ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
Page mise à jour : 25/09/09 |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |
|
|
|
liens vérifiés 20070120 |
THEME |
Pages d’archives connexes
Archives chronologiques DERATISATION des autres années
|
Archives dératisation (1999 - 2006) |
DELEPREVIER Pauline (Comptoirs Mod.) lundi 11 octobre
1999 17:18
Je souhaiterai savoir quelle est la méthode
la plus rapide et efficace pour dératiser.
Qu'existe t'il à
part l'appât vrac (graines appellées communément
"Mort aux Rats") et les pièges à glue
?
Comment savoir par où les rats pénètrent
dans un établissement afin d'en éliminer les points
d'entrée ?
Florence RIGE mardi 12 octobre 1999 09:11
Pour prévenir la présence de rongeurs dans les
locaux, je peux vous suggérer
de :
- Débarrasser
les abords des locaux de la végétation
- Nettoyer et
entretenir régulièrement l'aire de stockage des
déchets
- Limiter le stockage de matériel inutilisé
(palettes, seaux...)
- Entretenir régulièrement la
zone de stockage des retours (limiter le temps
de stockage et
ranger la zone)
- De munir les locaux de fermeture systématique(
dispositifs grooms)
- Vérifier l'étanchéité
par rapport aux rats des divers circuits
d'évacuation (eaux
sales...),
Laure CHAPART mardi 12 octobre 1999 14:08
Nous utilisons dans les ateliers de découpe des pains de
dératisation (composant : difenacoum) qui sont déposés
en périphérie des locaux de productions (quais
extérieurs et locaux annexes)
Cela fonctionne bien
!
Laure CHAPART
spiq samedi 16 octobre 1999 07:59
Il me semble important dans votre approche de réaliser un audit de votre site.
inspection de l'hermeticite des bas de portes, des canalisations , des chemins de cable.
en plus des produits interieur , il est toujours possible de commencer a appater en dehors du batiments et de combler les chemin de cable par un repulsif type stopmousse .
selon votre secteur geographique , je vous conseille de contacter soit RENTOKILL soit AMBOILE SERVICE.
ces societes sont specialiste dans la maitrise de se type de nuisible
Mais j'ai bien souvant remarquer que la qualité de leur prestation depand de la pression du cleint et de la disponibilité a les suivre durant l'audit.
mardi 29 janvier 2002 07:35
TERRE-NET 28-01 Lutte contre les rongeurs - Le point sur la
règlementation des
raticides
http://www.terre-net.fr/actus/actus_detail.asp?id=20867
lundi 4 mars 2002 08:23
Une fiche d'information intitulée : Service de Lutte Contre
les Rongeurs
rats.htm
lundi 14 juillet 2003 01:00
Question N° :5704 Réponse publiée au JO le :
27/01/2003 rongeurs : prolifération. lutte et
prévention
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-5704QE.htm
Ludovic DEBOMY mardi 28 octobre 2003 11:30
Je suis entrain de mettre en place un plan de dératisation
de notre site. Le plan en place depuis plusieurs années
et qui fait appel à un prestataire extérieur n'est plus
efficace.
Afin de renforcer le plan, j'étudie la
possibilité d'effectuer en interne des appâtages
réguliers au niveau de certaines zones sensibles. J'envisage
pour cela d'utiliser des appâts non dispersibles sous forme de
pâte.
Ma question est la suivante :
Existe t-il
une réglementation particulière réglementant
l'appâtage en industrie agro-alimentaire? (vis à vis du
personnel, vis à vis du produit,....)
A titre
d'information, connaissez-vous des fournisseurs de produits
rodonticides capables de fournir en grande quantité à
prix avantageux?
Alexia, RQ mardi 28 octobre 2003 11:46
Ta question me supprend un peu, je travail dans une industrie
agro-alimentaire et une chose est sûre c'est que les autorités
sanitaires de mon département ne me permettraient pas de
réaliser nous même nos appâtages.
Par contre,
nous avons nous aussi un plan de dératisation qui ne
présente pas de résultats convaincant. Alors nous avons
augmenter le nombre de passages de notre prestataires de services (6
fois / an) et il s'engage à revenir gratuitement entre chaque
intervention si on voit des rongeurs. De plus, notre prestataire nous
laisse des produits que les agents de l'entretien mettent
régulièrement dans les zones les plus atteintes.
Cela
me semble plus sûr et tu as des garanties légales,
attention aussi la ou les personnes que tu vas charger des
mettre les appâts devront être vaccinés contre la
léptopirose.
k.j mardi 28 octobre 2003 18:34
oui, il existe des appats sous forme de pate non dispêrsible qui permet de ne pas contaminer les produits ou emballages avec le poison. Il existe également des boites sous forme solide qu'on ne peut pas ouvrir sans clef et qui renferment un appat fixé à une tige de métal, de manière à ce que la souris ou rat ne puisse pas l'emporter. Votre dératiseur doit pouvoir vous renseigner. Sinon, il y a Hygiène Contrôle à gRENOBLE OU rENTOKIL INITIAL qui a des antennes sur toute la france.
Stéphanie mardi 28 octobre 2003 12:31
Nous sommes prestataire de services, et nous travaillons
exclusivement en agro et d'ailleurs c'est pour cela que je me suis
inscrite sur ce site afin de connaitre les problèmes liés
à l'agro.
Il est certain qu'il vaut mieux avoir une société
de dératisation car au niveau des exigences de vos clients et
des réglementation vétérinaire et autres, il est
rare que l'on ne vous demande pas de justifier d'un prestataire de
services.
A savoir surtout par rapport à la sécurité
alimentaire qui devient le n°1 des problèmes des sites
agro.
Je vous conseille de ne pas effectuer ce type de prestation
vous même et plutot de leguer ce type de service.
samedi 14 février 2004 11:44
JO ASSEMBLEE NATIONALE 10/02/04 Sélection de
questions-réponses. Au sommaire :
QE N° 15494; animaux
- rongeurs - prolifération. lutte et
prévention
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-15494QE.htm
jeudi 18 mars 2004 09:22
AGRI15 17/03/04 La fédération change de nom, pas de
stratégie face aux
rongeurs
http://www.agri15.com/news.html?num=353
armail mercredi 26 mai 2004 23:47
Réponse à la question:
Nous sommes en train de préparer un audit client sur
l'un de nos sites et nous nous demandons si nous avons l'obligation
(réglementaire ou autre) d'attacher les appâts utilisés
dans le cadre de notre plan de lutte contre les nuisibles.
à
vous de savoir que dit votre étude des risques p!r aux
rongeurs et autres.
soprinal jeudi 27 mai 2004 12:23
Suite à une demande client, nous avons attaché les
appats pour éviter un geste malveillant ou malencontreux qui
conduirait à une contamination physique et chimique du
produit.
En matière de sanitation, il peut être
recommandé selon les infrastructures et les risques d'utiliser
des appâts non toxiques (pour éviter par exemple qu'un
rongeur agonisant ayant ingurgité le poison tombe dans le
produit).
premontannelise vendredi 17 décembre 2004
18:12
je suis responsable qualité dans un
diomaine viti-vinicole, où je mets en place un SMQE
Je
voudrais avoir qqls informations au sujet des plan de
dératisation:
est-ce que je obliger de passer par un
prestataire est à combien peut s'élever se type de
service
Eric TECHER Tue, 21 Dec 2004 08:20:20 +0400
Il
ne me semble pas qu'on soit obligé de passer par un
prestataire, mais je ne suis pas catégorique Mais pour une
dératisation efficace il faut une certaine connaissance des
paramètres à prendre en compte (logique de déplacement
des rongeurs, limites d'utilisation des appats, choix de l'appat,
...), et le prestataire a cette compétence
Pour
ce qui est du prix, il dépend de la surface à
traiter
Nous nous payons un peu moins de 200€ par
intervention pour une superficie d'environ 550m² Nous avons un
contrat pour 6 interventions par an (un tous
les 2 mois)
soit un total approximatif de 1200€/an
Pour
information, les prestataires de dératisation font souvent de
la désinsectisation également
Pierre Falgayrac Tue, 21 Dec 2004 19:27:34 +0100
Je
confirme l'essentiel de vos propos
Et j'en profite pour
rappeler à la personne de l'adresse"premontannelise"
qu'une formation lui permettant d'assurer les prestations de
dératisation et
désinsectisation est
entièrement remboursable par son OPCA, donc gratuite
Jack PASCAL Mon, 27 Dec 2004 20:41:48 +0100 (CET)
je
me permet de compléter les informations sur la dératisation
que je vois passer ici depuis quelques jours:
-vous n'êtes
effectivement pas obligé de faire appel à un
prestataire, mais je vous y engage vivement En effet, en France,
l'utilisation de "produits antiparasitaires à usage
agricole et assimilés " que sont par exemple tous les
rodonticides et la plupart des insecticides est très encadrée
La mise en oeuvre de ces spécialités dans des
conditions autres que celles définies dans leurs Autorisations
de Mise sur le Marché peut conduire à des sanctions
gravissimes (prison), même sans accident.. De plus la
compétence nécessaire pour détecter la présence
de macro nuisibles, les identifier à coup sûr, choisir
et mettre en oeuvre des méthodes de lutte ou de prévention
ne s' acquiere pas en une journée: il faut deux à trois
ans pour former un applicateur efficace
-le prix d'une prestation
telle que la dératisation ne doit pas être calculé
en surface: on ne peut raisonnablement pas contrôler des souris
ou des rats qu' en fonction de la taille des locaux Cette approche ne
peut trouver un sens relatif que dans le cas d'un dispositif
préventif, et encore.. Le prix doit être établi
en fonction d'un certain nombre de paramètres objectifs:
-présence ou non de nuisibles, niveau de risque pour vos
productions, mise place d'un plan de prévention/lutte tracé
et suivi, etc..
on peut donc trouver une centrale nucléaire
de 45000 m2, vierge de rongeurs nuisibles, payer sa prestation au
même prix qu'une boulangerie de 350 m2 infestée de
souris et de triboliums
-dernier point: les formations que vous
faites financer par un OPCA ne sont pas gratuites: l'OPCA ne fait que
redistribuer les sommes versées par toutes les entreprises,
dont la votre, au titre de leurs obligations de financement de la
formation: financement du plan de formation, financement des contrats
de professionalisation et du DIF, financement du Congé
individuel de formation..
On peut parfois obtenir des aides au
niveau du Département, de la Région, de l'Etat ou même
de la Communauté Européenne, mais elles sont très
difficiles à obtenir et ne sont accordées que dans des
conditions très particulières
Cordialement Jack
PASCAL Responsable de Formation
Ecolab Pest
France-Amboile-Ampéria
Hyform Mon, 27 Dec 2004 23:45:27 +0100
Dans
l'intérêt des lecteurs de la liste, je me permets de
moduler certains de vos propos
Les entreprises de "3D"
sont loin de ne compter que des "spécialistes" dans
leur rangs L'obligation d'avoir un titulaire du CAPA (ou DAPA) pour
10 salariés est notoirement insuffisante pour garantir une
qualité de services irréprochable D'ailleurs, qui peut
dire avoir vu sur le "terrain" une équipe de 9
applicateurs encadrée par un certifié ????
Certains
clients ont donc tout intérêt à s'approprier des
compétences que ne leurs sert pas forcément leur
prestataire ! Le CAPA (ou DAPA) est d'ailleurs accessible à
d'autres catégories de salariés que ceux des
entreprises de "3D", via le dispositif de VAE.
>
la compétence nécessaire pour détecter la
présence de macro nuisibles, les
identifier à coup
sûr, choisir et mettre en oeuvre des méthodes de lutte
ou
de prévention ne s' acquiere pas en une journée:
il faut deux à trois ans
pour former un applicateur
efficace
Un auditeur - formateur confirmé qui assure
une formation circonstanciée et
ciblée peut très
bien donner à ses stagiaires, en deux ou trois jours, les
outils et savoir-faire pour ne pas commettre d'erreurs Ils
mettront
peut-être davantage de temps à réaliser
un traitement qu'un de vos employés,
mais leur patron s'y
retrouvera financièrement, en toute sécurité et
légalité
> les formations que vous
faites financer par un OPCA ne sont pas gratuites:
l'OPCA ne fait
que redistribuer les sommes versées
Quand on récupère
des sommes préalablement versées cela revient à
de la
gratuité ! C'est la non utilisation de ces fonds qui
donne aux cotisations
formation obligatoires un côté
"dépense inutile"
> Jack PASCAL
Responsable de Formation Ecolab Pest France-Amboile-Ampéria
Pierre Falgayrac, Consultant Auditeur Formateur INDEPENDANT
des
prestataires et formulateurs distributeurs, conférencier
sur le thème
"Intérêts et enjeux de la
formation professionnelle continue" lors du
dernier salon
"Parasitec" (Citée de la Science,17-19 novembre
2004)
MERCREDI 29 DECEMBRE 2004
JO ASSEMBLEE NATIONALE 28/12/04 Au sommaire:
QE N° 43001;
animaux - rongeurs - élimination réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-43001QE.htm
Jack PASCAL Mercredi 29, Décembre 2004 22:17
Je
ne pensais pas déclencher une telle réaction !
Mettons
nous d'accord sur la cémentique: "gratuit"
correspond pour moi à une "non dépense"
Verser de l'argent à un OPCA ou à un Organisme de
formation
en échange d'un service correspond bien à
une dépense, comme acheter une prestation de dératisation,
d'ailleurs "VAE": Validation des Acquis de l'Expérience:
c'est bien d' EXPERIENCE que j ai parlé Précisons que
cette expérience doit être au minimum de trois à
cinq ans dans le domaine du certificat ou diplôme visé
!!!
Enfin, nous étions présents au Salon Parasitec
et nous avons d'ailleurs posé une question - nous paraissant
essentielle- à un Formateur présent sur le Salon:
Qu'est-ce qui garantit à un acheteur de formation 3D la
compétence du Formateur ou de l'organisme de formation ?
Les
entreprises de Formation ne comptent pas, elles non plus, que des
spécialistes dans leurs rangs !
hyform Thu, 30 Dec 2004 20:05:14 +0100 (CET)
>
Qu'est-ce qui garantit à un acheteur de formation 3D la
compétence du Formateur ou de l'organisme de formation ?
Son
CV . Pour ma part je pense qu'un bon formateur accumule expérience
professionnelle "de terrain" et pédagogie (je reste
à votre disposition, hors liste, pour vous faire parvenir mon
CV si vous le souhaitez).
> Les entreprises de Formation
ne comptent pas, elles non plus, que des spécialistes dans
leurs rangs !
C'est exact ! D'où la réponse à
la question précédente
> VAE": (...) cette
expérience doit être au minimum de trois à cinq
ans dans le domaine du certificat ou diplôme visé !!!
Pas forcément, certaines unités du dipôme
pouvant être obtenues par le biais de la formation
professionnelle
j.lumbroso Tue, 4 Jan 2005 09:16:23 +0100 (Paris, Madrid)
-------Message original-------
De :
hygiene@yahoogroupes.fr
Date : Wednesday, December 29, 2004
22:17:43
A : hygiene@yahoogroupes.fr; hygiene@yahoogroupes.fr
Sujet : Re: [hygiene] Envoi groupé n° 1791
De
: Jack PASCAL <jack.pascal2@wanadoo.fr>
Date : Mercredi 29,
Décembre 2004 22:17
Bonsoir,
Je ne pensais pas
déclencher une telle réaction !,,,
Perméttez moi de vous répondre par la négative
Nous avons créer notre organisme en 1994 et nous avons
entamé une démarche de certification ISO 9001 que nous
avons obtenu en novembre, aprés 10 mois
de travail pour
toute l' équipe & une audit de 2 jours par l' AFAQ /AFNOR
L'auto proclamation c' est + facile
Jack PASCAL Wed, 5 Jan 2005 23:18:02 +0100
> Date : Tue, 4 Jan 2005 09:16:23 +0100 (Paris, Madrid)
>
De : "jj.lumbroso"
> Objet : Réf. : Re: Envoi
groupé n° 1791
>
> BONJOUR
>
Perméttez moi de vous répondre par la négative
> Nous avons créer notre organisme en 1994 et nous
avons entamé une démarche
> de certification ISO
9001 que nous avons obtenu en novembre, aprés 10 mois
>
de travail pour toute l' équipe & une audit de 2 jours par
l' AFAQ /AFNOR
> L'auto proclamation c' est + facile
je ne comprend pas très bien à qui s'adresse votre
intervention Cependant, le but de la mienne est de diffuser une
information objective à tous les participants de cette liste
et non de me livrer à quelques manoeuvres mercantiles: je
laisse mes objectifs professionnels à la porte de mon bureau
lorsque je le quitte, et c'est de mon domicile que je rédige
ces lignes..
Vous avez raison, l'auto proclamation est plus
facile, et c'est exactement ce que je déplore aujourd'hui Celà
est d'ailleurs très courant dans le domaine de la formation,
comme dans celui de la prestation de service Il ya tout de même
une différence notable entre ces deux champs de compétence
dans les 3D: le prestataire ne peut exercer sans l'agrément du
Ministère de l'Agriculture Ce n'est pas le cas de l'organisme
de formation qui n'est soumis qu'à une déclaration
d'existence et à quelques règles fiscales particulières
La publicité aussi abondante qu'hétéroclite que
je reçois tous les jours de certains de ces organismes aurait
tendance à prouver au profane que là aussi, on pourrait
presque vendre de la formation "au mètre carré"
(idée que je ne partage pas, bien sûr).
La
certification ISO 9001 (que nous possédons aussi) n'est pour
moi que l'officialisation d'une organisation interne cohérente
normalement orientée vers la satisfaction du client (qui n'est
vérifiable qu'à postériori). Elle ne peut ni se
substituer à une pratique significative dans les domaines
d'enseignements concernés, ni à des cursus de formation
initiale reconnus par des titres officiels: maitrise en Ingénierie
de la formation, DEA en zoologie et biologie des invertébrés
terrestres, Doctorat en Ecotoxicologie, Doctorat es Sciences en
biologie et chimie, Doctorat en chimie pour ce qui nous concerne, par
exemple..
Je pense, pour conclure, que lorsque le moteur de votre
véhicule donne des signes de faiblesse, vous ne vous empressez
pas de suivre une formation pour le réparer, pas plus que vous
n'en suivez une pour prévenir ses pannes probables.. Les
médecins, bien que comptant un grand nombre de pédagogues
dans leurs rangs, n'ont pas encore réussi à
désencombrer leurs salles d'attente à coup
d'évaluations, d'autoformations et d'attestations de
formation.. C'est le garagiste qu'il faut former, le médecin,
le prestataire...ne nous trompons pas !
Pierre Falgayrac Sat, 8 Jan 2005 11:46:01 +0100
----- Original Message -----
From: "Jack PASCAL"
<jack.pascal2@wanadoo.fr>
To:
<hygiene@yahoogroupes.fr>; <hygiene@yahoogroupes.fr>
Sent:
Wednesday, January 05, 2005 11:18 PM
Subject: Re: [hygiene]
Envoi groupé n° 1799
je ne comprend pas très
bien à qui s'adresse votre intervention Cependant,
le
but de la mienne est de diffuser une information objective à
tous les ...
Je partage ou admets l'essentiel de vos propos
Il est
vrai que nous pouvons déplorer que, parfois, une
réglementation pléthorique régisse des
professions ou prestations a priori "simples" (la cuisine,
par exemple), avec des coûts en rapport, et laisse, si ce n'est
une liberté quasi anarchique, pour le moins des "vides
juridiques" pour d'autres (la formation, par exemple..).
Et
le débat peut-être sans fin en rapport avec les DAPA et
Agrément ministériel pour pratiquer les 3D, alors que
rodenticides et insecticides sont en vente libre dans toutes sortes
de commerces..
Deux anecdotes révélatrices
des situations auxquelles peut mener cette situation :
Une
coopérative agricole recourant aux services d'une entreprise
de "3D" de mes clients est tellement limitée en
budget, qu'elle se doit de compléter ou suppléer
elle-même les prestations de l'entreprise "3D"
Elle me saisit donc d'une demande de formation de son personnel
L'objectif pédagogique simple et parfaitement ciblé est
atteint au terme d'une journée de formation incluant des
démonstrations pratiques "sur le terrain"
Un
très important laboratoire pharmaceutique européen,
dépendant des USA, est sommé par la FAD américaine
de faire former son personnel en dératisation-désinsectisation
afin de "superviser les prestations du sous-traitant "3D"",
au motif "que l'on ne peut encadrer que ce que l'on
maîtrise"
Ce qui suscite des
questions:
Qu'est-ce qui empêchera la coopérative
ou l'usine pharmaceutique, à terme, de ne plus recourir à
leurs sous-traitant ?
Dans quelle mesure le client ne
devient-il pas davantage prescripteur du "comment" des
"3D", plus qu'il ne fait confiance aux compétences
de son sous-traitant
Les opérations de 3D prévoyant
l 'utilisation exclusive de biocides homologués (avec fiches
techniques et modes d'emploi très précis) faisant
partie du protocole HACCP, qu'est-ce qui serait répréhensible
dans un tel choix ?
Je ne prends pas position "pour
ou contre", je constate un certain flou pas toujours artistique
avec la réglementation sur les biocides et leurs utilisations
professionnelles et je suis conscient des problèmes liés
au coûts et à la qualité
Comme la
santé des personnes et la préservation des biens est au
dessus des considérations corporatistes, j'estime que plus les
compétences "3D" seront partagées et
diffusées, moins nous ferons courir de risques à nos
contemporains
Sans vouloir sombrer dans la caricature et la généralisation
facile, permettez-moi d'évoquer que les épidémies
de pestes des siècles passés n'auraient jamais pu être
endiguées garce à une mobilisation des fabricants et
applicateurs des"biocides" de l'époque, mais
seulement par une large information des populations et la prise de
conscience d'une "attitude
collective"
En
ce qui concerne "l'auto proclamation" des formateurs, le
législateur est en train de faire évoluer son
dispositif La création des récents titre homologués
de niveau 3 "Conseiller Emploi Formation" et de niveau 2
"Formation Responsable Pédagogique" devrait, à
terme, "assainir" la situation actuelle
Blandine Mirabaud Tuesday, January 18, 2005 12:16 PM
Pour
s'occuper de notre plan de dératisation,nous avons fait appel
à une société extérieure. Ils viennent
controler les pièges à une fréquence de 4
passages par an et seuls les pièges placés à
l'extérieur du batiment sont mangés. Cependant, un
point me dérange, lorsque les pièges ne sont pas
mangés, la société ne les change pas pour autant
à chacun de ces passages tous les trois mois. Ils me
maintiennenet leurs efficacités mais je reste très
dubitative et je veux leur imposer d'en placer des neufs dans chacun
des pièges à chaque contrôle qu'il effectue.
Florent RESSIAN Tue, 18 Jan 2005 15:18:38 +0100
Vous
pouvez demander à votre prestataire de remplacer les
pièges"non-mangés" mais si cela n'est pas
stipulé dans votre contrat d'entretien, votre prestataire
voudra renégocier le contrat à la hausse.
Bertrand CARLIER Tue, 18 Jan 2005 16:13:51
+0100
plusieurs questions:
_ qu'entendez vous
par "piège" ?
_ est-il habituel de visiter
les "pièges" tous les trois mois ?
Anne-Constance
Peta Tue, 18 Jan 2005 16:33:15 +0100
Nous faisions
également sous-traiter la dératisation (depuis 1 an on
le fait en interne).
Je pense que changer l'appat
systématiquement tous les 3 mois n'est pas nécessaire
surtout si celui ci n'est pas détérioré
(humidité, périmé..) ou partiellement consommé
En interne, on change tous les appats 1 fois par an et on vérifie
les piéges (pour Mr Carlier : petite boite dans lequel on
dépose l'appat afin d'éviter qu'il ne soit trop
rapidement détérioré) tous les 2 mois on remet
de l'appat (vrac ou sachet) si nécessaire
Blandine Mirabaud Tue, 18 Jan 2005 17:39:44 +0100
les
pièges sont des boîtes noires avec une entrée
disposée suivant notre plan de dératisation et dans
lequel on place un appat rodonticide.il s'agit de blocs extrudés
(notrac blocs et sorexa blocs)contenant une faible teneur en
paraffine, lui permettant de résister au milieu sec et
relativement humide (dixit la brochure)
l'entreprise se déplace
tous les 3 mois mais les pièges sont regardés chaque
mois en interne et si un appat est mangé, la société
se déplace pour les remplacer
mais si un piège
n'est pas mangé pendant un an, alors il n'est pas remplacé
le produit est-il tout de même efficace
Jack PASCAL Tue, 18 Jan 2005 23:43:56 +0100 (CET)
-la
plupart des rodonticides ont, en principe, une "durée de
vie" plus que suffisante (plus d'une année) en termes de
toxicité, pas forcément en termes d'appétence (à
ne pas confondre avec atractivité). Les produits disposés
à l'extérieur sont-ils consommés par des
rongeurs nuisibles ? (autres possibilités: oiseaux, lapins,
...bipèdes, etc..)
-peut-être devez-vous vous faire
préciser à votre prestataire ce qu'il vient exactement
faire chez vous: cahier des charges dans lequel vous spécifiez
que vous demandez un remplacement systématique des appâts
à chaque visite ( mais attention au prix comme le précise
M RESSIAN !)
-peut-être que votre prestataire a disposé
des pièges (système de capture); dans ce cas, la
fréquence des visites est nettement supérieure, en
fonction du type de dispositif: curatif ou préventif
-cette
fréquence de visite, qu'il s'agisse d'un dispositif préventif
ou curatif, est déterminée en fonction de la ou des
espèces visées, du niveau d'infestation soupçonné
et, partant, de la dynamique des populations de nuisibles
Les
appâts disposés à l'extérieur se dégradent
très vite: limaces, insectes, autres vertébrés,
humidité, UV, etc.., autant de raisons de les changer à
chaque visite..
Pierre Falgayrac Tue, 18 Jan 2005 14:41:35 +0100
Tout
dépend de la qualité de l'appât déposé
dans les boites d'appâtage.
Certains ont une bonne
conservation.
Il est vrai qu'après 3 mois, leur "fraîcheur"
risque d'être moins appétante pour les rongeurs, ce qui
relance le problème de la concurrence alimentaire.
Si
l'obligation de résultat est respectée par votre
fournisseur malgré le non renouvellement des appâts,
vous ne pouvez exiger de lui qu'il en fasse davantage, à moins
de négocier une augmentation de prix.
Odile Dumand Wed, 19 Jan 2005 19:33:51 +0100
Question naïve: comment détecter un second passage si l'appât n'est pas changé? Je doute que le technicien se souvienne de l'aspect des appâts pour juger d'un second passage sur le piège. Si quelqu'un connait la réponse....
Anne-Constance Peta Fri, 21 Jan 2005 08:54:26 +0100
A
chaque passage, le technicien faisait un rapport de visite et
indiquer ses commentaires pour chaque piège
LHL Fri, 21 Jan 2005 12:25:22 +0100
Généralement
la durée de vie des produits de dératisation est assez
longue, ce qui permet de ne pas les changer à chaque passage
Cependant si la matière active est toujours efficace, il se
peut que les blocs deviennent moins appétant avec le temps
(poussières, salissures, autres..)
Une simple
inspection peut suffire, toutefois il est dans votre droit de
demander que chacun des appats soit changé
Il faut
dans tous les cas que les produits soient non dispersibles
Ce
point permet donc de vérifier l'intégrité de
l'appat Ce qui est facile à voir pour un techicien
expérimenté
VENDREDI 04 FEVRIER
2005
REGION WALLONNE - Portail environnement de Wallonie
Revue
Paysages - Eté 2000 - Rats des villes ou rats des champs, s'en
débarrasser est un jeu
d'enfant
http://mrw.wallonie.be/dgrne/paysages/pdf/18_p16.pdf
100 (CET)
Après
une recherche infructueuse concernant la réglementation
relative à la lutte contre les rongeurs en industries
agroalimentaires, je m'adresse à vous : à quels textes
dois-je me référer ? Quels produits anti-rongeurs sont
autorisés ? etc.
euqilegnal Fri, 9 Dec 2005 09:19:46 +0100
si
vous êtes dans le domaines de la viande, c'est l'arrêté
du 22 janvier 1993 relatif aux conditions hygiéniques et
sanitaires de production, de mise sur le marché et d'échanges
de produits à base de viande qui dit :
titre II : les établissements doivent comporter au moins
:
............
5. des dispositifs appropriés de
protections indésirables tels qu'insectes,
rongeurs,oiseau,...
et titre III : Art 13 :aucun animal ne
doit pénétrer dans les établissements. la
destruction des rongeurs ....doit être systématiquement
effectuée ds les locaux et sur les matériels. les
raticides, insecticides, désinfectants ou tout autre
substances pouvant présenter une certaine toxicité sont
entreposés dans des locaux ou armoires fernant à clé;
ils doivent être utilisés de manière à ne
pas risquer de contaminer les produits
Attention,
l'arrêté du 22 janvier 1993 a été abrogé
par l'Arrêté
du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires
applicables aux produits d'origine animale et aux denrées
alimentaires en contenant
voilà je n'ai rien de plus précis à vous
proposer !
en ce qui concerne le choix des produits, le mieux
est de faire appel à une société de
dératisation.
dans mon entreprise, ils ont tenter de lutter
contre les rats pendant presque 40 ans sans succés.
quand
je suis arrivée, j'ai fait appel à une de ses sociétés.
depuis on en voit plus un seul alors que les entrées de
l'extérieur sont trés nombreuses (vieux batiments)
!
j'espère avoir pu vous renseigner
Frederic.Birraux Fri, 9 Dec 2005 09:35:07 +0100
A
ma connaissance vous ne trouverez aucun texte vous indiquant les
produits interdits ou autorisés.
Selon la
reglementation dont vous dependez vous devez avoir une phrase dont
l'idee est "mettre en place tout moyen de lutte approprié
contre les rongeurs sans risque de contamination des produits".
En
clair:
- Adressez vous a un professionnel (et un vrai !!!!) qui
vous dira les produits qu'il peut utiliser "homologation pour
usage en alimentaire) :
faites ensuite votre propre etude HACCP
pour voir s'il y a un risque reel de contamination de vos produits
-
Refusez systematiquement la poudre de piste: tres efficace mais tres
risquée car les poils des rongeurs etant electrostatique ils
peuvent vehiculer la poudre un peu partout et entrainer une
contamination accidentelle des produits
- Refusez tout appat non
protegé (coupelle facilement renversable) ou en carton (le
carton n'est pas compatible avec un bon nettoyage)
Ensuite il
n'y a pas de secret, les produits ne font pas tout, surtout si vous
etes en milieu alimentaire:
- Nettoyage et renettoyage des coins
-
pas de stocks immobiles et recoins morts
- Faites boucher tous les
acces(meme tres petits) a votre entrepot: un conseil: ne perdez pas
de temps à boucher ceux qui sont a l'interieur: detruire les
rongeurs en place c'est le boulot du professionnel, vous devez vous
les empecher de rentrer.
- Tout est question de présence:
dans un premier temps votre dératiseur devra passer tres
souvent: en tout cas au mimimum aussi frequemment que le cycle de
reproduction des rongeurs pour eviter de vous
laisser depasser (3
semaines de gestion + 1 semaine pour sortir du nid: soit tous les
mois voir plus pour action de choc au debut)
Frederic.Birraux Fri, 9 Dec 2005 14:02:42 +0100
Le
support d'appat utilise importe peu: tout est question de gout et de
couleur si j'ose dire: les matieres huileuses sont efficaces le temps
qu'elles ne se dessechent pas (donc a eviter en zone chaude), les
blocs sont interessants pour user les dents des rongeurs mais
manquent parfois d'appetence: ne vous fiez pas aux conseils vous
disant que tel ou tel
produit n'est pas efficace: essayez les
tous, ce qui marche chez quelqu'un peut ne pas marcher chez vous et
inversement: toutes les populations de rongeurs sont differentes.
Le
plus important est la matiere active utilisée: plus elle est
puissante moins il faudra de prise pour que la dose letale soit
attente (en schématisant) Vous pourrez normalement trouver
toutes les informations necessaires dans les 2 arretes suivants (et
leur modification eventuelles car ils datent)
Arrete du 15
avril 199 modifiant l'arrete du 26 avril 1988 relatif aux conditions
générales de délivrance et d'emploii des
preparations destinées a la lutte contre les souris et les
rats
Arrete du 26 avril 1988 relatif aux conditions générales
de délivrance et d'emploi des préparations destinées
à la lutte contre les souris et les rats
En esperant
que cela puisse vous aider, bien que je vous preconise vraiment de
faire appel à un prestataire et surtout de le mettre en
concurrence: la matiere active utilisée est importante mais la
qualite de service , l'implication sur le terrain et la connaissance
du technicien le sont tout autant.
Daniel Rodriguez Fri, 9 Dec 2005 10:49:30 EST
voir
index phytosanitaire 2005 ( ACTA )
ou sur le site suivant :
_http://e-phy.agriculture.gouv.fr/_
http://e-phy.agriculture.gouv.fr/
sur la recherche vous mettez la matière active et vous avez
tous les produits en france Homologués.
Nota vous
trouverez sur ce site les produits avec les Homologations du MA pour
les industries agro alim et autres.
Attention ce site n'est
pas totalement à jour.
akhmis_ali Fri, 9
Dec 2005 17:10:59 +0100 (CET)
Qlqun peut maider
svp:
Jai un problème avec les oiseaux dans un entrepôt
de fruits secs, les portes s'ouverent et se ferment systématiquement
pour les livraisons , les oiseaux rentrent.
Vu qu'il ya pas de
dangers ils peuvent se reproduire tranquillement
Braf j'ai fais
pas mal d'essai, pour le moment j'ai pas encore trouvé la
solution.
Pierre Falgayrac Fri, 9 Dec 2005 17:56:37 +0100
Je
découvre en fin de journée votre message et les
réponses faites par Frédéric Birraux et Daniel
Rodriguez.
Je partage pleinement leurs écrits.
Un
petit bémol toutefois quant au choix de la matière
active la plus efficace... Selon les contraintes "d'environnement"
(oiseaux, animaux domestiques...)il est parfois préférable
de privilégier la qualité et la "sélectivité"
de l'appât plus que la virulence du poison.
Les rongeurs
ayant commencé à consommer une substance y revenant
facilement, la prolongation du traitement sur quelques jours ne pose
pas de problème, si ce n'est celui du coût de main
d'œuvre. Mais la sécurité n'a pas de prix...
Pierre Falgayrac Fri, 9 Dec 2005 18:06:03 +0100
Aie!
Pas facile les oiseaux... Surtout s'ils ont "appris"
l'ouverture et la fermeture des portes...
Avez-vous essayé
les bruits et ultra sons dans la zone de la porte au moment de
l'ouverture ?
Cela est souvent dissuasif et ils ne s'y
habitueront pas si ces bruits changent régulièrement de
fréquence et d'intensité.
DIMANCHE 05 MARS 2006
JO ASSEMBLEE
NATIONALE 28/02/06 Au sommaire:
QE N° 59779; animaux -
rongeurs - élimination. réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-59779QE.htm
SAMEDI 01 AVRIL 2006
JO ASSEMBLEE
NATIONALE 28/03/06 Au sommaire:
QE N° 37396; animaux -
rongeurs - élimination. réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-37396QE.htm
SAMEDI 08 AVRIL
2006
JO ASSEMBLEE NATIONALE 04/04/06 Au sommaire:
QE
N° 70115; animaux - rongeurs - élimination. réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-70115QE.htm
emilie_gouve Mon, 15 May 2006 19:25:30
-0000
Est ce qu'il y un système spécifique de
dératisation à l'intérieur des zones de
production
Constant Depièreux Mon, 15 May 2006
21:46:25 +0200
Le document en annexe contient en page
51 une réponse partielle à
votre question
http://www.horesca.lu/imgsload/33_haccp00.pdf
Pierre Falgayrac Mon, 15 May 2006 22:40:02
+0200
Oui, mais...
Le OUI: Il existe des
boites d'appatages fermant à clef et contenant un appât
empoisonné non "dispersable", a priori, par les
rongeurs.
Le "MAIS": 1/ le problème de la
concurrence alimentaire reste posé: les rongeurs
préfèreront-ils la production des lieux à
l'appât qu'on leur propose ? Auquel cas, les dispositifs les
plus "sécurisant" ne serviront pas à
grand-chose.
2/ Si l'appât "plaît" aux
rongeurs, rien ne les empêche d'en transporter dans leur
bajoues pour approvisionner la famille restée au terrier, et
en conséquence d'en laisser tomber quelques quantités
sur leur passage...
DONC: "bétonner" un
contrat très précis et complet avec un prestataire, qui
ne sera pas avare de visites sur le site, OU: Former une partie du
personnel de maîtrise à la surveillance et la
"maintenance" du dispositif anti-parasitaire en complément
des interventions du prestataire agréé.
Constant Depièreux Mon, 15 May 2006
21:58:46 +0200
Ci-joint une autre adresse
intéressante :
http://www.la-camda.com/desinsectisation-deratisation.php
stephanesh Tue, 16 May 2006 05:17:11 -0000
La
mise en oeuvre d'un programme de lutte antiparasitaire (dont la
dératisation) à l'intérieur des zones de
production alimentaire doit se faire dans le respect des exigences du
Réglement 852/2004. On considère donc dans ce cadre la
dératisation comme un moyen de lutter contre des sources
potentielles de contamination; cependant, il ne
faut pas oublier
que l'introduction de produits biocides dans les locaux devient aussi
un facteur de risques !
Certains professionnels de l'hygiène
antiparasitaire propose des solutions adaptées aux exigences
de sécurité les plus poussées des IAA. On citera
par exemple, la mise en place d'appâts placebo (sans substance
active), permettant de réaliser une détection de la
présence de nuisibles. En cas de présence, on remplace
les placebos par de
vrais appâts, juste le temps de traiter
l'infestation. Puis on remet en place les placebos.
Ces méthodes
sont utilisées par exemple dans le cadre du référentiel
AIB, ou pour le BRC, l'IFS, ...
Il est certain que le premier
réflexe est l'utilisation de postes d'appâtages
sécurisés (en matériaux solides et rigide, avec
une fermeture verrouillée). Mais ces postes doivent être
attachés : ce n'est pas tant le risque du rongeur qui va
transporter 2 ou 3 grammes de produit, que le risque du geste de
malveillance de celui qui prend le poste pour voler l'appât, et
soit l'emmener chez lui ou le jeter dans une cuve de préparation
!
Il n'y a pas de solution miracle contre quelqu'un de
déterminer, mais les éléments retardants ou
dissuasifs sont préférable.
Attention : la
fixation du poste doit le laisser assez mobile quand même pour
que les opérations de nettoyage puissent toujours se faire ...
Donc pas de collage du poste au sol !
Dans le plan de lutte,
ne pas oublier la traçabilité : des produits, de la
localisation des postes, le rapport d'intervention, ...
A
suivre ... il y a tant à dire sur l'hygiène
antiparasitaire !
Stéphane
Pierre Falgayrac Wed, 17 May 2006 17:36:36
+0200
>"il y a tant à dire sur
l'hygiène antiparasitaire !"
Tout à fait
d'accord !
D'ailleurs, j'ai des commentaires à faire au
sujet de deux passages:
1/ >"On citera par exemple, la
mise en place d'appâts placebo (sans substance active),
permettant de réaliser une détection de la présence
de nuisibles. En cas de présence, on remplace les placebos par
de vrais appâts, juste le temps de traiter l'infestation. Puis
on remet en place les placebos.
Ces méthodes sont utilisées
par exemple dans le cadre du référentiel AIB, ou pour
le BRC, l'IFS, ... "
J'ai vu ce genre de stratégie
mise en place selon les prescriptions d'un auditeur IFS des USA, chez
un de mes clients n°1 mondial dans sa spécialité.
C'était, passez-moi, l'expression, complètement
débile!
Il y avait plus de 150 boites d'appâtage
réparties sur le site, dont à peine une dizaine étaient
susceptibles d'intéresser les rongeurs. En fait, avec 30
postes on pouvait tout faire, mais ça n'aurait sans doute pas
été assez visible... Et le temps passé à
contrôler et "traçabiliser" les postes
inutiles était aberrant...
L'appât était
certes totalement inoffensif sur le plan sanitaire, mais nettement
moins appétant pour les surmulots (rongeurs identifiés
avec certitude) que les résidus de la production qui les
attiraient. On comptait donc peu de consommation et peu de fèces
(crottes) aux abords et dans les postes d'appâtage solidement
fixés aux murs. Grâce aux
contrôles fréquents
et au monceau de paperasses que devaient remplir les applicateurs (au
détriment du temps passé sur le
terrain),"officiellement", la fréquentation de lieux
par les rongeurs était quasiment nulle, et tout le monde était
content. Surtouts les rats...
Dont les traces et les fèces
se dénombraient significativement sur certaines voies de
cheminement bien loin des postes d'appâtage, et en abondance en
d'autres endroits hors de la zone de production, notamment, comme par
hasard, les carrefours des réseaux d'égout et d'eaux
pluviales...
Pourquoi cette évocation ? Parce que
l'excellente stratégie que vous évoquez (que les pros
nomment "appâtage préalable"), pour être
efficace, exige des compétences "de terrain" plus
que de bureau, et beaucoup, beaucoup de temps. Temps qui est
largement récupéré si la réussite est au
bout, certes, mais qui, en attendant, "est de l'argent". Et
c'est
souvent là qu'il y a problème...
2/ >"ne pas oublier la traçabilité
"
Oui, mais par pitié, que son formalisme soit le
plus léger possible pour les applicateurs! Bien des RQ ne
connaissant pas bien les contraintes du travail de leur prestataire
et exigent une paperasse démentielle. Et pendant ce temps-là,
les rats et les souris dansent!
Ensuite, la traçabilité
avec des étiquettes à remplir sur les boites
d'appâtage, c'est nul !!!! C'est joli à voir pour les
dossiers, mais des boites manipulées trop souvent, et donc
chargées d'odeurs humaines diverses et variées, c'est
l'assurance que les rats les plus "en forme" les éviteront.
La traçabilité, c'est sur le mur au-dessus des
boites
d'appâtage, point!
Et puis les boites que les
hommes voient bien... C'est rassurant pour certains, mais c'est
curieux comme, statistiquement, les rats préfèrent les
coins bien discrets et hors de portée de
l'homme...
Cordialement
Pierre
Falgayrac
www.hyform.com
Jean Claude DAUDY Thu, 18 May 2006 07:52:14
+0200
Tout aussi d'accord.
Quelle constance dans
les habitudes "paperassieres". Quel que soit le lieu les
mêmes comportements se reproduisent... Existe t'il une école
?
=> Et puis les boites que les hommes voient bien... C'est
rassurant
A tel point que parfois elles ont plus d'effet !
=>
Ensuite, la traçabilité avec des étiquettes
C'est
parfois plus important que l'utilité réelle des
postes.
Une anecdote :
Une boulangerie de ma région
a été infestée de blattes suite à des
travaux de voiries devant son magasin.
Les blattes, dérangées,
se sont réinstallées un peu partout dans la boutique,
le fournil, la réserve ...
L'entreprise de TP aurait du
faire un traitement préalable (il me semble que c'est un
article du RSD), mais bon ..
Le boulanger fait appel à son
prestataire.
Les services d'hygiène sont alertés.
Le
prestataire veut faire un traitement de choc un jour de
fermeture.
Les services d'hygiène s'y opposent. Principe de
précaution.
Le traitement doit être fait avec du gel
(...)
bien sur, il aurait fallu que chacun des points apposé
soit noté sur un plan de l’établissement à
l’échelle
Résultat les blattes courent
toujours et se développent bien.
Pierre Falgayrac Thu, 18 May 2006 10:47:27
+0200
Très révélatrice votre
anecdote...
Je me pose toutefois des questions...
Les
blattes infestant les égouts sont généralement
des Blattes américaines (periplaneta americana), qui aiment
l'humidité fraîche, et ne supportent pas la chaleur des
fournils...
Alors que les blattes des appartements et boulangeries
sont majoritairement des blattes "germaniques" (blatella
germanica), plus rarement brunes (blatta orientalis) qui, toutes deux
adorent la chaleur humide et les radiations électriques, mais
pas du tout la fraîcheur "ventilée" des
égouts.
Dans les grands ensembles touristiques
hôteliers, quand il y a double infestation (P. americane et B.
Germanica/orientalis), les premières se situent dans les vides
sanitaires, les locaux techniques de piscine (sous-sol), et les
secondes dans les cuisines et réserves (les étages).
Les "migrations" (passage des bas fonds aux
étages ou l'inverse), quand on en observe, sont certes
consécutives à un traitement désinsectisant,
mais très limitées (quelques dizaines d'insectes sur
les milliers) et ne durent pas dans le temps( les insectes migrants
ont été en contact avec le poison, c'est pour ça
qu'ils fuient).
Alors les blattes qui migrent des égouts
vers la boulangerie... Je suis vraiment dubitatif... Il doit
certainement être possible de faire quelque chose pour ce
commerce.
Quand au gel préféré à
la pulvérisation"... Du grand n'importe quoi encore. La
combinaison des deux techniques est LA solution. Toutefois, on peut
appliquer du gel sans avoir besoin de fermer un établissement,
mais ça va prendre du temps et coûter des sous. Par
ailleurs, il faut noter que les gels spécifiques des blattes
n'attirent pas les charançons
et autre insectes. Donc
décimer les blattes pour laisser place nette aux poissons
d'argent, mites et autres joyeusetés à 6 pattes, c'est
vraiment pas terrible... Alors le "principe de précaution",
hein...
Quant à "noter" les points de pose
des gouttes... Oui, c'est surréaliste. Un bon applicateur sait
que les gouttes de gel se posent "là où les mains
et les denrées alimentaires ne sont pas".
Voilà,
notre moulin est bien approvisionné en eau, maintenant.
Jean Claude DAUDY Thu, 18 May 2006 15:23:03
+0200
Selon le docteur responsable, ce sont des
Blattes américaines. Elles auraient envahi les égouts
du quartier.
Les joyeusetés proliférent bien et le
boulanger perd ses cheveux.
Tout va bien, il ne risque pas d'y
avoir de résidus de pesticides.
fred b Mon, 22 May 2006 10:38:21 +0200 (CEST)
Une petite question tjs contre la lutte contre les
nuisibles qui alimente bcp de debats
Quelqu'un connaitrait il
un produit efficace pour se debarrasser des IPS (mites alimentaires
notamment) autre que les pieges à glue / phéromones qui
cassent le cycle et sont plus des indicateurs de presences
La
meilleure prevention est je le sais de chercher le nid (notamment
cartonnage ou aliments ayant faible rotation) mais j'ai besoin d'un
produit à mettre en espace client
Quelqu'un connait il un
remede de grand mere remede naturel ou bio, comme des boules de bois
parfumée ou je ne sais quoi
Pierre Falgayrac Mon, 22 May 2006 11:47:04
+0200
>La meilleure prevention est je le sais de
chercher le nid (notamment cartonnage ou aliments ayant faible
rotation)
Eh oui!
> mais j'ai besoin d'un
produit à mettre en espace client
Je n'en connais pas
d'autres que ceux que vous évoquez.. À part que les
"boules de bois parfumées" c'est surtout pour la
mite des vêtements, qui en Europe est en très nette
diminution depuis que nous portons de moins en moins de vètements
et sous-vètements en matières naturelles, notamment la
laine dont elle est friande
Mais si quelqu'un connaît
un produit "miracle" contre la mite des aliments,
j'apprendrai quelque chose de majeur et en serai heureux..
Cordialement
www.hyform.com
franck dard Vendredi, 29. Septembre 2006 8:25
Nous
faisons appel à une société de 3D pour assurer
le controle des rongeurs.
Depuis quelques temps, nous avons une
recrudescence importante aux abords de nos locaux, suite à des
travaux de voirie situés à proximité.
Notre
prestataire nous demande de faire intervenir la mairie car c'est
selon lui une obligation prévue par le règlement
sanitaire départemental.
De son coté, celle ci nous
renvoie à notre prestaire.
Quelqu'un peut il me donner des
précisions sur ce règlement et les obligations réelles
de la mairie dans ce cas ?
Je ne sais qui a tort ou raison.
Florence Humbert Vendredi, 29. Septembre 2006 10:46
Le
réglement sanitaire départemental est pris par le
Préfet. Vous l'aurez à la Préfecture de votre
département mais la Mairie ne le connait peut être même
pas....
Il est différent selon les départements.
Pour en avoir lu quelques uns, il me semble que c'est une suite de
lieux communs assez peu intéressants. C'est un document plus
pour imposer des prescriptions en matière d'hygiène et
de salubrité aux activités et professionnels qui ne
relèvent pas de la Réglementation installations
classées, que pour vous défendre dans votre bon droit
!!!
Je ne sais pas si vous trouverez dans le votre des arguments
et des bases juridiques pour faire prendre en charge par la Mairie
les dégats collatéraux de leurs travaux
Marin
DELTOUR Vendredi, 29. Septembre 2006 15:27
A votre
place, je demanderais à la société 3D de vous
fournir le texte qu'elle invoque.
Je pense qu'elle ne le trouvera
pas, je viens de feuilleter le RSD de Paris (ce sont à peu
près les mêmes dispositions pour tous les départements)
: il y a 17 articles qui évoquent les rongeurs, le plus direct
étant le 119 qui indique clairement que l'obligation est faite
aux "propriétaires d'immeubles ou d'établissements
privés" et aux "directeurs des établissements
publics" "lorsque la présence de rongeurs est
constatée" de "prendre sans délai les mesures
prescrites par le préfet [de Police] en vue d'en assurer la
destruction et l'éloignement".
Cela ne veut pas dire
que le préfet, encore moins le maire, doit intervenir, mais
bien que c'est à vous de le faire, par exemple en faisant
appel une société 3D.
Pierre Falgayrac Vendredi, 29. Septembre 2006 21:15
Bon,
j'espère ne pas déclencher une polémique, mais
un forum de discussion n'est pas fait pour garder notre langue dans
la poche.
1/ A moins qu'un mauvais contrat ait été
signé (ça existe), votre prestataire DOIT aussi traiter
les abords de votre établissement, puisque sa mission est,
normalement, d'empécher la pénétration et la
circulation des rongeurs dans les zones de fabrication et de
stockage.
2/ Quand des travaux occasionnent le
déplacements de colonies de rats, il est bien plus facile de
les éradiquer que lorsqu'ils sont depuis longtemps installés
dans un secteur : Etant en exploration d'un nouveau territoire, il
est assez aisé pour un vrai professionnel de les "guider"
pour mieux les empoisonner...
3/ Il s'agit là d'un
travail qu'on peut considérer "supplémentaire",
et je considère comme normal qu'il fasse donc l'objet d'une
facturation supplémentaire, ce qui n'exclut pas une
négociation de prix.
Stéphane SAMOLEJ Mardi, 10. Octobre 2006 7:15
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr,
peiffer@c... a écrit
>
>
> En faisant une
recherche au sujet d'un recueil de textes
réglementaires
concernant la réglementation "hygiène,
dératisation,
> désinsectisation" en usine
agroalimentaire, je suis tombé sur les
différents
guides de bonnes pratiques luxembourgeois ci-dessous (+ un
guide
AFIDOL).
>
> Je vous indique donc ces intéressants
supports en remerciant
d'avance les personnes qui pourraient nous
indiquer des pistes au
sujet des guides faisant le point sur la
dératisation et la
désinsectisation en
agroalimentaire.
Il faut noter que la « distribution et l'application par
des prestataires de services des produits antiparasitaires à
usage agricole et des produits assimilés » sont
encadrées depuis 1992 par la Loi 92-533, repris aux articles
L. 254-1 à L. 254-10 du Code Rural.
Le contenu de ce
texte réglementaire a pour objectif d'assurer que les
entreprises de service en lutte antiparasitaire possèdent en
leur sein toutes les compétences requises afin d'assurer
l'efficacité et la sécurité des prestations, que
ce soit vis-à-vis des opérateurs ou des personnes
présentes dans ou à proximité de la zone
traitée.
L'existence d'instruments réglementaires
n'a cependant pas suffit à éviter les dérives et
les catastrophes. Ces dix dernières années, l'actualité
a montré à de nombreuses reprises l'impact souvent
négatif des produits phytosanitaires et biocides sur la faune,
la flore et bien sur, l'être humain. L'opinion publique
s'inquiète et parfois même, gronde.
En 2003, le
Ministère de l'Agriculture a marqué sa volonté
d'initier une réforme du système de l'agrément.
La réflexion a été conduite en collaboration
avec les organisations professionnelles représentant les
prestataires de services en zone agricole (les agriculteurs offrant
des services rémunérés aux autres agriculteurs),
non-agricole
(les sociétés de traitement et
d'entretien des espaces verts par exemple) et en milieu industriel et
urbain (les sociétés de 3D). Cette norme s'applique à
ces 3 domaines d'activité.
Elle a débouché
en août 2006 à la publication de la norme, 'application
volontaire, référencée à l'AFNOR NF U
43-500 : "Bonnes pratiques d'application des produits
phytosanitaires et biocides - Maîtrise des applications de
produits phytosanitaires et biocides par un prestataire de services".
Cette norme précise que :
? La finalité est
la réalisation de prestations efficaces, menées à
bien en toute sécurité afin de protéger
l'applicateur, les tiers (le public) et l'environnement (dont les
espèces non-cible de la faune et de la flore).
? Cela
passe par la formation et la compétence des intervenants.
Au-delà des lignes directrices données dans les
GBPH des profesionnels de l'agro-alimentaire concernant la lutte
contre les nuisibles, il faut prendre en compte l'existence de
cette
norme NF U 43-500 qui, de par son application par le prestataire de
services, contribue à l'obtention d'une prestation de lutte
antiparasitaire sure et efficace.
Pierre
Falgayrac Mardi, 10. Octobre 2006 11:47
Encore une
fois, j'espère ne pas lancer une polémique.
Je n'ai
pas consulté les liens indiqués dans le message initial
en raison de la désespérante lenteur de ma connexion
RTC.
Heureusement, cela ne change rien à l'existence et la
prise en compte de la norme VOLONTAIRE que vous évoquez à
juste raison.
Mais... La réalité est loin des
voeux pieux de nos enarques ministériels. Mon activité
professionnelle m'occasionnant beaucoup de déplacements en
France et outremer, mon domicile à la campagne et mon "hobby"
d'oléiculteur amateur (abonné aux plublications de
l'AFIDOL), me font constater TROP SOUVENT la négligence
VOLONTAIRE des impacts sur la nature des produits et techniques
biocides utilisés dans l'agriculture.
L'incompétence
des acteurs n'est pas seule responsable, il y a aussi des impératifs
de rapidité d'exécution et l'espérance de
résultats immédiats (donc des histoires d'argent...).
Alors les normes, c'est bien joli sur le papier, mais sur le
terrain, en l'absence de contrôles fréquents, on
continue à faire n'importe quoi.Quand les inspecteurs des SRPV
contrôleront davantage la manière dont les
professionnels et les agriculteurs utilisent les biocides que les
étagères des magasins et des stocks on progressera
peut-être. Mais
là...
Encore une magnifique
chouette morte, dans le fossé, cette semaine... Des mulots
s'attaquaient au granulé destiné aux bovins de
l'agriculteur d'en face...
On a bien mis des radars et des
gendarmes sur les bords des routes pour réduire les accidents,
et on n'a pas rajouté des pages au code de la route , non ? On
sait donc comment faire avec les biocides, leurs fabricants et
revendeurs, les applicateurs et les agriculteurs !
Mais le
veut-on ?
Cordialement
Pierre Falgayrac
www.hyform.com
Bertrand CARLIER Mardi, 10. Octobre 2006 13:35
merci,
je partage votre point de vue et je
souhaite donner un exemple le cas des moustiques en Corse.
Pour
ceux qui connaissent l'histoire de l'abord de cette question en ce
lieu, la situation actuelle était outre prévue mais
prévisible depuis au moins 5 ans. La responsabilité est
certes partagée, mais les autorités administratives et
politiques ont une responsabilité énorme:
quand
on fait le choix politique et administratif de la gestion
individuelle des eaux usées, donc que l'on induit la création
sur sol granitique de multiples petites "stations d'épuration
" débouchant sur un sol granitique, donc induisant la
création de micro zones humides extrêmement dispersées,
un jour, cela pose des problèmes, mais qui est responsable et
que doit-on faire ?
jph.moreau Mardi, 10. Octobre 2006 13:50
Pour
combattre une bactérie pathogène, on demande un
antibiogramme.
Quand on a affaire à des champignons,
des mauvaises herbes ou des insectes nuisibles, il serait opportun
d'établir d'abord un "pestogramme" ( je tente ce
néologisme dérivé de "pesticides" )
pour mesurer leurs sensibilités ou leurs résistances
aux divers produits ou agents disponibles. Comme pour un
antibiogramme, on pourrait avoir une réponse en moins de 48
heures en s'en donnant les moyens. Et les phytiâtres (médecins
des plantes) pourraient délivrer une ordonnance valable pour
un lieu et un temps déterminé. Si cela avait été
le cas depuis cinquante ans, on aurait évité bien des
mésusages.
Un exemple . Pourquoi ne pas envisager
d'utiliser le DDT de manière limitée et surveillée
contre le vecteur de la chikungunia? A condition de connaître
la sensibilité des populations de moustiques aux divers
insecticides passés ou présents
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr,
"bpaangers" <c.corbillon@...> a
écrit :
>
>
Bonjour,
>
> nous sommes entrain de changer de
prestataire sur le dossier
> dératisation /
désinsectisation. L'un d'entre vous pourrait-il me
dire
>
sur quelle durée je dois archiver les compte rendus du
prestataire
> précédent (ils sont reliés
dans des cahiers et de fait lis
regroupent
> tous les
compte rendus depuis la mise en place (environ 2002)
jusqu'à
Et bien, je vous dirais de les garder de la même façon
que vos enregistrements sur vos produits, car si vous avez un
problème sur un produit, vous devez pouvoir remonter sur vos
contrôles mais aussi sur les contaminations éventuelles.
Des rats sont présents dans un restaurant.
Y-a t-il un
texte règlementaire mentionnant les pièges et/ou les
actions autorisés ou non ?
Il y a l'aspect restauration
mais également accueil de public (enfants, animaux
domestiques,...).
Merci de votre collaboration.
La lutte contre les rats au niveau d'un commerce alimentaire
repose sur
1 la restriction d'accès au bâtiment
2 la suppression de l'accessibilité (autant que faire
se peut) à la nourriture
Et ceci constitue des actions
essentielles
le piégeage et la régulation
chimique
Ces opérations sont destinées à
maîtriser les contaminations croisées et ne doivent pas
être à l'origine d'une pollution chimique
Les
références réglementaires sont dans le CE RC
852/2004
Vous pouvez vous aider des pages 213 à 215 du
GDBP dans le plan de lutte contre les nuisibles
Cette
régulation chimique doit faire appel de préférence
aux produits les moins dangereux en cas de consommation accidentelle
par une espèce non cible ils doivent être colorés
selon une teinte facilement identifiable en cas de contamination
accidentelle des denrées.
Normalement, le Règlement Sanitaire Départemental
Type impose à tout établissement recevant du public de
faire procéder aux traitements nécessaires en cas
d'infestation avérée d'insectes et/ou
rongeurs.
L'établissement doit donc faire appel à
une entreprise spécialisée, titulaire de l'agrément
préfectoral pour réaliser des prestations de 3D et/ou
vendre des produits biocides.
Si il fait son affaire
d'effectuer lui-même le travail, l'établissement prend
le risque des foudres du SRPV en cas "d'accident"...
Tout à fait d'accord en ce qui concerne les mesures à
prendre.
Le plus simple reste de faire appel à un
professionnel. Ils sont nombreux dans les pages jaunes.
========
Je compléterai les références règlementaires
par celles ci :
- Arrété du 09 Mai 1995 (NOR:
ECOC9500071A)
- Arrété du 29 Septembre 1997 (NOR:
AGRG9700715A)
- Et enfin le règlement sanitaire
départemental, article 119 me semble t'il (ce n'est pas le
seul article faisant référence aux rongeurs) (et
l'article 165 sur les pénalités !!! )
- La
référence règlementaire à la couleur des
produits se trouve, je crois, dans le code de la santé
publique, article 5154.
GAULT Gilbert Mercredi 6. Décembre 2006
19:19
Le règlement sanitaire départemental (article 119 de
portée générale) rappelle ces obligations pour
l'ensemble des propriétaires d'immeubles ou d'établissements
privés quelque soit leur nature de lutter contre l'intrusion
de vérifier que les dispositifs de protection sont en place et
que les déchets sont régulièrement
évacués
Article 119 : Rongeurs
Les
propriétaires d'immeubles ou établissements privés,
les directeurs d'établissements publics doivent prendre toutes
mesures pour éviter l'introduction des rongeurs et tenir
constamment en bon état d'entretien les dispositifs de
protection ainsi mis en place (notamment les soupiraux, les fenêtres
des sous sols munis de fil de fer fort, galvanisé à
mailles de un centimètre de côté, tous les murs,
toutes les cloisons seront rigoureusement étanches).
Ils
doivent, conjointement avec les locataires ou occupants, vérifier
périodiquement si les caves, cours, égouts
particuliers, entrepôts, locaux commerciaux, locaux à
poubelles, logements des animaux domestiques, etc., ne sont pas
envahis par ces nuisibles et faire évacuer tous dépôts
de détritus et déchets susceptibles de les
attirer.
Lorsque la présence de rongeurs est constatée,
les personnes visées aux alinéas ci-dessus sont tenues
de prendre sans délai les mesures prescrites par l'autorité
sanitaire en vue d'en assurer la destruction et l'éloignement.
La même obligation s'impose lors de la démolition des
immeubles ainsi que sur les chantiers de construction.
Ils
doivent exécuter les actions prescrites par l'autorité
sanitaire sous peine de procès verbal d'infraction (450
euros)
Mais pour les établissements de restauration les
arrêtés du 9/05/1995 et du 29/09/1997 imposaient un plan
de lutte contre les nuisibles ou ravageurs
Le CE RC 852/2004
fixe
Des méthodes adéquates doivent être
mises au point pour lutter contre les organismes
nuisibles.
Des méthodes adéquates doivent également être
mises au point pour empêcher les
animaux domestiques
d'avoir accès aux endroits où des aliments sont
préparés, traités ou
entreposés
(ou, lorsque l'autorité compétente l'autorise dans des
cas particuliers, pour éviter
que cet accès
n'entraîne de contamination).
Le GDBP restaurateur dans
son chapitre prévention et lutte contre les nuisibles dit que
le professionnel (de restauration) a le choix de prendre directement
en charge la prévention ou la lutte ou de sous traiter ... p
37 dans mon document de la documentation française
Dans
le cadre de la prestation de service il est fortement recommandé
de faire appel à une société titulaire de
l'agrément de lutte antiparasitaire délivré par
le Service de la Protection des Végétaux (hébergé
par la DRAF) et d'utiliser des produits homologués et conforme
à la directive Biocide 98/8 (a voir sur le forum)
Je
vois mal où les foudres du SRPV peuvent s'exercer sur un
établissement de restauration qui réaliserait lui-même
son traitement avec des produits homologués même en cas
d'accident (je rappelle que l'agrément concerne au titre de la
loi du 17 juin 1992 les entreprises prestataires de service).....il
s'agit de police administrative visant à retirer ou à
suspendre un agrément à un prestataire de
service...
Par contre, la responsabilité civile et
pénale du propriétaire en cas d'accident est
solidairement engagée avec le prestataire de service (qui
intervient contractuellement sous la responsabilité du
restaurateur) et expose le restaurateur à des sanctions
administratives ou pénales de la part des services de contrôle
s'il ne respecte pas les exigences sanitaires des textes sus visés.
Les détails de votre message complètent, me
semble-t-il, celui auquel vous répondez et je vous en
remercie.
Si j'évoque les "foudres" du SRPV,
c'est que cet organisme est chargé du contrôle et de la
répression des fraudes en matières d'utilisation de
biocides.
La plupart des rodenticides (toujours soumis à
la loi de 1942) ne peuvent en effet qu'être utilisés que
par des titulaires du DAPA ou CAPA (Certificat d'Applicateur de
Produits Antiparasitaires et assimilés). Les entreprises
titulaires de l'agrément préfectoral doivent compter au
minimum un certifié pour dix applicateurs non certifiés.
A
titre personnel, je ne vois que des avantages à ce qu'un
restaurateur assure lui-même la lutte "curative"
antiparasitaire, même s'il se met en porte à faux avec
la règlementation, DANS LA MESURE OU IL DISPOSE DES
COMPETENCES PROPRES A CETTE ACTIVITE. Or, c'est rarement le cas, et
cela se comprend.
S'il souhaite suivre une formation en ce
domaine, je suis à sa disposition, bien sûr...
La majorité des raticides sont commercialisés pour
les jardins d'amateurs donc accessible aux non professionnels et je
constate régulièrement que des anticoagulants de fin de
deuxième génération type brodifacoum ou
diféthialone sont vendus en grandes surfaces sans indication
de dangerosité mais cette décision a été
prise par le législateur.
Pour ce qui est des fraudes,
elles concernent la DGCCRF et pas le SRPV et le problème de la
prestation de service (dans sa partie loyauté des
transactions) et relève de la loi du 17/06/1992 qui réglemente
uniquement la vente, distribution et prestation de service dans
l'épandage de produits phytopharamaceutique. Cultiver
l'ambiguité entre la traitement direct qui s' effectue au sein
de son établissement et la prestation de service en créant
des obligations qui ne pèsent que sur la prestation de service
contractuelle est de nature à flouer le consommateur qui n'est
pas un spécialiste...
La référence à
une obligation réglementaire peut exposer éventuellement
l'auteur à des poursuites pénales au titre de la vente
forcée de prestation (article L122 et suivants du code de la
consommation) ou trouble à la loyauté des transactions
L121 du même code...que nos collègues de la DGCCRF
affectionnent particulièrement...
Le choix reste libre
même s'il est préférable d'utiliser les services
d'un professionnel mais ce n'est pas une obligation mais un choix
raisonné par le professionnel de la restauration. Ce
professionnel devra fournir à son client un plan de lutte
contre les nuisibles qui permettent aux services de contrôle
alimentaire de vérifier l'adéquation avec les exigences
réglementaires sanitaires et alimentaires.
Il faut souligner que, bien heureusement, la majorité
des produits de lutte n'ont pas la mention "emploi autorisé
dans les jardin" (Arrêté du 6 octobre 2004). Il
reste donc des produits spécifiques utilisables par les
professionnels.
Rien n'empêche un restaurateur de
réaliser lui-même la lutte antiparasitaire. Acun texte
réglementaire, à ce jour, n'oblige le recours à
un professionnel. Il peut donc lui-même définir et
réaliser son plan de lutte contre les nuisibles, conformément
aux exigences du Réglement 852/2004.
Cependant, le
recours à un professionnel lui facilitera la vie, lui
permettra d'avoir accès à des produits spécifiques,
et de profiter d'un savoir-faire et d'expériences que lui
n'aura pas.
Pour la formalisation du Plan de Lutte, il obtiendra
du professionnel des renseignements beaucoup plus précis et
complet que ce qui figure dans les actuels GBPH, dont le chapitre
"Lutte contre les nuisibles" est creux, sans aucune valeur
ajoutée, et ne permet pas de répondre aux exigences du
Réglement 852/2004.
Le recours à un
professionnel permet d'assurer la sécurité des produits
alimentaires présents, des tiers, de l'environnement.
Le
métier de la lutte antiparasitaire est en pleine mutation, et
suit les évolutions des exigences réglementaires
actuelles.
A noter l'existence d'une norme spécifique AFNOR NF
U43-500, encadrant l'organisation des prestataires de services en
lutte antiparasitaire.
Liberté de pratique, oui, mais
dans le respect des règles et des bonnes pratiques.
Chacun
a son métier ... à chacun son métier, donc
Je ne souhaite pas polémiquer inutilement, mais c'est
la lecture de ce
lien
http://draf.bretagne.agriculture.gouv.fr/srpv/rubrique.php3?id_rubrique=6
qui
m'avait amené à citer le SRPV, ce qui sur le fond, ne
change rien au débat.
Je suis par ailleurs bien
d'accord avec vos constats quant à la vente libre de
rodenticides en grandes surfaces. Mais il n'empêche que
restaurateur est une activité professionnelle et lutter contre
les parasites un des aspects de ce métier.
Utiliser des
produits destinés aux particuliers ne dédouane pas un
professionnel de la restauration de ses responsabilités liés
à leur utilisation dans un cadre professionnel.
Pour
préciser ma pensée, je résume en indiquant qu'il
me semble TRES souhaitable qu'un pro de l'alimentation apprenne
lui-même les tenants et aboutissants de la
dératisation/désinsectisation, ne serait-ce que pour
contrôler le travail de son sous-traitant, voire le compléter,
et se prémunir des désagréments d'un contrôle
mettant en évidence son
"incapacité" à
utiliser des rodenticides.
J'en parle en connaissance de
cause.
Je vous remercie vivement d'avoir écrit
"Pour
la formalisation du Plan de Lutte, il obtiendra du professionnel des
renseignements beaucoup plus précis et complet que ce qui
figure dans les actuels GBPH, dont le chapitre "Lutte contre les
nuisibles" est creux, sans aucune valeur ajoutée, et ne
permet pas de répondre aux exigences du Réglement
852/2004. "
J'espère ne pas lasser en reformulant
peu ou prou mes propos, mais je maintiens que les pros de
l'alimentaire ont tout intérêt à se former
eux-mêmes aux techniques de 3D, pas pour forcément
éviter de sous-traiter à un spécialiste, mais
plutôt pour travailler en véritable partenariat, ce qui
peut se concrétiser par l'élaboration commune d'un plan
de lutte
antiparasitaire en lieu et place d'un plan "standard"
fourni par le prestataire.
merci,
on se serait pas arrivé à cela bien
plus vite avec des GPBH accessibles.Mais cela me permet aussi
d'écrire que les GPBH sont, de mon point de vue, une forme de
contrat entre des acteurs privés et publics.
Ce contrat me semble concerner aussi les utilisateurs que sont les consommateurs. Ils ne sont pas à ce stade à la table de négociation, mais me semblent en droit d'avoir accès au résultat.
Permettez-moi de surenchérir sur le manque de communication
entre professionnels et particuliers.
Il s'agit d'un des maux
majeurs de notre société.
L'agro-alimentaire est un
domaine tellement essentiel à la vie de chacun que j'ai du mal
à comprendre comment ce manque de transparence qui se
répercute par l'instauration obligatoire d'accréditation
et autres HACCP et GBP puisse persister. N'est-ce pas à nous,
professionnels de l'alimentaire de veiller à rendre son droit
au chapitre au citoyen
lambda ? Plutôt que de le terrer
dans une espèce de confiance en des labels et autres
certifications de qualité, ne vaudrait-il pas mieux le
rapprocher du producteur et du transformateur ? Lui faire connaître
dans la mesure de ses désirs les différentes étapes
de la fourche à la fourchette ? ... et dans la description
desdites étapes ne pas oublier
de mettre en lumière
les conséquences de certains choix de consommation sans
toujours focaliser sur la sécurité alimentaire ?
L'accessibilité au GBPH est certe un point important,
mais la qualité du contenu des GBPH est surement prioritaire :
à quoi bon avoir accès à un document peu utile
(sur certains chapitre, je ne remet pas ici en cause l'intéret
global du GBPH) ?
Il est certain que dans les étapes
d'élaboration des GBPH, l'ensemble des acteurs doivent être
impliqués. Si ce ne fut le cas dans le passé, cela
devra se faire à présent.
Concernant la Lutte
antiparasitaire, la CS3D (Chambre Syndicale de la Dératisation,
Désinsectisation et Désinfection) est l'interlocuteur
privilégié des profesionnels des secteurs et industries
de l'agro-alimentaire pour mettre sur pied un chapitre "Lutte
contre les nuisibles" complet et cohérent.
Donc
même avant de parler des consommateurs, les professionnels
eux-même doivent être conviés aux phases
d'élaboration.
Soyons convaincu qu'aujourd'hui, pour imposer des pratiques professionnelles, sures et efficaces, tous les représentants des différents métiers sont disposés à collaborer.
avant de vous répondre, stephanesh, je précise
qu'il semblerait qu'un de mes messages de ce matin en réponse
à G. Gault, passé directement sur le site Yaooh de la
liste, ait disparu...
J'y évoquais ce
lien
http://draf.bretagne.agriculture.gouv.fr/srpv/rubrique.php3?id_rubrique=6
qui
m'avait amené à citer le SRPV comme organisme de
contrôle. A chacun de voir quoi en conclure...
En ce qui
concerne la consultation d'organisation professionnelles
représentatives (ce qui est le cas de l'honorable Chambre
Syndicale 3D) pour élaborer des guides et autre référentiels,
j'ose exprimer des réserves.
Le "vide" pas
artistique du tout du GPBH en matière de lutte anti
parasitaire est d'ailleurs éloquent.
Nul doute qu'il
existe des professionnel très compétents dans nombres
d'entreprises de 3D, mais de là à les considérer
toutes, "par défaut", comme des partenaires fiables
pour l'élaboration d'un GBPH ou manuel HACCP, il y a un pas
que je n'invite personne à franchir.
En effet, sur le
terrain, les applicateurs certifiés sont en minorité,
et parfois absents. Ensuite, être certifié ne garantit
pas que le référentiel du certificat a été
"digéré" par l'intéressé, ce
qui laisse la place à des lacunes et des incompétences.
Est-il vraiment utile de rappeler que le référentiel du
CAPA (ou DAPA)fait la part belle à la "pharmacie" et
laisse
la portion congrue à la biologie ?
Or, quand
on a affaire à des colonies de rats, il vaut bien mieux être
un "trappeur" connaissant la biologie des rongeurs, qu'un
"pharmacien" connaissant par coeur les poisons, mais pas
forcément les bonnes manières de les administrer...
Et
quand on collabore avec des bureaucrates des 3D qui depuis longtemps
n'ont pas mis les pieds dans un réseau d'égout (voire
jamais pour certains), les professionnels de l'alimentaire se
retrouvent avec des usines à gaz de classeurs et fiches
paperassières que les applicateurs sur le terrain ne
comprennent pas toujours, quand ils ne les ignorent pas
délibérément...
vous m'en demandez beaucoup, mais soit:
si le premier
pilier d'une société est le respect de l'autre , le
deuxième est l'alimentation. Ce secteur a eu un management
maîtrisé depuis toujours par le pouvoir central et ceci
en tout lieu. La crise de l'esb et donc l'intervention d'acteur comme
Dominique Dormont a induit une prise de conscience, sur la nécessité
d'un profond changement. Les politiques ont commandé et voté
la réforme du paquet hygiène, qui les dé
responsabilisent, mais provoque bien des troubles, car les acteurs ne
veulent et ou ne savent pas faire désormais. D'autre part, la
mondialisation, fait que beaucoup des aliments d'un certain prix (
viande et ou chair de poisson, par exemple ) sont et serons élaborés
avec des produits émanant de plusieurs continents, donc aussi
produits sous l'autorité de bien des pouvoirs centraux.
Vous
évoquez, le rôle du citoyen, certes, mais attention aux
faux débats, je lis bien des pages en bien des lieux et si
j'ai pour habitude de parler des mots et de leurs définitions,
ce n'est pas qu'un hasard. En tout cas, je ne sais plus qui du
secteur public ou privé est le plus important, car en fait
bien des modèles existent, avec leurs qualités et leur
défauts mais ce dont je suis désormais sûr, c'est
que le troisième pilier d'une société, c'est la
langue.
Dit autrement, si la langue est à la fois le
support à la communication, et à la formalisation des
règles donc des lois, elle est surtout l'outil utilisé
par tous. J'ai à ce titre en tête un texte de Covello
sur le lien entre le début du catholicisme, la bible et les
milieux du commerce et de la banque, qui me semble très
actuel.
La commission européenne est dans l'erreur,
l'erreur la plus manifeste en ayant pas compris cela, ou en tout cas,
en ayant pas traité ce sujet avec le soin nécessaire.
On ne permet pas à des peuples, tous fiers de leur histoire de
se rapprocher, et donc de faire naître une dynamique commune,
en ne mettant pas en valeur les langues, et donc les
mots dont la
signification ne sont que le reflet de l'histoire de tous les
conflits.
Devant cette situation, des outils comme les GPBH
sont des outils majeurs, car ils astreignent l'ensemble des acteurs
professionnels locaux à réviser leur vocabulaire, leur
mode de communication et aussi leur savoir faire.
Dit
autrement la loi permet le consensus par le haut, les GPBH sont
l'outil de consensus par le bas. Leur publication en libre accès
pourra seul permettre le débat sociétal efficient. Mais
on va peut être continuer à construire le toit avant les
fondations et ou construire dans le secret tout en escomptant
continuer à obtenir l'aval des mandants.
Ce texte est
un essai, et n'est à prendre que comme cela, habituellement
j'adapte le style et le contenu à l'interlocuteur, mais, à
ce stade, je ne sais qui vous êtes.
Je réagissais sur le caractère obligatoire et ne
disconvient pas que le recours à un professionnel est un gage
de sécurité pour la santé et pour
l'environnement mais c'est par la conviction du professionnel de la
restauration que ce dernier choisit librement de faire appel à
un professionnel de la lutte antiparasitaire.
Je me réfère
au GDBP car c'est actuellement le seul document opposable mais je
détecte comme vous de souligner des carences voire des
éléments qui ne me paraissent pas pertinents comme la
lutte préventive par régulation chimique avant que les
rongeurs de s'introduisent dans les bâtiments
Il n'en
demeure pas moins que le professionnel de restauration doit disposer
d'une culture lutte antiparasitaire lui permettant de contrôler
la prestation de service (ce qui peut permettre de professionnaliser
ces pratiques qui parfois sont fortement éloignées des
bonnes pratiques) et éviter qu'il pense que si un accident
arrive ce sera la responsabilité du prestataire qui sera
totalement engagée
"Et quand on collabore avec des bureaucrates des 3D qui
depuis longtemps n'ont pas mis les pieds dans un réseau
d'égout (voire jamais pour certains), les professionnels de
l'alimentaire se retrouvent avec des usines à gaz de classeurs
et fiches paperassières que les applicateurs sur le terrain ne
comprennent pas toujours, quand ils ne les ignorent pas
délibérément...".
Est-ce là
ce que vous, formateur attentif, préconisez : aller dans les
égouts chercher de l'expérience ?
Et bien
j'espère que ces "bureaucrates des 3D" ne vont pas
chercher leur expérience dans les "réseaux
d'égout" pour appliquer les méthodes aux
industries et activités agro-alimentaires !!!!!
Quant
aux "paperasseries", il ne faut pas oublier que c'est
souvent à l'origine un besoin de traçabilité,
demandé par les pouvoirs publiques et les clients ! Mais ne
vous inquiétez-pas, l'informatique arrive ...
Heureusement, ou malheureusement, c'est au choix, le consommateur
n'a pas accès - du tout - à l'information pertinente en
la matière.
Heureusement car dans certains cas, il y
aurait une grave crise de confiance, de l'ampleur de celle que l'on
voit périodiquement (restaurant chinois, par exemple)
Malheureusement car c'est sa santé qui est en jeu.
L'agroalimentaire est un secteur tellement essentiel qu'il ne me
semble pas que l'on puisse permettre de graves néglicences.
(Ce n'est que mon avis)
==
Sans doute est ce pour cela
que certains sujets semblent tabous même en ce lieu.
C'est
aussi pour cela que j'interviens, parfois, maladroitement, pour
participer à des sujets qui me semblent essentiels.
A coté
de certains intervenants, tel B.C. je ne me sens pas forcément
à la hauteur.
==
Concernant les rats en restaurant,
nous sommes à démontrer qui connait mieux la loi que
l'autre, quelle interprétation chacun en fait.
Pendant ce
temps ils courent.
==
J'ai souvent vu des professionnels
faire appel à un prestataire de service lorsque la situation
était desespérée. J'entends par là un
nombre considérable de nuisibles, l'apparition de résistances
de tout type, y compris néo phobiques, excluant la possibilité
de toute éradication rapide.
A chacun son métier,
et je n'aurais pas la prétention de devenir restaurateur. "Je
n'ai pas la compétence propre à cette activité."
Aussi je crois, comme certains, que l'appel à un prestaire
qualifié est largement préférable. Celui ci a au
moins quelques rudiments pour les plus mauvais, et beaucoup d'autres
connaissent bien leur métier. Plus le traitement est précoce
plus il a de chances de réussir.
==
Un professionnel a
également le droit de faire lui même ses propres
auto-controles, et ses propres analyses.
Sauf les plus grandes
entreprises, il ne me semble pas qu'il viendrait à l'idée
de beaucoup de faire eux memes leur propres analyses. Ni qu'ils aient
suivis les études propres à leur donner ces
compétences.
==
Certains précédents
messages se sont focalisés sur "l'obligation de traiter"
et "l'obligation de faire appel à un professionnel".
Un professionnel à l'obligation de traiter efficacement
lorsqu'il rencontre des problèmes de ce type. C'est, me semble
t'il, une obligation de resultat.
Il n'a pas l'obligation de
faire appel à une société spécialisée.
Celle ci a généralement de par ses contrats une
obligation de moyen. Auquel, il me semblerait nécessaire
d'ajouter une obligation de diligence. Mais la loi ne va pas jusque
là.
Par ailleurs, concernant le R852, mon interprétation
me pousse à croire qu'elle demande de prévenir le
risque "nuisible" contrairement aux anciens arrétés
(toujours pas abrogés).
Je cite
"Des méthodes
adéquates doivent également être mises au point
pour empêcher les animaux domestiques d'avoir accès aux
endroits où des aliments sont préparés, traités
ou entreposés."
==
Je ne vois personnellement pas
ce que viennent faire dans ce débat les références
au délit de tromperie, évoqués par certains.
Si
la DGCCRF et le SRPV sont compétents pour intervenir auprès
des prestataires de service, ce n'est certainement pas au titre des
articles 122 et 123 cités.
Cette profession est très
encadrée, et celà va continuer. Il existe de si
nombreuses lois (code rural, code du travail, code de
l'environnement, directives, arretés, décrets..)
qu'elles seraient trop longues à énumérer en ce
lieu.
Toutefois une direction du ministère de
l'agriculture avait en son temps publié sur internet un "Aide
mémoire juridique sur la réglementation relative aux
produits antiparasitaires à usage agricole". J'ai perdu
le lien, mais il existe peut être dans les archives de la
liste.
==
Concernant la citation sur le montant de
l'amende, dans le RSD, il n'est pas possible de vérifier sa
véracité, celle ci n'étant pas accessible (ce
qui nous ramène à un problème souvent abordé
en ce lieu : l'accessibilité de la loi.)
Toutefois, je
cite mon exemplaire du RSD type, mise à jour du 04/10/2004 :
Art. 165. - Pénalités
Les infractions aux
dispositions du présent règlement sont punies d'une
amende de 80 F à 160 F. En cas de récidive, l'amende
peut être portée à 600 F (décret n°
73-502 du 21 mai 1973 relatif aux infractions à certaines
dispositions du titre Ier du livre Ier du code de la santé
publique, art. 3) On est loin des 450E
==
Monsieur Marc Kieny
a raison, il ne faut se fier qu'aux versions officielles, quand elles
sont consultables.
==
>Est-ce là ce que vous, formateur attentif, préconisez
: aller dans
> les égouts chercher de l'expérience
?
Oui, entr'autres! Ignorez-vous que les égouts sont le
biotope préféré des surmulots et une
"composante" à part entière de l'industrie
agro-alimentaire ?
Par contre, on en voit très peu dans
les bureaux, des rats (on y rencontre plutôt des souris).
>Et
bien j'espère que ces "bureaucrates des 3D" ne vont
pas chercher
> leur expérience dans les "réseaux
d'égout" pour appliquer les
> méthodes aux
industries et activités agro-alimentaires !!!!!
Vous
espérez à tort. Voir plus haut, et voir des messages
dans les archives de liste, relativement à un plan de lutte
Aberrant élaboré par un technocrate américain
dans une industrie agroalimentaire n°1 mondial dans sa
spécialité.
Je suis bien évidemment
favorable à la traçabilité quand elle reste
raisonnable et ne perverti pas le sens du travail. J'y suis du coup
moins favorable quand elle fait passer davantage de temps à
remplir des papiers qu'à contrôler les postes d'appâtage
ou les pistes de cheminements des rats.
L'information disponible sur le net
Article 7du décret
2003-462 (Légifrance)
Le fait de ne pas respecter les
dispositions des arrêtés pris en application des
articles L. 1 ou L. 3 ou L. 4 du code de la santé publique
dans leur rédaction antérieure au 8 janvier 1986 est
puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 3e
classe.
Selon l'article L. 1311-2 du CSP, les décrets
mentionnés à l'article précédent peuvent
être complétés par des arrêtés du
Préfet ou du maire "ayant pour objet d'édicter des
dispositions particulières en vue d'assurer la protection de
la santé publique dans le département ou la
commune."
Les dispositions du RSD demeurent applicables
dans les domaines non couverts par un décret particulier.
Le
RSD constitue alors le texte de référence pour imposer
des prescriptions, en matière d'hygiène et de
salubrité, aux activités qui ne relèvent pas du
champ d'application des installations classées pour la
protection de l'environnement.
Il a force contraignante et sa
violation peut entraîner des peines d'amende. A ce sujet, le
décret n° 2003-462 du 21 mai 2003 (relatif aux
dispositions réglementaires des parties I, II et III du CSP),
a rappelé dans son article 7 que : "Le fait de ne pas
respecter les dispositions des arrêtés pris en
application des articles L. 1 ou L. 3 ou L. 4 du code de la santé
publique dans leur rédaction antérieure au 8 janvier
1986 est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la
3e classe."
Selon l'article 131-13 du nouveau code pénal,
le montant maximum de l'amende pour une contravention de 3ème
classe est de : 450 euros.
G GAULT
Sauf votre respect, il eu été utile, me semble
t'il quand vous avez fait référence à une
contravention de 450E, de mentionner dès la première
fois que vous parliez du NPC et du CSP.
Passer du RSD à un
article du CSP sans le mentionner est de nature à induire en
erreur.
Personne n'a infirmé mes propos sur l'article 165
du RSD que j'ai cité. Et vous écrivez finalement vous
même que la référence vient du NPC.
Je
persiste par ailleurs à dire que tous les RSD ne sont pas
accessibles.
Ils font partie de "l'arsenal" légal
et ils devraient l'être.
La prestation me conforte dans ma
position.
Le restaurateur lambda, occupé à faire
tourner son commerce n'a pas la possibilité, seul, d'être
au fait d'une règlementation fort compliquée et
contraignante.
Vous venez de prouver que, quoi que fasse un
professionnel pour être au mieux de la règlementation,
il n'est jamais à l'abri d'un petit article de loi caché
ou méconnu.
(même l'abondante documentation à
ma disposition ne mentionne pas cet autre glaive de la justice au
sujet de la dératisation, et je ne me souviens pas non plus
l'avoir vu en ces lieux)
Il faudrait pour cela travailler dans de
grandes organisations (entreprises ou administrations).
Et encore
..
Le restaurateur lambda n'a pas la possibilité, non
plus, de correctement faire face à une infestation de
nuisibles.
De toute facon il semble que s'il produit une simple
facture d'achat de rodonticide, il sera exonéré de
l'amende.
Consommateurs dormez en paix!
Vous faites peut être allusion au référentiel
AIB?
Tout comme vous je suis favorable à la tracabilité.
Il y a cependant des limites qu'il serait utile que le législateur
trace.
J'ai ainsi vu un fonctionnaire demander à un
prestataire que soit noté sur un plan détaillé
la pose de gouttes de Fipronil dans un établissement infesté
de blattes.
Dans ce cas est ce, selon vous, utile ou usine à
gaz paperassiere ?
Et pendant ce temps les cafards dansent ..
==
.. "Or, quand on a affaire à des colonies de rats, il
vaut bien mieux être un "trappeur" connaissant la
biologie des rongeurs, qu'un "pharmacien" connaissant par
coeur les poisons, mais pas forcément les bonnes manières
de les administrer..."
Les trappeurs qui vous semblent si
chers, et que vous semblez bien connaitre, n'existeront bientot plus.
Ceux qui voudront encore bien faire ce métier poserons
précautionneusement des postes d'appatages bien visibles avec
des N°, des flèches, des avertissements, ce qui fera
certainement plaisir aux éventuels controleurs. Dans ces
postes il sera mis des appats sans matière active. Chacun des
ces appats seront minutieusement répertoriés,
enregistrés, comptabilisés, et tout ira bien.
Dans
ce monde là, les rats seront moins dangereux qu'un obscur
texte de loi pouvant se retourner contre vous.
==
Les rodonticides (ou rodenticides) en vente libre sont des anticoagulants. Leur efficacité se base sur un postulat : les rats se blessent en se bagarrant...Il se pourrait que les rats de restaurant, bien nourris, ne se battent plus. Quant à la présentation d'une facture, cela me rappelle les agriculteurs du Cotentin qui mettaient il y a cinquante ans à l'entrée de leur champ de pommes de terre une étiquette de Gésarol (DDT) pour ne pas récolter une amende du SPV (Service de la Protection des Végétaux) qui imposait la lutte obligatoire.
l'efficacité des rodenticides ne se limite pas à
inhiber une coagulation post morsure. Les mouvements usuels
"pacifiques" entraînent moultes microlésions
notamment au niveau des articulations et des surfaces de contact. Les
anticoagulants empêchent la formation de tout caillot sanguin,
entrainant un épanchement sanguin interne souvent fatal,
en
absence d'administration de coumarine. De nombreux animaux
domestiques meurent d'hémorragies internes suite à une
intoxication provoquée par un voisin malveillant,...
La
résistance des rats à ces antocoagulants vient de leur
intelligence: un rat qui voit un congénère ingurgiter
une substance puis qui perçoit un trouble (voire la mort) de
ce congénère associe l'événement
"ingurgitation" avec l'événement "mort".
Il évite ainsi lui-même de se faire intoxiquer.
Perso:
je trouve malheureux qu'on soit contraint pour des raisons d'hygiène
de tuer des animaux aussi intelligents !!
Merci d'avoir corrigé le premier aspect concernant le mode
d'action des anticoagulants : il ne faut plus que soient véhiculées
ces "histoires" de rongeurs qui se vident de leur sang
après avoir consommé des rodenticides ... !!
Les
lésions restent internes, et je préciserais qu'elles
sont particulièrement situées au niveau des poumons de
l'animal, ce qui finit par provoquer une mort par asphyxie.
Quant
à la résistance des rats aux anticoagulants, on ne peut
pas dire qu'elle vient de leur "intelligence" : leur
intelligence induit des comportements raisonnés, qui leur
permettent d'associer une cause et un effet. C'est une résistance
comportementale, si on veut.
En relation avec les
anticoagulants, il existe une résistance génétique
induisant une réduction de la sensibilité des rongeurs
à certaines substances actives. Cette sensibilité
réduite est transmise génétiquement d'individu
en individu (Cf. travaux de Romain LASSEUR à l'Ecole
Vétérinaire de Lyon).
Le 8 déc. 06 à 05:28, lhl a écrit :
>
Bonjour, Sauf votre respect, il eu été utile, me semble
t'il quand
> vous avez fait référence à
une contravention de 450E, de mentionner
> dès la
première fois que vous parliez du NPC et du CSP. Passer du
>
RSD à un article du CSP sans le mentionner est de nature à
induire
> en erreur. Personne n'a infirmé mes propos
sur l'article 165 du RSD
> que j'ai cité. Et vous
écrivez finalement vous même que la
> référence
vient du NPC. Je persiste par ailleurs à dire que tous
>
les RSD ne sont pas accessibles. Ils font partie de "l'arsenal"
> légal et ils devraient l'être.
Comprenne qui
pourra ...
Un peu provocateur ... l'important c'est de mourir
réglementairement ou de se nourrir légalement ?
La
finalité de la liste hygiène vise-t-elle le confort du
consommateur ou celle du législateur ?
L'administration
des médecines (humaine, animale, végétale) ne se
caractérise pas par sa cohérence
Les produits les plus dangereux sont aux mains des professionnels
les moins bien formés.
Les champs d'action et le terrain
n'ont pas de commune mesure (individu / population ; contrôles
/ liberté).
Pourquoi ne pas délivrer les produits
phytosanitaires par ordonnances prescrites par des spécialistes
?
Pourquoi le poison est en vente libre (Organo-phosphoré),
tandis que l'antidote (sulfate d'atropine) figure en liste I ?
Le
codex alimentarius répertorie 197 pesticides et 53 médicaments
(30 pesticides faisant l'objet d'une inscription au tableau A ou
liste 1)
Le "magasine de la santé" traitait
hier de l'automédication et de sa dangerosité... mais
il abordait dans le même temps la nécessité
d'apprendre aux africains le moyen de réguler leur tri-
thérapie (5 % d'accident contre 95 % de résultats
positifs ...)
L'Europe travaille jusqu'à ses
frontières, à ce titre les anales de toxicologie
montrent que la Belgique soigne ses ressortissants pour des problèmes
contractés en Afrique résultant de l'usage de produits
fabriqués en Europe.
Bonsoir
>L'Europe travaille jusqu'à ses frontières,
à ce titre les anales de
toxicologie montrent que la
Belgique soigne ses ressortissants pour
des problèmes
contractés en Afrique résultant de l'usage de produits
fabriqués en Europe.
Ben oui...
J'ai
effectivement pu constater lors de mes séjours professionnels
au Maroc que de "gros" formulateurs européens
écoulaient en Afrique des produits désormais interdits
en Europe par la directive biocides... Et comme en plus la
contrefaçon locale des pesticides est une réalité
( les originaux coûtent tellement cher! )...
Aahh, les
bons sentiments européens pour préserver la
santé...
Cordialement
"l'important c'est de mourir réglementairement ou
de se nourrir légalement ? "
"La finalité
de la liste hygiène vise-t-elle le confort du consommateur ou
celle du législateur ?"
Tout dépend de
quel point de vue on se place.
C'était aussi la raison
de mes petites phrases :
- Et pendant ce temps les cafards
dansent ..
- Consommateurs dormez en paix! ...
Imaginons
: Vous êtes dératiseur, un client vous appelle pour un
probleme de rats, souris, blattes ..
Quelle sera votre attitude :
- Bien remplir les rapports d'intervention (il n'existe pas
encore de modele CERFA), pour être irréprochable en cas
de controle ?
- ou faire le maximum pour éradiquer le
problème en "chassant" les nuisibles ?
(Je
préfère encore une 3eme solution : agir préventivement,
éviter que le problème n'apparaisse.)
En
restant dans le cadre de votre proposition, je préfère
la santé du consommateur, à celle du législateur.
Mais dans ce cas je m'attire les foudres de ses réprésentants
zélés !
Cordialement,
Imaginons : Vous êtes dératiseur, un client vous
appelle pour un probleme de rats, souris, blattes ..
Quelle sera
votre attitude :
- Bien remplir les rapports d'intervention (il
n'existe pas encore de modele CERFA), pour être irréprochable
en cas de controle ?
- ou faire le maximum pour éradiquer
le problème en "chassant" les nuisibles ?
La
bonne attitude est de faire le maximum pour éradiquer le
problème ET de bien remplir les rapports d'intervention, si on
se limite à ces deux propositions. Mais bien sur, globalement,
cette démarche n'est pas suffisante. Il faudrait rentrer dans
le détail : expertise préalable au traitement, analyse
des causes d'infestation, conseil au client concernant l'étanchéité,
le nettoyage, le confinement, le contrôle des entrées de
marchandises, etc-etc-etc.
Concernant la 3ème solution
(Je préfère encore une 3eme solution : agir
préventivement, éviter que le problème
n'apparaisse), elle est certe préférable. Il faut
souligner que
ces démarches proactives sont quand même
majoritaires dans le secteur Agro-A. , mais restent liées au
"Bon Vouloir" du client.
Ne nous trompons pas de cible
: le "dératiseur", comme vous l'appelez, n'a pas de
pouvoir pour obliger les professionnels réticents aux
exigences des textes réglementaires à la mise en place
d'une démarche préventive !!
Ceci est du ressort
des pouvoirs publics. Donnons-leur les moyens de réaliser
correctement l'ensemble des contrôles nécessaires :
hommes, matériels, formation, temps, finances, ...
Les rats n'ont pas besoin de se bagarrer pour se blesser. Leurs activités quotidiennes suffisent à provoquer de légers traumatismes et/ou cupures.
Pour donner une idée, un rat vieux et malade a un
métabolisme supérieur au champion olympique de
décathlon, et son "parcours" journalier ridiculise
un soldat commando à l'entrainement.
Quand il y a
suffisamment à manger pour la, ou les, colonie(s), les petites
bagarres sont furtives et ne sont jamais "à mort".
Elles concernent surtout les rapports de force entre dominants et
dominés, vu que les dominants mangent en premier et couvrent
les "meilleures" femelles. Mais les dominés moins
forts physiquement acceptent la situation, tous comme le dominant
vieillissant qui deviendra un jour dominé...
Les
bagares "à mort" n'apparaissent que lorsque la
nourriture manque. Et encore... L'intelligence collective des rats
est une grande leçon d'humilité pour nous les hommes :
sans aucune connivence entre eux, les mâles dominants mangent
les dominés et préservent les femelles (il s'agit d'une
expérience de laboratoire de l'INRA de Versailles, pas d'une
"annale" de voyage). Il semblerait que la préservation
de leur espèce est pour les rats plus importante que leur
propre vie...
Vous écrivez:
"(...) le "dératiseur"
(...) n'a pas de pouvoir pour obliger les professionnels réticents
aux exigences des textes réglementaires à la mise en
place d'une démarche préventive !!
Ceci est du
ressort des pouvoirs publics. Donnons-leur les moyens de réaliser
correctement l'ensemble des contrôles nécessaires :
hommes, matériels, formation, temps, finances,
..."
L'administration a les moyens, là n'est pas
la question. Quand elle veut s'occuper d'un cas, elle sait comment
s'y prendre (vous ne connaissez pas des restaurants dans l'illégalité
depuis des années qui sont toujours ouverts, et d'autres
fermés administrativement parce que le patron était en
conflit avec une autorité ?)
Et contrôler quoi en
matière de lutte antiparasitaire ? Le nombre de goutte de gel,
de poste d'appâtage, la nature des biocides ? Alors qu'il
faudrait dénombrer les populations de prarasites en analysant
les indices et traces, comme on le fait déjà pour les
microbes avec force lames et boites de culture !
La
compétences des applicateurs ? Alors que le CAPA est d'un
niveau CAP, que son référentiel est loin des réalités
de lagro alimentaire, et qu'une entreprise "spécialisée"
peut ne compter qu'une seul certifié pour 10 applicateurs
?
Avant de penser à contrôler, il faut des règles
(c'est le principe du code de la route et des radars). En matière
de lutte antiparasitaire, il y a un grand vide, on l'a déjà
évoqué hier. Et au risque de me répéter,
il est prudent et avisé de se méfier des paperasses
usines à gaz pondues par des rats de labo ou de bureau...
Le
législateur, avec son décret 2001 1016 imposant
l'établissement du DUEvRP a "imposé" une voie
intéressante: la concertation entre tous les acteurs de
l'entreprise préalablement à la rédation du
document unique. Et si on faisait la même chose avec le volet
"lutte antiparasitaire" du GBPH ???
Mais voilà...
le décret en question a été rédigé
dans l'urgence de l'immédiat après AZF... Certes,
pendant un an, circulaires et brochures ont explicité et donné
des conseils sur les flous du texte, mais aujour'dhui, c'est une
affaire qui tourne bien.
Faut-il attendre un AZF parasitaire
pour espérer avoir un cadre législatif cohérent
en matière de lutte antiparasitaire ?
Pour votre information, voir l'article 17 bis du projet de "Loi
sur l'eau" :
Article 17 bis (nouveau)
I. - Après
l'article L. 522-14 du code de l'environnement, sont insérés
deux articles L. 522-14-1 et L. 522-14-2 ainsi rédigés
:
« Art. L. 522-14-1. - Les conditions d'exercice de
l'activité de vente ou de mise à disposition de
l'utilisateur, à titre onéreux ou gratuit, sous quelque
forme que ce soit, de certaines catégories de produits
biocides qui, en raison des risques graves qu'ils représentent
pour l'homme et l'environnement, figurent sur une liste
définie
par décret en Conseil d'État, peuvent être
réglementées.
« Art. L. 522-14-2. - Les
conditions d'exercice de l'activité d'application à
titre professionnel de produits biocides peuvent être
réglementées en vue de prévenir les risques pour
l'homme et l'environnement susceptibles de résulter de cette
activité. »
Rassurez-vous donc, les choses
bougent et bougeront, en relation avec la lutte antiparasitaire.
Pas
besoin d'un "AZF" ...(c'est quoi un AZF en lutte
antiparasitaire en hygiène publique ? Un rat qui explose après
avoir mangé différents rodenticides avec différentes
substances actives ... ?!?!).
Les articles de lois que vous citez (et qui figurent dans les
documentations que je remets à mes stagiaires) sont loin
d'être précis et laissent la part belle aux
interprétations locales. Lisez-les bien.
Ils font
partie de l'arsenal législatif franco-français
européanisé, et j'ai bien écrit que
"l'administration a les moyens, là n'est pas la
question".
Je vous remercie de me "rassurer",
mais ce ne sont que des mots. La réalité n'est pas si
rassurante. Comme vous, j'attends que ça bouge. Je me prépare
à attendre longtemps.
Et pendant ce temps... les
souris dansent...
La réalité est que, pendant que certains attendent,
d'autres agissent face aux évolutions réglementaires
présentes et à venir. Si vous attendez, je tiens à
dire que ce n'est pas mon cas !
Il faut faire preuve de
proactivité et pas uniquement d'attentisme : j'espère
que c'est bien là le message que vous faîtes passer à
vos stagiaires.
Oui, c'est un des message que je fais passer, en doutiez-vous
?
Il se touve que nous nous rejoignons sur bien des points du
présent débat.
Que j'arrête ici pour ma
part, ne souhaitant pas qu'il vire à l'aigre.
Au sujet des rats, meilleurs commensaux de l'homme. On sait
depuis longtemps qu'ils sont très rusés et qu'ils
s'adaptent (sans s'en rendre compte bien entendu) aussi bien que
l'homme à toutes les situations. Avant de quitter le navire,
ils sautaient à bord et se faisaient transporter gratis, logés
et nourris. Leur comportement de groupe leur permet de contrer la
guerre que nous leur menons. C'est un peu comme l'abeille domestique
qui s'accommode assez bien des insecticides, contrairement aux
abeilles solitaires et autres mélipones, véritables
indicateurs de nos pollutions (lorsque la mère est tuée,
les enfants sont condamnés à mort, car il n'y a pas une
foultitude de cousines célibataires pour prendre le relais).
Les matières actives anticoagulantes ont une toxicité
(pour le rat et par analogie pour l'homme) qui varie de quelques mg
par kg de poids vif à quelques dizaines de mg. Les produits
commerciaux dérivés sont signalés comme
dangereux (T ou T+) pour le gibier et les animaux domestiques. Bien
entendu, l'index phyto n'ajoute pas "dangereux pour l'homme",
ne serait-ce que l'on les associe assez souvent à l'aspirine,
et cela ne serait pas bien inspiré de dire à cette
occasion que l'aspirine est un poison de par ses propriétés
anticoagulantes.
Une autre piste pour ceux qui luttent contre des
réclcitrants : En plus d'une pseudo-résistance
comportementale, ne pourrait-on pas imaginer que des rats de
restaurants reçoivent dans leur ration plus de vitamine K que
leurs congénères défavorisés ? (Par ex
des abats (foie) ou des épinards chers à Popeye).
Bien
à vous
JPHM
ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
FIN DU DOCUMENT |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |