ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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La décongélation |
Les principales références en rapport avec la décongélation sont accessibles via PEARLTREES.
Attention, l'Arrêté du 9 mai 1995 et l'arrêté du 29 septembre 1997 indiqués dans les archives ci-dessous ont été abrogés par l' Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et denrées alimentaires en contenant
LIENS FONDAMENTAUX
Les principales références en rapport avec la décongélation sont accessibles via PEARLTREES.
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Bertrand SIMON lundi 27 septembre 1999 20:51
Bonjour je m'appelle Shirley et je
voudrais savoir ce qu'il se passe quand un produit congelé est
décongelé. ( et le risque de recongeler un produit
décongelé)
Merci de vos réponses
Arlon
Shirley
THOTB1
Lycée Lavoisier Roubaix.
Bruno PEIFFER lundi 27 septembre 1999 23:36
D'après mes informations,
après décongélation, la rapidité de
détérioration des denrées végétales
est sensiblement plus grande que celle des mêmes aliments non
congelés présentant la même population
bactérienne et à la même température ;
pour les autres denrées, la rapidité est presque la
même qu'elles aient ou non été congelées.
C'est
surtout la vitamine C qui est dégradée au moment de la
décongélation.
Une fois le produit décongelé,
si vous le recongelez, vous le ferez fatalement avec un appareil qui
procède à une congélation lente (à moins
de posséder une cellule de refroidissement rapide).
Une
congélation lente entraîne la perforation des cellules
et encore une perte de substances nutritives importantes lors de la
prochaine décongélation.
Nous voyons donc qu'il
est indéniable que la qualité nutritionnelle d'un tel
produit est grandement compromise. Par contre je ne pense pas que la
qualité hygiénique le soit obligatoirement, car tout
dépend du facteur temps-température des conditions de
stockage du produit. Mais suivons la sage précaution de ne pas
recongeler un produit décongelé.
J'avoue
cependant que j'ai toujours été étonné
par notre propre évaluation du risque de la congélation
artisanale. Pourquoi est-on moins sévère avec les
pâtisseries à la crème qu'avec d'autres produits?
Je pense même aux végétaux qui sont plus fragiles
face à ce type de refroidissement. Deuxièmement, je
trouve toujours que la bonne pratique de congélation à
l'aide
d'une cellule de refroidissement rapide n'a toujours pas été
clarifiée (l'arrêté du 26/06/74 qui ne tient pas
du tout compte des cellules puisqu'elles n'existaient pas à
l'époque, est toujours en vigueur). A mon sens, le vrai risque
est à voir du côté du refroidissement de plats
chauds.
JCDussaud mardi 28 septembre 1999 10:15
je voudrais rajouter aux
explications de M. PEIFFER que j'ai toujours été
surpris (du moins depuis que je connait la microbio) de l'information
réalisée au sujet des produits congelés ou
surgelés.
En effet, il est courant de dire que les
produits surgelés doivent toujours être achetés
en dernier, en GMS, car ils sont susceptibles de se décongeler
rapidement. Il existe d'ailleurs des sacs à surgelés en
vente dans tous les hypers.
Or un produit se décongelant
part de -18°. Ce qui signifie que, les premiers germes pathogène
à se développer étant Listeria à partir
de +1°C (variable selon les auteurs), le risque est moins
important que pour les produits frais (conservés à +4°C
par exemple...) qui eux remonterons plus vite - et donc resterons
plus longtemps - à température dangereuse (> 10°C,
notamment...)
Je pense donc que l'achet et la manutention des
produits frais représente un risque sanitaire potentiel plus
important microbiologiquement qu'avec les produits conservés à
froid négatif. Et que l'information des consommateurs
est
perfectible à ce sujet.
Cordialement, JC
DUSSAUD, CTCPA, 41 av. Paul claude, 80440 DURY, 03 22 53 23 00
Franck DEMEZIERES mardi 28 septembre 1999 15:40
L'eau contenu dans les aliments en
se congelant cristalise. Cette formation de cristaux de glace est
variable suivant la T° de congélation (T° basse
(tunnel -40°C..) = congélation rapide = petit cristaux +/-
sphériques ou T° moins basse(type frigo domestique) =
congélation lente = gros cristaux +/- anguleux )
Les
gros cristaux (tout comme les petits mais à un degré
moindre) sont tranchant et lors de la conservation ou à la
décongélation vont entailler la paroi des cellules ce
qui va entrainer une libération du liquide intracellulaire
(exsudation , baisse der turgescence des aliments à la
décongélation...). On a donc un excellent milieu de
culture, riche en enzymes de tout genre et donc des risques bactério
mais aussi physicochimiques type brunissement
enzymatique...
D'autres paramètressont à
prendrent en compte pour ces phases de congélation ( agents
cryoprotecteur tel que le glycérol, teneur en sucres, valeur
du pH initial...) sont succeptible d'entrainer des modifications sur
la réaction des cellules.
Pensez qu'aujourd'hui au USA (San
Fransisco) une société congèle votre corps (dans
de l'azote liquide -196°C) après votre mort en se servant
entre autre de cryoprotecteur pour éviter la destruction des
cellules et donc leur "réutilistaion"
future...
Pour bien plus de détails concernant la
technologie de la congélation je vous conseil le livre
"introduction à la Biochimie et à la technologie
des Aliments " vol 2 - JC Cheftel... Technique et
Documentation.
Bonne lecture.
F.Demézières
Walid GADDAS mercredi 29 septembre 1999 17:59
A propos de la décongélation,
un de mes clients m'a affirmé qu'il s'interdisait totalement
de décongeler les viandes et les produits de la mer sous un
flux d'eau froide pour des raisons d'hygiène. Il décongèle
toujours en chambre froide 18 heures
à l'avance.
Je
pense que la décongélation sous flux d'eau ne présente
pas de risque microbiologique particulier, peut être un risque
au niveau de la perte de propriétés organleptiques.
Qu'en pense le Forum?
Walid GADDAS
Marc Andre mercredi 29 septembre 1999 19:26
selon moi, à condition que l'eau de décongélation ne soit pas chaude ,et qu'elle ne soit pas recyclée, la décongélation a l'eau est plus sure qu'une décongélation en chambre froide
Bruno PEIFFER mercredi 29 septembre 1999 19:34
Voici les extraits des textes
réglementaires en vigueur en France concernant la
décongélation.
Arrêté du
26/06/74
Art. 20. - Les méthodes de décongélation
pourront faire l'objet d'arrêté du ministre de
l'agriculture et, s'il s agit de produits de la mer, du ministre de
l'agriculture et du ministre chargé des pêches
maritimes. En l'absence de méthode autorisée, la
décongélation des denrées animales ou d'origine
animale doit être effectuée il l'abri des souillures,
dans une enceinte à une température comprise entre 0 et
+ 4°C.
Arrêté du 09/05/95
Art 12. - La
décongélation des aliments congelés doit être
effectuée à l'abri des contaminations :
A l'occasion
de la cuisson ou du réchauffage du produit prêt à
consommer Dans une enceinte réfrigérée à
une température comprise entre 0°C et 4°C ou par une
autre méthode conforme aux dispositions de l'arrêté
du 26juin 1974 susvisé ayant fait l'objet d'un avis publié
au Journal Officiel de la république française.
Arrêté
du 29/09/97
Art. 18 - La décongélation des denrées
alimentaires se fait à l’abri de toute contamination. La
durée de vie des denrées décongelées ne
peut excéder quatre jours y compris le jour de la mise en
décongélation.
On observera que l'arrêté
du 29/09/97 qui s'applique à la restauration paraît plus
souple dans le texte que l'arrêté du 09/05/95. Mais
l'arrêté du 26/06/74 s'applique à la fois à
la restauration commerciale et à la restauration
collective.
Par conséquent, seule la méthode à
4°C semble conforme, à part la décongélation
cuisson. Mais dans les liens que j'ai pu transmettre précédemment,
et d'origine Canadienne, la décongélation à
l'eau était suggérée tout au moins pour un usage
familial. Je ne connais pas les règles dans le secteur
professionnel.
Je considère toutefois que l'ami de
Walid GADDAS a raison d'éviter la décongélation
à l'eau car cette dernière peut toujours être
contaminée, surtout si le bac n'a pas été
convenablement décontaminé lors d'une opération
effectuée précédemment dans cet équipement
(ex. nettoyage de végétaux).
FELTER vendredi 1 octobre 1999 07:00
La décongélation
partielle pour reconditionnement des produits de la mer congelés
en blocs dans les pays producteurs, (Tunisie notamment), s'effectue
dans des bains d'eau de mer brassée à 0/2°C. Il y a
assez longtemps que je n'ai pas visité de reconditionneur,
mais je pense que les conditions d'hygiène d'alors doivent
suffire. Le principal problème est la contamination avant
congélation, l'hygiène à bord et l'hygiène
portuaire.
Vaste sujet.
Bonne journée.
Christian
Felter
Laure CHAPART lundi 8 novembre 1999 14:02
Je fais appel à vous pour
savoir si les restaurations collectives (commerciales ou sociales)
peuvent utiliser des produits décongelés pour leur
cuisine. Je n'ai pour ma part trouvé aucune
interdiction.
Merci.
Laure CHAPART
Bruno PEIFFER lundi 8 novembre 1999 21:09
Effectivement, les établissements
peuvent décongeler les produits en chambre froide avant de les
cuisines. Voici ce que dit le projet de guide de bonnes pratiques
:
"La solution à privilégier autant que
possible est la mise en cuisson directe du produit (ou remise en
température si le produit est déjà cuit) sans
décongélation préalable, en particulier pour les
portions de faible volume, les viandes hachées et les plats
cuisinés à l'avance. Si cette solution ne peut être
retenue (pièces de gros volume, préparation à
consommer froide ou devant entrer dans une autre préparation,
satellite livré par une Cuisine centrale) on procédera
à la décongélation en enceinte froide à
une température comprise entre 0°C et +3°C.
L'utilisation
du produit doit se faire le plus rapidement possible afin de ne pas
excéder 4 jours de durée de vie y compris le jour de la
mise en décongélation, sauf cas particulier ayant fait
l'objet d'une étude."
Par contre des produits
livrés décongelés par les fournisseurs doivent
être refusés à la livraison.
Bruno PEIFFER mercredi 10 novembre 1999 20:27
Vous pouvez télécharger
le projet de GBP en restauration collective à l'adresse
suivante :
http://perso.wanadoo.fr/acehf/GUIDE.PDF
Concernant
l'achat de produits décongelés je n'ai encore jamais pu
observer ce type d'organisation. En tout état de cause si elle
existe, elle doit être totalement assurée par deux
procédures (fournisseur + restaurant) démontrant par
A+B que le produit a été décongelé juste
avant son utilisation finale. Ceci imposerait évidemment une
gestion des stocks en flux tendus dûment
documentée.
Ces arguments ne sortent pas d'un guide mais sont le produit de ma
logique personnelle.
Par contre j'aimerais savoir dans quel
intérêt procéderait-on à l'achat de
produits en état de décongélation?
Bruno PEIFFER jeudi 20 janvier 2000 00:08
que pensez-vous de la méthode
de décongélation de poissons par passage
> sous
l'eau froide, puis mise au froid positif pour cuisson le jour-même
:
> les risques de contamination sont-ils importants ? Faut-il
préférer à
cette
> méthode, pour
des raisons de sécurité, la décongélation
en chambre froide
> positive ?
En restauration
collective, l'arrêté du 29 septembre 1997 dit : "Art.
18 - La décongélation des denrées alimentaires
se fait à l'abri de toute contamination. La durée de
vie des denrées décongelées ne peut excéder
quatre jours y compris le jour de la mise en décongélation.
"
Attention,
l'Arrêté indiqué ci-dessus a été
abrogé par l' Arrêté
du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires
applicables aux activités de commerce de détail,
d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et
denrées alimentaires en contenant
La
note de service du 10 aout 1998 précise :
"L'arrêté
du 29 septembre 1997 ne définit pas les conditions de
décongélation des produits congelés, celles-ci
sont fixées par l'arrêté du 26 juin 1974. Je vous
informe d'ores et déjà que celui-ci est en cours de
modification. Notamment, le mode de décongélation
pourra être librement choisi par le professionnel sur la base
d'une analyse des dangers et d'une validation du protocole élaboré.
En dehors de cette dernière, seule la décongélation
en chambre froide (0 - +4'C) à l'abri des souillures, ou lors
de la cuisson peut être autorisée."
S'il y
avait une virgule avant "à l'abri des souillures" on
pourrait penser que la solution "eau froide" pouvait être
acceptée. Mais ce n'est pas le cas.
A titre de
comparaison, voici la technique acceptée par les services du
Ministère de l'Agriculture des Etats-Unis :
For faster
defrosting, place food in a leakproof plastic bag and immerse it in
cold water. (If
the bag leaks, bacteria from the air or surrounding environment could
be introduced into the food. Tissues can also absorb water like a
sponge, resulting in a watery product.) Check the water frequently to
be sure it stays cold. Change the water every 30 minutes. After
thawing,
refrigerate the food until ready to use.
extraits de
ce lien http://www.fsis.usda.gov/oa/pubs/freezing.htm
Traduction
:
Afin de décongeler plus rapidement, placer l'aliment dans
un bac hermétique en immersion dans de l'eau froide (si le bac
n'est pas hermétique, des bactéries présentes
dans l'ai ou dans l'environnement peuvent s'introduire dans
l'aliment. Les tissus peuvent de plus absorber l'eau comme une
éponge, ce qui altère le goût du produit).
Vérifier régulièrement que l'eau demeure
froide.
Changer l'eau toutes les 30 minutes. Après décongelation,
réfrigérer l'aliment jusqu'à son
utilisation.
La vision de l'Agence Canadienne d'Inspection des
Aliments (17) Faire décongeler le poisson dans des égouttoirs,
dans un réfrigérateur. L=humidité produite au
cours du dégel, si elle n=est pas évacuée,
favorisera la croissance de micro-organisme et donnera un produit
imbibé d=eau.
Ne dégelez jamais d'aliments à
la température de la pièce. Lorsque la surface de
l'aliment se réchauffe, les bactéries responsables des
toxi-infections alimentaires peuvent croître rapidement. La
méthode la plus sûre de décongélation des
aliments est le réfrigérateur. En outre, la
décongélation sous le robinet d'eau froide ou dans un
four à micro-ondes est
également sûre.
eoudy samedi 9 septembre 2000 20:14
Quelqu'un pourrait-il me
conseiller sur la marche à suivre, après constatation
d'une panne de notre chambre froide négative (en collège)
?
Les faits : plus d'alimentation électrique entre 00
heures ce matin et 08 heures (ce matin également) ; après
lecture du disque enregistreur, il semblerait qu'une température
positive ait régné dans le congélateur pendant
environ 2 heures.
Se trouvaient dans cette armoire froide : un
carton de steacks hachés, plusieurs cartons de croisillons au
fromage.
Conduite à tenir : j'hésite à
tout mettre à la poubelle, dans la mesure où je n'ai
pas détecté la présence de cristaux sur les
croisillons, et seulement une toute petite présence à
la surface de 3 steacks. J'ai bien envie de jeter les steacks et de
servir les croisillons.
Qu'en pensez-vous ?
NB :
l'armoire en question, dans laquelle sont restées les denrées,
fonctionne bien maintenant.
Bruno PEIFFER dimanche 10 septembre 2000 11:39
La décongélation des
steaks hachés est en principe particulièrement visible
(forte cristalisation, steaks soudés les uns aux autres lors
de la recongélation, cartons humides). Dans le cas présenté
il semble que ce ne soit pas le cas.
La chambre froide était
à la température normale de décongélation
des produits.
Les produits étaient certainement encore
protégés dans leurs cartons et sous l'effet d'une
conservation isotherme de la chambre-froide.
A mon avis il ne
devait pas y avoir un véritable risque, notamment lors d'une
utilisation rapide de ces produits.
Patrick BéAUR dimanche 10 septembre 2000 22:28
Suivant l'état physique de
la marchandise, on peut considérer que cela n'est pas pire
qu'un début de décongélation en chambre
froide. ce qui peut aussi se concevoir pour des steaks hachés.
mais
prudence tout de même car il arrive parfois que ce type de
matière première soit contaminée au départ
(même dans un fonctionnement normal).
L'action
corrective que je vous conseillerai est l'utilisation de ces steak
hachés pour faire d'excellentes pâtes bolognaises.
La viande cuite à cœur vous apportera une sécurité
supplémentaire.
Quant aux croisillons aux fromages???
je ne peux pas vous dire, je ne sais pas à quoi cela
ressemble. Mais ce début de décongélation
entraînera de toutes façons une consommation rapide.
Bruno PEIFFER dimanche 21 janvier 2001 18:47
Je suis stagiaire qualité
dans un établissement de soins et je dois, dans le cadre de
mon stage, mettre en place
l'HACCP au sein de la cuisine de
l'établissement.
Je me permets de vous écrire car
j'ai une incertitude en ce qui concerne l'interprétation d'un
des articles de l'arrêté
du 29 septembre 1997 sur la
décongélation. Celui-ci dit que la durée de vie
d'un produit décongelé ne doit pas dépasser
4
jours y compris le jour de mise en décongélation.
Est
-ce la durée de vie totale du produit ou est-ce la durée
de vie avant la mise en cuisson ? Dans le dernier cas le produit peut
encore vivre 3 jours (après la cuisson) soit au total 7
jours.
Attention,
l'Arrêté indiqué ci-dessus a été
abrogé par l' Arrêté
du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires
applicables aux activités de commerce de détail,
d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et
denrées alimentaires en contenant
Réponse :
Dans
la note de service DGAL/SDHA/N°98 - 8126 du 10 A0UT 1998 il est
précisé
:
"Concernant les denrées
subissant à la fois une décongélation et un
déconditionnement, les délais prévus
respectivement aux articles 18 et 42 ne sont pas cumulables. Une
telle denrée ne peut se conserver au plus que 4 jours (J+3) en
comptant le jour de mise en décongélation, même
si le déconditionnement intervient à l'issue de ce
délai."
J'en déduis qu'il en est de même
pour ce qui concerne votre question et laisse la parole au forum
HYGIENE pour discuter de cette interprétation.
Philippe GOULOIS dimanche 21 janvier 2001 19:56
La réponse à votre
question sur la décongélation a été
précisé par la note du 10/08/98. Il s'agit bien de la
durée de vie totale depuis la mise en décongélation
jusqu'à la consommation. Par rapport à la question
posée, j'ai une incertitude sur les actions correctives à
mettre en p^lace lors d'un enregistrement non conforme de la T°
d'une chambre froide. Peut on dire pour
les produits en dessous de
-15°C( tolérance accordée par l'AM sur les
transports)que la décongélation à l'avance
s'applique ?
TR6 - Nicolas CHIARELLI lundi 22 janvier 2001 09:08
Désolé de vous
contredire mais il s'agit bien de la durée de vie du produit
AVANT traitement thermique. Par exemple un Rôti pourra être
laissé en décongélation pendant 4 jours puis
cuit. On lui applique alors la DLC prévue (J+3) par
défaut.
Par contre pour les produits qui ne subiront
pas de traitements thermiques, ex de certaines préparations
destinées à être consommées froides ou
bien des produits simplement déconditionnés/reconditionnés
et livrés en l'état (ex de certaines viandes panées),
il s'agira de la durée de vie totale.
Sylvie Quaglia lundi 22 janvier 2001 18:38
Je rejoins tout à fait
Nicolas Chiarelli : le traitement thermique sur les denrées en
cours de décongélation (si tant est que la conservation
antérieure ait été faite à température
ne favorisant pas un développement bactérien, soit
0-3°C) rabaisse le niveau de "contamination" à
un seuil acceptable qui permet alors de "faire repartir à
zéro" le compteur de la vie du produit ; ce n'est pas une
opération que nous pratiquons dans nos méthodes, mais
elle est possible
la note de service DGAL du 10/08/98 concerne
le déconditionnement (opération introduisant un risque)
et pas le traitement thermique (opération réduisant le
risque)
Au sujet de la question de
Philippe Goulois sur les AC suite à T° non conforme dans
une chambre froide négative, je crois qu'il n'y a pas qu'une
seule réponse : tout dépend des tolérances que
s'est fixées l'entité, de la nature du produit stocké,
de la durée de remontée de la T° à -15°C,
de la fiabilité des lecteurs enregistreurs de température
...
à mon sens, selon les cas, il s'agit de prendre des
mesures qui réduisent le risque, comme par exemple réduire
la durée de stockage des produits (au lieu de les conserver X
mois comme prévu, les utiliser dans les 3 semaines qui
suivent)
bernard blanc vendredi 20 avril 2001 23:49
Christian AA a
écrit:
"Il
ne faut jamais recongeler un aliment décongelé. Je
pense que les diététiciennes seront d'accord sur ce
point, sinon me corriger svp."
Bernard
Blanc répond:
En
effet c'est ce qu'on entend dire partout. Mais pour quelles raisons
d'hygiène et/ou scientifiques ? Merci de décongeler ma
lanterne!
Bien à vous tous, Bernard Blanc, Var
paule.neyrat vendredi 20 avril 2001 22:03
Je me suis
toujours demandé pourquoi aussi... On m'a appris que les
microbes décongelés se vengaient en se multipliant à
toute allure. Mais je n'ai jamais lu d'études sur ce
sujet.
Paule
Neyrat
Diététicienne
Stéphane Rouzier vendredi 20 avril 2001 22:08
Tout simple,
la congélation ne tue pas toutes les bactéries
présentes initialement. La congélation empêche
leur prolifération. C'est tout.
Lorsque
l'on décongèle un aliment, les structures cellulaires
vont s'abimer et l'aliment va baigner dans un extrudat très
riche nutritionnellement puisqu'il comprendra le contenu des
cellules.
Les
bactéries vont alors pouvoir se dévelloper (d'autant
plus si la décongélation a lieu à température
ambiante, c'est pour cela que les microbiologistes conseillent
d'effectuer cette décongélation au froid positif).
Si
vous recongelez cet aliment, il contiendra un nombre très
important de bactéries, qui se dévelloperont de manière
exponentielle à la prochaine décongélation et là
vous avez de quoi faire une belle TIAC (toxi-infection alimentaire
collective).
Il
est à noter qu'après une décongélation,
l'aliment est généralement cuit, ce qui permet de tuer
les bactéries présentes dans l'aliment. Par contre,
après deux séquences congélation-décongélation,
il faudrait que le traitement thermique soit suffisamment dimensionné
(aussi bien en temps qu'en température) pour permettre une
éradication du problème bactérien.
Mais
les qualités organoleptiques du produit seraient très
faibles (sans compter que la congélation-décongélation
abîme déjà l'aliment).
Bien
à vous
M.
Rouzier
Marianne vendredi 20 avril 2001 23:10
Stéphane
Rouzier vient de décongeler la lanterne de Bernard Blanc.
Puis
je me permettre de mettre mon grain de sel dans cette
controverse?
Quand
un aliment congelé est décongelé et cuit, puis
recongelé et décongelé pour être consommé
cru, c'est encore pire. Exemple: haricots congelés, décongelés
puis cuits pour agrémenter un gigot, puis recongelés et
décongelés pour en faire une salade.
Il
faut toujours se souvenir que la congélation n'est pas une
stérilisation.
C'est
ce que dit Stéphane Rouzier.
Et
je confirme que la viande d'Argentine, d'Australie et de Nouvelle
Zélande arrive congelée. C'est un boucher de mes amis
qui me l'a dit.
Autre
règle diététique: ne pas consommer des aliments
prédécoupés: lardons, salade...C'est peut-être
pratique mais cela augmente les possibilités de contamination
en augmentant la surface accessible aux bactéries.
Cordialement,
Marianne Duckerts
Fabien MASINI lundi 23 avril 2001 11:54
Les bactérie
qui sont placés dans un milieux qui ne leur convient se
mettent alors en état de Stress bactérien les rendant
plus résistante aux modification des caractère physique
du milieux dans lequel elles se trouvent (pH, Temp°, Aw, ...)
De
plus certaine bactéries ont la faculté de sporulé
c'est a dire de créer une carapace très résistante
leur permettant de résister a des milieux peu propice à
leur culture notemment au niveau de la temp°. Or j'ai lu dans une
des réponses à cette question que les risque étaient
limités a partir du moment ou les aliment décongelés
sont cuit ; ATTENTION alors aux spores qui ont pu se formées
dont la temp° de destruction avoisine les 125°C. Pour mémoire
une cuisson de type Bain Marie (ideale pour la remise en temp°
d'un plat cuisiné) ne peut exceder 100°C.
Concernant
un aliment décongelé cru qui va être cuit
celui-ci peut alors, contrairement à ce qui est spécifié
plus bas, être recongelé car il à été
stérilisé ou tout au moins assainit par la cuisson. De
plus ont ne parle plus de mat 1 ere mais de produits
finis.
Concernant
la viande en provenance d'Argentine, d'Australie et de Nlle Zélande,
elle sont bien sur congelé et heureusement car vu les délais
de transport même en appréciant la viande faisandée
je^pense que l'on aurait du mal à la consommer.
Fabien
MASINI
LSEHL
Consultant
en Hygiène Alimentaire
Didier Chabrol mardi 24 avril 2001 12:55
Je
suis surpris de nombreuses remarques du genre "la viande
d'Argentine est surgelée, sinon vu les délais de
transport...". En effet, le transport par bateau frigo de
carcasses à travers l'Atlantique date du milieu du XIXème
siècle. Ai-je tort de penser que la surgélation était
alors inconnue? De mémoire, il me semble que la traversée
prenait trois semaines. Que devient une viande conservée entre
0 et 4°c au bout de ce temps? Notre goût aurait-il changé
depuis un siècle? Ou bien nos représentations de
la
sécurité
des aliments?
Didier
Chabrol
Concernant
la viande en provenance d'Argentine, d'Australie et de Nlle Zélande,
elle sont bien sur congelé et heureusement car vu les délais
de transport même en appréciant la viande faisandée
je^pense que l'on aurait du mal à la consommer.
Fabien
MASINI
LSEHL
Consultant
en Hygiène Alimentaire
Et
je confirme que la viande d'Argentine, d'Australie et de Nouvelle
Zélande arrive congelée. C'est un boucher de mes amis
qui me l'a dit.
paule.neyrat mardi 24 avril 2001 14:15
Didier
Chabrol a *crit :
>
Bonjour,
>
Je suis surpris de nombreuses remarques du genre "la viande
d'Argentine est
>
surgelée, sinon vu les délais de transport...". En
effet, le transport par
>
bateau frigo de carcasses à travers l'Atlantique date du
milieu du XIXème
>
siècle. Ai-je tort de penser que la surgélation était
alors inconnue?
La
première sorbetière fut inventée par Nancy
Johnson en 1846 et brévetée en 1848. C'était une
machine à glace à manivelle qui tournait dans un
mélange de glace et de sel.
La
glace était de la glace naturelle.
En
1862, Ferdinand Carré présenta à l'Exposition
Universelle une machine à fabriquer les glaçons.
En
1876, Charles Tellier conçut la première armoire
frigorifique. En 1876, il parie "de faire passer l'océan
à un gigot". Il équipe un navire, le rebaptise "Le
frigorifique", le remplit de viande congelée par ses
soins qui arrive jusqu'à Buenos-Aires en parfait état.
Les Argentins voient là un moyen d'exporter leur viande, leurs
pampas regorgeant de boeufs. Carré les aide à aménager
un navire, " le Paraguay". Celui-ci traverse l'Atlantique
dans l'autre sens et apporte au Havre 80 tonnes de viande congelée
à -30 °C. (Sources :
Histoire
naturelle et morale de la nourriture - Maguelonne
Toussaint-Samart)
En
1900, les compresseurs frigorifiques se généralisent
après l'Exposition Universelle.
En
1908, première machine à empaqueter de la glace.
En
1927, premier freezer continu inventé par Charles Vogt
En
1930, les machines frigorifiques sont animées par des turbines
électriques.
La
surgélation date d'alors.
Paule
Neyrat
Bénédict Beaugé mardi 24 avril 2001 15:37
C'est
exactement le bon délai pour qu'une viande partie fraîche
d'Argentine parvienne maturée à point... Mais cela ne
laisse pas
préjuger
de la non-congélation aujourd'hui.
Bien
à vous,
Bénédict
Beaugé
Bruno PEIFFER mardi 29 mai 2001 00:17
-----
Message d'origine -----
De
: <haccp@clinique-crg.com>
À
: <bruno.peiffer@gmail.com>
Envoyé
: lundi 28 mai 2001 08:38
>
Bonjour,
>
Je me permets de vous contacter car j'aurais aimé savoir
quelles sont les
>
tolérances au niveau des températures de stockage pour
les chambres
>
froides. On me soutient à mon lieu de stage que si la T°C
de stockage des
>
produits surgelés qui est normalement de -18°C
descend jusqu'à -7°C, il
>
n'y a pas de danger car le produit est encore congelé. De
plus, les
>
produits sont consommés en moins d'une semaine.
>
Pour moi, il y a au moins altération gustative du fait des
variations de
>
T°C. J'aimerais avoir votre avis.
>
Merci
>
Je
répondrai que si les trois conditions suivantes sont réunies
:
-
si l'établissement a un bon système de traçabilité
des températures (thermomètre enregisteur) démontrant
que la température n'est pas passée au positif,
-
si les produits en question seront effectivement tous servis dans les
quatre jours
-
s'il n'y a pas eu de cristallisation (blocs de glace) à la
surface des produits,
il
ne doit pas y avoir de risque pour les produits concernés,
car cette décongélation est réglementaire.
En
effet, l'arrêté du 29/09/97 sur la restauration
collective dit "La durée de vie des denrées
décongelées ne peut excéder quatre jours y
compris le jour de la mise en décongélation"
Tout
ceci repose donc sur une application réelle des principes de
la méthode HACCP. Ceux qui n'en sont pas encore à ce
stade ne peuvent pas prouver l'innocuité d'un produit qui
serait passé au delà des températures
réglementairement définies.
Cependant
il convient d'attacher de manière générale une
grande importance au respect de la chaîne du froid, et de
veiller au bon fonctionnement des installations frigorifiques.
Xavier Oudin lundi 5 novembre 2001 10:18
Bruno
PEIFFER [mailto:bruno.peiffer@gmail.com] Envoyé :
vendredi 2 novembre 2001 22:09
Je
transfère la question suivante :
Je
voudrais savoir en urgence svp des techniques simples et pratiques
pour l'inspection du poisson congelé (exp: lors d'1 arrivage
)pour savoir si cet arrivage de poisson n'est pas decongelé
merci j'attends votre reponse le plus tot possible
Il
existe une norme qui définit les critères spécifiques
aux poissons congelés : NF V45-074.
Tout
d'abord, je vous conseille de mesurer la température de votre
arrivage, ça peut être une première indication,
concernant le transport.
Concernant
une décongélation de poissons que vous recevriez à
-18°C : vous pouvez avoir une modification de l'ABVT et du
rapport TMA/ABVT.
Toutefois,
la meilleur appréciation est encore visuelle : les poissons
sont congelés soit sous forme de blocs calibrés soit
individuellement.
Dans
les 2 cas, une décongélation amène la formation
d'exudat, une perte du glaçage de protection, la formation de
givre et un "collage" des filets entre eux. De plus, si les
filets sont surgelés individuellement, la forme du filet peut
également être affectée par la décongélation
: si le filet n'est plus plat, soit la surgélation n'a pas eu
lieu (congélation lente dans une chambre froide) soit le
produit a subi une décongélation.
Ce
sont des critères que nous observons à réception
des matières premières
Cordialement
Xavier
OUDIN, responsable qualité dans une usine de poissons
surgelés.
Xavier Oudin mardi 6 novembre 2001 09:25
De
: Bruno PEIFFER [mailto:bruno.peiffer@gmail.com]
Je
transfère une question complémentaire et la suite des
infos du 05/11.
QUESTION
:
Dans
la continuité de la réponse de Xavier OUDIN sur les
critères spécifiques aux poissons congelés, je
voudrais savoir comme identifier une double congélation,
c'est-à-dire le filetage de produits surgelés.
Les
moyens les plus simples de différencier un produit DC d'un
surgelé mer ou terre, sont visuel et organoleptique. En effet,
le rapport TMA/ABVT, bien qu'augmenté par le lessivage du bain
de décongélation n'est pas suffisamment fiable pour
déceler la double congélation (la différence
avec un surgelé terre de qualité très médiocre
et lavé pour baisser l'ABVT n'est pas flagrante). Par
habitude, on reconnaît au premier coup d'oeil un produit DC. En
effet, la couleur du produit est
plus
foncée (le colin d'Alaska devient plus marron, le cabillaud
plus jaune). De même, au niveau organoleptique, on fait assez
facilement la différence.
Si
vous êtes intéressé, je peux vous faire parvenir
des clichés de produit S/M, S/T et DC, pour que vous puissez
faire par vous même la comparaison.
L'origine
du produit peut également être un indicateur : du colin
d'Alaska ou du cabillaud d'origine chinoise (N° agrément
du type 3700 /.....), est un produit DC.
Nathalie Pied. vendredi 12 décembre 2003 11:33
Quelqu'un aurait-il des infos sur
le transport des produits congelés: nous sommes en liaison
froide avec une Société de Restauration qui nous livre
des produits comme les pâtisseries et les steaks hachés
en cours de
décongélation. Mais apparemment, il
faudrait qu'ils soient décongelés avant d'être
expédiés?
Laurent Krysiak vendredi 12 décembre 2003 12:31
les denrées alimentaires
d'origine animale ou celles en contenant, doivent décongeler
entre 0 et + 4 ° C, dans une enceinte close.
Si vos
fournisseurs ont mis en place et validé une étude HACCP
pour cette décongélation pendant le transport, cela me
semble réalisable.
JPh CLAUDE vendredi 12 décembre
2003 12:57
La législation sur les
températures de transport des denrées est très
strictes : les produits doivent être soient "frais"
donc entre +0 et +3, +4, +8°C etc, selon leur nature, soit à
+18°C s'il s'agit de surgelés.
La raison logique à
cette rigueur est évidement que lorsque l'on "trouve"
dans un véhicule des denrées entre les deux plages de
températures "on" peut soupçonner que le
produit sera remis à congeler à son
arrivée....
TOUTEFOIS, il est vrai que dans le cas que
vous citez, c'est une aberration technique et économique
(chambre froide de décongélation à financer) de
laisser les produits décongeler 1 à 2 jours avant de
les livrer. On perd en effet 1 à 2 jours de durée de
vie.
Partant de là et s'appuyant sur une analyse HACCP
et les obligations de résultats et non plus de moyens, une SRC
a fait valider par la DSV ou la DGAL (je ne me souviens plus) la
procédure que vous évoquez "une
décongélation
lente au cours du transport vers les sites de consommation".
Après
tout, si le prestataire est capable de garantir une chaîne du
froid au maximum supérieure à +3°C dans les camions
et que les produits ne seront pas entreposé au froid négatif
à réception, mais bien en chambre froide
positive,
les dangers sont maîtrisés.
Il reste bien sûr
qu'il faut que les protocoles de stockage, de réchauffage, de
présentation aux consommateurs... soient SPECIFIQUEMENT
ADAPTES et respectés.
On peut effectivement craindre
par exemple que:
- arrivant encore trop congelés, les
éclairs ne soient laissés à température
ambiante au niveau des offices pour décongeler plus vite et
être consommables au service auquel ils sont destinés.
-
arrivant plus ou moins congelés, les steaks hachés ne
bénéficient pas d'un réchauffage suffisant et
qu'ils restent à cour pendant une durée trop longue à
une température intermédiaire... Or chacun sait qu'il
n'y a (presque)
jamais de Salmonelles dans les steaks hachés...
C
pas toujours simple, mais il faut reconnaître que l'idée
est intéressante:
une procédure contraire à
la réglementation a été validée par les
Pouvoirs publics pcq elle respectait les principes de l'HACCP.
Il
est vrai que dans les textes nouvelle approche les "obligations"
sont souvent assorties de la phrase (de mémoire) "sauf si
une étude spécifique fondée sur les principes de
l'HACCP a pu valider une autre procédé"...
Réponse
non exhaustive.
qalig mardi 20 janvier 2004 15:43
une question rapide :
qu'elle
est la durée de vie de produits décongélés
?
Laurent Krysiak mardi 20 janvier 2004 16:55
en restauration sociale, l'AM du
29/09/97 nous dit dans son article 18 : la durée de
conservation des denrées décongelées ne peut
excéder 4 jours, jour de décongélation
compris.
Je pense que vous pouvez partir de cette base
Gabrielle Barma jeudi 25 mars 2004 10:50
Ci-dessous article lu dans la
lettre hebdo de NEORESTAURATION.
Il répond à des
questions posées il y a peu de temps.
L'Afssa met des
conditions à la décongélation en transport
Le
gouvernement envisage de modifier l'arrêté sur le
transport des denrées pour autoriser la décongélation
dans des conditions très strictes précisées par
l'Afssa.
La possibilité de décongéler en
froid positif certaines denrées surgelées (dont les
steak hachés et les panés) durant leur transport entre
une cuisine centrale et ses restaurants satellites constitue l'un des
deux points de
blocage entre les rédacteurs du guide des
bonnes pratiques d'hygiène pour la restauration collective à
caractère social et les pouvoirs publics. Ceux-ci, par
prudence, avaient sollicité en août 2003 l'avis de
l'Agence française de sécurité sanitaire des
aliments (Afssa). Son Comité d'experts spécialisé
« Microbiologie » a rendu son avis. Celui-ci, tout en
émettant des réserves argumentées, ne s'oppose
pas formellement à cette décongélation, si elle
respecte expressément quatre conditions.
L'Agence
indique tout d'abord que le principe d'une autorisation de transport
en froid positif de denrées surgelées est du ressort de
la réglementation. Pas question donc pour les professionnels
de s'en affranchir. Comme la réglementation actuelle
n'autorise pas le transport en froid positif de denrées
surgelées, il faudrait donc la modifier. C'est ce
qu'envisagerait de faire le ministère de l'Agriculture, de
l'Alimentation, de la Pêche, et des Affaires rurales.
La
modification consisterait en l'ajout d'un alinéa dans l'arrêté
du 20 juillet 1998 fixant les conditions techniques et hygièniques
applicables au transport des aliments. Une consultation
interministérielle sera toutefois nécessaire. Une
réunion de travail serait prévue début avril, à
laquelle devait participer notamment des représentants de la
Direction générale de la concurrence, de la
consommation, et de la répression des fraudes (DGCCRF)..
La
deuxième condition posée par l'Agence porte sur le
délai. « Il apparait (...) indispensable,
indique-t-elle, de limiter à 24 heures le délai
entre la mise en décongélation des produits (...) et la
mise en cuisson de ces
produits » (les professionnels
souhaitaient une durée de vie de 4 ou 5 jours pour les
produits décongélés, à partir du jour de
leur décongélation). En outre, ajoute l'Afssa, une
telle pratique « doit obligatoirement
s'accompagner de
mesures de traçabilité permettant de s'assurer du
respect de ce délai ». Enfin, la quatrième
condition précise que les conditionnements de ces produits,
destinés à une conservation en froid
négatif,
doivent être compatibles avec une phase de décongélation
de ces produits de 24 heures. « Il est du ressort des
administrations, précise l'Afssa, de s'assurer de (cette)
compatibilité ».
Agnès COCHARD mercredi 5
mai 2004 12:46
Nous travaillons avec un certain nombre de
matières premières congelées (légumes,
produits carnés.) qui sont transformées et cuites à
80 ou 90°C selon les produits finis.
Je m'interroge sur les
conditions de décongélation de ces matières
premières. En effet, dans la liste hygiène, j'ai pu
trouver qu'en restautration collective les produits doivent être
décongelés dans une enceinte à 0/4°C et
utilisés dans les 4 jours suivants la sortie du congèle.
Cette
réglementation est-elle celle applicable à l'industrie
de transformation ?
Dans ce cas, comment faire pour utiliser des
produits qui ne décongèlent pas en 4 jours à 4°C
?? (cas des viandes congelées en blocs par ex ??). Faut il
préféré un délai de décongélation
beaucoup plus élevé ou une température plus
élevée ??
Sinon, quelle est la réglementation
pour les matières premières en vue de transformation ?
chgonella mercredi 5 mai 2004 21:23
voir l'Am du 26 juin 1974 qui traite de congélation et de décongélation des DAOA.(denrées animales ou d'origine animale)
Eric Hentz mercredi 5 mai 2004 22:42
Concernant la restauration collective vous avez raison, nous avons effectivement J + 4 jours de décongélation à 4° max. Vous parlez de "jouer" soit sur la durée soit sur la température de la décongélation. Mon premier réflexe sera de dire que vous ne devez pas décongeler à plus de 4° vos pièces de viandes. L'amplitude thermique entre le coeur, encore congelé donc sur lequel vous ne pourrez pas travailler et la périphérie des morceaux subissant un redémarrage de l'activité microbienne, engendrerait un risque à maîtriser. En ce qui concerne la durée, il est toujours possible de faire une étude de vieillissement afin de déterminer "votre" durée maximum. A moins que dans votre process vous envisagiez de fractionner les pièces de viandes à J+2 par exemple afin d'accélérer la décongélation. Afin dernière piste, quel est le mode de cuisson de vos ou votre viande(s). Il nous arrive de braiser ou rôtir des pièces de viandes (notamment des gigues ou cuissots avec os) congelées et de les détailler après cuisson.
audrey.lantiat lundi 10 mai 2004 17:53
Actuellement ingénieur dans
une société de restauration rapide, je travaille sur un
projet de décongélation à l'eau froide courante.
Ce processus n'est actuellement pas autorisé en France et doit
faire l'objet d'une demande d'autorisation auprès des Services
Vétérinaires.
Notre idée serait d'utiliser
l'évier de la plonge pour faire cette décongélation,
et j'aimerais savoir ce que vous en pensez. La plonge est-elle «
apte » à recevoir des produits alimentaires (emballés
hermétiquement ?
Michel PARISOT lundi 10 mai 2004 21:54
La question que vous devez vous
poser est de savoir comment vous maîtrisez l'élévation
de température et à quoi vous sert l'eau froide alors
qu'une chambre froide (entre 0 et 3° par exemple) est plus simple
d'utilisation et plus indiquée qu'une plonge dans laquelle
fatalement vous finirez par avoir croisement du sale et du
propre.
Vous pouvez nous appeler pour en discuter.
jeudi 27 mai 2004 10:08
AFSSA 26/05/04 Nouveaux avis en
microbiologie. Au sommaire notamment:
Avis de l'Agence relatif à
une demande d'appui scientifique et technique sur une demande
d'autorisation de décongélation des denrées
surgelées en cours de transport entre une cuisine centrale et
ses restaurants satellites
http://www.afssa.fr/Documents/MIC2003sa0277.pdf
(source Jean-Pierre GALLACIER)
thm Wed, 23 Feb 2005
09:37:39 +0100 (CET)
Dans
le cas de la décongélation (préparation de
matières premières reçues congelées), la
surveillance du procédé par un enregistrement de la
température des produits à coeur est-elle une
obligation réglementaire ou est-ce une analyse de risques
(HACCP) qui est à l'origine de cette surveillance ?
S'il
s'agit d'une exigence réglementaire, à quel texte
faut-il faire référence.
Nicolas CHIARELLI Wed, 23
Feb 2005 10:39:12 +0100
pas
d'obligation réglementaire de suivi des températures à
coeur des produits en décongélation...
Même
dans le cadre d'une analyse des risques, ce suivi me semble
discutable à partir du moment où vous réalisez
cette décongélation en Chambre Froide ou en armoire
frigorifique : le bon fonctionnement et le suivi des températures
de ces dernières permet la maîtrise des risques liés
à la prolifération lors de l'étape de
décongélation.
Par contre attention à la
durée de décongélation et au suivi de ces durées
(notamment si les volumes décongelées sont importants).
Virginie Dalphin Thu, 24
Feb 2005 18:09:19 -0000
Voir
l'arrêté du 9 mai 1995 (remise directe au consommateur)
art. 12 :
"La décongélation des alimetns
congelés doit être effectuée à l'abri des
contaminations :
A l'occasion de la cuisson ou du réchauffage
du produit prêt à consommer;
Dans une enceinte
réfrigérée à une température
comprise entre 0°C et +4°C ..."
Voir aussi
l'arrêté du 26 juin 1974 (congélation,
conservation, décongélation des denrées
alimentaires). Le titre IV contenant les dispositions relatives à
la décongélation des denrées, art. 19 à
21 semble être abrogé par l'arrêté du 9 mai
1995.
La surveillance réglementaire n'implique
apparemment qu'une mise en chambre froide à une température
comprise entre 0°C et +4°C. A vous de contrôler par
contre la durée de conservation des produits une fois
décongelés (la durée de vie maximum des denrées
décongelées est fixée à 4 jours y compris
le jour de mise en décongélation dans l'arrêté
du 29 septembre 1997 pour la restauration collective, ça peut
vous servir de repère, il faudra réduire cette durée
de vie si votre produit est sensible et suivant votre analyse des
risques ;
d'autre part, plus vite un produit décongelé
est travaillé, moins il y a de risque de développement
bactérien).
Attention,
l'Arrêté indiqué ci-dessus a été
abrogé par l' Arrêté
du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires
applicables aux activités de commerce de détail,
d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et
denrées alimentaires en contenant
Les arrêtés du 9
mai 95 et 29 septembre 97 sont disponibles sur le site Legifrance.fr
Vous pouvez d'ailleurs tenter d'autres recherches réglementaires
sur ce site à ce sujet.
VENDREDI 10 JUIN
2005
AFSCA
MAI 2005 LE VRAI ET LE FAUX SE METTENT À TABLE LE VRAI ET LE
FAUX
http://www.afsca.be/home/pub/doc/autre/Crioc_ver4_A5FR-01.pdf
Au sommaire:
Un produit doit
être décongelé le plus rapidement possible.
Un produit décongelé ne peut jamais être recongelé.
dubusse caroline Thu, 8
Sep 2005 18:30:51 +0200 (CEST)
Je
recherche une explication "microbiologique" à ma
question : pourquoi ne peut-on garder un produit décongelé
que 4 jours maximum?
Les bactéries se développent-elles
plus rapidement quand elles se "réveillent"?
Merci
d'avance pour vos lumières (comme toujours...)
Patrick FEIDT Thu, 8 Sep
2005 20:55:05 +0200
Non
les bacteries ne se developpent pas plus rapidement, la seule
difference a ma connaissance (a verifier) c'est l'absence de phase de
latence.
Florence
Humbert Fri, 9 Sep 2005 09:08:14 +0200
Je
pense que c'est aussi parceque que congélation et
décongélation même si elles sont faites très
correctement (rapidement mais sans choc trop important, et cela
dépend du produit à congeler, de sa taille...)
déstructurent les cellules et les tissus des différentes
structures du produit (viandes, légumes, quelqu'il soit) et
qu'il y a beaucoup plus d'eau LIBRE pour la croissance bactérienne
(très différente de l'eau LIEE du point de vue
bactériologique).
Ce n'est qu'un avis de bactériologiste,
hpppincot Tue, 13 Sep 2005
08:17:25 -0000
Je
pense aussi que la virulence des germes rentre en compte, il faut
savoir que les étapes de congélation / décongélation
favorise la virulence des germes présents (une petite partie
sont détruite et une autre "endormie" parmi
lesquelles il y a les plus virulents).
luqmyl
Mon, 02 Jan 2006 17:08:25 -0000
j'aimerais
savoir si il existe des méthodes de décongélation
alternatives (et plus rapides) au procédé en chambre
froide, que nous pourrions utiliser exceptionnellement dans le cas
d'un besoin urgent
RDominike56 Mon, 2 Jan
2006 13:16:38 EST
il
existe plusieurs techniques de décongelation accélérée:
2 solutions
-le tempérage utilisation de fours à
microondes ou TUNNEL à UHF
- la décongélation
en barattes sous vide ou sous vapeur (un fabricant LUTETIA propose ce
type de matériel)
tout dépend du type de produit et
des quantités
Hugues JOURDAN Mon, 2 Jan
2006 22:31:51 +0100 (CET)
Le
Froid Cryogénique l'azote liquide....
Hugues JOURDAN Mon, 2 Jan
2006 22:33:27 +0100 (CET)
Oups,
pas lu jusqu'au bout, encore des reste du réveillon.
Tout
dépend quel produit et pour quelle utilisation.
Les
micro-ondes sont pas mal...
Nicolas CHIARELLI Tue, 3
Jan 2006 18:09:51 +0100
certaines
cellule de refroidissement ont des modes "décongélation".
Comme
déjà dit le microonde est pas mal pour ce qui va être
cuit dans la foulée.
Pascal Cahen Fri, 10 Feb 2006 12:56:06 +0100
> Après avoir vu du
gibier en vente dans une boucherie, avec la
> mention
"décongelé", je me demande s'il faut faire de
même avec des
> préparations contenant des
ingrédients ayant subi une décongélation.
Ca dépend du traitement
recu par le produit élaboré :
- simple mélange
d'ingrédients : oui
- cuisson des ingrédients :
non
Pascal Cahen
micheleboun Fri, 10 Feb 2006 14:35:32 -0000
> --- Dans
hygiene@yahoogroupes.fr, "martin_100779" <marcamus@y...>
a écrit :
>
> Bonjour,
>
> Je
m'interroge sur l'article 5 paragraphe 3 de la directive
2013/CE
> sur l'étiquetage des denrées alimentaires. Ce
paragraphe dit que
> l'étiquetage doit préciser
le traitement que l'aliment a subi, si
ce
> traitement est
susceptible d'induire le consommateur en erreur.
>
>
Après avoir vu du gibier en vente dans une boucherie, avec la
> mention "décongelé", je me demande
s'il faut faire de même avec
des
> préparations
contenant des ingrédients ayant subi une
décongélation.
Bonjour Martin,
si tu
vas sur cette adresse
http://www.cannelle.com/BILIOTHEQUE/revuetec/PDF/SUPSTn54.pdf
, tu trouveras une explication se
résumant à :
"En pratique, pour ne pas
être obligé de mettre la mention "décongelé",
il faut donc qu'il y ait au moins un des éléments qui
ne pas pas congelé". éléments = matières
premières.
Seulement cet article date de 1996, dans ce
même document, il y a un liste des textes réglementaires
mais le décret du 7 dec 84 a été abrogé
par le décret du 27 mars 97 (mais il n'y a pas plus
d'informations...).
Pour la gibier dont tu parles, la
carcasse entière a dû être congelée et donc
décongelée pour la vente d'où l'étiquettage.
Voilà, en espérant que ça
t'aide,
Michèle B.
>
Eric
Kalinowski Sat, 11 Feb 2006 10:32:09 +0100
...
et la Confédération de la Boulangerie artisanale y est
aussi pour qlqchose.
Rque: congeler -décongeler des POV est une chose, avec les POA cela se complique.
freeneg Fri, 12 May 2006
18:44:26 -0000
lors
de mes inspections sanitaires au niveau de la cuisine de l'hopital ou
je travaille, je déconseille tjs le personnel de la cuisine de
décongeler la viande rapidement,c'est à dire le laisser
à lui seul se décongeler sans y verser de l'eau pour
gagner du temps comme font la majorité, je leur dis que cela
diminue la qualité nutritive de la viande, et franchemnt
d'autre pensent que ça influence meme la qualité
hyginènique de la viande, pourrais je savoir comment cela
arive?
HBLMGFRANCE Sat, 13 May
2006 16:34:46 +0200 (Paris, Madrid (heure d'été))
Une
bonne révision des bonnes pratiques d'hygiène s'impose
Constant Depièreux
Sat, 13 May 2006 17:35:20 +0200
Extrait
de
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/meavia/mmopmmhv/chap4/4.10f.shtml
"Cette opération peut
s'effectuer dans l'eau ou à l'air. La décongélation
de la viande doit être faite aussi rapidement que possible
selon le processus de décongélation utilisé. La
température de la viande doit être surveillée
afin de minimiser le délais auquel la température de la
viande, en quelque point que ce soit, ne dépasse 4°C. Des
méthodes actives de décongélation pourraient
être, par exemple, l'utilisation de micro-ondes, un système
à air forcé, dans de l'eau courante, etc... Ces
méthodes doivent être effectuées en
respectant
les bonnes pratiques de fabrication. Lorsque l'on utilise l'air comme
milieu de décongélation, la température de la
surface du produit ne doit pas dépasser 7°C. Quand des
produits de viande sont décongelés dans l'eau, l'eau
utilisée doit être froide, potable et courante. Le
matériel d'emballage (p. ex.: les boîtes de carton) doit
être enlevé avant décongélation.
Toutefois, les produits de viande emballés dans des sacs
étanches et hermétiques peuvent être décongelés
dans l'eau sans que les sacs ne soient enlevés.
La
décongélation doit être surveillée afin de
déterminer le moment où toutes les portions de la
viande sont décongelées (i.e., ont atteint la
température de 0°C ou plus). Aussitôt que la
décongélation a été complétée,
le produit est immédiatement transformé ou entreposé
une température de 4°C ou moins. Dans les cas où on
a utilisé de l'eau comme médium de décongélation,
celle-ci est drainée directement avant d'entreposer le
produit."
jourdan.hugues Sun, 14 May
2006 13:12:48 +0200
Pourquoi
ne pas décongeler les produits surgelés en Chambre
froide sur des grilles d'égouttage le tout filmé....
On
respecte les paramêtres critiques.
L'autre solution est
d'utiliser les produits congelés directement en cuisson. Mais
bien penser à allonger un peu les barèmes de cuisson
pour prendre en compte la décongélation.
antillia971 Fri, 04 Aug
2006 12:13:11 -0000
existerait-il
une méthode autorisée de décongélation
des ovoproduits?
Chantal Jaouen Fri, 4 Aug
2006 12:22:25 +0000 (GMT)
La
plus sure est en CF a +4 C, il y a aussi la decongelation en eau
froide et pour de petite quantite le four micro-onde. Quelque soit la
methode la temperature en surface doit rester faible et ne jamais
depasser 10 C.
A suivre aussi le temps de decongelation et la DLC
du produit apres decongelation.
qualiseb
Fri, 04 Aug 2006 16:14:16 -0000
Il
me semble que le développement de salmonelle commence aux
alentours de 7°C, alors "ovoproduits et 10°C" à
éviter...
claudie.devaux Mercredi,
18 Avril 2007, 16h13mn 48s
Bonjour
à tous , je suis nouvelle sur ce site en provenance de
Guadeloupe
Est-ce qu'un établissement produisant pour une
mise sur le marché dessaucisses et merguez fraîches à
partir d'un mélange de viande et grascongelé et frais
(ou seulement congelé) ne doit pas apposer sur son étiquetage
" produit réalisé à partir de viande
congelée ne doit pas être recongelé" ou bien
le mélange effectué avec des aromates et de sels
engendre une transformation suffisante du produit?
Antoine Vinot Mercredi 18. Avril 2007 16:50
Vous devez mentionner le fait que ce produit estdécongelé car il n'y a aucun traitement thermique ou autre suffisant pour "contrer" les effets de la décongélation
qualiseb Mercredi
18. Avril 2007 20:23
Seule
la viande porcine salée au moins à 15g/kg subie une
modification de ses fibres à cœur, permettant de
"sortir" un tel produit de la définition "viande
hachée ou préparation de viande", pas le bovin ou
l'ovin ( habituellement utilisé en merguez
).
Cordialement
Laurent
PS: d'un point de vue personnel,
un "truc" tordu, franco/français...
Anne Laure Abisse Jeudi 19. Avril 2007 9:50
Pourtant ici c'est la matière
première utilisée pour le produit finis qui est
congelée alors pourquoi l'indiquer sur l'étiquette??
Je
m'intérroge car utilisant de le mat 1ere congelée..
Antoine Vinot Jeudi 19. Avril 2007 10:40
Voici mon raisonement :
Le
produit final contient de la viande décongelée
insuffisamment retransformée.
Le consommateur est
susceptible de congeler ce type de produit car il n'est pas
tradionnellement à base de viande congelée.
Donc le
consommateur est susceptible de recongeler un produit décongelé.
Donc
risque donc prévention donc étiquetage ....
Antoine
Vinot
Anne Laure Abisse Jeudi 19. Avril 2007 16:42
Je suis ok avec ca,
Mais dans
tous les cas quand on utilise de la matiere 1ere congelée, on
donne lieu a ce risque,
Cela veut dire qu'il faut informer sur
etiquetage?
Exemple un produits frais réalisé avec
beurre frais , sel, et persil surgelé,
Ou une sauce a base
de viande hachée surgelée?
C'est bien qd meme du
frais? Mais on doit mettre ne pas recongeler?
Antoine Vinot Jeudi 19. Avril 2007 17:02
A vous de mesurer le risque :
entre du persil et de la viande, on ne parle ni des mêmes
proportions mises en oeuvre, ni des mêmes contaminations
potentielles.
Une fois de plus rien n'est généralisable
....
Antoine Vinot
Zanoni Jeudi 19. Avril 2007 17:03
Je pense que si il y a des
produits décongelés dans la composition le consommateur
final doit le savoir.
De plus les propriétés
olfactives et gustative d'un produit surgelé ou déshydraté
ne sont pas les mêmes que pour un produit frais (d'où
risque de tromperie...)
Enfin, si on ne doit pas recongeler un
produit décongelé, il ne devrait pas y avoir
d'exception, même pour l'un des composant...
Que dirait la
DSV à un artisant qui ferait entrer dans la composition de
l'une de ses recette des produits décongelés
???
L'étiquetage doit le mentionner, à mon
avis.
Cabinet
HBL MG France Jeudi 19. Avril 2007 18:10
Concernant les produits décongelés
le consommateur doit être averti si le produit n’a pas
subi d’autres traitement thermiques par la suite
Exemple
: des pâtisseries décongelées et vendues en
l’état doivent être signalées
Un
plat cuisiné préparé avec des matières
bruts décongelés n’a pas à être
mentionné puisque la matière de base a subi une
transformation
helenevanhauwaert Jeudi 19. Avril 2007 19:57
Je suis d'accord avec antoine.
Nous avons chez nous un cas similaire.
Nous avons mis sur
l'étiquetage d'un produit traiteur la mention "ne pas
congeler" car nous utilisons des matières premières
carnées congelées et que le produit ne subit aucune
transformation (juste un ajout de conservateur)
mustapha younes Vendredi,
27 Avril 2007, 14h03mn 31s
Au
cours d’un contrôle d’une unité de
congélation du poulpe, j’ai constaté que la
température au thermographe a chuté pendant 30h ( moins
de 18 C°, environ 10 à 9 C°), ce problème est
dû à une panne à l’un des compresseurs.
Alors que l’analyse d’un échantillon n’a pas
révélé d’anomalie.
Comment peut-on
réagir devant ce lot ( environ 50 tonnes de poulpe congelé
) ???
merci
Delphine wojerz Vendredi 27. Avril 2007 15:41
La solution que je te propose
n’engage que moi et est peut être un peu onéreuse
mais face à 50 tonnes de produits…
J’ai
déjà rencontré ce type de problème, voici
comme nous l’avions géré et les vétos
étaient ok avec nous :
Nous avions bloqué la
marchandise en attendant les résultats d’une analyse
complète (c'est-à-dire tous les germes habituellement
contrôlé sur ce produit (FAM, staph, salmo, ASR, coli
TT, clostridium) + listéria) en plan à 3 classes (soit
5 échantillons pour chaque analyse).
La problématique
est de faire un échantillon représentatif du lot. Tu
peux prendre en compte l’origine initiale de la matière
première (peut être que si tu as une base de donnée
tu connais les fournisseurs plus à risque que les autres), le
lieu de la chambre froide où il fait le moins froids…
Si
tu as de bonnes relations avec ton véto, tu peux discuter
d’une solution avec lui.
C’est l’occasion
de mettre en avant les biens faits d’une alarme (qui
fonctionne) reliée à un portable. Certain dirigeant
rechignent devant l’investissement mais finalement quand il y a
un problème sur 50 tonnes de marchandise, il est vite
amorti.
Bon courage
Bertrand CARLIER Vendredi
27. Avril 2007 15:59
dit
autrement , dans un plan HACCP, la rédaction et l'estimation
du coût d'un événement, et donc des procédures
( théoriquement négociées et acceptées
par toute l'équipe, donc la direction), donc le calcul du
risque, cela aide...
ANONYME
dimanche 29 avril 2007 21:45
Je
suis ravie de rejoindre ce forum qui est vraiment très
instructif. Je suis une jeune responsable hygiène qui
travaille depuis quelques mois chez un traiteur. Je m'interroge sur
les actions qui ont été mises en place suite à
un problème qui est survenu quelque temps avant mon arrivée.
Voici ce qui m'a été
expliqué:
La porte d'un des congélateurs est restée
ouverte pendant une durée d'environ 8H. L'enregistreur de
température placé à l'intérieur de
l'enceinte relèvant la tempéraure toutes les 30 minutes
est passé de -24,5°C à +14,5°C durant cette
période. Les articles totalement décongelés ont
été jetés, d'autres utilisés dans la
foulée (scampis), et le reste (soles, terrines de volaille
sous-vide...), d'une température de surface égale à
-10°C, a été remis dans un congélateur.
Je
souhaiterais connaitre votre analyse de risque sur ce dernier point
et vous remercie d'avance pour vos précieux conseils
J'ai géré le même
problème au niveau de ma cuisine pédagogique cette
semaine.
J'ai retrouvé le congélateu à
+10°C sans savoir combien de temps.
J'ai tout mis à
la benne sans chercher à récupérer quoi que ce
soit. Lors du décartonnage à la benne, on a retrouvé
tous les produits décongelés.
Si les produits
sont encore "dur" sans humification de l'emballage on peut
encore les récupéré mais en diminuant la DLC.
Bertrand CARLIER Lundi 30. Avril 2007 12:58
merci de votre réponse
d'abord, car nous sommes là au vrai coeur du métier de
RAQ : la gestion au quotidien des événements .
D'abord
il faut, de mon point de vue, requalifier la question initiale qui
devient :
" La porte d'un des congélateurs est
restée ouverte pendant une durée d'environ 8H.
L'enregistreur de température placé à
l'intérieur de l'enceinte relèvant la tempéraure
toutes les 30 minutes est passé de -24,5°C pour les soles,
terrines de volaille sous-vide... à une température de
surface égale à -10°C. Ces produits ont été
remis dans un congélateur."
il me semble que
la procédure en cas d'événement ( imposer par la
méthode HACCP lorsque cela sera réellement effectif )
se doit de préciser l'action à mettre en oeuvre , donc
ceux qui ont un plan HACCP ont déjà réfléchi
à cela.
le passage de - 24 à -10°
Celsius ne peut être considéré comme un danger
microbiologique. En revanche, le produit qui était sous la
responsabilité de l'emballeur si les conditions de respect des
modes de conservation avait été respecté, ce qui
en l'espèce n'a pas été le cas, ne peut pas être
remis comme cela dans le congélateur.
Donc au
minimum, il doit y avoir, de mon point de vue, :
-
intervention d'une personne, qui va assumer la responsabilité
de la suite. Cette personne doit déresponsabiliser l'opérateur
ayant rédigé l'étiquette et doit apposer une
anotation sur le produit permettant de tracer l'événement
en en fixant l'usage, mais sous sa responsabilité...
Le
plus simple pour ceux qui ont les moyens ou sont assurés est
effectivement la "poubelle", mais cela peut être
scientifiquement autre chose mais avec une vraie prise de
responsabilité, une transparence et un respect des
lois...
sachant que ce genre d'événement est
statistiquement très probable, quid de la réalité
des pratiques en x lieux et quid de la position des différents
acteurs dont les administrations et les
assureurs ?
"Si les produits sont encore
"dur""
Et en °C, c'est combien ?
La remarque pertinente de Bertrand
devrait trouver sa justification et sa réponse dans le
document anglais suivant soumis à consultation
:
http://www.foodlaw.rdg.ac.uk/pdf/uk-07010-incidents-guidance.pdf
PRINCIPLES
FOR PREVENTING AND RESPONDING TO FOOD INCIDENTS
A GUIDANCE
DOCUMENT PRODUCED BY
THE FOOD STANDARDS AGENCY?S
TASKFORCE ON
INCIDENTS
March 2007
Une certaine température
:-)...
Non je rigole, il faut alors controler la température
à l'aide d'un thermomêtre...
Dans le cas que
j'évoque, plus rien n'étais solidifié donc je
n'ai même pas pris la peine de controler la température.
hentz.eric Mardi 1. Mai 2007 12:35
Dans notre organisme de
restauration collective, nous considérons comme tout stockage
à température dirigée que lorsque la T° du
milieu de stockage (en l'occurence un congélateur) devient non
conforme, la T° produit doit être prise systématiquement
afin de définir l'action corrective.
Donc nous avons
défini une grille de T° à coeur du produit qui
permet à l'opérateur d'orienter le produit :
<-15
le produit est transférer dans une autre chambre négative
en attendant le retour à une T° conforme de la chambre
froide défaillante
-15>T°>-10° le produit ne
sera plus considéré comme pouvant être stocké
jusqu'à sa DLUO donc sa mise en oeuvre est à programmer
rapidement (modification de la grille des menus).
-10>T°>+4
le produit est consiéré comme en phase de décongélation
et suit l'instruction qui en règle les modalités (T°
CF- toujours inf 4° et durée de décongélation
adaptée au type de produit).
>+4°C retrait du
produit de la production
Dans tous les cas, la non-conformité
fera l'objet d'une fiche de non-conformité reprennant
l'ensemble des actions correctives immédiates et qui sera
exploitée à posteriori afin de faire évoluer
notre manuel.
Il va de soit que la crème glacée
n'est pas concernée par cette grille et doit être
conserver une T° <-18° quoi qu'il arrive.
De même
le poisson fera l'objet d'une attention particulière ainsi la
T° de stockage devra dans tous les cas correspondre au type de
produit (poissons : 0 à 2°).
J'attends vos
commentaires avec impatience.
Bertrand CARLIER Mardi
1. Mai 2007 13:04
merci,
deux
remarques :
1) "lorsque la T° du milieu de
stockage (en l'occurence un congélateur) devient non
conforme
pourriez vous préciser ce point . Cela
signifie t-il que lorsque qu'une mesure de température de
quelques origines que cela soit, montre une différence par
rapport à la norme fixée, la procédure est
engagée ?
si tel est le cas il faut l'écrire.
2)
" le produit est transférer dans une autre chambre
négative en attendant le retour à une T° conforme
de la chambre froide défaillante "
pour moi, le
transfert devrait se faire en aposant une marque, exemple rayer
l'étiquette par un trait au feutre rouge ( quid des produits
qui peuvent être utilisés ? ) . La pose de ce trait
devrait
être associé à un inventaire donc à
la formalisation de la taille de l'événement.
Ceci
a pour objectif de formaliser l'événement . Ce trait a
notamment un sens dans le cas de température entre -15 et - 10
car le délai d'utilisation peut être de plusieurs jours
ou...( un engagement sur la durée maximale serait un plus ) .
Si tel est le cas ( un engagement sur la durée d'usage) , ce
n'est pas un trait mais la dâte limite d'utilisation que vous
vous fixez qui devrait être posée...
Constant
Depièreux Mardi 1. Mai 2007 13:31
Avoir une procédure est une
excellente chose, encore faut-il que cette procédure soit
étayée par des faits (validation).
Exemple :
*
avoir une une procédure qui impose de pendre un de vos
collaborateurs tous les jours matins est recommandé (pas la
pendaison, la procédure ;-) ).
* Pendre un
collaborateur tous les jours-matins est excellent en terme de
conformité à la procédure et en qualité
d'auditeur (FDA, ISO 9001, ...) , je devrais donc considérer
que vous être conformes aux exigences
* Pratiquement, il
s'agit d'une colossale stupidité (même si Nicolas
considère que cela est un comportement dicté par les
gènes ...)
Cordialement
hentz.eric Mardi 1. Mai 2007 13:43
Je vous remercie de m'avoir
accordé quelques instants en ce jour de fête du
travail.
Hormis la rédaction des fiches de non conformité
ainsi que leur exploitation afin de "valider" la pertinence
de notre procédure, nous n'avons pas d'autre moyen de
validation en place pour l'instant.
A quel type de validation
pensez vous ?
hentz.eric Mardi 1. Mai 2007 13:55
Merci Bertrand
je précise
ce "lorsque la T° devient non conforme...".
Notre
système de surveillance possède entre autre un
enregistrement permanent des T° qui nous permet de savoir depuis
combien de temps la T° est au dessus de la valeur définie.
Nous avons fixé ce couple temps/T° à T°>-12°C
pendant plus d'une heure. Ce système prévient les
remontées rapides et de courtes durées (ex: accès
au congélateur en été où le simple
rangement des produits peut déclencher l'alarme de T° mais
T° qui redevient rapidement normale dès que l'on a refermé
la porte). Dans le cas contraire, il s'agit d'une non conformité
qui devra être traitée comme telle.
Pour la
deuxième remarque, l'idée du marquage des produits
concernés me semble être une excellente solution que je
ne tarderai pas à mettre en place, ce dont je vous remercie
O. Cerf Mardi 1. Mai 2007 15:19
Que signifie "Pendre un collaborateur tous les jours-matins " et qu'est-ce qu'un "jour-matin"? Et comment valide-t-on l'efficacité de cette opération ? Car ce qu'il faut valider, c'est d'abord l'efficacité de la mesure de maîtrise, n'est-ce pas ? Il y a sûrement de l'humour dans votre courriel, mais son sel m'échappe ...
atelierduvieuxpuits Mardi
1. Mai 2007 16:01
Je
ne suis pas un spécialiste de la linguisitique du plat pays,
mais le sens se comprend aisemment et est fort joli !
Pour ce qui
est de la validation, puisque l'on parle de mammifère, on doit
pouvoir appliquer cela
:
ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/009/y5454f/y5454f.pdf
Constant Depièreux Mardi 1. Mai 2007 17:41
Outre ma réponse à
votre intervention précédente, je vous prie de bien
vouloir trouver ci-joint quelques éléments
complémentaires.
La définition de validation
(voir http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Validation)
est à la fois précise et totalement vague.
Si on
se place au strict sens de la conformité (mais le terme
compliance est ici mieux approprié car mieux appréhendé)
, la validation du respect à une procédure est la
démonstration que la-
dite procédure conduit au
résultat énoncé et est observable - pas observée
- en tout temps.
Mais il y a - à mon sens - une autre
lecture : celle qui se place au niveau de la conformité à
une procédure sensée - car basée sur des faits
scientifiques démontrables et démontrés
protégeant la santé des consommateurs.
En
reprenant le préliminaire à mon intervention, la
procédure nous propose trois températures - 18, -15 et
-10 °C. Si la première découle de la loi, d'où
proviennent les deux autres et - mis à part une référence
au système métrique - à quelle faits
scientifiques correspondent-elles (je serais aussi intéressé
à connaitre les bases scientifiques du -18°C)?
Il
serait à mon sens plus judicieux de déterminer une
température de sécurité, par exemple
(température la plus basse à laquelle on observe encore
un développement microbien - 3* écart-types de la
précision d'un instrument de mesure de référence
déterminé). Expliqué sur cette base, on
cesserait de passer pour des ayatollahs de la sûreté
alimentaire et nous aurions des justificatifs pour affirmer que toute
température en dessous de cette valeur pivot entraîne la
destruction automatique des stocks .
Ou comment déterminer des
limites absolues, pour des décisions absolues face à
des risques absolues...
Amicalement
Laurent
PS: peut
faudrait' il associer ce terme "absolu" à CCP...mais
je me trompe peut-être ?
le post de laurent "Ou
comment déterminer des limites absolues, pour des décisions
absolues face à des risques absolues..." formule
exactement ce que nous voulions éviter c'est à dire des
situations extrèmes et donc des actions correctives
extrèmes.
L'intelligence du personnel de terrain doit
permettre la mise en place d'un panel d'actions susceptibles de
respecter à la fois la prévention du risque alimentaire
et l'aspect financier.
Les valeurs de T° définies par
expérience (notion totalement non scientifique je vous
l'accorde ) sont connues des services vétérinaires qui
nous visitent et n'y ont trouvé mots dire.
Toutefois, je
précise que le fait de déclasser un produit pouvant
être stocker en un produit devant être consommer ainsi
que les valeurs définies ne sont le fruit que de notre analyse
des risques et uniquement dans nos conditions de production.
Il va
sans dire que dans d'autre circonstances l'absolutisme peut est
obligatoire...
Je vous remercie pour vos interventions.
Bertrand CARLIER Mercredi 2. Mai 2007 13:08
merci,
si je partage
ceci:
"L'intelligence du personnel de terrain doit
permettre"
il me semble que cela ne peut exister sans
grand danger que si les concepts de base sont clairement partagés,
alors
- quid de la définition des mots surgélateur,
congélateur et autre mots du genre?
- pourquoi un
produit surgélé doit être conservé à
- 18 ° celsius ?
production de froid
http://fr.wikipedia.org/wiki/Production_du_froid
<http://fr.wikipedia.org/wiki/Production_du_froid>
congélateur
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cong%C3%A9lateur
la
valeur de -18 °C n'a été retenue que parce qu'elle
constitue un chiffre rond... pour les anglo-saxons (0 °F) !
Si un produit "frais",
ayant été congelé est soumis à la vente
au consommateur final, je suis en toute logique obligée de
tenir le consommateur informé.
Quel texte réglemente
et étiquetage/affichage, sachant que l'arrêté du
09 mai 1995 (hygiène des aliments remis au consommateur final)
mentionne les règles d'hygiène, mais pes l'information
au consommateur.
MErci.
A indiquer si le produit est
décongelé et à consommer en l'état. Si il
y a cuisson, il y a transformation et donc plus la peine de
mentionner "decongeler". L'obligation d'indication de cet
état physique est régie par l'article R112-14 du code
de la consommation.
En esperant avoir repondu à
votre question;
Bonne continuation
phlevan2002
dimanche 15 juillet 2007 23:28
nous
voyons en plus en plus des filets de poissons vendus en état
décongelé sur l'étal des poissoneries et au
rayon "marée" des grandes surfaces.Quels sont les
méthodes de décongélation adaptés par les
distributeurs et quelle est la D.L.C de ces produits?
La mention « produit
décongelée » est obligatoire sur ce genre de
produit.
La DLC est de 4 jours après le début de
la congélation.
Pour les méthodes, normalement
en chambre froide à 4°C, ou bien toute autre méthode
rapide, ayant été validée suite à une
analyse des dangers.
Bonjour Ismail Saadi,
Voules
vous nous préciser quels sont les dangers ,leur mode d'analyse
et quel organisme peut les valider?merci
Les dangers de la décongélation
sont la contamination et surtout la multiplication bactérienne.
Le
mode d?analyse : HACCP
La validation : voir ISO 22000
Autres
informations voir :
Arrêté 26 juin 74
Arrêté
9 Mai 1995
melaniecrenn Mardi 24. Juillet 2007 11:45
J'espère que vous pourrez m'aider!
Je sais que recongeler un produit décongelé est néfaste.
situation: décongeler des filets de poisson en chambre froide positive (entre 0 et +3°C, mélanger à des petits légumes, congeler le tout dans une cellule de surgélation.
Est-ce possible?
iufm_charcuterie Mardi 24. Juillet 2007 12:24
Je ne pense pas car il n'y a pas eu à proprement parlé "transformation".
Il me semble qu'il doive y avoir cuisson entre la décongélation et la REcongélation.
Le produit a ainsi été "assaini".
Et puis ce procédé arrange bien les industriels qui, sinon seraient obligés d'utiliser des produits frais pour leurs plats cuisinés surgelés.
Enfin ça c'est un autre débat...
Myriam VERT Mardi 24. Juillet 2007 13:12
Recongeler un produit : interdit
cependant vous pouvez recongeler un produit cuit après décongélation.
dans votre cas il faudrait donc cuire le mélange filets de poisson et petits légumes avant congélation
Il faut bien décongeler un produit entre 0 et 5°C
christ.thonier Mardi 24. Juillet 2007 15:24
Pour recongeler un produit décongelé il faut qu'il y ai eu un traitement (cuisson, fumage, ...)
Exemple : le saumon fumé en tranches qui est commercialisé en sachet est très souvent produit à partir de saumon frais congelé. Ces saumons sont décongelés, puis salés, séchés fumés, tranchés et conditionnés. ces sachets peuvent être ensuite congelés pour être décongelés avant la commercialisation.
christ.thonier Mardi 24. Juillet 2007 15:27
Je pense que ce que vous décrivez est totalement interdit.
Ismail SAADI Mardi 24. Juillet 2007 18:09
« IL NE FAUDRAIT SOUMETTRE A UNE TRANSFORMATION ULTERIEURE COMPORTANT DECONGELATION ET RECONGELATION QUE DU POISSON CONGELE DE QUALITE SUPERIEURE.
De grandes quantités de produits de la pêche congelés sont maintenant fabriqués à partir de poisson qui a été congelé en mer ou à terre, entreposé, décongelé, transformé puis recongelé.
Même dans les meilleures conditions, la qualité du produit final est affectée par chacune de ces opérations qui, si elles ne sont pas effectuées avec soin, risquent d'entraîner une baisse de qualité importante. Par conséquent, si l'on veut obtenir un produit de choix à partir de poisson décongelé puis recongelé, il importe de n'utiliser qu'une matière première de qualité supérieure et de procéder aux opérations de manutention, de congélation, d'entreposage, de décongélation, de transformation et de recongélation en se conformant aux meilleures pratiques admises.»
Extrait du Code d'Usages International recommandé pour le Poisson Congelé CAC/RCP 16-1978
phung levan Vendredi 25. Janvier 2008 14:43
Selon l'avis 2006-SA-0048, les denrées peuvent être décongelées à partir de la cuisine centrale vers les restaurants satellites.La durée de vie de ces produits ne peuvent pas dépasser 24 ou 36 heures.
http://www.afssa.fr/Documents/MIC2006sa0098.pdf
ANONYME Mercredi 20. Février 2008 13:40
RQI, je m'inssurge actuellement contre une pratique de ma société :décongeler des matières premières congelées type produits de la mer, légumes dans des cellules de cuisson ou à proximité.
Est ce que cela est bien interdit? Où alors je ne connais pas mon métier?
Y a il un texte réglementaire la dessus.
Hugues JOURDAN Mercredi 20. Février 2008 14:35
Noramelement décongélation en CF positive...
Mais le tout est savoir ce que l'on fait avec le produit après et le temps de décongélation
Si on utilise une matière première congelée en direct, rien n'empèche de décongeler et de cuire dans la foulée...
Pierre THURIN Mercredi 20. Février 2008 15:01
3 possibilités, soit cuisson directe avec vérification du couple temps / température, soit Micro onde, et en fin décongélation en milieu réfrigéré positif à 2 °. Mais en aucune manière à température ambiante (multiplication bactérienne)pour les produits protidiques.
Cf GBPH Restaurateurs page 138.
chouguer Jeudi 21. Février 2008 22:19
La décongelation à température ambiante peut etre à l'origine de la formation de l'histamine dans la chair du poisson.
La congelation ne détruit pas l'histidine décarboxylase et devient active à la décongélation. le risque est très élevé;
la meilleure solution c'est la décongélation continue si les quantités sont importantes avec suivi du temps et de la température <10°C.
Décongeler juste les quantités à traiter (pas de poisson décongelé retourné en chambre froide: histamine + oxydation)
phung levan Dimanche 6. Juillet 2008 23:32
Voici la lettre de la DGAL et de la DGCCRF concernant la décongélation en cours de route envoyée aux opérateurs de la filière.Qu'en pensez vous?
Pour accéder à ce fichier, allez sur :
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/lettre%20de%20rappel%20DGCCRF%20et%20DGAL.pdf
simo talal Mardi 26. Août 2008 14:33
je voudrais savoir s'il est permis d'utliser un viande décongelé pour en préparer d'autres produits qui seront congelés de nouveaux
Pascal Rudeaux Mardi 26. Août 2008 15:07
Oui,
Le produit fabriqué aura une DLC amputé du temps de stockage de la premiere matière première.
Logique:
Vous ou votre fournisseur a fait une étude pour déterminer une DLC d'une matière première.
Vous la décongelez la travaillez et la recongelez. Le compteur DLC suit son court
Si vous ajoutez un process tel que la cuisson , alors le compteur peut repartir a 0 . Votre étude DLC vous le dira.
Exemple:
Je recoit du thon entier congelé DLC 18 mois
Je le décongele et le portionne (a 8 mois de fin de DLC)
Le recongele et pose une etiquette DLC de 8 mois a la date de recongélation
Maintenant ce thon, j'en fait une conserve a l'huile: DLUO 5 ans.
Badre Ouali Mardi 26. Août 2008 16:15
c'est peut être une question bête mais on sais qu'il ne faut pas recongelé après une décongélation, vous en pensez quoi ?
Pascal Rudeaux Mardi 26. Août 2008 17:08
Ne nous trompons pas.
Quand on parle d'une congélation industrielle on parle en toute logique de surgelation.
La congelation est un process beaucoup plus agressif sur le produit.
De la même facon lorsque l'on parle de décongélation , on parle de décongélation industrielle et controlée au niveau de ses parametres.
A la maison on décongele et congele sans tenir compte de tous ces parametres. D'ou un risque microbiologique élevé.
L'industriel, Lui, sait ce qu'il fait....... (Par exemple fraises produit fragile, volaille moins fragile au process de congélation décongélation)
Cela dépend aussi du client final et de son besoin (par exemple: etiquetage "Aux fraises" ou présense de marquant fraise)
Med DBIZA Jeudi 28. Août 2008 23:42
merci pour vos éclaircissements
je suis responsable d'un atelier de préparations à base de viandes de volailles: brochettes marinés, ailerons marinés, poulet marinés,....(à prendre en considération l'ajout du sel dans les marinades)
la matière première est en état congelé, je la décongèle par consigne du patron bien sur, et les produits finis sont recongelés avec une DLV de 7à9 moi , donc je veux savoir si je suis dans le légal
cordialement
Med DBIZA
Maroc
Pascal Rudeaux Vendredi 29. Août 2008 0:23
A vous de savoir si votre marinade a un effet bactériostatique ou bactericide.
Ne pas oublier non plus le coté physique et chimique
Si vous décongelez un poulet après 24 mois de congélation et rajoutez 9 mois, vous pouvez avoir des problèmes liés a la structure de l'aliment (sensation en bouche par dessication par exemple) ou visuel ( changement de couleur) ou chimique (développement de goût, par exemple due au rancissement du produit)
Si le client n'aime pas pour un problème de flaveur il ne rachetera pas.
Question, vous travaillez seulement avec une DLV??? Quelle information a le consommateur du temps qu'il lui reste pour consommer le produit après la DLV?? (DLV je l'entends comme date limite de vente)
Thierry Flourat Jeudi 28. Août 2008 23:54
À froid, si j'ose dire, la réponse à votre question pourra être : oui vous pouvez recongeler À LA CONDITION SINE QUA NON que votre marinade ait le même rôle que la cuisson dont parlait Pascal Rudeaux, c'est à dire que la marinade permette l'élimination des germes qui auront proliféré au cours de votre chaîne de fabrication :[décongélation-préparation culinaire-conditionnement-chaîne du froid-...jusqu'à la remise au consommateur final].
Transformateur d'un produit a priori commercialisé sain, vous devenez responsable de votre propre production : il vous faudra donc le prouver, analyses microbilogiques à l'appui et détermination d'une nouvelle DLC.
L'opération n'est ni dénuée de risques ni de lourdeurs.
Mohamed DAYI Vendredi 29. Août 2008 10:40
Tout à fait,une analyse de risques de votre processus,avec une combinaison de MM,et une validation et VÉRIFICATION de la DLC de vos produits (analyse bactério à l'appui),le tout conformément à la réglementation en vigueur!(loi 1-75,loi 17-88,et loi 49/99,décrets pris pour applications)
Je vous rappelle que votre plan de maîtrise sanitaire est obligatoire dans le cadre de l'auto-controle,les BPH et le HACCP y sont impératifs.
simo talal Lundi 1. Septembre 2008 11:45
je veux juste prendre vos avis sur la décingélation de la viande de volaille, je la décongèle dans le tunnel de congélation (à air forcé) à 0 °C, je la laisse environ une nuit
Qu'est ce que vous en dites??????
Thierry Flourat Lundi 1. Septembre 2008 12:14
Qu'est-ce que vous en dites ????
A priori, pas grand chose si vous procédez de telle sorte que :
a.. les pièces de volaille ne macèrent pas dans exsudat résultant de la décongélation
b.. l'air forcé est sain et/ou que vos produit restent protégés
c.. la température est maîtrisée et surveillée (cf. CCP) pendant toute la phase de décongélation
d.. la dessiccation est limitée
Pascal Rudeaux Lundi 1. Septembre 2008 18:58
J'ai des doutes quant-a réussir une décongelation a 0°C.
Vous utilisez un tunnel de congélation en froid positif???, Attention aux problèmes de structure du congelateur, Grande variations de températures d'utilisation. -40°C a +2°C.
Autre chose : un tunnel de congélation, généralement, a une fréquence de nettoyage très faible .et n'est pas étudié pour évacuer les exudats entre autre.......
simo talal Mardi 2. Septembre 2008 16:57
encore une question quel est le barème idéal de décongélation des volailles et des pièces de volailles: temps/température
merci
Pascal Rudeaux Mardi 2. Septembre 2008 17:16
L'idéal, pour moi, est d'avoir une chambre de décongélation ou tunnel.
Cela peut être par voie air pulsé, ou micro ondes ou doucheage a l'eau.
Par exemple air pulsé:
De nouveau occuper le couple temps température vitesse du flux d'air etc ....
20 °C temps T0
10 °C temps T1
5°C temps T3
2 °C temps T4
Cela réduit le temps de décongélation, avec une sonde température superficielle du produit pour ne pas dépasser le 2°C produit.
Thierry Flourat Mardi 2. Septembre 2008 20:30
Disposer d'une enceinte adaptée à la décongélation me semble être en effet une option à retenir, mais globalement vous pratiquez déjà ainsi.
Cependant il me semble préjudiciable à la qualité du produit de trop réduire le temps de décongélation pour les raisons technologiques, sanitaires, organoleptiques et financières suivantes :
1- l'eau précédemment cristallisée sera libérée trop rapidement et l'exudation n'en sera que plus massive
2- l'exsudat que constitue le "bouillon de culture" précédemment évoqué suppose maîtrise, dispositif et manipulations supplémentaires d'impact financier non négligeable
3- la qualité organoleptique sera détériorée (flaccidité, desséchement)
4- la perte de masse de la pièce de viande s'accompagnera donc inéluctablement d'une perte de sa valeur marchande et... financière car vous vendez au poids !
Si pour toutes sortes de raisons pratiques, toujours discutables mais sans grand impact en préparation ménagère, je serais beaucoup plus réservé sur le recours aux micro-ondes et au douchage en production massive pour les mêmes raisons que ci-dessus en ajoutant :
- avec les micro-ondes, le risque de coagulation des protéines et donc un début de cuisson non homogène dans l'ensemble de la masse de la pièce de viande par ailleurs préjudiciable au marinage qui constitue certainement la valeur ajoutée de votre produit !
- avec le douchage, l'élimination de nutriments et minéraux hydrosolubles, les contraintes d'égouttage avant marinage...
Avec ces points de repère, vous pourrez certainement établir votre "barème de décongélation" empiriquement comme le suggérait Pascal, en intégrant la surface d'échange et la masse unitaire de vos pièces de viande, la masse totale introduite dans votre enceinte de décongélation...
Pascal Rudeaux Mardi 2. Septembre 2008 21:31
Pour répondre a Thierry,
- La quantité d'exsudat dépend de la qualité de la surgélation et pas de la décongélation ( pertes matiere a la décongélation)
- Plus la descente en froid est violente (surgélation a -40, -50. -60°C), plus les cristaux formés sont petits et moins importante est la destruction des parois cellulaires. Cas de la conservation de cellules en cryogenisation, zero exsudat.
- Au niveau hygiene, le développement microbien devient existant au dessus de 1°C , donc en dessous pas de risque.
- La qualité organoleptique dépend de la tecnologie utilisée pour la décongélation. Avec de l'eau il y a lavage, mouillage du produit, par exemple.
- On ne parle pas de micro ondes ménagères mais industrielle. (la puissance varie en fonction de la température du produit a décongeler)
- Dessication: Cela dépends de l'hygrometrie de l'air avec lequel on travaille. (travailler a 100% HR: Humidité relative)
Je pense qu'un bout de barbaque a l'air durant 24 heures a plus de chance de se contaminer que durant 4 heures.
qu'un bout de barbaque sous une douche d'eau a plus de chance de se contaminer qu'a l'air (contaminations croisées entre deux produits)
Que le micro onde reste une technologie nouvelle, jeune.
mohamed DBIZA Mercredi 3. Septembre 2008 13:08
pour mieux vous présenter ma technique de décongélation:
lieux : tunnel
barème: 0 °C pendant une nuit entière
Autres conditions: la viande est gardée dans son emballage(sacs en plastiques sou vide) donc je minimise le developpement et la contamination par le m.o
une fois décongelée la viande est répartie dans des ciasse propres pour égouttage toujours à 0°C.
voila
ce que je voulet dire par le barème idéal: c'est celui qui va me permettre de reduire mes dépenses energetiques
est ce quelqu'un parmi vous peut me donner l'équation de décongélation de la viande avec tous ses paramètre ( coefficient de transfert de chaleur, vittesse de décongélation..etc)
Cordialement
mohamed DBIZA
larbi chouguer Mercredi 3. Septembre 2008 20:27
Le temps de décongelation doit etre determiné par des essais. Des sondes inserées à l'interieur de la chair (partie la moins defavorable au transfert de chaleur) avec enregistrement temps / temperature peuvent donner le barème exact (compte tenu de la température initiale du produit).
Thierry Flourat Mercredi 3. Septembre 2008 13:20
J'étais resté (précautionneusement) dans le contexte que suggérait la question initiale de Simo Talal, mais après tout, nous ne connaissons pas ses matières premières (conditions de surgélation/conservation, conditionnement (pièce, bloc, etc.)) ni les équipements utilisés, notamment pour la décongélation par micro ondes ou hautes fréquences...
Sinon, je suis globalement et "théoriquement" accord avec vous.
Thierry Flourat Mercredi 3. Septembre 2008 14:30
Votre demande étant précise et propre à une viande piécée particulière, si certains paramètres échappent à votre détermination empirique, peut-être pourriez-vous vous rapprocher du Pôle de Compétitivité INOVIANDES implanté en Auvergne et où règne l'Association pour le Développement de l'Institut de la Viande : ADIV, 10 rue Jacqueline Auriol, ZAC des Gravanches, 63039 Clermont Ferrand cedex 2 (tél. 04 73 98 53 80 - Fax 04 73 98 53 85 - adiv@adiv.fr).
akhouchal Mardi 21. Octobre 2008 12:57
De point de vue scientifique ,un produit décongelé ne doit jamais être recongelé.En effet ,la congélation stope la croissance et la multiplication de la majorité des bacteries ,une fois le produit decongelé ,ces bateries retrouvent un milieu favorable pour la croissance et la multiplication d'une façon rapide ,ce qui augmente le nombre des microrganismes existants dans le produit ,il y a donc un risque major pour la flore bacteriénnes depassent les normes dans un produit recongelé.
Pascal Rudeaux Mardi 21. Octobre 2008 13:14
Voila comment on fait passer un message erroné au nom de la science.
Mr ou Mme Akhouchal, un professeur ou un texte sur un site internet ou un livre ou une opinion d'un pseudo scientifique n'est pas la science.
Croissance stoppée par la congélation : oui
Croissance des bactéries sur un produit non congelé :oui
Risque majeur que la flore dépasse les normes dans un produit recongelé : non et non
Beaucoup de produits consommés aujourd'hui sont produits a partir de matières premières congelées et recongelées.
O. Cerf Mardi 21. Octobre 2008 13:23
Produit congelé et décongelé = produit fragilisé.
BPH respectées : ça peut aller.
Précautions insuffisantes : danger.
Produit congelé, décongelé, recongelé, redécongelé = produit encore plus fragilisé.
BPH respectées : ça peut encore aller.
Précautions insuffisantes : danger plus grand.
Pascal Rudeaux Mardi 21. Octobre 2008 13:43
Et pourquoi? Explication ?
Les BPH sont sine qua none de n'importe quel process
Cela dépend :
Des conditions de décongélation
Du temps et température de stockage du produit décongelé (temps de latence de la bactérie)
Des conditions de recongélation (Stress bactérien entraine une destruction bactérienne)
Des conditions de re décongélation
Du temps et température de stockage du produit re décongelé (temps de latence de la bactérie)
Il n'y a pas de risque majeur.
Maintenant ces process peuvent fragiliser CERTAINS produits et baisser leur durée de vie (en congélé comme en décongelé) Sans parler du gustatif, visuel et la capacité a être transformé.
O. Cerf Mardi 21. Octobre 2008 14:21
Nous parlons bien des mêmes choses :
Du temps et température de stockage du produit décongelé (temps de latence de la bactérie)
Des conditions de recongélation (Stress bactérien entraîne une destruction bactérienne, )
Des conditions de re décongélation
Du temps et température de stockage du produit re décongelé (temps de latence de la bactérie) auxquelles j'ajouterai les conséquences de la vitesse de refroidissement qui entraîne des dégâts plus ou moins importants aux cellules végétales ou animales. Les congélateurs ménagers, à cet égard, sont-ils équivalents aux congélateurs industriels ?
Pascal Rudeaux Mardi 21. Octobre 2008 14:41
Conditions de congélation.
La cryogénisation n'abime pas la cellule.
La surgélation un peu plus
La congélation a -20°C un peu plus
A - 10°C encore plus etc...
Et cela due a la taille des cristaux de glace.
Enfin si on protège la cellule de l'aliment, on est en droit de penser que l'on protège celle aussi de la bactérie (bien que cela soit plus compliqué).
L'Aw de beaucoup d'aliments ne changent pas d'un point de vue développement bactérien, c'est plus au niveau enzymatique qu'il y a des modifications (d'où temps de congélation est important entre deux congélations).
mpcreance Mercredi 22. Octobre 2008 14:00
Alors cela devrait vouloir dire que les anciens arrêté étaient basées sur des considérations scientifiques fausses?
A croire que les scientifiques consultés pour la rédaction des arrêtés de 95 et 97 étaient des ignares!!
Bernard PICHETTO Mercredi 22. Octobre 2008 14:19
Nous sommes en train, sur gbph.eu, d'élaborer un guide de bonnes pratiques 'consommateur' et nous convions l'ensemble des acteurs à venir partager leurs expériences.
Celui de l'USDA autorise clairement les recongélations à la condition que les produits aient été décongelés en enceinte froide et ne soient donc pas remonté au dessus de quelques degrés.
Est-ce que quelqu'un connait l'origine de cette différence d'approche ?
Pascal Rudeaux Mercredi 22. Octobre 2008 17:11
Je ne connais pas l’origine de la différence d’approche, Mais c’est le bon sens.
Le paquet hygiène en Europe devrait tendre vers cela.
La décongélation recongélation est critique au niveau du consommateur, pas de l’industriel.
pour participer au groupe quelque chose de spécial a faire?
Bernard PICHETTO Mercredi 22. Octobre 2008 17:22
L'objectif de ce guide, et de sa diffusion à terme, est justement que le consommateur averti, connaisse les dangers et maîtrise les risques...
Concernant le site, il suffit de s'inscrire...
jourdan hugues Mercredi 22. Octobre 2008 18:43
On va éviter de créer des dangers pour les consommateurs.
On ne recongèle pas un produit décongelé en familial point final. On n'a pas les puissances de froids de gyrofreeze ou lits fluidisés. On risque des passages en tièdes ( zone rouge) non maîtrisé.
On imagine de la viande surgelé décongelé et haché pour faire des tartares par exemples. C'est du suicide.
Je rappelle à toutes fins utiles qu'au USa il y a beaucoup plus de mort d'origine alimentaires que dans la vieille Europe.
Si il y a des reste on préfère faire une cuisson c'est plus safe.
qualiseb Mercredi 22. Octobre 2008 20:04
"On imagine de la viande surgelé décongelé et haché pour faire des tartares par exemples. C'est du suicide."
Il y a un certain temps, un ami restaurateur avait un tel produit dans son congélateur...une grande marque nationale sur le sachet de "viande en cheveux d'ange" ou viande en grain ou viande égrainée pur bœuf en conditionnement spécial collectivité... surgelée et écrit en gros "SPECIAL TARTARE"...je ne sais pas si cela se vend encore, mais à l'époque je lui est fortement déconseillé de la faire en tartare et il en a fait de la bolognaise, sans jamais plus en racheter...
Bernard PICHETTO Mercredi 22. Octobre 2008 22:48
Je vais utiliser la même phrase que Laurent :
"On imagine de la viande surgelée décongelée et hachée pour faire des tartares par exemples. C'est du suicide."
Plusieurs points d'interrogation :
- Quel est le principal point critique ? Le hachage d'une viande décongelée ? ou le fait simplement d'utiliser une viande surgelée pour faire du tartare ?
- Peut-on faire du tartare avec des steaks hachés surgelés ?
- Combien de restaurants, en France, font encore décongeler leurs steaks hachés au dessus du four ?
- Combien de restaurants en France ont acheté le gbph et l'ont porté à la connaissance de leur personnel ?
Question subsidiaire : Avez-vous connaissance d'études sur diverses recettes de tartare, leurs analyses microbio, leur PH, Aw et leurs influences, les tiac associées... ?
jourdan hugues Jeudi 23. Octobre 2008 0:39
les opérations de hachage et le nettoyage des machines ou du matériel est primordial
Il n'y a pas de traitement thermique par définition et pas d'action assez longue de la marinade
Du tartare avec des steack haché, là c'est à la limite de la tromperie sur la marchandise. Normalement on part de la pièce complète.
Dans les restaurant digne de ce nom on lance une cuisson en surgelé pour les steak.
L'hygiène et la formation du personnel est une obligation légale. Si certains font l'impasse , ils risquent gros.
qualiseb Jeudi 23. Octobre 2008 20:16
Il me semble qu'un "vrai" tartare, est issu d'une coupe au couteau...je me demande donc si dans l'utilisation attendu du produit en salle de découpe ont tient compte de la consommation crue de son produit...
Bernard PICHETTO Jeudi 23. Octobre 2008 23:00
Encore une fois l'absence de codes d'usages culinaires autorise de multiples recettes, à plus forte raison quand le plat est récent.
Certes, il est dit que le tartare devrait être émincé à la minute, mais tu sais Laurent qu'il y a loin de la coupe aux lèvres...
J'ai retrouvé, dans mes archives, un petit document sur le sujet :
"Hamburger, tartare, minced meat and filet americain were considered.
Tartare is minced beef with a fat content of less than 10 % and filet americain is tartare mixed with a mayonnaisebased sauce (80 to 20 %)
(Heuvelink et al. 1999a, Heuvelink 2000f). Minced meat was discarded as this can be prepared in the household in many ways. Filet americain was discarded as there is much variation between butchers in the way it is prepared."
issu de :
"Risk assessment of Shiga-toxin producing Escherichia coli O157 in steak tartare in the Netherlands" :
http://www.rivm.nl/bibliotheek/rapporten/257851003.pdf
Patrick BéAUR Vendredi 24. Octobre 2008 8:00
« Celui de l'USDA autorise clairement les recongélations à la condition que les produits ….. »
Premièrement : les USA ne sont pas une référence en matière d’hygiène alimentaire… et leur approche est différente de la notre.
Deuxièmement : On parle d’un GUIDE de BONNE pratique… Alors là je ne vois qu’une chose à écrire, c’est l’interdiction de recongeler un produit décongelé s’il n’y a pas eu d’étape de cuisson ou d’assainissement suffisant entre temps (C’est plutôt un conseil car on se situe au niveau d’un guide d’application volontaire).
Si l’on commence à faire interpréter dans un guide, c’est la porte ouverte. Toutefois la personne avisée, le professionnel compétent et formé pourra décider autrement dans la mesure ou il aura étudié le danger et saura le maîtriser.
En synthèse : Celui qui ne connaîtra que le guide, il vaut mieux être directif et donner des bonnes pratiques comme l’indique son nom. Le professionnel formé à l’hygiène, à la méthode HACCP fera ce qu’il veut du moment qu’il prouve que ses pratiques permettent d’assurer la sécurité du consommateur.
Obligation de résultats et non de moyens (qui peuvent être préconisés dans nos fameux guides - Chers c’est tout à fait vrai (en couleur) ….
Sauf si l’on attend l’édition du JO (en noir et blanc).
Bernard PICHETTO Vendredi 24. Octobre 2008 10:45
Ma remarque concernant le GBPH Conso de l'USDA, ne signifiait pas un accord avec l'ensemble de leurs conseils, mais posait la question sur cette différence d'approche.
Dispose t-on d'études prouvant le bien-fondé de l'une et/ou de l'autre ?
L'une des missions de GBPH.eu est justement de rassembler les ressources sur ce sujet afin de proposer, à terme, des 'bonnes pratiques' validées.
Nous n'avons pas l'intention de transformer les consommateurs en professionnels, mais nous souhaiterions sortir de ce shéma classique qui infantilise la population sous prétexte que "c'est trop compliqué pour elle", "Les gens ont autre chose à faire..", "Cela risque de leur faire peur et la peur est mauvaise pour le commerce", etc, etc...
Donc déconseiller la récongélation, certes, mais sur la base de faits argumentables et validés !
Fab Hygiene Vendredi 5. Décembre 2008 17:05
je vous transmets la question que l'on m'a posé aujourd'hui.. Un de nos clients souhaitent développer son activité. Il commercialise des produits surgelés type purées de fruits. Il souhaite livrer ses produits sous transport positif et donc les vendre en tant que produits décongelés ou en voie de décongélation.
La question a déjà été abordée dans la liste, il me semble, mais je n'ai pas trouvé la réponse.
- A-t-il le droit de décongeler son produit au cours du transport (en partant du principe qu'une étude HACCP a été menée) ?
- quelles sont les obligations en terme d'étiquetage, dans la mesure ou le produit part de chez lui congelé et arrive à destination partiellement ou totalement décongelé dans le but d'être vendu frais (produit congelé, ne pas recongelé ?, DLC ?...)
Merci beaucoup et bon week-end !
qualiseb Vendredi 5. Décembre 2008 20:24
HACCP VS règlementation...
Je pense que cela n'est pas autorisé...Reste à voir si les autorités compétentes sont prête à remettre entre cause la règlementation face à une étude du risque bien menée...
1_maîtrise du froid, décongélation autorisé si température <4°C, mais pas en camion...seulement dans un atelier...
2_prévoir une validation de DLC après la décongélation du produit...mais bien sur, il faut surveiller et enregistrer la température de décongélation pour qu'elle soit toujours réalisée dans les mêmes conditions "temps/température"
3_bien entendu, indiquer le tout sur une étiquette...
foued kermad Samedi 6. Décembre 2008 11:55
Je pense qu'il est possible de faire cela à condition que sur l'emballage soit indiqué clairement le fait que le produit est décongelé et ne doit en aucun cas être recongelé.
A partir de là, je ne vois pas le problème puisque le produit est considéré comme décongelé, qu'il doit être conservé entre 0 et 4°C.
Elbelkacemi Simo Lundi 8. Décembre 2008 9:05
Bonjour, avant de m'avancer, qu'elle est la température de l'enceinte lors du transport ? Si comprise entre 2-4°C, à mon avis ça va, et qu'elle est la durée du transport? Elle doit être < 2 jours au grand maximum. Mais attention il faut qu'il équipe sont transport de thermographe et de prouver qu'il adopte une procédure d'hygiène conforme et ... à vous la parôle chers collègues qualiticiens.
El belkacemi
O. Cerf Lundi 8. Décembre 2008 11:13
N'oublions pas qualitionnaire.net, c'est un wiki !
El Belkacemi Vendredi 16. Janvier 2009 9:21
Rebonjour, pour ce qui est ce la décongélation du Thon, il est conseillé de la pratiquer au sein d'enseinte réfrigérée à 4°C au plus. Si non je vous recommande de la pratiquer au niveau d'un bac à eau froide que vous renouvelez assez fréquement.
Pour ce qui est de la faire à l'aire libre ce n'est pas recommander: risque de développement bactériens et particulièrement ceux connues pour la décarboxylation de l'Histidine en histamine.
lara alami Vendredi 16. Janvier 2009 9:59
Mais si on utilsant des cuisseurs de décongelation (utilsant de la vapeur et de l'eau froide ) et comme je l'ai deja dis que le thon congélé est de ja semi fini (cuit) est ce que vous savez deja un baréme .Parceque on utilise deja un bareme mais le resultat final qu'on recupere un thon deconglé mais où il ya presence d'une grande quantité d'eau remarquable surtout au niveau du produit fini *
larbi chouguer Vendredi 16. Janvier 2009 10:33
assurer vous de la teneur en eau déjà au niveau de la matière première.
s'assurer que l'air (chaud) utilisé pour la décongelation n'est pas excessivement humidifié.
si un système de réhumidification avant jutage est utilsé, s'assurer que la quantité d'eau ou de saumure ajoutée n'est pas excessive (ce sysème est utilisé pour gagner du poids, donner saveur salée et agir sur la consistance du produit)
Elbelkacemi Simo Vendredi 16. Janvier 2009 11:58
Salut, vous voyez la méthode rapide de décongélation dans des cuiseurs à température élevée que vous adoptez (produit semi cuit) génère une présence d'eau excessive au niveau du produit fini. En effet c'est la taille du thon qui pose ici le problème, vue que la technique que vous pratiquez n'assure qu'une partielle décongélation surtout aux niveaux des parties superieures mais qu'en est il des couches profondes qui restent congelés. Je pense que la chaleur cuit les parties extérieures et les rend étanches, ce qui piège davantage l'eau qui se libère antérieurement des tissues des couches profondes et c'est pour cela que vous trouvez assez d'eau dans le produit fini. Aussi je vous recommande d'augmenter votre durée de cuisson. Et comme la si bien dit Mr Chouguer assurez vous que l'air chaud soit aussi sec que possible.
hind tayach Mercredi 18. Février 2009 21:46
Est ce que le faite de décongeler des poulets dans de l'eau chaude pour une préparation de tagine juste aprés la décongélation est interdit sachant que c'est le seule moyen que ce traiteur peut utiliser pour préparation des commandes non planifiés (demande client à la dernière minute)
qualiseb Mercredi 18. Février 2009 23:04
Il devrait plutôt essayer une décongélation au micro-ondes...mais je n'ai pas de référence règlementaire...
J'aimerais d'ailleur connaître les procédure des laboratoires pour effectuer des prélèvements sur les produits congelés, sans augmenter le nombre de bactérie présente afin de rendre un résultat cohérent ?
Jean-Yves François Mercredi 18. Février 2009 23:07
extrait de la norme ISO 7218
Décongélation satisfaisante
§ 2 – 4 °C (maximum 18 h)
§ 18 – 23 °C (maximum 3 h)
§ 45 °C (maximum 15 min)
Rq Carné Jeudi 19. Février 2009 10:42
A l'époque où j'étais dans les produits congelés, mon labo m'avait dit qu'il laissé décongeler les produits sur la paillasse... Ca m'avait parut un peu léger comme explication mais j'étais jeune avec peu d'expérience (premier post) et tellement de choses à voir que j'avais mis de côté ceci et de faire confiance au labo dont c'est le métier... ma démission m'avait empeché de me replonger dans la question.
hind tayach Jeudi 19. Février 2009 23:10
Avec le micro onde c'est pas possible par ce que c'est un traiteur qui prépare ses repas avec des centaines de poulets et d'autre part le micro onde décongèle et cuit la surface alors que le coeur de produit reste toujours congelé
Bacalim Vendredi 20. Février 2009 6:23
il est plus rapide et moins risqué de dégeler la viande congelé dans un bain d'eau froide (15 à 20°), la viande en est moins meurtri
bahia_lebdjiri Mardi 7 Avril 2009, 0h56
slt à tous, merci pour l'interet que vous portez à ma question, je voudrais savoir svp s'il existe sur le marché des machines qui permettent une décongélation lente de la viande congelé dont le principe est l'injection de vapeur sous vide pour éviter les problémes d'exsudation. et ou peut on en fournir. Merci
Mohamed Ben amor Mercredi 8. Avril 2009 18:22
oui il existe des système de ce genre et chez les fournisseur de baratte voici un exemple
Sandrine Dumas Dimanche 3. Mai 2009 21:08
Merci à vous d'avoir créer ce groupe.
Je me demandais si vous pouviez poser ma question sur la page de la décongélation: http://www.liste-hygiene.org/arcdecong.html
Question :
Je fais actuellement une recherche dans le cadre d'un cours préuniversitaire sur la bactérie E coli et plus précisément sur la souche O157:H7.
Je me demandais si quelqu'un connaissait les effets de la congélation et de la décongélation sur cette bactérie dans le boeuf haché.
Nous avons ensemencé des géloses MacConkey sorbitol avec un bouillon fait à partir de viande hachée congelée et décongelée, et nos résultats se sont avérés un peu inquiétant comparativement à la viande crue provenant du même échantillonnage n'ayant pas été congelée. Nous retrouvions des nouvelles colonies suite à la congélation et décongélation, certaines potentielles à être de la souche pathogène.
La congélation et la décongélation peuvent-elle être favorables à la bactérie E coli de souche O157:H7?
Toute information serait grandement appréciée!
Merci de votre attention!
jnjoffin Dimanche 3. Mai 2009 21:18
Pour pouvoir analyser sereinement les résultats, il faudrait connaître l'incertitude de la mesure.
Si l'on passe du simple au décuple cela parait très significatif, mais si l'on passe du simple au double c'est déjà plus contestable.
Peut être pourriez vous publier sur la liste vos valeurs expérimentales ?
az00n06 05 de noviembre de 2009 9:54
Quelle est la durée de vie moyenne de poissons décongelés dans leur emballage fournisseur, sans transformation?
Est-ce raisonnable de les utiliser en J+3?
Pascal Rudeaux Jeudi 5. Novembre 2009 21:23
Souvent sur l’emballage est indiquée l’information que vous demandez.
Sinon demandez à votre fournisseur. Car cela dépend beaucoup de la qualité de la matière première.
Une indication en passant : un poisson frais ne sent rien…….
L’odeur poisson est un début de dégradation protéolytique (NH4)
Pensez-y en passant devant votre poissonnier
noel TIEMELE Samedi 7. Novembre 2009 10:19
je crois comprendre que vous voulez dire durée d'innocuité. En effet, cette durée dépend de l'hygiène au conditionnement. Si le traitement à l'emballage ne respecte pas les normes d'hygiène, la congélation joue seulement un rôle d'inhibition de la multiplication des germes. Dans ce cas dès décongélation la multiplication microbienne se fait de manière exponentielle. la durée d'innocuité après décogélation est très courte dans l'ordre de deux à six heures. nous pourrons estimer la durée d'innocuité du poisson bien conditionné à environ 12 heures. Merci Tiémélé, Ingénieur du Génie Sanitaire et Environnement.
Adeline Sipieter Dimanche 8. Novembre 2009 0:38
Juste une petite réaction et interrogation par rapport à la durée d'innocuité du poisson après décongélation que vous avancez :
Vous considérez cette innocuité par rapport à quelle température de conservation après décongélation? Car je pense à d'autres produits de la mer ( crevettes et encornet pour l'essentiel) et surtout aux filets de panga, de tilapias( et parfois les longes de thon rouge également il me semble ) vendus décongelés sur les étals des rayons poissonnerie.
Pour ma part je n'ai pas d'avis sur la durée de vie mais je me dis que ça doit dépendre en effet du conditionnement et du type de poisson mais également du mode de décongélation, du mode de conservation après décongélation et du type de transformation prévue (cuisson? - stérilisation? - poisson fumé?...?).
De plus en dehors des aspects sanitaires je pense à des aspects techniques, car dit perte de fraîcheur dit perte de tenue de la chair : si c'est pour faire de la soupe ou des rillettes ça pose moins de problèmes que si c'est pour tirer des filets par exemple.
Philippe GUERINEAU Samedi 23. Janvier 2010 12:38
l'arrêté du 29 sept 97 (restauration collective) est désormais abrogé par l'ar du 21 décembre 2009.
Dans l'ar du 29/9/97 le produit décongelé (à3°C) avait une durée de vie fixée à j+3. Qu'en est-il dans le nouvel arrêté, car sauf erreur de ma part rien ne précise la durée de vie du produit décongelé.
Merci pour vos lumières
jourdan hugues Samedi 23. Janvier 2010 13:00
Si l'on reprend l'esprit du paquet hygiène, c'est au producteur de déterminer sa durée de vie d'un produit après décongélation.
maellegau 2010/3/29
Suite à une visite de la DSV, il nous est demandé de mettre en place un registre de décongélation des matières premières que nous sortons de nos congélateurs.
Dans mes précédentes expériences, je n'ai jamais entendu parlé de ce type de documents.
En pratique, nous pouvons sortir plusieurs dizaines de matières premières chaque jour. La tenue d'un telle document nous semble un lourd travail pour la personne en charge de cette tache.
Auriez vous des expériences sur ce sujet pour nous aider à avancer et un tel registre vous a t-il été déjà demandé ?
fatima ezzohra safsafa Mardi 30. Mars 2010 22:22
selon notre programme d'hygiène interne ce registre est obligatoire. en fait j'ai des fiches que je donne au boucher (car c'est lui le responsable de la sortie de la marchandise congelée). il m'indique sur la fiche: la date, l'heure, la marchandise, la température initiale; la température finale puis il signe pour chaque processus de décongélation.
billotw Mercredi 28. Avril 2010 14:27
Suite à discussion intéressante avec un assureur sur la question des pertes d'exploitation en restauration, avez vous une idée de la durée de panne au-délà de laquelle le contenu d'un congélo est bon pour la poubelle ?
Bertrand CARLIER Mercredi 28. Avril 2010 17:05
beau sujet,
mais pour commencer un débat, il faut une base:
- il dit quoi votre assureur ?
sachant que ce risque est souvent ( parfois aussi ) assuré, la position comparée des différents assureurs serait de mon point de vue une bonne base de discussion.
un volontaire pour établir cette liste pour la restauration collective, traditionnelle et pour les industries , mais là avec indication du valeur de stock pris en compte ?
MOULIN arnaud Mercredi 28. Avril 2010 17:08
La question ne dépend pas vraiment (pas seulement) du temps de la panne, mais plutot des limites tolérables de dépassement des températures.
On parlera donc de couple temps/température acceptable
J'ai été confronté a cette question il y a peu, mais j'avoue que le dépassement maximal toléré selon les GBPH sectoriels validés n'est pas très clair notamment pour la notion de durée qui est toujours indiquée comme : "pour une courte durée"
Voila ce que j'en sais mais j'espere que des plus competents que moi auront plus d'infos
Bernard PICHETTO Mercredi 28. Avril 2010 17:33
Comme dit très justement Hubert, "utilisez votre GBS, gros bon sens".
Et un thermomètre...
Soit vous êtes sûr qu'il n'y aucun risque et vous changez la carte du jour, soit vous poursuivez l'intéressante discussion avec votre assureur.
Bertrand CARLIER Mercredi 28. Avril 2010 19:53
bonsoir Bernard,
en fait ma réponse avait deux intentions, mais elle aurait eu plus de poids après mise à disposition de ce que les assureurs demandent:
Il me semble que l'entreprise devrait avoir comme règle de fonctionnement un plus prouvable en cas de sinistre par rapport à ce qui est imposé et ou demandé par le ou les contrats .
Mais, c'est vrai, aussi, que dans le monde des assurances et pour ce genre de dossier, c'est plus à la tête du client que sur la base de document formalisé et donc de procédures que cela semble se passer en France.
je suis prêt à retirer mes propos si, exceptionnellement, au moins en ce lieu, les membres des compagnies d'assurance s'engagent et s'expliquent...
billotw Mercredi 28. Avril 2010 20:44
Tout d'abord, mon assureur prend en charge la panne si liée à l'installation (pas si panne courant)
Maintenant, pour prise de charge de la perte d'exploitation, il me demande de comptabiliser le contenu de l'enceinte froid négative et de "justifier", d'un point de vue sanitaire, (si possible), si les denrées sont impropres à la consommation ou non. d'où la question de la durée de panne en congélation.
Personnellement, je suis incapable de dire si au bout de 2 heures de décongélation, le volume de l'enceinte est bon à jeter ou non....
Merci donc au gens pourvus d'un GBS de m'aider ;-)
Jean-Marc Varin Mercredi 28. Avril 2010 22:08
De mémoire il me semble que la limite d'un congélateur est à placer au delà de -15°C (donc vers les -14,9°C)
Bertrand CARLIER Jeudi 29. Avril 2010 7:40
il est évoqué souvent "perte du contenu":
http://www.allianz.fr/allianz/util/affichePopupContenu.jsp?articleId=02Aaj
http://www.lacapitale.com/assurance/sinistre/habitation/perte-aliment-congelateur.jsp
Maintenant cette perte a pu occasionner des pertes d'exploitation et cela est une autre chose à estimer que la valeur du contenu.
Bernard PICHETTO Jeudi 29. Avril 2010 13:27
Il serait intéressant également que les cuisiniers de la Liste interviennent et partage leurs expériences...
Ce genre de panne ou d'erreurs de manip paraissent monnaie courante...
Jean-Cyrille MARTINI Jeudi 29. Avril 2010 14:26
Suivant les capacités de stockage en froid négatif (on prévoit en principe 1 mètre cube pour 200 kg de surgelés ) nécessaires au nombre de repas, j'ai personnellement mis en place à plusieurs reprises sur des cuisines centrales des procédures de contrôle lors des vacances scolaires (c'est à dire pendant les jours non ouvrés) en faisant investir dans la pose d'un mécanisme d'alarme (le coût étant justifié par le risque de perdre la valeur importante du stock).
Lequel ne peux évidemment n'être efficace qu'à la condition de mettre en place également une astreinte auprès du personnel. Mais là encore, comme lors de la précédente discussion "sur la gestion des restes", tout est affaire de quantité avant de proposer d'adapter une telle mesure préventive. Enfin, les recommandations des "bons" constructeurs précisent, si mes souvenirs sont bon, la plupart du temps la durée de conservation en cas de panne dans la fiche technique jointe lors de l'achat de l'enceinte négative ( de mémoire toujours, l'épaisseur des parois devrait ne pas être inférieure à 60 millimètre à condition qu'elles contiennent un bon isolant).
Soient autant de points de repères pour s'assurer que les aliments sont restés stockés au maximum 72 h à une température comprise entre + 3°C et - 15°C dans le cas d'une décongélation avant utilisation immédiate.
Je peux enfin témoigner que j'ai constaté ces dix dernières années le remboursement à deux reprises par différentes assurances de l'intégralité de la valeur des stocks "perdus" auprès de leurs assurés ( restauration collective impliquant de manière avérée des pannes d'enceintes négatives de type "bahut", c'est à dire 800 L, et non des erreurs de manipulation ).
Gwenola Le Gratiet Jeudi 29. Avril 2010 17:00
Voici mon point de vue sur la question :
Lors de panne d’une enceinte froide négative :
Si la température intérieure des produits est supérieure à -15°C, les transférer en chambre froide positive.Ils sont en phase de décongélation, appliquer automatiquement la DLC secondaire / respecter la durée de vie déterminée pour chaque produit. Sinon, les jeter.
billotw Vendredi 30. Avril 2010 14:16
Bonjour et merci de vos réponses sur les pannes.
je retiens que l'exploitant peut, à l'aide de ses procédures (suivi température voire alarmes), maîtriser les risques de panne de froid négatif :
- s'assurer que la température des denrées reste en dessous d'un seuil critique (15°C)
- lorsque la décongélation est entammée, placer en chambre froide positive, et les faire consommer rapidement ou les jeter le cas échéant
Ceci permet en pratique de justifier auprès de l'assureur (contrôle température) de la perte des denrées.
billotw Vendredi 30. Avril 2010 14:16
Bonjour et merci de vos réponses sur les pannes.
je retiens que l'exploitant peut, à l'aide de ses procédures (suivi température voire alarmes), maîtriser les risques de panne de froid négatif :
- s'assurer que la température des denrées reste en dessous d'un seuil critique (15°C)
- lorsque la décongélation est entammée, placer en chambre froide positive, et les faire consommer rapidement ou les jeter le cas échéant
Ceci permet en pratique de justifier auprès de l'assureur (contrôle température) de la perte des denrées.
benkamal16 Mercredi 24. Novembre 2010 9:49
Nous somme une fabrique de saumon fumé. Nous avons réceptioné un lot de saumon congelé à -18°C (1 tonne). Suite à un souci de chambre froide nous l'avons stocké à 4°C pendant 14 jours pour une partie et 21 jours pour l'autre. nous les avons remis à -18°C. je suis en conflit avec des collégues concernant ce lot qui est a jeter pour moi alors que eux ils veulent le garder. pour trancher nous avons déposer des échantillons a analyser. nous avons pas encore les résultats mais je voudrais avoir votre avis.
Hubert BAZIN Mercredi 24. Novembre 2010
Si vous êtes installés sur le territoire de l'Union Européenne, le texte à consulter est le RÈGLEMENT (CE) N°853/2004 fixant des règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale
A l'Annexe II, Section VIII : produits de la pêche , CHAPITRE VII: ENTREPOSAGE DES PRODUITS DE LA PÊCHE on peut lire :
Les exploitants du secteur alimentaire qui entreposent des produits de la pêche doivent assurer le respect des exigences ci-après.
1. Les produits de la pêche frais, les produits de la pêche non transformés décongelés, ainsi que les produits de crustacés et de mollusques cuits et réfrigérés, doivent être maintenus à une température approchant celle de la glace fondante.
2. Les produits de la pêche congelés doivent être maintenus à une température ne dépassant pas –18 °C en tous points; cependant, les poissons entiers congelés en saumure et destinés à l'industrie de la conserve peuvent être maintenus à une température ne dépassant pas –9 °C.
Donc :
* soit vous avez décongelé la marchandise et elle aurait du rester aux alentours de 0°C
* soit vous considérez qu'elle est restée congelée, auquel cas la température n'aurait jamais du remonter au-dessus de -18°C.
Donc : équarrissage ! (et assureur, bien entendu)
Vous n'auriez pas du attendre avant de prendre la décision. En effet, en conservant le produit pendant 3 semaines, puis en le re-congelant, vous n'avez fait qu'ajouter un coût (les frigories) à un déchet. Gaspillage !
cordialement
Hubert BAZIN
jourdan hugues Mercredi 24. Novembre 2010 11:48
Le soucis est que même si le lot est dans les normes après analyse ( et encore avez vous fait en même temps bastériologie et physico chimie), vous avez une matière qui a subit une décongélation et qui risque après traitement de se retrouver hors des normes post fumage.
C'est le type même de matière première qui va vous poser plus de problème qu'autre chose.
Suis assez d'accord avec ceux qui propose de tout mettre à
la benne.
ANONYME vendredi 24 août 2012 08:25
Je travaille en tant que responsable qualité dans une usine de charcuterie. J'ai presque honte de travailler là-bas car j'ai peur de me discréditer vis-à-vis des éventuels autres employeurs mais bon...après à moi de prendre mon courage à deux mains pour lui dire que je le quitte.
Tout ça, pour vous parler d'un problème de décongélation. Pour les produits crus salés séchés, nous utilsons de la viande congelée. Après décongélation, elle est salée, barattée puis après mise au repos, étuvée puis séchée. D'après l'étude HACCP (en place avant mon arrivée déjà), nous devons réaliser la prise de température après décongélation (donc avant barattage). Ce qui me parait logique et les températures déterminées après décongélation sont comprises entre -2°C et 4°C. Or, mon cher patron a décidé:
1. qu'un thermomètre n'était pas indispensable
2. que ces contrôles étaient inutiles
3. que c'est trop contraignant d'enregistrer ces températures
Je pense que, étant donné, qu'il a donné pour ordre aux employés, de ne pas allumer le froid dans la pièce reservée à la décongélation et qu'il sait très bien que les températures déterminées ne seront pas respectées dans ces conditions; je l' "embête" et il vaut mieux enlever ce point de l'HACCP!
Or, je n'arrive pas à trouver un texte pour lui prouver que c'est important de réaliser ces contrôles et de respecter la procédure de décongélation.
En sachant que je n'y vais pas tous les jours et qu'essayer de lui expliquer en terme microbiologique les risques d'une mauvaise décongélation ne sert à rien car il ne veut rien entendre (pour lui, après séchage, tout disparait donc pas besoin de se préoccuper de quoi que ce soit avant étuvage...), je ne sais pas quoi faire...
Question 1 : Ai-je raison de trouver important ce point?
Question 2 : Où puis-je trouver un texte qui me permette de lui prouver ce que j'avance (dans l'hypothèse où la réponse à la première question est Oui)?
A savoir aussi, que pour lui, le pH non plus n'a pas d'importance!
J'espère que vous comprendrez la raison de mon
anonymat...
Georges Opdebeeck Vendredi 24. Août
2012 16:11
Il est sans doute nécessaire à ce niveau de faire la distinction entre le contrôle et la maîtrise du processus.
Si votre contrôle de température est un simple constat qui ne modifie pas la maîtrise de la décongélation, il n’a effectivement pas beaucoup de raison d’être.
Que faites vous des viandes que vous trouvez à des températures supérieures à +4°C ?
Le risque microbiologique à ce niveau est faible puisque l’opération est suivie d’un barattage qui va développer une flore halophile et psychrophile productrice du limon qui laissera peu de place aux pathogènes.
La qualité de cette flore psychrophile dépendra de la température de barattage et il est donc nécessaire de partir de viandes proches de 0°C et d’une saumure à température négative pour éviter des échauffements et le développement d’une flore productrice de gaz.
Le processus de décongélation doit donc assouplir les viandes tout en évitant les échauffements en barattes. Cet aspect décongelé est généralement bien perçu par les opérateurs sans prise de température. Une masse de viande en cours de décongélation de plusieurs centaines de kilos est relativement disparate, une prise de température ponctuelle dans un muscle pris au hasard n’apporte pas d’élément déterminant : Le cÅ“ur du muscle reste généralement congelé même si sa surface est à température positive.
Le développement de gaz dans le produit pourra être le signe d’une mauvaise maîtrise de la température de barattage. Si cela apparaît, vous aurez un argument pour faire réaliser vos contrôles.
Nydegger Laeticia Vendredi 7. Décembre 2012 9:40
Nous souhaitons décongeler du poisson dans nos locaux. Nous avons pour cela fait des essais de décongélation dans des cagettes filmées dans notre chambre froide entre 0°C et +2°C. Les études de durée de vie sont conformes. Une analyse des risques est réalisée. Est-ce que cette pratique est légale ? Savez vous si il existe un texte sur la décongélation que je n’ai pas pris en compte ?
Mathieu Colmant Vendredi 7. Décembre 2012 12:57
Vous voulez décongeler du poisson dans quel but ?
Laeticia Nydegger Vendredi 7. Décembre 2012 13:16
Certains produits sortent en très faible quantité, sans possibilité d’anticiper les ventes. La décongélation minimiserait la casse des matières premières.
De plus certains crustacés viennent du nord de l’Europe et nous n’avons pas de débouché assez important pour nous faire livrer régulièrement de petites quantités.
Il s’agit donc d’une gamme d’appoint, notre cÅ“ur de métier étant sur des produits frais.
JD TOTTI Vendredi 7. Décembre 2012 14:26
Votre procédure me parait correcte.
Mettez la par écrit et faites des autocontrôles, puis présentez la aux services vétérinaires qui devraient la valider.
Bénédicte LARINIER Vendredi 7. Décembre
2012 15:51
Quelqu'un connait-i la procédure à suivre pour décongeler des aliments surgelés pour rélaliser des analyses, de façon à libérer la glazure sans perdre la matière du produit.
j'ai eu comme une information : décongélation à température ambiante dans l'emballage, égouttage sur un tamis, puis filtration du liquide recueilli.
Existe til une méthode plus officielle?
Gilles TIXIER Vendredi 7. Décembre 2012 16:40
Il existe, dans le document :
Spécification technique n° C9-01 relative au poisson congelé ou surgelé -
02/01/2009
http://www.economie.gouv.fr/daj/Specification-technique-n-C9-01-relative-au-poisso
une ANNEXE III : DÉTERMINATION DE LA TENEUR EN EAU DE GLAÇAGE DE PRODUITS DE LA MER SURGELÉS OU CONGELÉ
http://www.economie.gouv.fr/files/directions_services/daj/marches_publics/oeap/gem/c9-01/ann3.pdf
" Cette méthode a pour but de déterminer la quantité de glace utilisée pour protéger la chair contre la dessiccation superficielle qui entraîne une détérioration rapide de la qualité
La décongélation se fait dans l'eau à 25°C
Mais ce texte ne s'applique qu'aux poissons et il est destiné à évaluer le poids net, pas pour pratiquer des analyses.
Mathieu Colmant Vendredi 7. Décembre 2012 19:55
Il ne faut pas non plus oublier de mentionner sur l'étiquette du produit que le produit a été congelé et ne peut donc plus l'être.
Il faut vérifier avec le règlement 1169/2011 également les autres impacts en terme d'étiquetage à partir de 2014.
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