sur le plan scientifique c'est vrai, mais il faut prendre en considération l'aspect financier. Cette école (collectivité) sachant que la DLC est de j-1, elle va jouer sur les prix et donc elle aura de la viande hygiéniquement salubre (à j-1) et en plus à bas prix.
Christian Giraud jeudi 11 octobre 2001 13:55
Il n'y a pas de pb a priori pour une viande a
j-1 a condition bien sur que l'acheteur soit informe de ce fait afin
qu'il prenne les dispositions qui s'imposent pour la consommation du
produit.
Il faut revenir peut etre a
la teneur du contrat de fourniture passe entre le client et ce
fournisseur, il faudrait savoir si ce contrat autorise de telle
livraison en limite de DLC et sous quelle forme en est informe
celui
qui receptionne.
Il
s'agit plus d'un probleme juridique lie a un contrat de vente que
d'un probleme de salubrite immediate de marchandise.
Comme
quoi, un instant investit lors de la conception de la relation entre
le client et le fournisseur peut souvent couter 100 "instants"
lors de la decouverte d'une non conformite lorsque cette
relation est en fonction
(detournement
d'une maxime d'informaticien qui dit qu'une erreur decouverte en
conception coute 1 pour refaire et la meme erreur est decouverte lors
du fonctionnement du logiciel elle coute 100 pour reparer).
Dans
le cas de probleme d'hygiene je pense d'ailleurs que le rapport est
bien plus que 100.
sterna jeudi 11 octobre 2001 18:26
Tout à fait, le fournisseur a le droit
de la faire légalement, mais le client à le droit
commercial de la refuser.
Dans le cas
présent, la réglementation est une chose, le droit du
client en est une autre et il ne faudrait pas l'oublier.
Pour
trop de cas de ce genre, les clients essaient de trouver des parades
légales, or ils oublient qu'il est aussi de leur devoir de
définir l'utilisation des produits qu'ils achétent et
qu'à ce titre ils peuvent établir des fiches produits,
des fiches techniques des cahiers de charges ou tout autre document
précisant leurs exigences.
Conseiller
donc à votre client d'établir ces documents.
Myriam BENISSAD vendredi 12 octobre 2001 08:22
Je suis du même avis que Monsieur
CLAUDE.
Postée justement en
restauration (commerciale) les consignées fixées aux
responsables de restaurants sont les suivantes :
DLC
inférieure à 7 jours : refus automatique.
je
précise que nous utilisons de la viande sous vide dont la
durée de vie initiale est d'une vingtaine de jours.
nous
appliquons la règle des 2/3 (chez nous) 1/3 (chez le
fournisseurs).
armail lundi 26 novembre 2001 18:38
Sociéte de Salaison. Nous pratiquions
les validations DLC suivant le protocole de la FIC , nouvelle version
éditée par la Revue du Centre Technique de la Salaison
:
échantillon taille 3/ décrochage
température au 1/3 de la DLC.
Selon
les produits les résultats sont :
-
parfaitement bon pour 1 produit subissant 1 décrochage à
80 jours mais cuit sous videdans emballage d'origine sans
manipulation après cuisson et pour 1 produit cuit sous boyau à
42 j DLC.
- totalement mauvais pour
des produits cuits sous boyau mais riches en nutriments (lait,
sucre...,viande), et manipulés après cuisson avant mise
sous - vide; décrochage en température à 7
jours.présence importante de
germes
méso expliquée par présence abondante de flore
lactique mais également présence surabondante de
coliformes totaux.
La DSV préfère
que l'on travaille sur échantillon de taille 5 ; argument
avancé : AM 21/12/79.Ils nous ont également demandé
de valider d'autres produits.ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Les résultats
:
- les résultats précédents
sont confirmés
- les résultats
sur des produits mis en 1/2 par une simple manipulation manuelle+
couteau et mis sous vide présentent des résultats
partiellement satisfaisants (3 ech bons sur 5).qu'il s'agisse de
produits cuit ou
simplement
fumé.Décrochage en t° à 28
jours.Abondance de flore méso et de coliformes totaux pour les
produits cuits.Pour produit fumé : pas de recherche de flore
méso ni de col totaux mais surabondance de coliformes
thermotolérants.Par ailleurs la machine servant à
mettre ces produits sous vide nécessite de nombreuses
réparations et génère des micro-fuite dans le
film.
Le boss, sans revoir les
conditions de fabrications refuse qu'on fasse un décrochage en
température afin de rendre les résultats à DLC
corrects.
QUESTIONS :
1)
a-t'il raison?
2) qu'impose la
législation?
PS : nous
travaillons essentiellemnt avec des grossites, peu exigents mais
aussi avec des industriels et la RHF.
Merci
pour vos réponses avisées.
vincent millet mardi 27 novembre 2001 09:04
Nous avons en stock un lot de marchandise dont
la DLUO est dépassée de 3 mois. nous avons effectué
des
analyses sur ce produit (5 germes,
ABVT, recherche de germes pathogène...), les résultats
ont tous été
satisfaisant.
un client serait prêt à nous acheter ce lot.
mes
questions sont les suivantes :
pouvons
nous encore vendre le produit?
si oui, y
a t il des dispositions à prendre et lesquelles?
y
a t il un risque pour nous?
existe t-il
des textes réglementaires sur ce sujet?
d'avance
merci pour vos réponses
Myriam BENISSAD mardi 27 novembre 2001 09:09
voici ce que j'ai trouvé dans le LAMY
DEHOVE
280-127
Date limite d'utilisation optimale : « à consommer de
préférence avant... »
La
date limite d'utilisation optimale est annoncée par la mention
« à consommer de préfence avant... »
lorsqu'elle comporte l'indication du jour, « à consommer
de préférence avant fin... » dans les autres
cas.
Cette mention est suivie soit de la
date elle-même, soit de l'indication de l'endroit où
elle figure dans l'étiquetage (Arr. 7 déc. 1984, art.
2, JO 21 déc., p. 11749).
Le
respect de la date limite d'utilisation optimale (DLUO) n'a aucun
caractère impératif ; il s'agit d'une information pour
le consommateur. La détention ou la mise en vente, à
titre gratuit ou onéreux, de denrées dont la date
d'utilisation optimale est dépassée n'est passible
d'aucune sanction, à condition que le produit demeure de
qualité loyale et marchande (Circ. 23 août 1985).
Une
denrée alimentaire dont la date limite d'utilisation optimale
est dépassée peut continuer à être
commercialisée sous réserve de répondre aux
dispositions applicables en matière de qualité et de
sécurité.
Le responsable
doit procéder à des vérifications pour s'assurer
de la conformité du lot.
Par
contre le report de la date limite d'utilisation optimale en apposant
une étiquette autocollante est contraire aux dispositions
réglementaires applicables en matière d'étiquetage
des denrées alimentaires et notamment à
la
loi du 24 juin 1928 relative à la protection des numéros
et signes quelconques servant à identifier les marchandises
(codifiée depuis dans le Code de la consommation, voir 110-23
; BID 1991, no 2, p. 4).
IO mardi 22 janvier 2002 14:42
Un produit a été par erreur étiqueté 2
fois; les 2 étiquettes comportent des DLUO différentes.
Est-ce
prévu par la réglementation ?
J'imagine que
c'est la DLUO la plus courte qui fait foi. Le fabricant est-il tenu
de barrer ou enlever les étiquettes comportant la DLUO la plus
longue ou peut-il vendre le produit en l'état ?
Myriam BENISSAD mardi 22 janvier 2002 14:51
Il nous est arrivé ce genre d'anomalie. Nous avons demandé
au fabricant une attestation de DLUO (en fonction du N° lot. Nous
avons conservé cette attestation et rayé la mention
erronée.
Bien sur c'était de petites quantités
mais bon c'était dommage de retourner toute la livraison
claire dericbourg mercredi 10 avril 2002 10:55
Je réalise une étude sur le vieillissement du
livarot et pont l'évêque. Je dois entre autres
redéterminer la
DLC et la DLUO, faire des essais de rupture
de chaine du froid et voir comment le produit se comporte (au niveau
chimique et bactério, notamment listéria mono).
Je
dois également mettre en place un jury d'analyse sensorielle:
est ce que quelqu'un connait bien les
descripteurs utilisés
dans la caractérisation des fromages?????
claire dericbourg vendredi 12 avril 2002 11:09
Un client me demande si nous faisons des tests de vieillissements
à : 4°C
1/3 du temps à 4°C et 2/3 à
8°C
2/3 du temps à 4°C et 1/3 à
8°C
est ce que cela correspond à des normes? Si oui
lesquelles?
Je travaille sur des fromages à pate molle:
quelle températures de conservation faut il mieux utiliser
pour mes tests de vieillissement
De plus quels sont les
paramètres chimiques à suivre?
pH, mat grasse, mat
protéique, sel, humidité ...?
Je vous remercie
de me répondre ... SVP
Valerie Larra vendredi 12 avril 2002 11:36
La norme qui fait foi pour les tests de vieillissement est la
norme : XP V 01-003 de décembre 1998
hygiène et
sécurité des produits alimentaires
"Lignes
directrices pour l'élaboration d'un protocole de validation de
la durée de vie microbiologique denrée périssable,
réfrigérée VL
bellinger marie vendredi 12 avril 2002 11:51
Cela correspond à une norme de validation de DLC, la norme XP V01 003, qui permet de controler la vie du produit en tenant compte d'une rupture d'une chaîne du froid.
Clabo Conseil Paris vendredi 12 avril 2002 09:01
Je pense que vous trouverez des gens competents en analyse sensorielle des fromages, entre autres, a Dijon (a l'INRA il doit y avoir un M. Estievant) et a l'INRA de Theix (M. Berdaguet).
GBarma mercredi 24 avril 2002 12:04
Savez-vous si il existe un recueil précisant la durée
de vie maxi de chaque famille de produits soumis à cette
obligation ?
Si oui, ou peut-on le trouver ?
Philippe Sommer mercredi 24 avril 2002 12:10
La fixation des DLC est de la responsabilité de chaque
producteur, sachant qu'il existe des normes à respecter d'un
point de vue microbiologique, sachant qu'il existe des protocoles
proposés par l'AFNOR, et que je crois certaines
interprofessions ont fixé certaines DLC (rillettes par
ex).
Cependant chaque producteur est le seul à apprécier
l'évolution organoleptique de son produit.
GBarma mercredi 24 avril 2002 12:44
Alors quelles sont les durées de vie du marché
pour
viandes fraiches
viandes découpées
sous-vide
foie gras frais
foie gras sous-vide
crèmes
glacées
Sachant que les produits laitiers sont à
21 jours et la 4° gamme à 8 jours
Philippe Sommer mercredi 24 avril 2002 13:05
Concernant la viande, chaque producteur met lui meme ses propre DLC.
VETHYQUA jeudi 25 avril 2002 09:35
Les Guides de bonnes pratiques d'hygiène proposent des
"DLC" par famille de produits. Voir chaque Guide.
Il
s'agit en fait de Durée de conservation maximale, plus que de
DLC d'où les guillemets.
Leur validité??
Elles
ont été proposées par les Professionnels,
parfois sous couvert du Centre Technique de la Profession concernée
(encore merci au CTSCCV pour le Charcutiers Artisanaux)... puis les
Guides ont été validés par les Pouvoirs publics
et publiés au JO.
Que valent-elles réellement?
MON
point de vue est qu'elles n'ont qu'une valeur INDICATIVE.
C'est
très utile en Remise directe au consommateur car au moins on a
maintenant quelques points de repère.
Les DSV les
acceptent en général et n'exigent d'études de
vieillissement (simplifiées quant il s'agit de conservation en
interne et non de vente en "conditionné") que si les
Professionnels passent outre ou pour les familles de produits pour
lesquels rien n'a été précisé par les
Guides.
Du point de vue JURIDIQUE et de la Responsabilité
du Professionnel, celle-ci reste entière...
Les "DLC"
des Guides ne sont en effet valables QU'A LA CONDITION DE RESPECTER
TOUTES LES BONNES PRATIQUES D'HYGIENE... you what I meen si y'avait
un problème...
Schaherazede HADJ-NACEUR mercredi 5 juin 2002 17:49
Je reviens sur un vieux sujet tellement abordé. Je
recherche des references
de textes reglementaires sur la DLC et
les DLUO :
1- Un restaurateur ou un
distributeur peut-t-il utiliser ou vendre un produit dont la DLUO est
passé?
2- La reglementation
fixe-t-elle un délais d'utilisation au-delà d'une DLUO?
Cela dépend-t-il de la nature du produit concerné?
Un
de nos clients (un restaurateur) a reçu la visite des services
vétérinaires. Ces derniers ayant trouvés un
produit ( surgelé avec une DLUO dépassée petites
lamelles d'encornet= paella), ont établit un rapport
soulignant qu'il ne s'en était pas débarrassé
alors que la DLUO était passé.
La question :
cela est-il justifié?
Myriam BENISSAD mercredi 5 juin 2002 17:56
voici un extrait du LAMY DEHOVE qualité et répression
des fraudes
La date limite d'utilisation optimale est annoncée
par la mention « à consommer de préfence avant...
» lorsqu'elle comporte l'indication du jour, « à
consommer de préférence avant fin... » dans les
autres cas.
Cette mention est suivie soit de la date elle-même,
soit de l'indication de l'endroit où elle figure dans
l'étiquetage (Arr. 7 déc. 1984, art. 2, JO 21 déc.,
p. 11749).
Le respect de la date limite d'utilisation optimale
(DLUO) n'a aucun caractère impératif ; il s'agit d'une
information pour le consommateur. La détention ou la mise en
vente, à titre gratuit ou onéreux, de denrées
dont la date d'utilisation optimale est dépassée n'est
passible d'aucune sanction, à condition que le produit demeure
de qualité loyale et marchande (Circ. 23 août 1985).
Une
denrée alimentaire dont la date limite d'utilisation optimale
est dépassée peut continuer à être
commercialisée sous réserve de répondre aux
dispositions applicables en matière de qualité et de
sécurité.
Le responsable doit procéder à
des vérifications pour s'assurer de la conformité du
lot.
Par contre le report de la date limite d'utilisation optimale
en apposant une étiquette autocollante est contraire aux
dispositions réglementaires applicables en matière
d'étiquetage des denrées alimentaires et notamment à
la loi du 24 juin 1928 relative à la protection des numéros
et signes quelconques servant à identifier les marchandises
(codifiée depuis dans le Code de la consommation, voir 110-26
; BID 1991, no 2, p. 4).
© les LAMY CD-Rom - LAMY S.A.
il
faut donc s'assurer pour chaque lot dont la dluo est dépassée
que la qualité sanitaire est respectée !
jeudi 7 novembre 2002 09:14
THE GUARDIAN 07/11/02 The great sell-by con
How seriously
should you take the dates printed on food labels? Sally Weale
unravels a supermarket scam
http://www.guardian.co.uk/g2/story/0,3604,834896,00.html
QSAdial mercredi 29 janvier 2003 07:17
Je travail actuellement sur un dossier d'agrément sanitaire
pour un client dont l'activité est la découpe de
fromage en portions et son conditionnement sous film. Actuellement la
DLC de ses produits est de 15 jours.
Il envisage de changer
d'emballage et de conditionner les découpes sous vide. Je suis
donc à la recherche de la DLC maximale possible en vue de sa
validation selon la norme NF XP01-003.
Les fromages sont
essentiellement des pates dures cuites et des pâtes dures non
cuites.
L'un d'entre vous pourrais t'il m'indiquer cette limite de
DLC attendue?
Mes premières recherches me donne entre 30 et
60 jours.
Philippe Sommer mercredi 29 janvier 2003 08:39
D'après mes connaissances, chaque industriel est responsable de la DLC qu'il appose sur ses produits, à charge pour lui d'être conforme à la réglementation (sécurité sanitaire) et ... conforme à ce que peut attendre un consommateur organoleptiquement.
QSAdial mercredi 29 janvier 2003 14:22
Il s'agit ici de définir une "fenêtre de tir" en DLC attendue afin de cibler au mieux la DLC.
Myriam BENISSAD <> mercredi 29 janvier 2003 14:25
nous utilisons de l'emmenthal cube sv
il a +40jours de dlc
adieaa vendredi 7 février 2003 16:51
Pour connaître l'évolution d'une conserve dans le temps sur le plan sensoriel, des laboratoires proposent des tests de vieillissement accélérés du type : 1 mois à 37°C = 1 an à T°C ambiante. Quelqu'un aurait-il plus d'informations concernant ce sujet et connaissez-vous les références d'une brochure du CTCPA qui traite de ce sujet là.
lundi 12 mai 2003 19:54
JOCE 10/05/03 Arrêt de la Cour (cinquième chambre) du
13 mars 2003 dans l'affaire C-229/01 (demande de décision
préjudicielle de l'Unabhängiger Verwaltungssenat im Land
Niederösterreich): Susanne Müller ("Directive
2000/13/CE - Étiquetage et présentation des denrées
alimentaires - Date de durabilité minimale - Article
18")
http://www.curia.eu.int/jurisp/cgi-bin/form.pl?lang=fr&Submit=Rechercher&docrequire=alldocs&numaff=C-229/01&datefs=&datefe=&nomusuel=&domaine=&mots=&resmax=100
Chargelègue Jean-Louis vendredi 11 juillet 2003 17:11
Est-il possible de vendre des produits alimentaires avec une DLUO
dépassée ?
Si oui, sous quelles conditions.
Existe-t-il un texte ou une note de service de l'administration à
ce sujet ?
jacques ANTOINE vendredi 11 juillet 2003 17:22
Suite à votre question, je vous prie de trouver ci-dessous
quelques éléments de réponse :
La date
limite d'utilisation optimale est annoncée par la mention «
à consommer de préférence avant... »
lorsqu'elle comporte l'indication du jour, « à consommer
de préférence avant fin... » dans les autres
cas.
Cette mention est suivie soit de la date elle-même,
soit de l'indication de l'endroit où elle figure dans
l'étiquetage. Le respect de la date limite d'utilisation
optimale (DLUO) n'a aucun caractère impératif ; il
s'agit d'une information pour le consommateur. La détention ou
la mise en vente, à titre gratuit ou onéreux, de
denrées dont la date d'utilisation optimale est dépassée
n'est passible d'aucune sanction, à condition que le produit
demeure de qualité loyale et marchande (Circ. 23 août
1985).
Une denrée alimentaire dont la date limite
d'utilisation optimale est dépassée peut continuer à
être commercialisée sous réserve de répondre
aux dispositions applicables en matière de qualité et
de sécurité.
Le responsable doit procéder
à des vérifications pour s'assurer de la conformité
du lot.
Par contre le report de la date limite d'utilisation
optimale en apposant une étiquette autocollante est contraire
aux dispositions réglementaires applicables en matière
d'étiquetage des denrées alimentaires et notamment à
la loi du 24 juin 1928 relative à la protection des numéros
et signes quelconques servant à identifier les marchandises
(BID 1991, no 2, p. 4).
Aurélie DAVID mardi 15 juillet 2003 09:45
Nous fabriquons des conserves de fruits et avons été confrontés à ce cas de figure. Nous n'avons pas réussi à trouver de preneurs parmi notre clientèle habituelle, nous avons donc contacté une entreprise spécialisée dans ce type de reprise et vente, en voici les coordonnées : FRUCTUS KADY ECO (SARL) 41 route de Lyon 26 500 BOURG LES VALENCES FAX : 04.75.47.11.81. Nos boites de poires n'ont pas été rachétées très chères...mais c'est toujours mieux que de détruire. cette société prend les produits à DLUO + 1 an maxi.
boutrou arnaud mardi 29 juillet 2003 15:16
Je reviens vers vous avec une question pour connaitre une
estimation de de la DLUO pour conserves d'ananas; je porte
votre connaissance que nous effectuons une pasteurisation a 88 degre
C pour 20 min, le pH de nos conserves est d'une moyenne de 4.
Je
vous prie de bien vouloir me donner une estimation de l DLUO dans ces
conditions.
Julien mardi 29 juillet 2003 17:51
36 mois, c'est la dluo proposé par la plupart des fournisseur pour les conserves pasteurisées .
Olivier TSCHENN jeudi 25 septembre 2003 14:31
Comment sont déterminées les DLC et les DLUO des
produits agro-alimentaires ?
La Norme BRC impose que les
essais concernant la durée de conservation soient effectués
selon des protocoles définis. Existent-ils des protocoles ou
des normes de référence ?
Lionel Grosjean jeudi 25 septembre 2003 17:37
Le determinaton de la durée de vie d'un produit est décrite
dans la norme AFNOR ¨ NF XPV 01003 : lignes directrices
pour l'élaboration d'un protocole de validation de la durée
de vie microbiologique
Cette norme peut être commandé
en ligne auprès de l' AFNOR
http://www.afnor.fr/portail.asp
Laurent Vonwiller jeudi 25 septembre 2003 18:44
Si on lit exactement, la norme demande sous 4.1.2. que l'on prenne
en compte la recette, l'emballage, les conditions ambiantes, les
conditions de stockages du produit, donc dans l'esprit des normeurs,
je pense que l'on demande toujours une analyse concrète et une
evaluation des risques et pas seulement seulement la liste de la page
243 de tel ou tel règlement!
Ou je me trompe?
Olivier TSCHENN vendredi 26 septembre 2003 08:18
Oui, vous avez sans aucun doute raison, il faut bien tenir compte
de l'ensemble de ces éléments pour évaluer les
risques (4.1.2)
Mais la question reste la même :
Existe-t-il des normes ou protocoles de référence qui
imposeraient "un minima" (légalement obligatoire) et
qui serviraient de référence pour le point 4.1.3
Corinne Buret lundi 6 octobre 2003 16:21
Je souhaiterai savoir si l'un des co-listiers sait s'il est
obligatoire de faire figurer une DLC ou DLUO sur les produits
suivants :
- herbes sèches (thym, laurier...)
-
fruits secs
- légumes secs
Et si oui, quel est ou
quels sont les textes réglementaires qui imposent cela.
julie auriol lundi 6 octobre 2003 17:26
Vous trouverez des réponses à votre question dans la
directive européenne 2000/13/CE concernant
l'étiquetage
des denrées alimentaires.
Lionel Grosjean lundi 6
octobre 2003 18:33
Si vos articles sont vendus préemballés au sens de
l'art R112-1 du code de la consommation votre étiqutage doit
comporter les mentions suivantes alinéa 5 en
particulier
Article R112-9
(Décret nº 98-879 du
29 septembre 1998 art. 2 Journal Officiel du 2 octobre 1998)
(Décret
nº 2000-705 du 20 juillet 2000 art. 4 Journal Officiel du 28
juillet 2000)
Sans préjudice des dispositions
relatives au contrôle métrologique, l'étiquetage
des denrées alimentaires préemballées comporte,
dans les conditions et sous réserve des dérogations
prévues au présent chapitre, les mentions obligatoires
suivantes :
1º La dénomination de vente
;
2º La liste des ingrédients ;
3º La quantité de certains ingrédients ou
catégories d'ingrédients, dans les conditions prévues
aux articles R. 112-17 et R. 112-17-1 ;
4º La
quantité nette ;
5º La date jusqu'à
laquelle la denrée conserve ses propriétés
spécifiques ainsi que l'indication des conditions
particulières de conservation ;
6º Le nom
ou la raison sociale et l'adresse du fabricant ou du conditionneur ou
d'un vendeur établi à l'intérieur du territoire
de la Communauté européenne ;
7º
L'indication du lot ;
8º Le lieu d'origine ou de
provenance chaque fois que l'omission de cette mention est de nature
à créer une confusion dans l'esprit de l'acheteur sur
l'origine ou la provenance réelle de la denrée
alimentaire ;
9º Le mode d'emploi chaque fois
que sa mention est nécessaire à un usage approprié
de la denrée alimentaire ainsi que, le cas échéant,
les conditions particulières d'utilisation, notamment les
précautions d'emploi.
Vous pourrez lire la totalité
des règles d'étiquetage applicables en France dans ce
code
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/VisuArticleCode?commun=CCONSO&code=&h0=CCONSOMR.rcv&h1=1&h3=2
Si vos produits sont des produits secs non périssables
la date sera une DLUO et non un DLC
Péroline Bousquet
Tuesday, November 11, 2003 11:08 PM
Voici
la première : je pensais trouver facilement sur Internet des
textes régissant les dates limites de consommation. Ce n'est
visiblement pas le cas
: est-ce parce que les producteurs
sont libres de les fixer comme ils le jugent bon ? Où y-a-t-il
tout de même des pratiques standards recommandées en
fonction des ingrédients, des modes de préparation et
des formes de conditionnement ? Si oui où puis-je trouver de
la doc à ce sujet ?
Cyrille Bobowski mercredi 12 novembre 2003 12:29
La dlc est fixée par le transformateur, sous sa
responsabilité, à lui de démontrer via des tests
de vieillissements que son produit sera consommable jusqu'a DLC .Elle
concerne principalement les produits frais ou périssable( qui
se conservent mal ou pas du tout).
Les critères de
"consommation" des produits alimentaires reposent
principalement sur des arrêétés fixant les
critères microbiologiques relatifs à ces denrées:
au delà elles ne seront pas consommable.
Péroline Bousquet lundi 17 novembre 2003 21:11
Les tests de vieillissement destinés à calculer la
DLC et la DLUO doivent-ils obligatoirement être réalisés
par le fabricant lui-même ?
Peuvent-ils être
sous-traités à des laboratoires ? Le cas échéant
quel serait le prix (grosso modo) d'une analyse pour des tests sur
des plats cuisinés avec une DLC souhaitée de 10 à
15 jours ?
Gaël LE VELLY mardi 18 novembre 2003 15:19
La détermination de la DLC peut effectivement être
réalisée en interne par l'industriel, mais je vous
conseille de faire plutôt réaliser ces études par
un laboratoire indépendant, ce qui garantira pour vos clients
l'impartialité des résultats.
En ce qui concerne
le coût de ce type d'étude, il est fortement dépendant
des produits que vous souhaitez soumettre à l'essai.
Pour
réaliser cette détermination, vous pouvez vous baser
sur la norme AFNOR XP V01-003 de décembre 1998 "Lignes
directrices pour l'élaboration d'un protocole de validation de
la durée de vie microbiologique".
Si vous le
souhaitez, je peux vous faire une étude de faisabilité
et une offre sur ce genre de test.
Pour cela, envoyez-moi la
liste des produits que vous souhaitez tester et les DLC souhaitées
au mail suivant : glevelly@lemlabo.com
Cédric PLANTIEU mercredi 10 décembre 2003 19:15
Pour un rapport sur l'étude de vieillissement des aliments
et la mise en place de DLC/DLUO, que je fait dans le cadre de ma
licence j'aimerai savoir si un fabriquant doit obligatoirement
effectuer une étude de viellissement
pour apposer une
DLC/DLUO sur ses produits? Quels sont les textes réglementaires
s'il y en a? (J'ai pris connaissance de la norme XP V01-003 et du
decret n°84-1147 du 7 decembre 1984 concernant l'étiquetage
de DA.)
Une autre question: Existe t-il une méthode
d'analyse sensorielle pour déterminer une DLC/DLUO?
Attention! l'arrêté du 07/12/84 cité ci-dessus a été abrogé et remplacé par l'arrêté du 2 août 2005
frédéric PEDEBOSCQ mercredi 10 décembre 2003 19:45
L'application d'une DLUO est sous la responsabilité du
conditionneur puisqu'elle ne s'applique qu'à des produits pour
lesquels l'altération ne présente pas de danger
immédiat pour la santé. Alors que la DLC est déterminée
suivant des critères microbiologiques "seuils" (
même si elle est aussi sous la responsabilité de
cionditionneur). Au dela de ces seuils, le produits est dangereux
pour la santé : salmonelles, listéria, clostridium
botulinum, ...
voir :arrété du 25 mai 1997
art 11 et annexes pour les végétaux (sauf surgelés
: décret du 9 septembre 1964 et loi du 1 aout 1905
Sakho Mame Pane mardi 23 décembre 2003 11:06
Nous fabriquons une boisson chocolatée en poudre pour le petit déjeûner dont un des intrants est du lait en poudre; Le produit ne subit aucun traitement thermique. Il s'agit juste d'un mélange d'intrants et de conditionnement. La date limite de validité du produit doit-elle correspondre à celle du lait en poudre (etant l'intrant le plus sensible et à la DLV la plus courte).
frederic pedeboscq mardi 23 décembre 2003 11:51
Concernant la dlc, elle doit être égale à celle de l'intrant dont la dlc est la plus courte sauf si votre process apporte un risque nouveau ou permet de prolonger cette dlc, ce qui n'est apparemment pas le cas.
Ibrahim OUABBI mardi 23 décembre 2003 16:08
Votre produit n'est plus le lait en poudre tous seul. Suite au mélange vous avez abtenu un produit différents du lait en poudre de point de vue chimique(stabilité). d'où une date de DVL qui peut être différente à celle du lait en poudre.
JD TOTTI mercredi 24 décembre 2003 10:08
Je m'interroge...
DLC ou DLUO du lait en poudre ?
Y a t-il
assainissement au moment du mélange ?
S'il n'y a que
mélange d'ingrédients, en quoi ce mélange peut
il assurer la maîtrise d'un risque ?
Je ne vois guère
que la teneur en sucre.
Quoi qu'il en soit, je ne prendrais
pas ce risque sauf à valider l'opération par des études
de vieillissement.
Chloé Besnehard. mercredi 24 décembre 2003 11:21
Concernant votre dlc, il est clair qu'elle ne peut être
supérieure à celle du lait qui est votre intrant. Par
contre, je pense qu'elle peut être inférieure car le
fait que cela soit liquide et non en poudre amène de nouveaux
risques. Il serait donc préférable de réaliser
une étude de vieillissement.
Concernant l'étude
HACCP, pour être utile et non juste de la paperasserie
encombrante, il est clair qu'il faut qu'elle soit la plus
représentative possible de la réalité et la plus
descriptive possible.
C'est à partir d'une telle étude
que vous pourrez vous améliorer.
Kent TECHER mardi 27 janvier 2004 04:54
Nous travaillons actuellement avec un groupement de producteur qui
souhaite remplacer les traditionnelles DLC ou DLUO par "A
consommer de préférence avant le...".
En
effet s'agissant de produit à longue DLUO (3 ans), cette
mention peut-elle réglementairement remplacer la DLUO?
Si
ce n'est pas le cas, seule la DLUO peut-elle être appliquée
ou existe-t-il une mention particulière?
Emmanuelle GIRARD mardi 27 janvier 2004 08:48
Pour une DLUO la mention "A consommer de préférence avant le" est déjà en usage. elle doit être suivie de la mention "jour et mois" pour une DLUO inférieure à 3 mois, "mois et année" pour une dluo entre 18 mois et 3 ans et "année" pour une dluo supérieure à 3 ans.
Aurélien MORIS mardi 27 janvier 2004 08:57
Vous pouvez remplacer la DLUO par "a consommer de
préference", ces deux mentions sont prévues par
la
législation, de plus, le cas de produit à durée
de vie de 3 ans vous permet de ne faire figurer que le mois
et
l'année de la dluo (mm/aaaa), (en effet le jour n'a pas grande
valeur après trois ans)
Le seul interet de la faire figurer
est dans le cas d'une tracabilité et de lots identifiés
par la date complète plus une lettre ou une heure.
La dluo
s'applique à des denrées microbiologiquement stables et
non périssables.
La dlc est pour tout produit
microbiologiquement périssable (la mention est alors "a
consommer jusqu'au" et la date figurant doit etre sous la forme
jj/mm ou jj/mm/aaaa)
en cas besoin d'info complémentaires
je reste à dispo
delphine jacquart mardi 27 janvier 2004 16:50
Je suis à la recherche d'un texte de loi qui précise
les mentions obligatoires pour les produits mis en vente. Il s'agit
d'un restaurateur qui produit une petite quantité de terrine
"stérilisée" qu'il vend directement dans son
restaurant.
Qu'en est-il de la DLC?
Eric KALINOWSKI mercredi 28 janvier 2004 08:34
La DLC reste sous la responsabilité du fabricant, je vous
conseille de lire l'AM du 9 Mai 1995 modifié relatif à
la partie "autoclave". A défaut de Guide
"Conserveur" validé à ce jour (je crois ...),
la validation de la DLC
utilisera la norme NF XP V01-003 avec une
simulation de la rupture de la chaîne du froid (+4°C / +8°C
notamment).
Concernant l'étiquetage le Code de la
Consommation reste la référence.
Aurélie DAVID mercredi 28 janvier 2004 10:50
Pour répondre à votre question, voir l'arrêté
du 7 décembre 1984 relatif à l'indication de la date et
du lot dans l'étiquetage, le décret 84-1147 du
1/12/84.
En résumé, votre produit ayant une DLUO de
3 ans, vous pouvez mentionner seulement l'année sous cette
forme " A consommer de préférence avant fin 2004"
ce qui fait référence à une DLUO. pour les
produits à moins de 3 mois de DLC, il faut mentionner le jour
et le mois.
Attention!
l'arrêté du 07/12/84 cité ci-dessus a été
abrogé et remplacé par l'arrêté du 2 août
2005
Cécile Briolat jeudi 26 février 2004 16:26
Je reviens des archives de cette liste et j'ai pu apprendre que
:
Le respect de la date limite d'utilisation optimale (DLUO)
n'a aucun caractère impératif ; il s'agit d'une
information pour le consommateur. La détention ou la mise en
vente, à titre gratuit ou onéreux, de denrées
dont la date d'utilisation optimale est dépassée n'est
passible d'aucune sanction, à condition que le produit
demeure
de qualité loyale et marchande (Circ. 23 août 1985).
Une
denrée alimentaire dont la date limite d'utilisation optimale
est dépassée peut continuer à être
commercialisée sous réserve de répondre aux
dispositions applicables en matière de qualité
et de
sécurité.
Le responsable doit procéder à
des vérifications pour s'assurer de la conformité du
lot.
Voici mon problème :
Je travaille dans un
centre de Gérontologie.
Un fournisseur m'a livré en
Décembre 2003 des galettes des rois dont la DLUO était
novembre 2003 !! (on s'en est apercu en janvier 2004)
Je me
retourne contre le fournisseur compte tenu de la DLUO des galettes,
et Il me répond qu'il a le droit selon la législation
de nous livrer les produits ayant une DLUO dépassée.
Moi
personnellement, je ne suis pas d'accord.
D'autant plus que le
fournisseur ne nous a aucunement prévenu de la DLUO et n'a pas
chercher à nous garantir la qualité de ses galettes
(comme le dit la Circ. 23 août 1985)).
Je suis donc à
la recherche de texte officiel pouvant le contrer.
J'ai aussi
lu que si l'on recevait un produit congelé ou surgelé
dont la DLUO etait inférieure a 1 mois, nous avions le droit
de refuser la marchandise. Le problème est que je ne retrouve
pas de quel texte cela est tiré.
Taitrarque Ali jeudi 26 février 2004 20:56
Pour moi, votre fournisseur de galette des rois est passible d'un
délit de tromperie.
Maintenant, ce n'est que mon avis,
vous pourriez peut être vous adresser à la DGCCRF. Mais
il est sur que quand vous aviez reçu ces produits, vous
pensiez que votre fournisseur vous les livrait dans un délai
correct!
Par ailleurs, je crois que si un distributeur décide
de vendre un produit dont la DLUO est depassée, ce n'est plus
le fabricant du produit qui est responsable pénalement, mais
le distributeur...
Le problème reste à prouver
tout ça et en plus on peut vous demander pourquoi vous n'avez
pas vous même vérifié la date.
Vous
devriez établir un cahier des charges plus précis avec
vos fournisseurs pour ne plus avoir de problèmes.
J'espere
vous avoir été utile
Amélie HITZ jeudi 26 février 2004 21:47
Un peu dans le même style : il y a t-il une limite de temps avant la DLC a partir de laquelle un client peut refuser les fruits et légumes de quatrième ou cinquième gamme, ou bien peut-on les vendre jusqu' à J -1 sans aucun compte à rendre (bien que je pense que c' est ne pas respecter le client surtout quand ce client n' est qu' un intermédiaire avant le consommateur, mais j' ai vu ce cas...)
Gilles TIXIER jeudi 26 février 2004 23:34
Pour la DLC, comme pour la DLUO, (hors non-conformité réglementaires), ces conditions de vente sont affaire d¹ententes contractuelles entre le client et le fournisseur, soit de manière générale dans le cahier des charges, soit liée à chaque commande.
Jean-François CARLOT mercredi 24 mars 2004 18:35
Existe-t-il un texte réglementaire définissant la
codification de la date d'une DLUO.
Faut-il que l'année
soit marquée en entier (ex : 2006) ou 06 peut-il suffire
?
Exemple : A consommer de préférence avant
05/06
Cette DLUO doit se lire : A consommer de préférence
avant mai 2006
Il y a un risque pour que le consommateur lise : A
consommer de préférence avant le 5 juin.
Le BID
n°4 de 1995 fait part du cas particulier du passage à l'an
2000 où afin d'éviter tout risque d'interprétation
erronnée l'année devait être indiquée soit
par la mention "2000" soit par la mention "00".
Qu'en
est-il pour les années suivantes ?
De nombreux
industriels utilisent des pinces étiqueteuses ne comportant
que 4 chiffres. Comment doivent-ils faire ?
Ismail SAADI jeudi 25 mars 2004 12:38
la DLUO peut être indiquée avec seulement les deux
derniers chiffres de l'année.
Quand on indique une date
avec mois/année, il faut inscrir A consommer avant fin
...
Quand on indique une date avec jour/moi/année, on
inscit A consommer avant le...
voila, je ne peux répondre
qu'à une partie de vos questions.
Myriam BENISSAD vendredi 26 mars 2004 09:47
voici l'extrait du lamy dehove à propos des
dluo
L'étiquetage comporte l'inscription, sous la
responsabilité du conditionneur, d'une date jusqu'à
laquelle la denrée conserve ses propriétés
spécifiques dans des conditions appropriées.
Dans le
cas des denrées microbiologiquement très périssables
et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte
période, de présenter un danger immédiat pour la
santé humaine et dans le cas des denrées pour
lesquelles la réglementation en matière de contrôle
sanitaire fixe une durée de conservation cette date est une
date limite de consommation.
Dans les autres cas, cette
date est une date limite d'utilisation optimale
(C. consom., art.
R. 112-22, al. 1er à 3).
La date limite de consommation et
la date limite d'utilisation optimale mentionnées ci-dessus se
composent de l'indication en clair du jour, du mois et de
l'année.
Toutefois, elles peuvent ne comprendre que
l'indication :
* du jour et du mois lorsque la durabilité
estimée n'excède pas 3 mois;
* du mois et de l'année
lorsqu'elle est comprise entre 3 et 18 mois ;
* de l'année
lorsqu'elle est supérieure à 18 mois (Arr. 7 déc.
1984, art. 1er, JO 21 déc., p. 11749).
audrey.lantiat jeudi 13 mai 2004 13:24
J'ai consulté les archives de la liste hygiène sur
les DLC/DLUO mais n'ai malheureusement pas trouvé de réponse
à ma question.
La société de restauration
dans laquelle je travaille fait des glaces type 'Mac Fleury',
utilisant entre autres des amandes caramélisées. Après
ouverture de leur emballage d'origine, ces fruits secs sont stockés
toute la journée dans une bonbonne, à température
ambiante, et je ne sais pas comment fixer leur durée de vie
(j'aimerais éviter les tests de vieillissement). La seule
information transmise par le fournisseur set que conservés à
une température inférieure à 10°C, la DLUO
est de 8 mois!
Nous pensons à ranger au frais pendant la
nuit les bonbonnes (de contenance 1 litre) mais le milieu est alors
humide.
Si quelqu'un peut m'apporter ses lumières...
Cindy MURCIER jeudi 13 mai 2004 15:29
Vous ne pouvez pas stocker ces bonbonnes de 1L dans un réfrigérateur à disposition de votre table de travail? et ainsi conserver la DLUO du fournisseur (voir moins, en fonction de vos délais d'utilisation)?
Laurent Krysiak jeudi 13 mai 2004 14:57
En l'absence quasi totale de danger "microbiologique"
sur ce type de denrées après déconditionnement
(lié au taux important de sucre), vous ne devez à mon
sens qu'intégrer le danger "organoleptique".
Vous
avez déjà commencé à réfléchir
sur les paramètres pouvant influer de façon négative
sur la qualité gustative de ces amandes.........vous êtes
sur la bonne voie.
En l'absence de consignes de la part de
votre fournisseur (celles décrites dans votre mail
correspondent à mon avis au produit non déconditionné),
ce sera donc à vous de déterminer celles-ci de manière
à définir une date maxi d'utilisation après
déconditionnement : la meilleure méthode consiste à
reproduire les conditions de conservation de ce produit sur un lot
que vous déconditionnez (en paralléle avec un lot
témoin non déconditionné), et de faire appel à
vos sens pour apprécier la diminution de qualité du
premier.
Quelques critères de jugement qui me viennent
à l'esprit :
- aspect : produits non effrités -
produits non agglomérés - couleur d'origine
conservée
- touché : produits non
collants/caramel non liquide
- goût : qualité
gustative d'origine conservée
Des "pros"
(pâtissiers par exemple) pourront certainement vous en apporter
d'autres
Je vous déconseille fortement de conserver
ces produits en froid positif après déconditionnement :
le caramel va prendre toute l'humidité et couler
Myriam AIT-AISSA mercredi 26 mai 2004 15:43
Je souhaiterais savoir s'il existe une réglementation sur les DLUO.
GENTY Nicolas mercredi 26 mai 2004 16:32
Le texte principal pour les denrées alimentaires
préemballées est l'article R112-22 du code de la
consommation
"L'étiquetage comporte l'inscription,
sous la responsabilité du conditionneur, d'une date jusqu'à
laquelle la denrée conserve ses propriétés
spécifiques
dans des conditions appropriées.
Dans le cas
des denrées microbiologiquement très périssables
et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte
période, de présenter un danger immédiat pour la
santé humaine et dans le cas des denrées pour
lesquelles la réglementation en matière de contrôle
sanitaire fixe une durée de conservation, cette date est une
date limite de consommation.
Dans les autres cas
cette date est une date limite d'utilisation optimale.
La date est accompagnée, le cas échéant, par
l'indication des conditions de conservation, notamment de la
température à respecter, en fonction desquelles elle a
été déterminée."
Concernant
la DLUO, le code de la consommation est complété par
des dispositions de l'arrêté du 7 décembre 1984
relatif à l'indication de la date et du lot de fabrication;
attention, il existe plusieurs arrêtés du même
jour traitant tous de questions d'étiquetage. Des informations
complémentaires peuvent être trouvées dans
l'instruction du 23 août 1985. Je ne dispose pas de ces textes
sous format numérique mais je peux vous les envoyer par Fax.
Enfin, uniquement concernant la DLC, L'article R112-25
prévoit:
"Sans préjudice des peines prévues
aux articles L. 213-1 à L. 213-4 et à l'article 26 du
décret nº 71-636 du 21 juillet 1971, sont interdites la
détention en vue de la vente, la mise en vente, la vente ou la
distribution à titre gratuit des denrées alimentaires
comportant une date limite de consommation dès lors que cette
date est dépassée.
Sont également
interdites la détention en vue de la vente, la mise en vente,
la vente ou la distribution à titre gratuit des denrées
alimentaires entreposées dans des conditions non conformes à
celles qui sont prescrites dans leur étiquetage."
Attention! l'arrêté du 07/12/84 cité ci-dessus a été abrogé et remplacé par l'arrêté du 2 août 2005
Emilie PASGRIMAUD
vendredi 4 juin 2004 07:04
J'aimerais grâce à ce forum de discussion avoir des
retours d'expériences et des compléments d'informations
sur les tests de
vieillissements accélérés.
Pensez-vous
que c'est une bonne méthode dans notre cas? Que peut-on faire
à la place?
Karine Verriere vendredi 4 juin
2004 11:30
en ce qui concerne un test de
vieillissement accéléré pour un probleme de
levure/moisissures, il est possible d'envisager un test en
laissant les produits à température ambiante, T°c
proche de l'optimale des levures/ moisissures; cela les fera
aparaitre + rapidement; mais attention, cette métode n'est pa
issu d'une norme.
Martin Camus mercredi 14 juillet 2004 05:08
suite à ma lecture de la norme sur l'étude de vieillissement à mener dans le cadre de la détermination de la DLC d'un produit, je constate qu'aucune température de "rupture de la chaîne du froid" n'est prévue pour les produits congelés ou surgelés. Quelle température prendre si on veut par exemple déterminer la DLC d'une crème glacée?
Banon Emmanuel mercredi 14 juillet 2004 11:13
J'ai posé cette question la semaine dernière à mon labo d'analyses. Ce qui est congelé/ a fortiori surgelé ne bouge pas ou très peu en fonction du temps. Donc au niveau microbio, se référer à l'état des denrées lors de la congél est suffisant pour garantir ton produit. En revanche, l'autre point qui détermine la DLC réside dans les qualités organoleptiques du produit, à savoir les risques d'un certain rancissement du produit en fonction de la présence des MGrasses dans le produit. Donc les services officiels ne demandent pas de 'preuve' ou les clients ne peuvent pas demander de 'rupture de chaine du froid' pour ces produits. L'usage en général donne 12 à 18 mois pour les produits à bas de viande par exemple (à cause des MG présentes), je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres produits.
mardi 10 août 2004 10:19
QUESTION ÉCRITE E-0604/04 posée par Säid El
Khadraoui (PSE) à la Commission (18 février 2004) Objet
Vente de denrées alimentaires
périmées
http://www2.europarl.eu.int/omk/sipade2?PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+E-2004-0604+0+DOC+XML+V0//FR&L=FR&LEVEL=2&NAV=S&LSTDOC=Y
Martin Camus mercredi 15 septembre 2004 12:46
j'aimerais savoir si la DLC est obligatoire pour le beurre, ou si
c'est une DLUO. En effet nous recevons des plaquettes de beurre avec
une date imprimée dessus, mais sans aucune indication de type:
"à consommer jusqu'au", ou "à consommer
de préférence avant le". Y a-t-il une exception
pour le beurre?
euqilegnal mercredi 15 septembre 2004 13:07
pour les produits frais, il s'agit d'une DLC
en effet,aprés
une certaine date ces produits sont succeptibles de représenter
un danger pour le consommateur (développement de
microorganisme pathogène).
la date doit don etre
impérativement respectée
Eric KALINOWSKI mercredi 15 septembre 2004 13:11
Vous aviez raison finalement, il y a beaucoup à faire dans
cette entreprise pas seulement en HACCP mais en BPF et des usages
...
PS: les beurres concentrés ou non (comme les MGV
pour le tourage, etc) ont une DL
Myriam BENISSAD mercredi 15 septembre 2004 14:17
J'ai du beurre qui présente une DLUO
Nathalie VIDAL mercredi 15 septembre 2004 17:06
D'après notre fournisseur de beurre en l'état, la date limite indiquée sur le beurre en l'état correspond à une Date limite administrative.
En effet, nous utilisons plus de 5 tonnes de beurre par mois, et
pour cela nous avons fait un dossier d'agrément et nous sommes
subventionné pour le beurre que nous incorporons dans nos
produits finis.
Nous sommes contrôlés mensuellement
par L'ONILAIT qui vérifie la traçabilité du
beurre que nous utilisons et nous sommes pénalisés si
nous dépassons la Date limite administrative (seule date
apparaissant sur les emballages et factures). C'est une date liée
aux adjudications (= temps supposé nécessaire pour
écouler une offre).
Il n'y a pas de réglementation
imposant une DLC sur le beurre à ce jour.. Par contre il est
reconnu par la profession que la durée optimale est de 2
mois.
En espérant avoir répondu à votre
demande.
hentz.eric mercredi 15 septembre 2004 19:24
J'ai pu constater aussi que nos micro beurres surgelés
portaient une DLUO.
Cependant, après décongélation,
aucune date de référence ou indication de durée
ne permet de savoir après combien de temps, le beurre présente
un risque pour le consommateur ?
J'ai bien une instruction
concernant la décongélation des produits à J+4
mais dans ce cas de figure, la DLC résiduelle devrait être
supérieure.
aziz El Yamlahi mercredi 15 septembre 2004 19:56
la date limite de consommation est exigée pour les produits
dont l'activité microbiologique est responsable de leur
altération. Le beurre est un produit + résistant aux
microorganismes à cause de sa faible teneur en eau.
L'oxydation de la matière reste à mon avis l'agent
causal limitaif de son shelf life.
A mon sens, C'est la DLUO qui
doit figurer sur les emballages de conditionnement de ce produit.
er reste ouvert à tte discussion ou contestation de ce que je
viens de dire.
Martin
CAMUS jeudi 16 septembre 2004 11:26
merci pour votre réponse très complète. Je
suppose que le beurre "en l'état" est du beurre non
transformé, par opposition au beurre concentré?
qualite jeudi 16 septembre 2004 16:16
On parle de beurre en l'état par opposition au beurre tracé auquel on a ajouté par exemple du carotène.
Eric Kalinowski mardi 12 octobre 2004 16:17
> Suite à une communication tel avec une DSV
locale..., je suis à la
> recherche d'une note de
service concernant l'OBLIGATION de faire une
> étude
de vieillissement selon la norme NF V 01003 pour les produits mis
> sous vide.
> J'ai regardé les archives
(merci encore Bruno pour cet excellent
> travail) mais
je n'ai rien trouvé.
> Merci de transmettre
sur le forum les références de cette note si
> quelqu'un la connaît, et si elle existe ???
>
Cordialement à tous
Concernant "l'obligation", regarder déjà
l'article 112-22 du Code de la Consommation au regard de la DLC et
DLUO ...la détermination des DL relève de la
responsabilité des professionnels et doit se fonder sur les
données en situation réelle (dont la rupture de la
chaîne du froid) apportant les garanties suffisantes. En
certification officielle par exemple, la norme V01-003 devient
élément implicite donc obligatoire.
forum a
*crit :
Cécile PIOT mercredi 13
octobre 2004 08:44
Essayez la note
d'information émise par la DGAL Réf : N°591
classement SSA.373.1 et 364.3 du 19/04/04. Objet : durée de
vie microbiologique des denrées animales ou d'origine animale.
Cette note fait la distinction entre tests de croissance et tests de
vieillissement et rappelle les aspects juridiques concernant la DLUO
/ DLC, elle récapitule aussi les documents utilisables par les
professionnels.
Gilles TIXIER vendredi 15 octobre 2004 17:12
Un saucisson sec est-il soumis à une DLC ?
Yves Boisard samedi 16 octobre 2004 21:12
On trouve les deux. Les fabricants choisissent l'une ou l'autre
possibilité en fonction de leur "appréciation"
du risque sanitaire lié à la consommation de ce type de
produits. Pour ma part, je crois qu'une DLUO convient très
bien, compte tenu des nombreuses données disponibles quant au
comportement des pathogènes sur des milieux assez peu
favorables, et aussi compte tenu du process de fabrication bien
particulier. Si DLC, à partir de quand ? de la fabrication de
la mêlée ou de la mise en place de l'étiquette au
moment de la préparation de la commande ? et pendant qu'on y
est, quelles sont les températures de conservation optimales
lors de la présentation à la vente ?
J'espère
que les réactions vont être nombreuses.
Abdou K. samedi 16 octobre 2004 23:01
je pense de mon coté que c'est un faux problème que
d'entrer dans ces discussions interminables DLC ou DLUO. car qui dit
date limite de conso ou d'utilisation dit automatiquement "conditions
de conservation" et ça je trouve que c'est passé
souvent sous silence. il faut donc insister sur les conditions de
stockage au lieu de se perdre dans les considérations de DLC
et DLUO car le consommateur ignore complètement ça. En
plus, je pense qu'entre scientifiques, on peut se dire la chose
suivante : n'y a-t-il pas
du commecial dans ces DLC et DLUO ? pas
toujours mais parfois quand même
Jean Denis TOTTI lundi 18 octobre 2004 10:30
et que penser de l'industriel qui emballe de façon étanche un beau fromage genre "tome de montagne" sous plastique rétractable avec une DLC?
vroane2000 Wed, 16 Feb 2005 06:16:32 -0000
Un
négociant peut'il vendre un produit à DLUO dépassée?
Myriam BENISSAD Wed, 16 Feb 2005 08:11:55 +0100
voici
réponse à votre question
La date limite
d'utilisation optimale est annoncée par la mention « à
consommer de préfence avant... » lorsqu'elle comporte
l'indication du jour, « à consommer de préférence
avant fin... » dans les autres cas.
Cette mention est suivie
soit de la date elle-même, soit de l'indication de l'endroit où
elle figure dans l'étiquetage (Arr. 7 déc. 1984, art.
2, JO 21 déc. , p. 11749).
Le respect de la date limite
d'utilisation optimale (DLUO) n'a aucun caractère impératif
; il s'agit d'une information pour le consommateur. La détention
ou la mise en vente, à titre gratuit ou onéreux, de
denrées dont la date d'utilisation optimale est dépassée
n'est passible d'aucune sanction, à condition que le produit
demeure de qualité loyale et marchande (Circ. 23 août
1985).
Une denrée alimentaire dont la date limite
d'utilisation optimale est dépassée peut continuer à
être commercialisée sous réserve de répondre
aux dispositions applicables en matière de qualité et
de sécurité.
Le responsable doit procéder à
des vérifications pour s'assurer de la conformité du
lot.
Par contre le report de la date limite d'utilisation optimale
en apposant une étiquette autocollante est contraire aux
dispositions réglementaires applicables en matière
d'étiquetage des denrées alimentaires et notamment à
la loi du 24 juin 1928 relative à la protection des numéros
et signes quelconques servant à identifier les marchandises
(codifiée depuis dans le Code de la consommation, voir 110-26
; BID 1991, no 2, p. 4)..
Marie-Christine VUYLSTEKER Wed, 16 Feb 2005 08:00:58
+0100
Oui c'est possible,il n'y a pas de risque
sanitaire simplement perte de ceratians caractères
organoleptiques
Jean-Philippe CLAUDE Wed, 16 Feb 2005 08:30:12 +0100
La
DLC est une valeur IMPERATIVE.
La DLUO est une valeur
INDICATIVE.
C'est la garantie du fabricant ou du conditionneur
que le produit a toutes ses qualités organoleptiques (odeur,
saveur, couleur etc.) jusqu'à la fin de la DLUO... sous
réserve bien entendu de respecter les conditions "normales"
de conservation (ex: du chocolat blanchit si sa température
d'entreposage fait le yo-yo).
Les qualités SANITAIRES
du produit sont garanties sans limite de durée (toujours sous
réserve de bonnes conditions de conservation, attention aux
boîtes de conserves rouillées ou de biscuits secs
humidifiées).
En conséquence de quoi les
produits à DLUO atteintes restent "marchands" et
propres à la consommation. Ils sont a priori réputé
propre à la consommation mais quant au goût???
Si
votre question s'inscrit dans une relation contractuelle avec un
fournisseur qui vous "refourgue" ses produits à DLUO
atteintes, et que vous cherchez une raison "légale"
de le virer ou de le sanctionner, C raté.
TOUTEFOIS
n'oubliez pas que C vous le client. A vous de définir vos
exigences.
Même dans le cadre de marché public
(moins souple qu'une relation contractuelle de privé à
privé), on doit pouvoir considérer que le produit à
DLUO dépassée ne réponds pas à vos
attentes du point de vue des qualités organoleptiques du
produit... ne suis-je pas en train de me contredire // "une
raison "légale" de le virer ou de le
sanctionner"...
Bon allez, Bonjour chez vous et bonne
journée.
Myriam BENISSAD Wed, 16 Feb 2005 08:39:11 +0100
à
mon sens
un client a tous les droits de se questionner sur les
rotations de produit effectives chez son fournisseur lorsque celui ci
lui "refourgue" des produits en dluo dépassée
en général cela déclenche des contrôles de
dates de péremtpion beaucoup plus affinées s'il livre
aussi des produits mentionnant une dlc (là je parle par
expérience)
dairin frédéric Wed, 16 Feb 2005 11:03:10
+0100 (CET)
Demandez à votre cher et tendre
DSV (ou DGCCRF) et vous verrez la réponse.
Je ne suis
pas si sur que vous qu'il accepte la vente de produit à DLUO
dépassée (voire même j'en suis sur qu'il
l'interdira).
A tous mes collègues consultants, ne vous est
il jamais arrivé qu'un de vos client ne vous appelle paniqué
car il venait d'avoir la visite de la DSV qui lui avait reproché
d'avoir des produits à DLUO dépassée dans ses
stocks. Moi cela m'est arrivé il y a quelques temps.
Myriam BENISSAD Wed, 16 Feb 2005 11:11:07 +0100
il
y a eu reproche vous l'avez dit
1. y a t-il eu interdiction
de vente de ses produits ?
2. a t-il eu un PV pour ce motif ?
3.
ou bien plus grave ?
il est normal quel les services de
contrôles réagissent sur les dluo, cela peut leur mettre
la "puce à l'oreille" ou renforcer leurs contrôle
sur les dlc
c'est le meme principe que nous, clients, qui recevons des dluo courtes de nos fournisseurs
Gilles TIXIER Wed, 16 Feb 2005 11:16:40 +0100
Et
pourtant,
il y a des magasins qui vendent en toute légalité,
des produits à DLUO
dépassée, mais :
*
c¹est en toute transparence vis-à-vis de leurs client
*
le prix est considérablement plus bas
* il ne s¹agit
pas de restauration collective ou privée mais de la
distribution en libre-service
Nicolas CHIARELLI Wed, 16 Feb 2005 11:26:58 +0100
j'ai
toujours pensé que "vendre" un produit à DLUO
dépassé sans avertir le consommateur était
considéré comme une "tromperie sur la qualité
substantielle" et que donc elle devait être soumise à
des règles précises :
vérification de la
qualité des produits et transparence vis à vis de
l'acheteur concernant le dépassement de la DLUO.
Peut-être
qu'une voix officielle (nous avons la chance d'avoirparmi nous un
directeur de DSV) pourrait nous éclairer.
Myriam BENISSAD Mercredi 16, Février 2005 11:33
Constitue l'élément matériel du
délit de tromperie sur les qualités substantielles
d'une marchandise vendue, la mise sur le marché d'un produit
non conforme à la réglementation qui en fixe la
composition.
dairin frédéric Mercredi 16, Février
2005 11:35
Concernant le passage de la DSV, non
seulement il y a eu interdiction de vendre ou d'utiliser le produit,
et cela été consigné sur un PV en bon et du
forme.
Pour les magasins qui vendent ce type de produits, je
sais qu'il existe et je sais également qu'ils sont extrèmement
surveiller et qu'une déclaration a été
enregistrée chez le DSV concerné.
Concernant la
vente, je suis totalement d'accord avec Mr Tixier pour l'interdiction
dans le domaine de la restauration collective (mon domaine de
prédilection aujourd'hui). Mais je réitère mes
propos, ancien RAQ en grande distribution, je peux vous confirmez que
le passage des vétos concernaient notamment la vérification
des DLC et des DLUO, et dans les deux cas la sanction était la
même.
Ce type de produit reste trés difficile à
maîtriser, et comme le disait si bien un réponse
précédente, c'est vous le client et c'est à vous
d'interdire la présence de produit à DLUO dans vos
commandes. Je vous rappelle que si un problème survenait avec
l'un de ces produits (à DLUO dépassé) ce sera
vous et uniquement vous qui en serait responsable. A vous de choisir
si vous voulez supporter ce risque (qui n'est pas si rare que l'on
croit avec ce type de produit)
Nicolas CHIARELLI Mercredi 16, Février 2005 11:38
Je coyais que le délit "tromperie sur
les qualités substantielles" était un délit
"générique".
Vendre un produit à
DLC dépassé c'est quel délit alors ?
Myriam BENISSAD Wed, 16 Feb 2005 11:56:39 +0100
extrait
du code de la consommation
section 1 : Tromperie
Article
L213-1
(Loi nº 92-1336 du 16 décembre 1992
art. 322 Journal Officiel du 23 décembre 1992 en vigueur le
1er mars 1994)
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre
2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er
janvier 2002)
Sera puni d'un emprisonnement de deux ans au
plus et d'une amende de 37500 euros au plus ou de l'une de ces deux
peines seulement quiconque, qu'il soit ou non partie au contrat, aura
trompé ou tenté de tromper le contractant, par quelque
moyen en procédé que ce soit, même par
l'intermédiaire d'un tiers :
1º Soit sur la nature,
l'espèce, l'origine, les qualités substantielles, la
composition ou la teneur en principes utiles de toutes marchandises
;
2º Soit sur la quantité des choses livrées ou
sur leur identité par la livraison d'une marchandise autre que
la chose déterminée qui a fait l'objet du contrat ;
3º
Soit sur l'aptitude à l'emploi, les risques inhérents à
l'utilisation du produit, les contrôles effectués, les
modes d'emploi ou les précautions à prendre.
TR6 - Nicolas CHIARELLI Wed, 16 Feb 2005 12:05:01
+0100
Merci pour l'article
"les qualités
subsantielles" ne sont-elles pas garanties pas la DLUO ??
Si
la réponse est affirmative on peut donc dire que vendre un
produit à DLUO dépassée SANS avertir le client
(le contractant) est bien un délit de "tromperie".
En
tout cas je le lis comme çà.
CERF Olivier Wed, 16 Feb 2005 13:08:44 +0100
Code
de la consommation - Livre II : Conformité et sécurité
des produits et des services
Art. L. 221-1. - Les produits et les
services doivent, dans des conditions normales d'utilisation ou dans
d'autres conditions raisonnablement prévisibles par le
professionnel, présenter la sécurité à
laquelle on peut légitimement s'attendre et ne pas porter
atteinte à la santé des personnes.
Art. R. 112-22
L’étiquetage [d’une denrée alimentaire
pré-emballée] comporte l’inscription, sous la
responsabilité du conditionneur, d’une date jusqu’à
laquelle cette denrée conserve ses propriétés
spécifiques dans des conditions appropriées.
Dans le
cas des denrées microbiologiquement très périssables
et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte
période, de présenter un danger immédiat pour la
santé humaine et dans le cas des denrées pour
lesquelles la réglementation en matière de contrôle
sanitaire fixe une durée de conservation, cette date est une
date limite de consommation (DLC). Dans les autres cas cette date est
une date limite d’utilisation optimale (DLUO). La date est
accompagnée, le cas échéant, par l’indication
des conditions de conservation, en fonction desquelles elle a été
déterminée.
Art.R. 112-23
Sont dispensées
de l'indication d'une date, les denrées alimentaires suivantes
:
1º- Fruits et légumes frais, y compris les pommes de
terre, qui n'ont pas fait l'objet d'un épluchage, coupage ou
autre traitement similaire. Cette dérogation ne s'applique pas
aux graines germantes et aux produits similaires tels que les jets de
légumineuses ;
2º- Vins, vins de liqueur, vins
mousseux, vins aromatisés et produits similaires obtenus à
partir de fruits autres que le raisin ;
3º- Boissons relevant
des codes N.C. 2206.00.91, 2206.00.93 et 2206.00..99 du règlement
(CEE) nº 2658/87 du Conseil du 23 juillet 1987 relatif à
la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun
et
fabriquées à partir de raisin ou de moût de
raisin ;
4º- Boissons titrant 10 % ou plus en volume d'alcool
;
5º- Boissons rafraîchissantes non alcoolisées,
jus de fruits, nectars de fruits et boissons alcoolisées dans
des récipients individuels de plus de 5 litres, destinés
à être livrés aux collectivités ;
6º-
Produits de la boulangerie ou de la pâtisserie qui, en raison
de leur nature, sont consommés dans le délai de
vingt-quatre heures après la fabrication ;
7º-
Vinaigres ;
8º-Sel de cuisine ;
9º- Sucres à
l'état solide ;
10º- Produits de confiserie consistant
presque uniquement en sucres aromatisés et/ou colorés
;
11º- Gommes à mâcher et produits similaires à
mâcher ;
12º- Doses individuelles de glaces
alimentaires.
vroane2000 Wed, 16 Feb 2005 11:50:17 -0000
Merci
à tous pour vos réponses.
Je précise, il
s'agit de morue. Suite à un problème degestion du
stock, nous nous sommes trouvés dans ce cas de figure. J'ai
informé le client de la situation néanmoins et le
produit est en trés bon état.
CERF Olivier Vendredi 18, Février 2005 17:25
Voici le titre de la norme AFNOR V01-003 : "Lignes
directrices pour l'élaboration d'un protocole de test de
vieillissement pour la validation de la durée de vie
microbiologique. Denrées périssables, réfrigérées".
Du
fait que la durée de vie des aliments relève de la
responsabilité de l'exploitant, il ne peut y avoir de texte
officiel.
En tout état de cause, un test de
vieillissement est simple : le produit est conservé dans les
conditions raisonnablement prévisibles de commercialisation et
d'utilisation par le consommateur. Il est vérifié, par
analyse microbiologique, qu'à la fin de la durée de vie
envisagée, le produit respecte les critères
microbiologiques de la réglementation, et d'autres critères
que l'exploitant (et/ou les professionnels de son secteur
alimentaire) peut éventuellement fixer lui-même en
fonction de l'analyse des dangers de son procédé/produit.
alice varinard 17/02/05 12:07
je
souhaiterais savoir qu'elle la DLC d'une ganache (mélange de
crème de chocolat et de beurre)
je souhaiterais
également savoir dans quels cas le sigle igloo-esquimau doit
etre apposé sur les vitrines: nos entremets sont surgelés
après leur fabrication afin de garantir un maximum de faicheur
aux client, mais lorsque celui ci l'achete, il est toujours stocké
à -18°C. doit on prévenir le client, si oui, de
quel manière? (écran du thermomètre visible,
affichette...)
et enfin, est-il autorisé de congeler
des produits emballés achetés frais. je m'explique:
nous avions des produits arrivant a DLC et que nous ne pouvions pas
utilisés (pas de production). nous les avons donc
congelé.quelles précautions faut il prendre (en effet,
rien ne prouve que nous ayons congelé ces produits avant leur
DLC)
que prévoit la règlementation?
Hugues Jourdan Thu, 17 Feb 2005 13:48:05 +0100 (CET)
Dans l'esprit de la règlementation, c'est le producteur qui
fixe sa DLC en fonction des études de veillissement qu'il a
conduite.
Pour le sigle je ne connais pas les règles.
Pour
la congélation de produit frais, il faut y aller avec des
pincettes car ce peut être considéré comme de la
tromperie sur la marchandises dans le cas où vous avez dans
vos compositions des allégations de produits faits à
partir de MP fraiches. Mais il faut se couvrir en faisant une étude
bactériologique sans oublier l'évolution gustative.
Après essayer de gerer au plus juste les approvisionnement
pour éviter les résidu de livraison. Dans ce cas mettre
une tracabilité de la date de congélation avec les
paramêtres de la congélation appliquée. Et passer
le produit dès que possible en production. Il m'est arrivé
de faire de la sorte sur des ovoproduits mais nous disposions d'un
Gyrofreeze performant et les MP était utilisées dans le
mois suivant.
qualibreizh Thu, 17 Feb 2005 17:59:22 +0100 (CET)
désolé
pr l'envoi par inadvertence du mail non fini!!
Je reprends : en
effet, il est important de savoir que les dlc ne sont pas fixées
par une quelconque réglementation, une dlc est fixée
après des études de vieillissement, 1/3du tps de
durabilité produit à +4°c et 2/3 à +8°c,
et ceci sur plusieurs échantillons, je sais qu'il y a une
norme afnor mais impossible de me rappeler la réf.Votre
laboratoire d'analyses devrait pouvoir vous renseigner à ce
propos.
En ce qui concerne la commercialisation des ganaches
surgelées, votre rayon pâtisserie je suppose n'est pas à
température négative???
D'autre part, en ce qui
concerne le congélation de produits frais emballés
arrivant à dlc, il est important de retenir qu'un produit peut
être surgelé à condition que le produit soit de
bonne qualité sanitaire et organoleptique. LA surgélation
n'est pas un traitement aseptisant mais seulement un moyen de
conservation en l'état. Dans tous les cas, je pense
que
c'est au chef de rayon(si gms) ou resp d'atelier de veiller à
la gestion de ses stocks. Ayant travaillé en gde distribution,
il est important de ne pas laisser prendre de mauvaises habitudes
selon moi en tout cas, car cela finit par déraper un
jour!!!!De plus, vous devez avoir une T°C à coeur du
produit minimum égale à -18°C en - de 2h, donc
cellule de surgélation avec enregistrement!
Myriam BENISSAD Thu, 17 Feb 2005 18:04:11 +0100
norme
nf v 01 003
achat en ligne possible sur le site de l'afnor
Caroline Vuillemin Fri, 18 Feb 2005 09:26:41 +0100
Juste
une petite précision :
La norme AFNOR qui donne "les
lignes directrices pour l'élaboration d'un protocole de tests
de vieillissement pour la validation de la durée de vie
microbiologique" est la norme NF V 01 003.
alaoui lalla chrif Fri, 18 Feb 2005 16:49:39 +0100
(CET)
la norme NF V01 003 ne comprend pas de protocole de
d'élaboration de test de vieillissement. y a-t-il des
référentiels (livre, circulaire...) qui l'indique?
Le Jeune Sylvain Tue, 22 Feb 2005 19:07:57 -0000
Les
textes lus ne m'inspirent pas beaucoup sur ces sujets, alors que deux
pratiquent peuvent émerger face à la pression des
distibuteurs (qui imposent un maximum de DLUO restante) : soit faire
des "dérogations" à chaque fois qu'un stock
vieillit, soit se couvrir en fixant une DLUO longue pour repousser
l'échéance (au risque de sous estimer la perte de
qualité organoleptique).
Avez vous des expériences
sur le sujet, des textes qui réduiraient l'application de ces
pratiques, des avis de DSV ou DDCCRF ?
Marie-Noëlle FRANCOIS Sun, 27 Feb 2005 21:37:56
+0100
Concernant la rouge de la morue, peut-etre devriez
vous essayer le centre CEVPM à Boulogne sur mer.
DIMANCHE 01 MAI 2005
LA CUISINE COLLECTIVE
JANVIER 2005 Réponse du Professeur ROZIER. Au sommaire:
DLUO
dépassée. Une fois la DLUO passée, peut-on
consommer une conserve et combien de temps après ?
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=64
le_korriguant_29 Lundi 2, Mai 2005 15:22
,
actuellement en stage dans un hypermarché,
j'ai comme mission de remettre à jour l'haccp, mettre en place
des formations hygienes ....
Le traiteur m'a fait signaler qu'il esxistait un texte de loi
préçisant la durée de vente des sandiwchs à
6h apres leur fabrication.
Si quelqu'un connaisait de quel texte
de loi il s'agit,merci de me l'indiquer.
iufm_charcuterie
Mon, 02 May 2005 21:12:15 -0000
Le problème
est que très souvent des informations comme celles ci se
propagent sans que personne n'en connaisse la source.
Je ne
connais pas de texte imposant de telles normes.
Par contre
vous pourriez peut être regarder du coté du cahier des
charges de l'enseigne pour laquelle vous travaillez.
C'est là
par exemple que vous trouvrez la politique de retrait des produits à
j-2 ou j-4, etc...
Il est possible que votre traiteur sorte son
information d'un tel document et qu'il le confonde avec un texte
officiel.
Mais si c'est la politique de l'enseigne, il vous
faudra l'appliquer ou la faire appliquer.
qualibreizh Mardi 3, Mai 2005 8:34
Ayant
été Responsable qualité en gms, il n'existe pas
de normes à ce sujet. en ce qui me concerne, nous avions fait
DLC : J+2 avec retrait J-1 avec tests de vieillissement.
Muriel BAGNI Mardi 3, Mai 2005 11:56
le
gbph retaurateur propose une fiche pour le sandwiche poulet
mayonnaise et préconise 24h maxi de DLC
VENDREDI
20 MAI 2005
POLE TECHNOLOGIQUE AGRO-ALIMENTAIRE Mars
2005 Au sommaire:
Compte-rendu de la demi-journée d'étude
consacrée à la Date Limite de Consommation (DLC) du 28
octobre 2004 organisée par l'asbl Pôle Technologique
Agro-alimentaire
http://www.ptaa.be/Newsletter4/Newsletter4.htm
Christina Thu, 26 May 2005 06:57:30 -0000
-- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Amely" <amely@l...>
a écrit
> Bonjour,
> Pour information j'aimerais
savoir s'il existe une reglementation instaurant la DLC du foie gras
et du magret de canard frais.
> Merci
Les DLC doivent
être fixée par le fabricant après étude de
vieillissement, car elles dépendent de beaucoup de facteurs :
charge bactério de la matière première, process
de fabrication, état de l'hygiène dans l'entreprise,
emballages... Il n'y a donc pas de réglementation fixant les
DLC.
VENDREDI 10 JUIN 2005
AFSCA MAI
2005 LE VRAI ET LE FAUX SE METTENT À TABLE LE VRAI ET LE FAUX
http://www.afsca.be/home/pub/doc/autre/Crioc_ver4_A5FR-01.pdf
Au sommaire:
Lorsqu'un produit a dépassé sa date
de péremption, il est dangereux pour ma santé.
tetelitiate Mon, 27 Jun 2005 11:48:07 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Virginie Bardou"
<virginie.bardou@l...> a écrit
> Bonjour,
>
> Nous avons décidé de revoir nos DLC, pourriez
vous m'indiquer ce
qu'il se fait couramment pour : de la
charcuterie cuite et sèche
tranchée ss vide, pièce
entière (type saucisson à l'ail, Arles..),
saucisse...
>
Normalement pour revoir les DLC, il
faut réaliser un test de
viellisement selon une norme
AFNOR pour chaque produit. Et la nouvelle date doit être validé
par la DDSV du département. (seul les DLUO sont validés
uniquement par l'entreprise qui engage sa responsabilité)
elodie PERRIER Mon, 4 Jul 2005 13:29:05 +0200
(CEST)
Virginie Bardou <> a écrit
:
Bonjour à tous,
Je renouvelle ma question : nous
voulons revoir nos DLC, pour ce nous allons
réaliser bien
sûre une étude de vieillissement, nous sommes
actuellement à 30
jours pour du ss vide tranché et
nous voulons passer à 40 jours cela vous semble
t'il
''raisonnable'' ?
Bonjour virginie,
Moi ça me parait acceptable
mais si tu veux en être sûre avant de valider cette DLC
avec les 5 échantillon .... selon la norme, fais un test en
les envoyant au labo à DLC+10j en demandant une rupture de
chaine du froid. Fais le deux fois, si ça passe tu pourras
demander à la faire valider.
Sinon a tu déja eu des
résultats négatifs sur tes produits à 30j? Si
oui donne nous un pourcentage.
Virginie Bardou
Tue, 5 Jul 2005 15:46:43 +1100
Merci pour la
réponse!
Non pas de résultats négatifs à
30 jours.
J'en profite pour une autre question : y a t'il d'autres
méthodes d'analyse ''tolérées'' que le plan à
5 classes (qui coûte une fortune) pour une étude de
vieillissement ?
elodie PERRIER Tue, 5 Jul 2005 08:11:43 +0200
(CEST)
Malheureusement, je ne crois pas qu'il y ait
une autre méthode, d'ailleur ce tarif élevé est
un grand frein pour la société dans laquelle je suis.
Sinon, si tu n'as pas eu de résultats négatifs tu peux commencer à tester à DLC +10j (on utilise cette méthode car si on obtient un résutats négatif sur ces test, ça évite de payer cette validation alors qu'elle serait refusée).
euqilegnal Wed, 6 Jul 2005 07:51:42 +0200
Pour
"alléger" un peu la facture des validation de dlc
dans notre charcuterie, la dsv nous a autorisé,pour ce qui
concerne le germe Listeria, à réaliser une seul analyse
sur un mélange des 5 échantillons puisque le critère
est absence ou présence.
Soit 200 € en mois pour
chaque validation. c'est toujours ça de pris ! cela dit
certains mettent en doute la validité de ce type de procédure.
A vérifier auprés de votre dsv!
elodie PERRIER Wed, 6 Jul 2005 08:14:24 +0200 (CEST)
Dans
quel département vous sitez-vous? et quel type de produit est
concerné?
euqilegnal Wed, 6 Jul 2005 11:20:47 +0200
dans
le 57.
tous nos produits sont concernés ( merguez, saucisse
à griller,pâté de viande, poitrine fumé,...)
hcallewaert.briogel Wed, 24 Aug 2005 08:04:35 -0000
Je
suis responsable qualité en boulangerie industrielle. Nous
avons commencé des tests de conservation de nos produits. Pour
le moment,
nous testons nos produits à DLUO, puis
toutes les semaines à partir de la DLUO. Nous réalisons
ces tests en comparant nos produits "vieux" avec un
témoin.
Ces tests nous ont permis de revoir les
durées de vie de nos produits.
Maintenant, j'aimerai
continuer ces tests en routine, mais je me demande si cette méthode
est adaptée.
Comment procédez-vous?
Y a t'il une
méthode définie?
Je me souviens d'une entreprise où
on testait les produits à 2/3 de la dluo et à
dluo.
Voilà, merci pour vos idées!
tsefcdriq Wed, 24 Aug 2005 08:33:32 -0000
2/3 à
T°C réglementaire et 1/3 avec rupture. Mais en règle
générale, c'est pour test de vieillissement à
DLC, à DLUO...surtout sur le pain
je sais pas si
c'est adapté.
ouadi tanina Wed, 24 Aug 2005 10:06:44 +0200 (CEST)
Je
travaille sur la fabrication d'un sirop (style sirop d'érable)
Je
cherche actuellement à déterminer sa DLC (un sirop)
Sauriez vous ou je peux trouver la biblio qui pourrait m'y aider?.
HBL MG FRANCE Wed, 24 Aug 2005 04:27:51 EDT
y a til
besoin d'une DLC ou d'une DLUO pour ce type de sirop?
ouadi tanina Wed, 24 Aug 2005 10:29:58 +0200 (CEST)
En
effet je pense qu'il s'agira d'avantage d'une DLUO
Hubert BAZIN Wed, 24 Aug 2005 12:03:31 +0200
il
s'agira d'une DLUO : dans le sucre (ou les sirops sucrés), on
va retrouver des levures et des moisissures principalement - pas de
pathogènes en règle générale. Mais il
faudra la déterminer et l'indiquer clairement sur
l'emballage.
Le choix que vous devrez faire est : conservation au
froid, ou à température ambiante ? Si vous êtes à
température ambiante, il vous faudra un sirop assez concentré
(plus de 30 °Brix). Sinon, ça va partir rapidement en
fermentation, et alors, bonjour les dégâts !
Vous
pouvez aussi ajouter un conservateur (sorbate, benzoate,
sulfites...)
Votre DLUO pourra alors atteindre des sommets (1 an
ou plus à température ambiante. Seuls les mauvais goûts
liés à l'oxydation viendront altérer votre
produit)
ouadi tanina Wed, 24 Aug 2005 13:17:02 +0200 (CEST)
En
effet j'aurais du préciser il s'agit d'un sirop très
concentré (superieur a 60°B) et un pH de 7 il sera empoté
à chaud...
Marie Widolf: Friday, November 25, 2005 10:13 AM
Je
travaille en cuisine collective.
Je suis à la recherche (
et je ne trouve rien !!!) d'un document qui définirait les DLC
des produits après déconditionnement.
Quelqu'un
aurait-il un tel doc. ?
pour l'instant les DLC sont définie
au "bon sens".
Gilles TIXIER Sun, 27 Nov 2005 15:52:39 +0100
La
réponse est dans la note de la DGAL DGAL/SDHA/N.98/N° 8126
du 10 août 1998 qui explicite l¹AM du 29/9/97 sur la
restauration collective
³Les denrées déconditionnées
se conservent 3 jours après déconditionnement.
³
(sauf si la DLC d'origine est plus courte).
Cette note de service est disponible dans l'espace fichier de la
liste
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/
GOUEZIN Gildas Mon, 28 Nov 2005 08:30:48 +0100
regardez
dans le titre II, article 40 et 41 ainsi que dans la note de la DGAL
8126 du 10 aout 98
diet_marie Tue, 29 Nov 2005 17:15:08 -0000
J'avais
déjà lu ceci, mais je pense que certaines denrées
peuvent se conserver plus longtemps ( ex: jambon cru, salaisons ..).
la société de restauration avec laquelle je
collabore a établi une liste de denrées avec leur durée
de vie allant de 1 jour à 14 jours , seul problème il
n'y a pas de référence. Je sais que d'autres
collectivités ont les mêmes tableaux mais sans
référence.
Faut-il faire ses testes microbio
soit même pour déterminer ces DLC ?
Pascal Cahen Tue, 20 Dec 2005 10:12:45 +0100
Le
19/12/05 16:21, « helpierre » a écrit :
>
Bonjour,
>
> J'aimerais savoir si il est est autorisé
d'un point de vue légal, de
> modifier la DLUO d'un
produit que nous commercialisons (des fruits
> surgelés),
lorsque celle-ci arrive proche de son terme, pour des
> raison
bien évidemment économiques. Je rappelle jsute que il
s'agit
> d'une DLUO et non d'une DLC, et que celle-ci a été
fixée pour
> l'instant de façon arbitraire à
2 ans, et que certains la fixent à 3
> voire 4 ans pour
les mêmes produits. Je pensais faire une procédure
>
bien ficelée de gesion des DLUO arrivées à leur
terme, en effectuant
> des analyses microbio au préalable
de tout prolongement de DLUO.
> Mais est-ce autorisé?
Oui, mais il vous vérifier que les conditions de stabilité du produit (pH, Aw, étanchéité de l'emballage, ...) et ses caractéristiques organoleptiques sont préservées. L'analyse microbiologique ne vous donne une information qu'à la date de sa réalisation, pas au delà. Vous pouvez aussi faire réalisez une étude de vieillissement accéléré.
LUNDI 26 DECEMBRE 2005
AFSCA - La
sécurité dans mon
assiette:
http://www.favv-afsca.fgov.be/p/images/cereus/f/pdf/Crioc_alim_FR.pdf
1.LES DENRÉES ALIMENTAIRES NE SE CONSERVENT PAS
INDÉFINIMENT 5
1.1. De la qualité? Evidemment!
5
1.2. Pourquoi la date de conservation est-elle importante?
6
1.3. Quelle date pouvons-nous lire sur une étiquette?
7
1.4. Que signifie la date de durabilité? 7
1.5. Qu’en
est-il des produits alimentaires qui ne sont pas préemballés?
9
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