ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Salmonella et viande hachée |
mercredi 13 septembre 2000 21:16
La viande de boeuf hachée insuffisamment cuite augmente le
risque de transmission des
salmonelloses
http://www.invs.sante.fr/presse/com_pr18.html
Ce n'est pas un scoop, mais c'est un document qui peut être un bon support de formation.
VENDREDI 29 AVRIL 2005
AFSSA 28/04/05
Avis du 25 mars 2005 relatif au projet de critères
microbiologiques communautaires concernant Salmonella dans la viande
hachée
http://www.afssa.fr/Object.asp?IdObj=29298&Pge=0&CCH=050429130201:26:4&cwSID=D852FE396AB94D138D58418D2AE67719&AID=0
LUNDI 28 NOVEMBRE 2005
REVUE DE MEDECINE
VETERINAIRE NOVEMBRE 2004 Sérotypes de Salmonella isolés
à partir de boeuf haché, mouton et porc à Addis
Ababa,
Ethiopie.
http://revmedvet.envt.fr/RevMedVet/2004/2004_11_FR.htm
Caroline Franchi Sat, 21 Jan 2006 00:56:42 +0100
de qualiseb
Envoyé : vendredi 20 janvier 2006
23:05
bonjours,
pour des raisons qui me sont
imcompréensibles, ma 1ère demande n'a pas
aboutie
malgrès beaucoup de précaution.donc je réitère
plus
franchement.
comment peut'ont éviter la
présence de salmonelle dans les viandes
hachées
alors que les carcasses de bovins ont une tolérance de
présence à 4% et que rien dans le process de
fabrication des viandes
hachées ne permet des
éliminer.
humblement merci de vous intéresser à
cette question.
un rq peut être futur démissionnaire...
En prenant des parties stériles de la viande,
l'intérieur des carcasses et en ayant une hygiène et
une chaîne du froid irréprochable, en décontaminant
l'extérieur des carcasses avant de les hacher, et en évitant
de mettre les parties contaminées par le système
digestif de l'animal, en analysant les carcasses avant de les hacher
pour ne sélectionner que les faiblement contaminées.
En surveillant par un plan de contrôle microbiologique,
sachant que toutes les souches de salmonelles ne sont pas pathogènes,
si la souche est non pathogène, il n'y a pas lieu de
s'alarmer.
Voila plusieurs axes de réflexion, n'étant
pas spécialisé dans la viande mais en microbiologie
Bertrand CARLIER Sat, 21 Jan 2006 13:00:47 +0100
deux
préalables
http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/concen/cause/salmonellaf.pdf
http://www.ena.fr/tele/ac98/ac9806administration.pdf
présentation de la
bactérie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salmonelle
"Les salmonelles peuvent survivre plusieurs semaines en
milieu sec et plusieurs ois dans l'eau. Elles se retrouvent donc
fréquemment dans les milieux aquatiques
pollués"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salmonellose
http://fr.wikipedia.org/wiki/Typho%C3%AFde
d'où ma question:
les salmonelles ont-elles une
sensibilité à la sécheresse utilisable ?
en
d'autres termes puisque le danger provient du portage par l'animal et
de la surface de la carcasse, la question devient une forme de
séchage après le ressuyage ne serait pas une solution
économiquement pertinente pour évoluer de façon
positive ?
en tout cas y a t-il des différences de
résultat entre les entreprises utilisant le séchage de
surfaces et celles qui ne le pratiquent pas ?
amicalement
bertrand
ceci s'applique aussi aux
plans de travail
HP Sat, 21 Jan 2006 12:58:49 +0100
Pouvez-vous
préciser quelles souches de "salmonelles non pathogènes"
pour l'homme êtes-vous en mesure de trouver chez les bovins ?
e.kalinowski Sat, 21 Jan 2006 16:01:23 +0100
En
réponse à Qualiseb, c'était le §
suivant:"En surveillant par un plan de contrôle
microbiologique, sachant que toutes les souches de salmonelles ne
sont pas pathogènes, si la souche est non pathogène, il
n'y a pas lieu de s'alarmer."
qui me pose un problème
(pour le cas des viandes hachées avec les datas récents
de 2005 en bacterio)
qualiseb Sat, 21 Jan 2006 14:49:51 -0000
j'ai
trouvé vos documents très
intéressant.
règlementairement, les carcasses de
bovins doivent être transformées, en viandes hachées,
au maximum 6 jours après l'abattage des animaux, si les
salmonelles résistent plusieurs semaines en milieu sec le
traitement ne sera pas efficace à 100%.
> alors
qu'à aujourd'hui, la présence de salmonelle, même
en très
faible quantité, peut avoir des
conséquences dramatiques pour une
entreprise de viande
hachée.
sans vouloir polémiquer, l'Europe,
dans son paquet hygiène, avait prévu une tolérance
à la présence de salmonelle dans les viandes hachées
à raison d'une présence sur 5 echantillons, la France
s'y est fortement opposée et à eu gain de cause, cette
tolérance est applicable seulement dans les pays qui l'ont
acceptés... les consommateurs cuisent mal les viandes hachées,
éduquons les...
>
Bertrand CARLIER Sat, 21 Jan 2006 17:38:55
+0100
merci,
1) je souhaitais en fait savoir
si les entreprises qui prennent, dans le
délai de 6 jours,
aprés le ressuyage et avant la découpe, le temps de
sécher ou
deshydrater plus que les autres la surface des
carcasses ont des résultats
microbio meilleurs que les
autres?
j'ai du lire cela dans une étude mise en ligne
il y a un moment.
2) vu:
"sans vouloir
polémiquer, l'Europe, dans son paquet hygiène, avait
prévu une
tolérance à la présence de
salmonelle dans les viandes
hachées à raison d'une
présence sur 5 echantillons, la France s'y
est fortement
opposée et à eu gain de cause, cette tolérance
est
applicable seulement dans les pays qui l'ont
acceptés..."
les entreprises qui se fixent des
régles au delà des réglements
votés
peuvent-elles communiquer sur ces différences
?
3) vu
"les consommateurs cuisent mal les viandes
hachées, éduquons les..."
en comparant la
prévalence E coli patho dans les steak hachés
industriels en
France ( données AFSSA) et les données
que produit l'INVS, il me semble que la
trés trés
grande majorité des français maitrise trés bien
la cuisson*.
Ils ont donc parfaitement compris que ce produit
est un produit à risque
mais maitrisable par la cuisson,
mais cela doit aussi expliquer pourquoi ils
achètent à
compostion égale le moins cher...
qualiseb Sat, 21 Jan 2006 18:51:18 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "bertrand" <carlier789@f...>
a
écrit
>
cela devient nourri et intérresant
tout cela
1)j'ai pu visiter pas mal d'abattoirs en Europe, et je
ne me
souvient avoir vu pratiquer un séchage après
ressuyage. mais si ont
pouvait avoir des avis expérimentés,
à étudier
2)bonne question
3)il faudrait
que l'AFSSA en parle à la DGAL, c'est 1 des principaux
urgument de leur opposition à cette fameuse tolérance,
en
comparaison avec les anglais qui eu, la viande
boeuf...
amicalement
Laurent
qualiseb Sun, 22 Jan 2006 10:35:16 -0000
M
Bertrand, désolé mais la cela commence à me
dépasser.
Simplement, je pense que le sujet des
salmonelles dans les viandes hachées est embarrassant pour
beaucoup. Le risque 0 n'existe pas ( dans ce cas précis il est
même règlementairement de 4% ) et le principe de
précaution devrait faire arrêter les usines de
productions de viandes hachées.
A aujourd'hui, je pense que l'on ne peut que minimiser ce risque, et pourtant, la règlementation française impose une "absence" de ce germe, je trouve qu'il y a un bog....
Pascal Cahen Tue, 24 Jan 2006 11:39:38 +0100
Il
y a effectivement une certaine hypocrisie dans les seuils
acceptables(mais est il politiquement possible de de fixer un seuil
non nul ?), je medemande si le législateur ne compte pas sur
:
- une dilution de la contamination initiale
- une fréquence
obligatoire minimale d'échantillonnage faible (une fois par
semaine) pour que la probabilité qu'une analyse Salmonella
positive sur un lot de steak haché soit très faible
:
d'une contamination initiale en surface de 4 % des échantillons,
on diminue au moins d'un facteur 10 pour la dilution surface/muscle
que constitue le hachage, encore par 5 pour la fréquence
d'analyse, et on arrive à 0,08% soit 1 échantillon
positif tout les 1250. (estimation totalement virtuelle, sans base
scientifique autre que les règles d'algèbre)
Olivier CERF Mon, 30 Jan 2006 16:12:48 +0100
-----Original Message-----
je recherche des études
sérieuses concernant la dose infectieuse des salmonella par
sérotype.
Avant de répondre
précisément à votre question, il est peut-être
utile de rappeler qu’il faut se méfier de l’expression
dose-infectieuse au singulier ! De fait, il y a pour chaque microbe
une multitude de doses infectieuses : à toute dose est
associée une probabilité d’infecter et une
probabilité de rendre malade les individus appartenant à
une population exposée. Les courbes qui mettent en relation
ces probabilités et les doses s’appellent relations
dose-réponse.
Exemple : la dose qui rend malade 50 % des
consommateurs en bon état général est de l’ordre
de 10 puissance 14 cellules de Listeria monocytogenes ; elle n’est
que de quelques cellules de certaines souches hautement virulente
d’Escherichia coli, lorsque le consommateur est à
risque.
Maintenant, voici un document pour en savoir plus :
une consultation FAO/OMS, disponible à l’adresse
suivante
:
http://www.who.int/foodsafety/publications/micro/salmonella/en/index.html
intitulé « Évaluation des risques liés
à Salmonella dans les oeufs et les poulets de chair »
Vous
lirez page 9 : « Les données épidémiologiques
utilisées pour étudier la relation dose-réponse
ne permettaient pas de conclure que S. Enteritidis avait une
probabilité différente de causer une pathologie que
d’autres sérotypes. »
qualiseb Mon, 30 Jan 2006 18:09:19 -0000
bonjours
et merci, étude très intéressantes je vais la
fouiller
en fait, je vais préciser ma recherche.
afin
de réaliser une étude HACCP vs CODEX, sur la salmonelle
dans les viandes hachées, je doit me baser sur des faits
scientifique avérés.
je cherche donc une étude
m'expliquant le dangers " présence de salmonella spp dans
de la viande hachée surgelée chez le consommateur",
estimant qu'en collectivité, les cuisiniers sont responsable
de la bonne cuisson de leur viandes hachées, éliminant
ainsi le risque salmonelle.
Est'ce la bonne question ?
Le
débat est ouvert
merci d'avance à tous pour
votre participation, et surtout sans retenus
Bertrand CARLIER Mon, 30 Jan 2006 20:19:44 +0100
en
préalable un copié collé "faire l'âne
pour avoir du son"
il me semble qu'il existe une trés
grande différence d'approche entre une partie des acteurs
français ( en gros ceux qui ne travaillent pas avec des boites
en particulier américaines ) et d'autres acteurs européens
( pays du nord ) sur ce sujet *.
Si vous espérez
vouloir argumenter sur le dossier français de façon
scientifique, il vous faudrait pouvoir accéder à des
data bases, qui sont inaccessibles ou inexistantes. Et pour cause, en
France pendant bien trop longtemps on a affirmé sans fournir
des preuves admises par les autres, mais je veut bien lire...
D'où
mes questions déjà posées x fois, comment est
organisée la méthode HACCP dans le secteur viande de la
fourche à la fourchette en France et donc où sont les
liens permettant d'accéder aux
faits.
http://smas.chemeng.ntua.gr/miram/files/publ_106_2_6_2004.pdf
bon courage
bertrand
* il me semble que certains
envisagent l'intérêt économique de filières
germ free au moins pour les salmonelles.
qualiseb Mon, 30 Jan 2006 19:51:29 -0000
Un
grand merci à M Bertrand
Je pense également qu'en
France il y un problème très profond dans le rôle
des "autorités compétentes".
Nous aider à
batir des système de gestion des risques efficaces et
réalistes ou dépenser toute leur énergie à
"traquer" les éventuelles "erreurs" des
industriels.
En espérant que le principe du paquet
hygiène ouvre la voie.
Olivier CERF Wed, 8 Feb 2006 09:52:32 +0100
*
From: hygiene@yahoogroupes.fr [mailto:hygiene@yahoogroupes.fr]
On
Behalf Of qualiseb
"tolérance de présence
de salmonelle sur carcasse bovine à hauteur de
4% +
absence dans viandes hachées et préparations de viandes
( R 2073-
2005 )" Comment fait'on ?.
La surface du muscle est contaminée, mais pas
l’intérieur. Donc quand on hache et qu’on mélange
surface et intérieur, la charge microbienne par unité
de volume est plus faible que ne l’était la charge
microbienne par unité de surface.
qualiseb
Wed, 08 Feb 2006 09:56:44 -0000
Excusez moi par
avance si je vous parait déplacé mais,
Les
prélèvements sur carcasses doivent se faire "après
l'habillage et avant le ressuage", les viandes seront hachées
jusqu'à 6 jours après et la température de
conservation maximum des carcasses bovines est de 7°C, la
salmonelle peut elle se développer ?
La problématique
est d'arriver à une ABSENCE de salmonelle dans le produit fini
et non à ça dilution.
Bertrand CARLIER Wed, 8 Feb 2006 11:23:12 +0100
"La
problématique est d'arriver à une ABSENCE de salmonelle
dans le produit fini et non à ça dilution."
la
problématique me semble être d'arriver à une non
détection par la ou les méthodes recommandées.
qualiseb Wed, 08 Feb 2006 15:11:44 -0000
Cela
ne me parait pas être une réponse très
"qualité"... D'autant plus, qu'à aujourd'hui,
la durée des analyses est inversement proportionnelle à
sa sensibilité.
A vérifier mais d'après les
quelques échos que j'ai pu avoir:
-technique traditionnel
AFNOR ( V08..., abrogée en juin 2006, à remplacer par
une technique ISO ): 3 à 5 jours, détection à
100 000 germes
-technique ELISA / VIDAS: 48h / 10 000
germes
-technique PCR : 24/36H / 100 germes
A titre
indicatif, mais je veux bien lire
Le R 2073/2005 prévois
quand même une sorte de tolérance par rapport à
la fréquence ( il semblerait que cela est échapé
à nos autorités compétentes ), en effet : 5
analyses sur une journée par semaine en décalant chaque
semaine le jour de prélèvement.... Mais ne vont'ils pas
revenir à 5 analyses en pool / lot ( entre 2 nettoyages
)...
Nicolas BUJAUD Wed, 8 Feb 2006 19:13:16
+0100
Pour information, la CMF permet la détection
de moins de 10 salmonella par g de produit (exemple validé sur
lardon, steak haché, volaille entre autre) entre 20 et
24heures (1 salmonella dans 10 g de lait en poudre en 20 heure).
Des
essais ont même montré de bon résultats dès
12 heures...mais c'est difficile à caser au labo!!
Si cela
peut aider!!
Pascal Cahen Wed, 08 Feb 2006 18:25:31 +0100
Dans
le débat
> la problématique me semble être
d'arriver à une non détection par la ou
les méthodes
recommandées.
Versus
> La problématique
est d'arriver à une ABSENCE de salmonelle dans le
>
produit fini et non à ça dilution.
Le
législateur (européen) a tranché : absence de
Salmonella lors de l'autocontrole hebdomadaire obligatoire par les
méthodes reconnues, quelle que soit la quantité
hebdomadaire produite, ou le nombre de lots. Cela semble un peu
hypocrite mais demande déjà beaucoup d'efforts pour y
parvenir et surtout de ne pas commettre d'erreur pour ne pas
amplifier le danger initial de carcasse contaminée en
surface.
Un calcul à la (grosse) louche déjà
communiqué sur ce forum : d'une contamination initiale en
surface de 4 % des échantillons, on diminue au moins d'un
facteur 10 pour la dilution surface/muscle que constitue le hachage,
encore par 5 pour la fréquence d'analyse, et on arrive à
0,08% soit 1 échantillon positif tous les 1250.
Voici
une donnée
publique
http://agriculture.maapar1.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/alimentation.pdf
En 2004, le MAF a réalisé un plan de contrôle
de contamination en surfaces des carcasses en abattoir
Pour les
bovins, 24 séries de 5 prélèvements ont été
réalisés (120 carcasses)
Résultats : 0%
(0%-14%) série contaminée et 0% (0%-3%) carcasses
contaminées (intervalle de confiance à 95% entre
parenthèse)
On retrouve dans cette étude les
résultats ovins et porcins.
L'estimation repose sur un
échantillon relativement faible.
Des la fin 2006,
chaque abattoir possèdera les résultats des
autocontroles obligatoire, soit 50 * 40 = 2000 carcasses prélevées
et analysées.
Pour les producteurs de viandes hachées, ce sera 5*40=200
échantillons environ.
Dans les deux cas, chaque industriel
disposera d'une étude de prévalence sur un échantillon
plus important que l'enquête nationale (!!!).
Le
Ministère prévoit il un recueil anonyme, une
compilation et une publication de ces données afin de disposer
d'une étude de prévalence portant sur plusieurs
milliers d'échantillons (donc beaucoup plus précise que
sur 120) ?
Pascal Cahen
Bertrand CARLIER Wed, 8 Feb 2006 17:05:39 +0100
"Cela
ne me parait pas être une réponse très
"qualité"..."
Je sais, d'autant que les
études en amont montre que le danger est différent
d'une exploitation à l'autre.
http://www.avignon.inra.fr/internet/unites/biometrie/publications_scientifiques/art_en_cours.htm
LAILLER R., SANAA M., CHADOEUF J., FONTEZ B., BRISABOIS A., COLMIN
C. &
MILLEMANN Y. - 2005, in press
Prevalence of
multidrug resistant (mdr) salmonella in bovine dairy herds in western
france .
Preventive Veterinary Medicine .
Donc même
avec des analyses ok, vu la prévalence en exploitation et le
process industriel, le produit peut contenir des germes en quantité
suffisante pour ... à une fréquence non nulle.
si
ces propos sont faux je souhaite lire.
C'est la situation
pour salmonelle , mais je ne pense pas que cela soit trés
différent pour certaines E Coli, d'où un certain nombre
de questions, dont celle-ci:
- pourquoi les conseils et ou
recommendations de cuisson que certains ont proposé ont été
refusés ?
qualiseb Wed, 08 Feb 2006 18:18:48 -0000
Il
me semble que le législateur européen a accordé
aux états membres qui le souhaitent, une tolérance à
une présence sur les 5 echantillons hebdomadaire, suite à
la pression des autorités compétentes françaises.
En effet, cette "dérogation transitoire" apparait
dans l'article 8 du R 2073-2005 ( en fait, cette tolérance
étaient prévue pour tout les Etats
membres avant les
esclandres française ) et sera remise sur le tapis fin
2009.
Le chiffre de 4% est en fait la tolérance
accordée par le critère "2 positifs sur 50
échantillons", ce n'est pas une moyenne, c'est le maximum
"acceptable" sur une carcasse bovine pour un germe de
"critère d'hygiène des procédés"
qui se transforme en germe "de critère de sécurité"
pour les viandes hachées.
Le prélèvement est effectué avant ressuage, il s'en suit une période de conservation à +7°C pouvant aller jusqu'à 6 jours ( peut'on considérer les contaminations croisées dans les frigos ou transport comme nul, peut'on considérer le développement de salmonelle à 7°C comme nul ).
Sur l'étude MAF, les prélèvements sur
carcasse ont été réalisés à quels
moments?
Je suis content que ce sujet entraîne des
réactions, merci.
Olivier CERF Wed, 8 Feb 2006 21:34:31 +0100
Vos
questions ne sont pas déplacées ! Voici des éléments
de réponse.
En dessous de 10°C, la croissance de
Salmonella est très lente ou nulle.
La réglementation
demande l’absence dans un certain nombre de prises d’essais
de 25 grammes (nombre variable selon le produit, voir R 2073-2005),
pas l’absence dans le produit fini. Ce serait à la fois
impossible à obtenir en toutes circonstances, et impossible à
démontrer.
Le phénomène de dilution est
un phénomène qui se produit dans la réalité
journalière, et dont la réglementation tient compte.
qualiseb Wed, 08 Feb 2006 21:03:31 -0000
La
réglementation demande l'absence dans un certain nombre de
prises d'essais de 25 grammes (nombre variable selon le produit, voir
> R 2073-2005), pas l'absence dans le produit fini. Ce serait à la fois impossible à obtenir en toutes circonstances, et impossible à démontrer.
Tout à fait d'accord, l'absence dans la prise d'essai ne
démontre pas l'absence dans le produit fini mais, en cas de
présence dans la prise d'essai ( qui peut être parfois
infime par rapport à une production journalière par
exemple ), que faut'il considérer sur le produit fini ?
Le
phénomène de dilution est un phénomène
qui se produit dans la réalité journalière, et
dont la réglementation tient compte.
La probabilité
de trouver une présence dans un mélange, quasi
homogène, de viande hachée, n'est elle pas plus forte
que de trouver ( à nombre égal de germes présents
) une salmonelle sur une surface de carcasse ?
qualiseb Thu, 09 Feb 2006 07:25:45 -0000
j'ai
plusieurs pensées qui me viennent suite à la lecture de
ce texte que je pense "plus que bien fait", un vrai texte
basé sur des faits ( qui n'ont plus besoin d'être
"prouvé" scientifiquement, mais seulement
décortiqués ) parlant d'un vrai problème.
Existe
t'il de tel fait en ce qui concerne la salmonelle ( dans la viande
hachée ) ?
La différence ( pourtant reconnu pour
la listeria ) entre viande hachée FRAICHE et SURGELEE
n'apparait pas.
Si l'on s'attaque à la gestion du
danger EColi H7, ont a de grandes chances de gérer, au
passage, les "autres" danger liés aux contamination
fécale, orientons les moyens de tous ( autorités
compétente, industriels, association de consommateur,
scientifiques, etc...) vers ce vrai problème, acceptons cette
tolérance de 1 / 5 pour salmonelle avec 5 prélèvements
hebdomadaire sur une journée en roulement de semaine en
semaine ( pour un simple programme de surveillance limitée )
et imposons des vrais action, pour un vrai
combat:
EDUCATION
du consommateur ( 50% du problème pour la cuisson ) et combien
par rapport aux tranches d'âge ( - de 5 ans, + de 65 ans ) peut
être encore 25% du vrai problème vraiment réglé
= vrai communication des associations de consommateur ( vous pourrez
voir ce mois ci des analyses comparatives sur les viandes hachées
dans "que
choisir": LA ROULETTE RUSSE "l'absence
de salmonelle dans les prises d'essais ne démontre pas
l'absence dans les produits finis" et si "que choisir"
trouve de la salmonelle chez un industriel, il aura démontrer
le "manque de sérieux" de l'industriel à nos
chères consommateurs et probablement sa perte ( avec les
emplois qui vont avec) A SUIVRE ).
AUTORITES COMPETENTES
commandez des études pouvant mieux analyser cette situation,
notamment au niveau de l'élevage bovin qui semble la source
prédominante du problème.
INDUSTRIEL surveillez
au maximum vos productions. Exemple pour la viande hachée
surgelée : réalisez 5 analyses par jour sur EColi H7
associé a un plan de libération strict des jours de
production avec, en cas de présence sur une prise d'essais
l'écartement du mélange dont est issu la prise d'essai
et l'analyse de tous les mélanges de la journée, de
façon à cibler le problème au maximum.
DES
VRAIS ACTIONS POUR DES VRAIS COMBATS...
Merci d'avance à
ceux qui pourrons faire bouger les choses, et certainement avec
encore de meilleurs idées.
Cordialement
Laurent
Pascal Cahen Fri, 10 Feb 2006 11:42:05 +0100
Réponse
groupée à plusieurs questions de « qualiseb »
<lolo5755> :
> le CCP salmonelle dans les viandes
hachées et préparations de viandes
> hachées,
et imposé par les autorités compétentes
françaises ( critère
> absence ) en opposition
avec les autorités compétente européenne (
>
tolérance à une présence sur 5 échantillons
)
Il n'y a pas tolérance de présence Salmonella dans 1
échantillon /5, mais dérogation temporaire pour
certains états (sur demande) d'effectuer la recherche dans 10g
au lieu de 25g (diminution de sensibilité de la méthode
par diminution de la taille de l'échantillon)
En outre il
est toujours possible pour un état membre de CE d'imposer une
réglementation plus stricte que la réglementation
européenne aux entreprises produisant et mettant sur le marché
sur le territoire national (2conditions impératives, ne
s'applique donc ni aux importations, ni aux exportations)
qualiseb Fri, 10 Feb 2006 12:42:48 -0000
Tolérance
à 1/5, je vous invite à lire l'article 8 du R 2073
2005
La notion de 10 ou 25g dépend de l'étiquetage
"cuisson complète" article 6, à la vue des
descriptions des catégories de denrées alimentaires,
annexe 1 chapitre 1 point 1.4 ( consommation crue/25g )
et 1.6 (
consommation cuite/10g )
Bien sur, un Etat Membre à
toujours le droit d'être plus dur que la commission, mais, je
crois, sur la base de faits avérés,
Je cherche
toujour des études me prouvant les manifestations de TIAC à
salmonelle chez le consommateur provoqué par des viandes
hachées ou préparations de viandes.
Pascal Cahen Fri, 10 Feb 2006 14:24:49 +0100
>
Bonjour,
>
> Tolérance à 1/5, je vous
invite à lire l'article 8 du R 2073 2005
>
Effectivement,
quant à la masse de l'échantillon, elle dépend
de l'espèce (volaille ou autre), de la destination (crue ou
cuite), et de la date (avant, après 1/1/2010)
Myriam BENISSAD Fri, 10 Feb 2006 14:30:01
+0100
http://www.invs.sante.fr/beh/2000/0036/index.html
On 2/23/07, qualiseb wrote:
>
> Bonsoir,
>
>
Peut être que j'insiste, mais j'aimerais vraiment comprendre
comment
> ont peut appliquer le principe de la chaîne
alimentaire à la viande
> de bœuf hachée.
>
>
D'abord il y a ceci:
>
> "RGT 852/2004
>
CHAPITRE IX
> Dispositions applicables aux denrées
alimentaires
>
> 1. Les exploitants du secteur
alimentaire ne doivent accepter aucun
> ingrédient ou
matière première autre que des animaux
> vivants,
ou tout autre matériau participant à la transformation
des
> produits, dont on sait ou dont on a tout lieu
> de
supposer qu'ils sont contaminés par des parasites, des
micro-
> organismes pathogènes ou des substances
toxiques,
> décomposées ou étrangères,
de manière telle que, même après que
>
l'exploitant du secteur alimentaire a procédé
normalement
> au triage et/ou aux procédures de
préparation ou de transformation,
> le produit final
serait impropre à la consommation humaine."
>
>
Cette fois ci je le copie en entier car les 4 mots "autre que
des
> animaux vivants" me choquent. Arrêtez mois si
je me trompe, mais cela
> veut dire que même s'il est
reconnu que les bovins sont susceptible
> d'être porteur
ou contenir "des parasites, des micro-organismes
>
pathogènes ou des substances toxiques" et qu'aucun
abattoir n'est
> capable de garantir l'absence de micro
contamination voir pire dans
> le cas des métaux lourd
puisque "même après que l'exploitant du
>
secteur alimentaire a procédé normalement au triage
et/ou aux
> procédures de préparation ou de
transformation, le produit final
> serait impropre à la
consommation humaine". Peut'on considérer que ce
>
petit mot "triage" implique que l'abattoir doivent mettre
en place
> une qualification des élevages pour tout ce
qui pourrait rendre "le
> produit final serait impropre à
la consommation humaine"
>
> Sachant que selon le
RGT 2073/2005 la présence de salmonelle sur
> carcasse
est un critère d'hygiène, il me semble que déjà,
là ça
> coince...puisque le paquet hygiène
considère la présence de
> salmonelle sur
carcasse ne la rend pas "impropre à la consommation
>
humaine"
>
> Et que
>
> "RGT
852/2004
> CHAPITRE III
> GUIDES DE BONNES PRATIQUES
>
Article 7
>
> Élaboration, diffusion et
utilisation des guides
> Les États membres encouragent
l'élaboration et la diffusion de guides
> nationaux de
bonnes pratiques d'hygiène et d'application des
>
principes HACCP, conformément à l'article 8. Des guides
communautaires
> sont élaborés conformément
à l'article 9.
> La diffusion et l'utilisation des
guides tant nationaux que
> communautaires sont encouragées.
Toutefois, les exploitants du secteur
> alimentaire peuvent
utiliser ces guides sur une base facultative"
>
>
Donc "utiliser ces guides sur une base facultative"
>
>
Il me semble que, en cas de blocage au niveau des abattoirs qui
>
respecte scrupuleusement le paquet hygiène, seul l'autorité
>
compétente peut estimer que la présence de salmonelle
sur carcasse
> est de nature à la rendre "impropre
à la consommation humaine"
> puisque :
>
>
"RGT 178/2002
> SECTION 4
> PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES
DE LA LÉGISLATION
> ALIMENTAIRE
> Article 14
>
Prescriptions relatives à la sécurité des
denrées
> alimentaires
> 7. Sont considérées
comme sûres les denrées alimentaires
> conformes à
des dispositions communautaires spécifiques régissant
>
la sécurité des denrées alimentaires, en ce qui
concerne les
> aspects couverts par ces dispositions.
>
8. La conformité d'une denrée alimentaire à des
dispositions
> spécifiques applicables à cette
denrée n'interdit pas aux autorités
> compétentes
de prendre des mesures appropriées pour
> imposer des
restrictions à sa mise sur le marché ou pour exiger
>
son retrait du marché s'il existe des raisons de soupçonner
que,
> malgré cette conformité, cette denrée
alimentaire est dangereuse"
>
> En conclusion, il me
semble que tout ceci ne favorise pas la notion
> de "chaîne
alimentaire" et plus encore, que la viande hachée est
un
> produit HORS LA LOI, puisque le fabricant de viande
hachée, lui, ne
> peut absolument pas respecter le
chapitre IX du 852/2004. Pour
> produire il doit utiliser des
carcasses RECONNUES porteuses de
> salmonelle par le 2073/2005
sans que son process ne puissent les
> éliminer, rendant
sont produit final impropre à la consommation
>
humaine.
>
> HELP!!!
>
> Cordialement
>
Laurent
> PS: j'aimerais vraiment être proprement
contredit...je veux lire SVP
>
>
>
Bonjour,
Votre courriel ci-dessous pose beaucoup de
questions ! Tentatives de réponses :
Oui, les abattoirs
devraient tenir compte de l'état sanitaire des troupeaux d'où
proviennent les animaux. C'est tout à fait l'esprit des
nouveaux règlements. Les registres d'élevage sont
destinés à le permettre.
Concernant les
salmonelles sur les carcasses, voyez le considérant 2 du R
2073-2005 :
"Les denrées alimentaires ne doivent
pas contenir de micro-organismes ni leurs toxines ou métabolites
dans des quantités qui présentent un risque
inacceptable pour la santé humaine."
et le
considérant 5 :
"Il convient donc d'établir
des critères microbiologiques définissant
l'acceptabilité de ces procédés, ainsi que des
critères de sécurité microbiologique fixant une
limite au delà de laquelle on doit considérer qu'une
denrée alimentaire est contaminée de manière
inacceptable par les micro-organismes pour lesquels les critères
sont établis."
Les mots importants dans ces
considérants sont : acceptabilité, inacceptable. C'est
le critère microbiologique de sécurité qui
définit ce qui est acceptable et donc propre à la
consommation. La présence d'un salmonelle dans un lot de vingt
tonnes de produit ne suffit pas à rendre le lot impropre à
la consommation.
Certes la technique et le critère sont
basés sur la démonstration de la présence ou de
l'absence dans les prises d'essais. Ainsi, par exemple, absence dans
5 prises d'essai est considéré comme acceptable pour la
consommation, présence dans un ou plusieurs prises d'essai sur
les 5 est considéré comme inacceptable. Or on sait bien
que absence dans 5 tubes est compatible avec présence dans un
échantillon comportant plus de prises d'essais ou des prises
d'essai de plus grand volume. Cette possibilité de
non
détection est incorporée dans le raisonnement qui
conduit au choix des plans d'échantillonnage, en prenant en
compte le "risque du consommateur" à l'aide de la
courbe d'efficacité du plan d'échantillonnage : en
abcisses la proportion de défectueux dans le lot, en ordonnées
la probabilité d'acceptation.
Mais l'autorité
compétente conserve le droit de déclarer un lot non
conforme en dépit du respect des critères
microbiologiques : imaginez que l'inspecteur suspecte une fraude lors
de l'analyse, qu'un accident se soit produit avec comme conséquence
une contamination par un pathogène pour lequel il n'existe pas
de critère microbiologique, que des critères
d'hygiène
de procédés soient catastrophiquement mauvais,
etc.
Est-ce plus clair ?
O. Cerf
Un petit avis personnel sur les contaminations fécales ( je
pense plus particulièrement à ce que je connais un
peut: abattage bovins / viande hachée ).
D'abord: il
est impossible d'éviter les "micro" contaminations.
Après, il s'agit que l'abatteur est la "chance" de
travailler avec des élevages ne comportant pas d'animaux
porteurs sains de pathogènes fécaux ( salmonelle, E
Coli Vtec, ... ).
En conclusion, je dirais qu'un produit qui
serait contaminé par des germes fécaux banaux parce
qu'un abattoir travail mal, peut s'avéré moins
dangereux pour le consommateur qu'un produit contaminé par les
"micro" erreurs d'un abattoir travaillant correctement ///
OU EST LA LOGIQUE ???
Cordialement
Laurent
PS :
comment obtenir une "fourchette" propre, sans une "fourche"
propre ??? pour reprendre une bonne expression : mais je veux bien
lire
qualiseb Mardi 3. Avril 2007 20:40
Les
industriels de la viande hachée se doivent de mettre sur le
marché des produits "SANS" salmonelles...A
aujourd'hui, quelqu'un est'il capable de réaliser un "VRAI
CALCUL" du risque salmonelle sur "steak haché
surgelé et salmonelle" ou comment des industriels doivent
faire des retraits sur un lot contaminé alors qu'une partie de
ce lot à été
reconnu par les autorités
compétentes comme "consommé sans causer aucun
problème" ???
Bertrand CARLIER Mercredi 4. Avril 2007
7:29
une base pour commencer
:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salmonellose
"
*Il faut « avaler » de 100 000 à 100 000 000 de
bactéries Salmonella
pour déclencher une infection"
?*
mais,
*Risk
Assessment for the Impact of Lethality Standards on
Salmonellosis
from Ready-to-Eat Meat and Poultry
Products*
donc
<http://www.ipfsaph.org/servlet/BinaryDownloaderServlet/FSIS6_http___www.fsis.usda.pdf?filename=%5Ckopool_data%5CFSIS_0%5Cen_salm_rte_risk_assess_execsumm_sep2005.pdf&refID=FSIS6>
voir
tableau page 6
amicalement
bertrand
qs: La bactérie
/Salmonelle/
Conseils pour préserver la salubrité
des
aliments
http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/concen/cause/salmonellaf.shtml
<http://www.xooda.com/index_fr.php?cmd=webSearch&g=all&q=site%3Aliste-hygiene.or\
g++intitle%3A+salmonella&r%5Baltavista%5D=5&e%5B%5D=altavista&r%5Bask%5D=5&e%5B%\
5D=ask&r%5Bgoogle%5D=5&e%5B%5D=google&r%5Bmsn%5D=5&e%5B%5D=msn&r%5Byahoo%5D=5&e%\
5B%5D=yahoo&r%5Babacho%5D=4&e%5B%5D=abacho&r%5Baccoona%5D=4&e%5B%5D=accoona&r%5B\
exalead%5D=4&e%5B%5D=exalead&r%5Bgigablast%5D=4&e%5B%5D=gigablast&r%5Bmirago%5D=\
4&e%5B%5D=mirago&r%5Bwisenut%5D=4&e%5B%5D=wisenut&r%5Bdmoz%5D=3&e%5B%5D=dmoz&r%5\
Bentireweb%5D=3&e%5B%5D=entireweb>
Hubert BAZIN Mercredi 4. Avril 2007 8:19
Une autre base, pour discuter : pour la FDA, "Infective dose
-- As few as 15-20 cells; depends upon age and health of host, and
strain differences among the members of the genus" (on parle des
Salmonelles, bien entendu) c'est là :
http://www.cfsan.fda.gov/~mow/chap1.html
sinon,
le document de calcul des risques est intéressant.
O. Cerf Mercredi 4. Avril 2007 9:31
Certes, le règlement dit "aucune denrée
alimentaire n'est mise sur le marché si elle est
dangereuse",
mais il dit aussi :
"Pour déterminer
si une denrée alimentaire es préjudiciable à la
santé, il est tenu compte:
a/ de l'effet probable immédiat et/ou à court terme
et/ou à long terme de cette denrée alimentaire sur la
santé non seulement d'une personne qui la
consomme, mais
aussi sur sa descendance;"
Le mot important est
"probable".
La probabilité qu'une cellule de
salmonelle provoque une maladie est faible. Quand il y a une
concentration élevée de cellules dans un aliment
consommé par plusieurs personnes, cette probabilité ne
change pas : ce qui augmente c'est la probabilité d'observer
des cas groupés.
Par conséquent, d'un point de
vue de santé publique, il faut éviter qu'il y ait de
grandes quantités de cellules de salmonelles dans les portions
d'aliments au moment de leur consommation. L'un des moyens d'y
parvenir est de limiter la fréquence de la présence de
ces cellules dans les matières premières. C'est
pourquoi on fixe des critères microbiologiques, par exemple
pour les steaks hachés.
Intrinsèquement, la
présence d'une cellule de salmonelle dans un steak n'implique
pas que le consommateur tombera malade automatiquement (je le répète,
la probabilité qu'une cellule de salmonelle provoque une
maladie est faible). Mais elle est synonyme de non respect d'un
règlement pris pour protéger la santé
publique.
Je réponds maintenant directement à
vos questions :
1/ oui, on peut faire le calcul que vous
suggérez.
2/ la détection de salmonelle(s) lors de
l'analyse faite pour vérifier le respect du critère
microbiologique réglementaire ne signifie pas que votre
produit va faire des ravages. Et de fait il n'en cause pas. Mais elle
signifie bien que votre lot n'est pas conforme au critère.
LUNDI 16 AVRIL 2007
FNICGV - Flash
2005-16 du 22/04/05 Salmonelles - viande
hachée
http://www.grosdoit.com/default.asp?file=pg3-9_fr
BEH 05/09/00 Viande hachée de bœuf et Salmonellose
humaine : les enseignements de l'investigation de 3 épidémies
et d'une enquête cas-témoins
nationales
http://www.invs.sante.fr/beh/2000/0036/beh_36_2000.pdf
EUROSURVEILLANCE FEV 2001 Viande hachée de bœuf et
salmonelloses humaines : synthèse des investigations de trois
épidémies en
France
http://www.eurosurveillance.org/em/v06n02/0602-122.asp
AFSSA 28/04/05 Avis du 25 mars 2005 relatif au projet de critères
microbiologiques communautaires concernant Salmonella dans la viande
hachée
http://www.afssa.fr/Object.asp?IdObj=29298&Pge=0&CCH=050429130201:26:4&cwSID=D852FE396AB94D138D58418D2AE67719&AID=0
SAMEDI 12 MAI 2007
Clinical
Infectious Diseases 2006;42:1455-1462 Common Ground for the Control
of Multidrug-Resistant Salmonella in Ground
Beef
http://www.journals.uchicago.edu/CID/journal/issues/v42n10/38816/38816.html
JEUDI 01 JANVIER 2009
PARISTECH
- 2008 - Thèse en ligne : Appréciation du risque de
contamination
de l'homme par des Salmonella spp à partir de
produit d'origine bovine :
viande
hachée.
http://pastel.paristech.org/3795/
LUNDI
06 JUILLET 2009
AFSSA
- Archives ouvertes. Au sommaire:
Appréciation
quantitative de la croissance bactérienne potentielle à
partir
de profils temps-température
Exemples
d'application pour la croissance de Salmonella Typhimurium dans
un
steak haché
Par Marie CORNU, Philippe ROSSET
(1)
(communication présentée le 19 février
2004)
http://hal-afssa.archives-ouvertes.fr/docs/00/37/83/77/DOC/Resto_scolaire_Entrees_froides_ACAD_VET_2004.doc
JEUDI
17 SEPTEMBRE 2009
Voici
le(s) dernier(s) post(s) paru(s) dans le blog d'Albert
Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
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Salmonelles et viande hachée : une histoire bien connue
,
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