ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Pages d’archives connexes La réglementation sur la traçabilité
La traçabilité, l'identification animale et l'étiquetage de la viande
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La traçabilité de la viande bovine et le règlement 1760/2000 et le décret 2002-1465 |
prietmey jeudi 30 novembre 2000 10:10
Je suis à la recherche des références du ou
des textes réglementaires relatifs aux dispositions
d'étiquetage obligatoires pour les viandes bovines importées
d'un pays de la CEE par un grossiste et commercialisées
ce même grossiste à des professionnels de la
restauration.
Je souhaite également avoir la référence
du texte faisant référence à la nécessité
d'un étiquetage en langue française.
Quelqu'un
pourrait-il me donner un petit coup de main ?
muriel.bagni Jeudi 30 novembre 2000 12:38
Règlement CE 1760/2000 du Parlement Européen et du
Conseil du 17 juillet 2000 établissant un système
d'enregistrement des bovins et concernant l'étiquetage de la
viande bovine et des produits à base de viande bovine,
abrogeant le Règlement 820/97.
Règlement 1825/2000
de la Commission du 25 août 2000 portant modalités
d'application du Règlement CE 1760/2000 du Parlement Européen
et du Conseil du 17 juillet 2000 en ce qui concerne l 'étiquetage
de la viande bovine et des produits à base de
viande.
en ce qui concerne l'étiquetage en français,
je pense (sans en être sûre) que vous trouverez la
spécification dans la réglementation relative à
l'étiquetage à savoir :
- Décret n°
84-1147 du 07 décembre 1984, modifié par le décret
du 19 février 1991 et du 23 mars 1997 portant application de
la loi du 1er août 1905 sur les fraudes et
falsifications en matière de produits ou de services en ce qui
concerne l'étiquetage et la présentation des denrées
alimentaires.
- Arrêté du 7 décembre 1984
relatif à l'indication de la quantité dans l'étiquetage
des denrées alimentaires préemballées et aux
produits qui en sont dispensés.
- Arrêté du 7
décembre 1984 relatif à l'indication de la date et du
lot de fabrication dans l'étiquetage des denrées
alimentaires modifié par l'arrêté du 8 mars
1991.
- Arrêté du 7 décembre 1984 modifié
par l'arrêté du 9 juillet 1992 et l'arrêté
du 10 août 1994 relatif aux modalités d'expression des
ingrédients dans l'étiquetage des denrées
alimentaires.
- Décret n°93-1130 du 27 septembre 1993
concernant l'étiquetage nutritionnel.
- Arrêté
du 29 septembre 1998.
jeudi 13 décembre 2001 02:16
La fiche d'information de la DGCCRF fait le point sur l'étiquetage de la viande bovine en Europe.
http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/04_dossiers/consommation/alimentaire/tracabiliteviande.htm?ru=04
En référence au règlement n°1760/2000 elle indique qu'à partir du 1er janvier 2002, les informations devront être complétées par l'indication du pays de naissance et du pays d'élevage. Dans le cas où l'animal dont provient la viande est né, élevé et abattu dans le même pays, la mention "origine" pourra également être employée.
Eliane Oudy jeudi 19 décembre 2002 08:44
-----Message d'origine-----
De : Bruno PEIFFER
[mailto:bruno.peiffer@gmail.com]
Envoyé : jeudi 19 décembre
2002 07:57
À : hygiene@yahoogroupes.fr
Objet : [hygiene]
LES INFOS DU JEUDI 19 DECEMBRE 2002
JORF 19/12/02 Décret
n° 2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à
l'étiquetage
des viandes bovines dans les établissements
de
restauration
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=ECOC0200143D
Ce texte est-il applicable à la restauration collective à
caractère social ?
Eliane OUDY
gestionnaire
collège
A. Chêne Fleury les Aubrais
eoudy@ac-orleans-tours.fr
Philippe.GOULOIS jeudi 19 décembre 2002 10:05
En prenant connaissance de ce décret, je serai tenté de répondre que ce texte s'applique à toute la RHD. En effet l'art 1 dispose : " Les dispositions du présent décret sont applicables aux plats contenant un ou plusieurs morceaux de viandes bovines au sens du règlement (CE) n° 1760/2000 du Parlement européen et du Conseil du 17 juillet 2000 susvisé ou de la viande hachée au sens du règlement (CE) n° 1825/2000 de la Commission du 25 août 2000 susvisé, destinés aux consommateurs, dans les établissements proposant des repas à consommer sur place ou dans les établissements proposant des repas à consommer sur place et à emporter ou à livrer."
Lionel Grosjean jeudi 19 décembre 2002 14:17
Monsieur Chevallier Président de la fédération viandes bovines, interrogé sur l'affaire Buffalo Grill précisait au journal de 13 heures sur France Inter que ce décret s'appliquait à l'ensemble de la restauration (cantine, restaurant scolaire, restaurant d'entreprise, restauration commerciale et traditionnelle) . A confirmer mais je suis de l'avis de Philippe Goulois.
Philippe.GOULOIS vendredi 20 décembre 2002 09:02
J'ai interrogé INTERBEV au sujet du champs d'application de ce décret. Ils m'ont confirmé sans ambiguïté que ce texte s'appliquait à l'ensemble de la RHD.
Patrick RIETMEYER jeudi 9 janvier 2003 08:02
En effet, les établissements visés par ce décret
sont définis dans une note d'information N°2002-151
(émanant du bureau D3 de la DGCCRF, communicable au sens de la
loi du 17 juillet 1978). Cette note établit comme critère
déterminant la présence de tables pour consommer les
plats sur place.
Pour résumer :
Qui = tous
les établissements proposant des repas à consommer sur
place (privés et collectifs), ainsi que ceux proposant des
repas sur place et à emporter ou à livrer, s'ils
disposent de tables pour la consommation sur place.
Quoi =
l'établissement doit afficher l'origine des plats qu'il
élabore lui-même à partir de viande bovine en
morceaux, viande hachée pur boeuf et viande de veau
(réfrigérée, congelée ou surgelée).
Ne sont pas concernés les abats, ainsi que les préparations
à base de viande achetées déjà
transformées.
Comment = l'information est à
transmettre au consommateur sur tout support, y compris par
affichage, dans les lieux où sont servis les repas, de façon
lisible et visible. L'information est donné pour l'ensemble
des viandes servies dans l'établissement (il n'est pas exigée
qu'elle soit fournie plat par plat). L'affichage peut donc se faire
de manière globale.
Quand = immédiat
jeudi 9 janvier 2003 10:51
La note d'information 2002-151 concernant la traçabilité
de la viande et la note de service 98-8088 Gestion des non
conformités des denrées alimentaires ont été
placées dans l'espace fichiers réservé aux notes
:
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/
mercredi 22 janvier 2003 07:44
DGCCRF 21/01/03 Indication de l'origine des viandes bovines en restauration : le décret est publié
http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/02_actualite/breves/brv0103b.htm?ru=02
dimanche 23 mars 2003 10:44
LA CUISINE COLLECTIVE Février 2003 Le décret sur
l'origine des
viandes
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/qualite/articles.asp?id=5
Muriel BAGNI mercredi 28 mai 2003 15:10
Bonjour à tous les membres de la liste,
après
plusieurs mois de mise en vigueur du decret 2002-1465 du 17/12/2002,
pourrait-on faire un "tour de table"
-des gestionnaires
de restauration collective
-des représentants des Services
vétérinaires et des Fraudes
pour savoir un peu
où nous en sommes tous ? et jusqu'à quel niveau
d'information nous sommes allés ou devons aller, notamment
pour les patients hospitalisés ou pour les enfants dans les
cantines scolaires.
J'espère que vous serez nombreux à
trouver ce sujet interessant !
Myriam
BENISSAD mercredi 28 mai 2003 15:38
je vais résumer un peu la situation
nous avons 7
restaurants qui proposent de la viande bovine début mars,
comme chaque année, nous sommes allés présenter
nos cartes à la DDCCRF
sur lesquelles nous avions indiqué
les origines possibles, garanties par notre partenaire
or, la
DDCCRF Oise a refusé cette pratique : il faut pour chaque
jour, indiquer par morceau de viande, l'origine servie (chez des
collègues de la restauration commerciale, une grande enseigne
de grill, cette indication est pourtant mentionnée de façon
récapitulative nous voilà donc contraints de vérifier
80 emballages quotidiennement avec les sources d'erreurs qui peuvent
alors se présenter : changement d'origine pendant le
service
je précise aussi qu'une infime partie de notre
clientèle nous demande de quelle origine est la viande ou ne
regardent l'affichage, mais au moins il est présent pour ceux
qui le souhaitent !
quant à l'extension de cette indication
d'origine pour les plats cuisinés nous n'avons pas encore de
nouvelles, et vous ?
muriel.bagni mercredi 28 mai 2003 16:07
en ce qui concerne l'APHP
-pour les restaurant du
personnel, nous indiquons chaque jour l'origine, sachant que pour le
boeuf, nous travaillons pour l'instant en VBF ce qui simplifie
grandement les choses; en ce qui concerne le veau, c'est au cas par
cas en fonction des origines.
-pour les malades, nous avons
plusieurs cas de figure :
1/service en salle : affichage en
salle
2/service en plateaux : certains sites ont une fiche sur
chaque plateau, d'autres tiennent l'information à disposition
dans les offices.
3/autre cas : information donnée au
patient à son admission sur un document pré-imprimé,
sachant que ce cas est possible uniquement parce que nous avons une
origine stable VBF. Si nous changeons d'appro, bien evidemment
l'organisation sera encore plus lourde.
Nous avons aussi
beaucoup de problemes d'incomprehension de la part de nos
consommateurs, qui ne comprennent pas de prime abord pourquoi nous ne
donnons pas l'information quand nos viandes de boeuf sont des viandes
de 5eme gamme.
eoudy mercredi 28 mai 2003 18:43
En ce qui concerne mon établissement scolaire (collège),
il n'est pas apparu essentiel d'attirer l'attention de nos jeunes
consommateurs sur une indication qui n'est pas leur préoccupation
majeure. Dans la mesure où, lors de nos commandes, nous
demandons toujours de la viande VBF, cela simplifie également
la vie.
Nous indiquons sur le menu affiché au self, celui
affiché à l'intérieur de l'établissement
et celui situé à l'extérieur, de même que
sur celui figurant sur notre site internet, que nous choisissons nos
fournisseurs avec attention et qu'un système d'archivage
permet de retrouver l'origine des viandes servies.
Les parents
d'élèves n'ont pas, pour l'instant, d'interrogation
majeure ; d'ailleurs, nous en avons parlé avec eux lors d'une
réunion du conseil d'administration.
Dans beaucoup
d'établissements que je connais, l'affichage est généraliste,
comme dans le mien, ou n'existe pas forcément, car
difficilement applicable.
Felter Christian mercredi 28 mai 2003 21:08
j'ai encore vu il y a peu un étiquetage en viande
bovine SV "origine U.E." et ne pense pas que cet atelier a
changé de pratiques depuis.
Sinon un petit 10% des
restaurants se sent concerné sur la Côte d'Azur par
cette obligation d'information sur la traçabilité des
viandes bovines. Des ardoises informent les consommateurs sur
l'origine de la viande proposée le jour considéré,
(facile à faire pour les TPE, encore faut il que le boucher
indique l'origine sur son B.L en cas de viande fraiche).
L'attente
des consommateurs est celle que j'ai pu constater au salon de
l'agriculture où les éleveurs présentaient leur
traçabilité VBF races à viande dans un contexte
de réel intérêt des consommateurs parisiens à
qui cet événement est consacré désormais,
et celui de la restauration parisienne dominée par
l'écoulement de vache O3 d'Allemagne dans l'indifférence
générale. Tellement générale
l'indifférence que le O3 n'est pas côté à
Rungis, alors qu'il s'agit de l'essentiel du volume mis en
circulation.
Bref, ce n'est pas bon pour le développement
durable du Massif Central, ni de la Corrèze d'ailleurs, et
les propriétaires des vaches allemandes ne votent pas en
France.
L'issue de ce dossier illustrera de façon concrète
l'influence réelle du politique sur le fil de l'eau qui parait
accompagner dans les faits la "nouvelle approche" vers le
grand marché de 2005.
MOREAU JEAN-PIERREHENRI mercredi 28 mai 2003 20:37
Je trouve dommage que l'on n'ait pas prévu en même temps un enregistrement rapide informatisé par code barre ou autre...
Valery Morin jeudi 29 mai 2003 15:24
Nous constatons également le plus grand flou concernant la
traçabilité des viandes à destination des
chaînes de restauration.
Parfois nos partenaires
(essentiellement des chaînes de restauration nationale) ont
l'autorisation d'utiliser l'ardoise pour informer leur clientèle,
d'autre non ?
L'ardoise ou l'indication sur les cartes des
origines des viandes possibles est pourtant le système le plus
simple à gérer et garant d'une bonne traçabilité
pour le client.
Imaginer une cuisine pendant le service devant
assurer un 800 ou un 1000 couverts en un minimum de temps gérer
tous les emballages des viandes avant l'envoi en salle et surtout la
gestion de la traçabilité par clients?
Les erreurs
vont se multiplier : sur la prise en note au niveau des étiquettes,
sur la corrélation, par exemple, entre la cuisson sur grill
des morceaux et le service à la clientèle (le morceau
de viande A en cuisson va être servi au client A,B,
C...Z?).....etc...
En tant que fabricant, il faut savoir que
l'on peut très bien avoir 2 morceaux de viandes d'origine
différente dans une même barquette sous vide par
exemple, comment les identifier même si l'étiquetage est
conforme?
Aujourd'hui, pour aider nos clients, nous essayons de
regrouper les viandes d'une même origine pour lancer une
fabrication associer à une livraison..
Mais qu'en est il
lorsque les livraisons sont effectuées sur une plate-forme de
distribution qui pour la plupart ne raisonnent que rarement en terme
de FIFO ou de N°de lot?
De plus les morceaux de viande
restants sont donc utilisés pour les plats cuisinés car
nous n'avons aucune nouvelle sur l'extension de cette mesure pour le
moment.
Mais qu'en sera t il à son application, un plat
cuisiné pourra être composé de morceau d'origine
différente et d'un étiquetage conforme, qu'en sera t il
des plats cuisinés mixtes à base de viande soumis à
la réglementation?
Nous pensons qu'un cahier des
charges autorisant 2 ou 3 origines est beaucoup plus sûr en
terme de traçabilité.
Les informations récoltées
auprès de la DDCCRF ou de la DSV de différents
départements sont contradictoires.
Si vous avez d'autres
indications elles seront les bienvenues.
certiferme vendredi 30 mai 2003 16:52
Nous développons une démarche de qualité et
de sécurité dans l'alimentation. A travers notre site
internet nous essayons de recréer le lien direct avec le
consommateur, qui peut retrouver l'éleveur qui s'est occupé
de sa volaille dans un mini-reportage vidéo, grâce au
numéro de lot.
La mise en place de cet outil s'est
faites en parallèle de la certification de chacun des acteurs
de notre filière, de l'oeuf
jusqu'à l'assiette.
Le
message de Muriel BAGNI nous amène à vous demander,
comment est appréhendé la tracabilité dans la
restauration (hopitaux, restauration scolaire et autre) au delà
de l'affichage. Les labels, critères qualités et autres
certifications sont-ils des produits que vous même, et vos
clients, demandez? Et pour quelles raisons?
Si vous souhaitez
de plus amples informations, n'hésitez pas à nous
contacter.
certiferme Vendredi 6 juin 2003 15:02
Je viens de trouver un site où il est justement question de
l'obligation d'information du consommateur, avec comme source le
Décret n°2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à
l'étiquetage des viandes bovines dans les établissements
de restauration.
Un extrait qui peut répondre a votre
question :
"les pouvoirs publics ont précisé
que l'information devait rester globale et non précisée
"plat par plat ""
L'adresse du site :
http://www.cgad.fr/ (le dossier se
trouve dans la partie "des réponses a vos questions",nom
du dossier : Obligation d'information du consommateur dans les
restaurants
Je fais partie d'une association d'éleveurs
qui a lancé un système de tracabilité sur la
filière volaille avec un outil de communication sur internet
qui permet au consommateur de retrouver, a partir du numéro de
lot, l'éleveur (grâce à un reportage vidéo)
qui s'est occupé de la volaille qu'il mange.
Est ce que
dans la restauration hospitaliere, scolaire et autre, un tel outil
vous intéresse? Il permettrai aux consommateurs hospitalisés,
aux clients ou aux parents d'éleves de noter le numéro
et de visionner sur le site la vidéo de l'éleveur. A
part l'affichage du numéro de lot (comme actuellement pour la
viande bovine) cela n'impliquerai pas de changement.
jeudi 17 juillet 2003 20:39
Pour retrouver ces documents, il suffit de passer par le moteur de
recherche des questions du Sénat et taper les numéros
des questions dans la case correspondante du formulaire.
L'adresse
d'accès au moteur de recherche des questions du Sénat
est la suivante :
http://www.senat.fr/quesdom.html
JO SENAT 03/07/03 Question écrite Nº 07710 du
29/05/2003 - Information sur l'origine de la viande de boeuf servie
en restauration
JO SENAT 10/04/03 Question écrite Nº
03393 du 24/10/2002 - Contrôle de la viande bovine destinée
à la restauration collective
JO SENAT 12/06/03 Question écrite Nº 05871 du
20/02/2003 Elargissement de la traçabilité à la
restauration hors domicile
JO SENAT 29/05/03 Question écrite Nº 06568 du 27/03/2003 - Application du décret sur l'origine des viandes servies en restauration
JO ASSEMBLEE NATIONALE 14/07/03 Question N° : 19363
Information des consommateurs - restauration. viandes bovines.
Origine ; taper le N° de la question dans le formulaire en
ligne.
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-19363QE.htm
mardi 29 juillet 2003 22:03
JO ASSEMBLEE NATIONALE 28/07/03
Question N° : 20972
restauration. viandes bovines.
origine
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-20972QE.htm
soizic riou mercredi 12 mai 2004 11:40
je suis confrontée à un problème
d'appréciation concernant la réglementation sur
l'étiquetage des viandes hachées.
Textes:
Réglement
(CE) N°1760/2000 du 17 juill. 2000 spécifie à
l'article 13 du titre II: " A partir du 1er janvier 2002, les
opérateurs et organisations font également apparaître
les indications suivantes sur l'étiquettes: L'Etat membre de
naissance; L'état où a lieu l'engraissement; L'état
où a lieu l'abattage ..." ( le GBPH utilise aussi le
singulier)
Sur le site de la DGCCRF il est écrit: "...
A partir du 1er janvier 2002 les mentions précédentes
"(n°de réf., pays d'abat. et d'élaboration)
"sont complétées par l'indication des pays de
naissance et d'élevage sous la forme: "origine:(noms des
pays concernés)".
La forme plurielle
utilisée par le site de la DGCCRF provient d'une faute
d'écriture ou a-ton le droit pour des animaux nés dans
2 pays différents mais élevés et abattus dans le
même pays, d'écrire sur l'étiquette:
Origine:
Allemagne/Italie
Abattu en: Italie
Elaborée en:
France.
D'autre part, ne pouvons nous pas simplier en
écrivant:
Origine: CEE
Elaborée en: France.
Aucun
texte ne le spécifie réellement sauf pour les animaux
dont on ne connait pas l'origine: réglement (CE) N°
1825/2000 du 25 août 2000 art.2
Pour finir, j'ai
consulté le décret n°2002-1465 du 17 déc.
2002 relatif à la restauration collective. Dans ce dernier, à
l'art.2 il y est écrit:
" "Né et élevé:
(nom du pays de naissance et nom du ou des pays d'élevage) et
abattu: (nom du pays d'abattage)", lorsque la naissance,
l'élevage et l'abattage ont eu lieu dans des pays
différents."
Si il y a un professionnel sur
ma question, j'en serais la plus heureuse.
Laurent Krysiak jeudi 13 mai 2004 10:16
je vous conseille vivement la lecture du réglement CE
ci-dessous :
Règlement (CE) nº 1825/2000 de la
Commission du 25 août 2000 portant modalités
d'application du règlement (CE) nº 1760/2000 du Parlement
européen et du Conseil en ce qui concerne l'étiquetage
de la viande bovine et des produits à base de viande
bovine
Journal officiel n° L 216 du 26/08/2000 p. 0008 - 0012
http://www.liste-hygiene.org/veillevbovine.htm
Dans son article 5 c), qui renvoie au réglement 1760/2000,
il est clairement indiqué que pour les viandes hachées
il y a obligation de faire apparaître sur l'étiquetage
les états membres ou les pays tiers de naissance et d'élevage,
ainsi que l'identification des ateliers de d'abattage et
de
découpe.
Toutefois, et en vertu des dérogations
prévues à l'article 14 du 1760/2000, l'étiquetage
peut être simplifié au maximum de la façon
suivante :
- le pays tiers ou l'état membre de
naissance
- la mention "élaboré en + pays tiers
ou état membre" : cas d'un produit élaboré
dans son pays d'origine
ou
- la mention "élaboré
en + pays tiers ou état membre" et la mention "origine
+
pays tiers ou état membre" : cas d'un produit non élaboré
dans son produit d'origine
Vous ne pouvez pas, par contre,
vous référer au décret 2002/1465 : celui-ci
n'est applicable qu'au stade de la remise du produit au consommateur
en restauration, et uniquement dans un but informatif
En
espérant avoir été clair sur des règles
d'étiquetage qui ne le sont pas toujours.....
HELENE CABOT lundi 23 août 2004 09:24
Pour être conforme au décret 2002-1465 du 17/12/02
relatif à l'étiquetage des viandes bovines dans les
établissements de restauration, quels produits doit on
étiqueter ? (je suis en restauration hospitalière).
Lorsque
je fabrique moi-même un bourguignon, j'ai bien compris qu'il
faut afficher la provenance du boeuf.
En revanche, si j'achète
du rôti de boeuf cuit à mon fournisseur, et que je le
tranche pour le mettre en vente, dois-je afficher la provenance ? Mon
fournisseur ne me la communique pas car il dit que ce produit est
cuit, donc cela ne correspond pas à une matière
première pour moi ?
Pourriez vous m'éclairer ?
Muriel BAGNI lundi 23 août 2004 09:20
Effectivement, pour moi, il n'y a pas besoin d'indiquer la provenance des produits que vous achetez cuits ; d'ailleurs pour le cas particulier des hôpitaux, cela facilite grandement l'application du décret ! mais cela entraîne evidemment beaucoup de confsion chez les convives.
Cécile PIOT lundi 23 août 2004 09:35
En effet l'obligation d’afficher l’origine des viandes
bovines en restaurant conformément au décret du
17/12/2002, ne s’applique pas aux viandes cuites. En effet, ce
décret s’applique aux produits concernés par le
règlement européen 1760/2000 c'est-à-dire aux
produits relevant des nomenclatures douanières suivantes NC
0201, 0202, 02061095, 02062991 et non aux produits relevant de la
nomenclature NC 16025039 à laquelle sont rattachés les
plats cuisinés de l’espèce bovine tel le rôti
de bœuf
cuit.
Patrick RIETMEYER lundi 23 août 2004 10:54
Le décret 2002-1465 indique dans son article 1 :
"Les
dispositions du présent décret sont applicables aux
plats contenant un ou plusieurs morceaux de viandes bovines au sens
du réglement CE 1760/2000...."
et non "Les
dispositions du présent décret sont applicables aux
plats consistant en un ou plusieurs morceaux de viandes bovines
au sens du réglement CE 1760/2000...."
Il ne
semble donc pas que l'état de transformation des morceaux de
viandes (cuit ou non) entre en ligne de compte.
"...destinés
aux consommateurs, dans les établissements proposant des repas
à consommer sur place..."
Il semble que vous
répondiez à ce critère
Si l'on interprète
strictement ce texte, il semblerait donc que vous soyiez soumise à
l'obligation d'informer vos "clients", y compris lorsque
vous leur servez de la viande cuite sous vide tranchée
Ce texte ayant fait l'objet de nombreux débats lors de son
édition, portant notamment sur les difficultés
techniques de mise en oeuvre, vous devriez peut être vérifier
si la Dgal n'a pas émis une note d'interprétation.
En
dehors des aspects réglementaires, il peut sembler dommageable
:
- que vous ne puissiez acheter votre marchandise de manière
éclairée : de l'origine de la matière première
dépend - son cours (sa cotation) et donc son prix -
sa qualité sanitaire,...;
- que votre fournisseur ne vous
communique pas d'informations vous permettant d'être réassurée
quant à sa capacité à "tracer" la
marchandise qu'il vous livre;
- que vous ne puissez communiquer
d'information sur l'origine à vos "clients"
annabelle mardi 12 octobre 2004 16:02
je m'interroge aujourd'hui sur la notion de lot pour de la
viande bovine découpée et mise sous vide dans un petit
atelier de découpe:
aujourd'hui nous faisons des lots
regroupant des carcasses de même date d'abattage, de même
catégorie (boeuf, génisse ou vache) et de même
race (normande, croisée...)
le problème rencontré
est que nous avons beaucoup de carcasses différentes: par
exemple dans une même tuerie nous allons avoir 4 boeufs
normand, 2 génisses normande, 3 vaches charolaise, 2 boeuf
croisé... ce qui nous fait une multitude de lots et lors de
la
découpe et du conditionnement les opérateurs
utilise souvent un seul n°de lot et du coup nous perdons une part
de notre traçabilité (je les comprends car quand vous
avez une commande à préparer et que vous avez une 15
aine de lot pour un même morceau au bout d'un moment vous en
avez marre de changer à chaque pesée les renseignements
sur l'étiqueteuse!)
voici ma question: est ce que l'on est
obligé de faire des lots regroupant des carcasses de même
date d'abattage, de même catégorie et de même race
ou peut-on seulement regrouper par date d'abattage et par race ce qui
nous simplifierait un peu notre traçabilité et toutes
les idées pour m'aider à simplifier mon système
sont les bienvenues
CARLIER789 mardi 12 octobre 2004 17:50
posons la question un peu autrement. Un consommateur
achète un morceau de ""boeuf"", il s'avère
qu'une analyse montre qu'au moins une norme ( exemple chimique) est
dépassée, il se passe quoi aprés le premier
janvier?
trocaboy mardi 12 octobre 2004 23:27
A-t-on une idée des sanctions que pourraient subir les
entreprises qui ne seraient pas prêtes au 1er janvier 2005 sur
l'application du réglement 178/2000 et en particulier sur le
volet traçabilité?
Le sujet qui me préoccupe
concerne plus particulièrement les entreprises de produits de
la mer (pêche, mareyage, grossistes).
Je pense qu'on leur
laissera quelque temps pour mettre tout ça au point, mais il y
aura bien un moment où des sanctions seront prises?
Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne.
Christian Felter mercredi 13 octobre 2004 06:34
L'année passée un détaillant niçois
s'est vu infliger une contravention de 23 X 450 EUR pour défaut
d'étiquetage de ses produits de la mer.
(Autant d'amendes
que de lots concernés).
L'étiquetage ayant été
normalisé immédiatement, le tribunal correctionnel a
ramené l'amende à 2 X 450 EUR.
Un défaut de
traçabilité est en effet un défaut important de
sécurité.
Le CNA recommanderait prochainement
que 2005 soit une année de transition pour permettre aux
professionnels de s'adapter aux dispositions de ce
règlement.
J'ignore si la recommandation concerne aussi la
traçabilité de la chaine du froid.
Gilles TIXIER mercredi 13 octobre 2004 08:05
Une année de transition peut-être,
comme ce
qui s¹est déjà passé avec la directive
³machines² de 1989 et le récent ²document
unique², dans le domaine de la sécurité
professionnelle
Cécile PIOT mercredi 13
octobre 2004 10:25
La notion de lot doit être en accord avec ce que veut votre
client et avec la réglementation en vigueur (notamment les
accords
interprofessionnels relatifs à l'étiquetage).
Vous devez être en mesure de prouver que votre étiquetage
est en accord avec vos éléments de traçabilité.
Dans
le cadre des muscles sous vides vendus à la GMS, vous pouvez
très bien constituer votre lot en mélangeant vos races
puisque dans le cadre de la réglementation sur l'étiquetage,
vous devez communiquer le type racial (race à viande, race
mixte ou race laitière, il existe pour cela une liste
définissant pour chaque code race, le type racial), la
catégorie et l'origine (arrêté du 30/07/01). De
la même façon, vous pouvez très bien mélanger
des dates d'abattage, la seule contrainte étant de respecter
les exigences de vos clients (exemple certains exigent un délai
précis entre l'abattage et la mise sous vide...etc). Si vous
pouvez, définissez des dates limites d'abattage pour vos lots
(exemple un lot peut comporter des carcasses ayant au maximum 6
jours
d'abattage).
Patrick Rietmeyer mercredi 13 octobre 2004 21:26
Voici quelques éléments supplémentaires.
Le
mélange de races semble discutable si l'on considère
qu'un lot doit être homogène (cf ci-après "des
denrées de même nature")
Définition
réglementaire générale
Article R112-5 du
Code de la Consommation
On entend par lot un ensemble d'unités
de vente d'une denrée alimentaire qui a été
produite, fabriquée ou conditionnée dans des
circonstances pratiquement identiques
Circulaire du 16
septembre 1991
L'unité de temps, de lieu et le
processus de fabrication constituent le critère essentiel de
définition du lot. Ne peuvent être groupés sous
un même lot que des denrées de même
nature
Définition réglementaire
spécifique
Règlement 1825/2000/CE
Définition
du lot pour les viandes bovines : Un lot = une journée de
production maximum
Définition normative
ISO
3534
Quantité définie d'une marchandise
déterminée, fabriquée et produite dans des
conditions présumées uniformes
Bertrand
CARLIER jeudi 14 octobre 2004 05:24
en fait, par principe, dans un lot homogène, il ne doit
exister que des morceaux qui à l'analyse donne des résultats
très proches.
La notion de lot
à partir de la date d'abattage a du sens en microbio mais pour
l'examen des autres normes, il me semble qu'il faut d'autres critères
en particulier zootechnique.
J'aimerai
qu'enfin les spécialistes et il doit bien en exister dans le
monde de la viande, disent ce qu'ils vont faire et font ce
qu'ils ont dit
ps sinon, il pourrait bien y
avoir plus d'une treizième vache par jour.
Isabel
Lorente vendredi 15 octobre 2004 21:13
Je voudrais savoir, si c'est vrai que en France il y a un temps de
dérogation pour l'application de la General Food Law
(Traçabilite) ??
Aujourd'hui un fournisseur m'a dit que il
y a 6 mois de dérogation pour chercher l'adaptation surtout au
niveau des petits distributeurs alimentaires
Merci pour votre
réponse, parce que ici en Espagne, sera d'application
obligatoire et dans tous les secteurs le 1er janvier 2005.
Christian Felter samedi 16 octobre 2004 14:01
Le Conseil National de l'Alimentation recommanderait
prochainement que 2005 soit une année de
transition pour permettre aux professionnels de s'adapter aux
dispositions des règlements du paquet hygiène.
Eu
égard à la date de parution probable de ces
recommandations en novembre, effectivement il vaut mieux plaider
"nouveau".
Marc Kieny samedi 16 octobre 2004 17:56
Très succinctement : ce qui est applicable le 1er janvier
2005, c'est :
- l'obligation de traçabilité;
- la
responsabilité des exploitants en matière de sécurité
alimentaire (conformité à la réglementation,
retraits du marché, notifications).
Ces obligations sont
définies aux articles 18 à 20 du règlement (CE)
n° 178/2002 du Parlement européen et du Conseil du 28
janvier 2002 établissant les PRINCIPES généraux
et les prescriptions générales de la législation
alimentaire, instituant l'Autorité européenne de
sécurité des aliments et fixant des procédures
relatives à la sécurité des denrées
alimentaires.
Ce règlement a été publié
au JOUE du 1er février 2002 (il ne s'agit donc pas vraiment
d'une nouveauté).
Il est entré en vigueur le 21
février 2002 ; son considérant n° 64 précisait
en particulier que: "Il convient de donner aux opérateurs
suffisamment de temps pour s'adapter à certaines des
prescriptions établies par le présent règlement
[...]". Ainsi , les articles cités plus haut ne seront
applicables qu'à partir du 1er janvier 2005.
Des REGLES
générales et spécifiques (dans le cadre des
PRINCIPES généraux ainsi définis) ont été
ultérieurement établies sous couvert du "paquet
hygiène" - prévoyant notamment et explicitement la
mise en place par les exploitants de procédures fondées
sur les principes HACCP.
Les délais de mise en oeuvre
sont, là, différents.
* les actes en question :
-
règlement (CE) n° 852/2004 du Parlement européen et
du Conseil du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des
denrées alimentaires,
- règlement (CE) n°
853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004
fixant les règles spécifiques d'hygiène
applicables aux denrées alimentaires d'origine animale,
-
règlement (CE) n° 854/2004 du Parlement européen et
du Conseil du 29 avril 2004 fixant les règles spécifiques
d'organisation des contrôles officiels concernant les produits
d'origine animale destinés à la consommation humaine
-
directive 2004/41/CE du Parlement européen et du Conseil du 21
avril 2004 abrogeant certaines directives relatives à
l'hygiène des denrées alimentaires et aux règles
sanitaires régissant la production et la mise sur le marché
de certains produits d'origine animale destinés à la
consommation humaine publiés au JOUE le 30 avril 2004, sont
ainsi tous entrés en vigueur le 20 mai 2004.
Toutefois, ils
prévoient chacun dans leur dernier article une DATE
D'APPLICATION fixée dix-huit mois après l'entrée
en vigueur de chacun des trois autres actes, et PAS AVANT LE 1er
janvier 2006.
Ce délai est explicité dans
l'avant-dernier considérant de ces textes, rédigé
comme suit:
"Les prescriptions du présent règlement
ne devraient s'appliquer que lorsque tous les éléments
de la nouvelle législation relative à l'hygiène
des denrées alimentaires seront entrés en vigueur. Il
convient également de prévoir un délai d'au
moins dix-huit mois entre la date d'entrée en vigueur et celle
de l'application des nouvelles règles, pour laisser aux
industries concernées le temps de s'adapter."
On
peut rattacher à ces actes le règlement (CE) n°
882/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004
relatif aux contrôles officiels effectués pour s'assurer
de la conformité avec la législation sur les aliments
pour animaux et les denrées alimentaires et avec les
dispositions relatives à la santé animale et au
bien-être des animaux, également paru le 30 avril 2004,
et également applicable à partir du 1er janvier
2006.
Enfin, s'agissant de règlements communautaires,
ils sont obligatoires et s'appliquent dans tous les Etats membres
(sans qu'il soit besoin, comme pour les directives, de les transposer
en droit national).
Il n'est pas paru au JOUE de règlement
autorisant un Etat membre (même la France...) à déroger
aux délais ainsi établis.
Amicalement,
Marc
Kieny
EMCA Editions & Conseil
http://www.emcastore.com
Yves Boisard samedi 16 octobre 2004 21:23
Il s'agit d'un Règlement Européen applicable à
la date précisée dans le texte, soit le 1er janvier
2005. Les Services Officiels, consultés à la suite de
la circulation des rumeurs de report (3 à 6 mois selon les
sources, toutes bien informées celà va sans dire),
répondent qu'il n'est prévu aucun report de mise en
application d'un texte européen. Au nom de quoi d'ailleurs
?
La taille de l'entreprise n'a par ailleurs rien à
voir avec les éventuelles difficultés rencontrées
lors de la mise en place ou la modification d'un système de
traçabilité. Il existe des solutions adaptées, à
la portée de tous, pas forcément des usines à
gaz, mais il faut les considérer (les solutions, pas les
usines) comme faisant partie d'une démarche ou d'un projet
d'entreprise, pas comme une contrainte réglementaire de
plus.
Il y a encore des entreprises aujourd'hui qui semblent
découvrir l'obligation dont tout le monde parle depuis 18
mois, malgré les articles dans la presse professionnelle, les
congrès, les séminaires, les journées de
formation et d'information...
Thu, 18 Nov 2004 12:26:41 CET
Je
transfère une réponse de Karine PROUX à la
question traçabilité posée par Aurélie
GUERIN:
>>Date : Tue, 16 Nov 2004 08:05:46
-0000
>>De : Guérin guerin.aurelie
>>Objet
: étiquetage de la viande
bovine
>>
>>
>>bonjour,
>>
>>j'aurais
aimé avoir des précisions sur l'étiquetage de la
viande
>>bovine et, plus particulièrement,
quelles sont les indications
>>obligatoires sur des
cartons qui conditionnent de morceaux de viande
>>PAD
emballés sous vide En effet chez certains fournisseurs,
les
>>étiquettes apposées directement
sur le PAD sont conformes et
>>complètes mais
sur l'étiquette récapitulative du carton,
certaines
>>notions ne sont pas précisées
(comme par exemple, le numéro de lot,
>>le pays
d'abattage, la date de cndtionnement.)
>>J'aimerais
donc savoir quelles sont les notions obligatoires sur
>>l'étiquetage
des cartons
>>Merci
>>
A
la lecture du règlement CE n°1760/2000
la
définition de l'étiquetage est la suivante : article 12
"l'application d'une étiquettte à un ou des
morceaux de viande
individuels ou à leur
emballage..."
puis l'étiquette fait
apparaître les mentions suivantes : article 13
N°
ou code de référence
né
élevé
lieu
d'abattage pays et N° d'agrément de l'abattoir
lieu
de découpage pays et N° d'agrément de l'atelier de
découpe
mais un carton peut contenir plusieurs N°
ou code de référence (N° de lot de découpe)
Dans
ce cas :
- le carton pourra porter les différentes
étiquettes correspondantes
- mais à mon sens
rien ne s'oppose à ce que le carton porte un numéro
général (N° d'expédition finalement) à
partir du moment où il est possible de faire le lien entre ce
N° général et tous les N° de lots qui le
compose (correspondance sur le registre papier ou informatique ou sur
la facture). Cependant ce carton ne peut être mis en vente au
consommateur en l'état car le consommateur doit avoir accès
à toutes les informations de l'article 13
Cordialement,
karine PROUX
-- Karine PROUX DGAL / SDRRCC / BQCC 251
rue de Vaugirard 75732 Paris cedex 15 Tel : 0149558127
Patrick
Rietmeyer Fri, 19 Nov 2004 07:09:09 +0100
Je suggère
également à Aurélie GUERIN de se rapprocher de
Gencod EAN-France
(voir site internet
http://www.eannet-france.org/)
qui a élaboré des guides (espèce bovine et
espèce porcine) décrivant les mentions à faire
figurer sur les étiquetages (PAD, Cartons, ...). Le guide pour
la viande bovine s'appelle "Traçabilité de la
viande bovine" (à la page d'accueil du site faire :
Outils EAN et applications / Codification des produits
/
Publications, groupes de travail et autres informations /
Documentation sur la codification puis faire dérouler la
page)
VENDREDI 11 NOVEMBRE 2005
CGAD -
Réponses à vos questions:
http://www.cgad.fr/reponses/reponse.php?t=20
Etiquetage des viandes
LUNDI 14 NOVEMBRE 2005
MINISTERE DE
L'AGRICULTURE 10/11/05 DIRECTION GENERALE DE L'ALIMENTATION :
-
Note de service DGAL/SDSPA/N2005-8246 du 07 novembre 2005 : Bilan des
contrôles identification bovine réalisés lors de
la campagne 2004.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20058246z.pdf
phenix_spp Wed, 04 Jan 2006 09:05:48 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Estelle PAVY
<pavy_estelle@y...> a écrit
>
> Un de
nos clients, restaurateur, m'a demandé quels étaient
les
textes relatifs à la traçabilité en
vigueur aujourd'hui.
> Après une recherche Légifrance
et Interbev sans résultat
concluant, je vous demande un peu
d'aide : notre client est-il soumis
à la même
réglementation que nous (atelier de découpe de viande),
dans
la mesure où il vend au consommateur final (B to C)
alors que nous
vendons à d'autres sociétés (B
to B) ?
> Merci d'avance pour votre aide.
> Bonne journée
et surtout meilleurs voeux pour 2006.
>
La traçabilité des denrées alimentaires doit
être mise en oeuvre par l'ensemble des opérateurs de la
chaîne alimentaire de la production à la distribution
conformément au règlement (CE) N°178/2002 depuis le
1er janvier 2005.
Deux notes de service précisent les
dispositions règlementaires relatives à la traçabilité
(liens sur le site du MAP et libellés ci dessous) :
-
Note de service DGAL/SDRRCC/SDSSA/N2005-8205 du 17/08/2005 Contrôle
de la traçabilité dans le cadre du Règlement
(CE) n°178/2002 - Dispositions relatives aux denrées
alimentaires (hors production
primaire).
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20058205z.pdf
- Note de service interministérielle
DGAL/SDRRCC/N2005-8026 du 20/01/2005 Note conjointe de la DGCCRF et
de la DGAL sur l'application de la traçabilité dans le
cadre du Règlement (CE)
n°178/2002.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20058026z.pdf
La différence entre votre client et vous, c'est qu'il
ne doit pas "tracer" le consommateur final alors que vous,
vous devez connaître vos clients et les produits livrés
à ces derniers.
Il devrait être possible d'avoir
des renseignements auprès de votre DDSV ou des services
vétérinaires de Rungis.
Bonne année
LUNDI 16 OCTOBRE 2006
TIMES ONLINE
15/10/06 Restaurants flout law and fail to source beef
http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2091-2404521,00.html
> Message du 20/12/06 16:15
> De : "sandrine
leon"
> A : "hygiene groupe"
> Copie à
:
> Objet : [hygiene] étiquetage abats de veau
>
> > Bonjour,
>
> Responsable qualité
dans un atelier de découpe de viande, je suis actuellement a
la recherche d'informations concernant l'étiquetage des abats
de veau. Est-il obligatoire d'y mentionner les pays de naissance et
d'élevage de la bete, ou bien les numéros d'agrément
de l'abattoir et de l'atelier de découpe suffisent-ils ? Le
réglement CE 1760/2000 me fournit certaines informations, mais
il n'y est pas fait mention des abats, exepté l'onglet
(mentionné via son code NC).
> Existe-t-il d'autres
textes complémentaires à ce réglement ?
J'ai également dû me poser la même question
récemment.
Le résultat de ma recherche est :
le
règlement CE 1760/2000 concerne les veaux mais ne concerne pas
les abats.
MERCREDI 25 AVRIL 2007
AFSCA
23/04/07 Note de service du 23 avril 2007 Note explicative
du
règlement (CE) N°1760/2000, du règlement
1825/2000 et du règlement
999/2001
http://www.afsca.be/sp/pa-pa/doc/viande/2007-04-23_CONT-2007-60-162319_fr-nl.pdf
Annexe
1
http://www.afsca.be/sp/pa-pa/doc/viande/2007-04-23_CONT-2007-60-162319_ext1_fr.pdf
Annexe
2
http://www.afsca.be/sp/pa-pa/doc/viande/2007-04-23_CONT-2007-60-162319_ext2_fr.pdf
DIMANCHE 02 MARS 2008
CUISINE COLLECTIVE MARS 2008
Le forum de
l'HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=149
Sommaire:
Archivage
étiquettes des viandes bovines.
LUNDI 28 AVRIL 2008
JOUE 26/04/08 Affaire C-420/06: Arrêt de la Cour (grande
chambre) du 11 mars 2008 (demande de décision préjudicielle
du Verwaltungsgericht Schwerin — Allemagne) — Rüdiger
Jager/Amt für Landwirtschaft Bützow (Politique agricole
commune — Règlements (CE) no 1254/1999 et (CE) no
1782/2003 — Viande bovine — Système intégré
de gestion et de contrôle relatif à certains régimes
d'aides communautaires — Règlements (CEE) no 3887/92,
(CE) no 2419/2001 et (CE) no 796/2004 — Demande d'aides
«animaux» — Prime à la vache allaitante —
Irrégularité — Non-respect des dispositions
applicables à l'identification et à l'enregistrement
des bovins ne faisant pas l'objet de demandes d'aides —
Règlement (CE) no 1760/2000 — Exclusion du bénéfice
de l'aide — Article 2, paragraphe 2, du règlement (CE,
Euratom) no 2988/95 — Principe de l'application rétroactive
de la peine plus
légère)
http://europa.eu.int/eur-lex/lex/JOHtml.do?uri=OJ:C:2008:107:SOM:FR:HTML
dpetit95 Jeudi 11. Septembre 2008 14:30
je viens chercher une info que je n'arrive pas à trouver sur le net :
un de mes clients m'affirme que depuis le 01/07/08 il est obligatoire d'indiquer sur l'étiquette (cas du préemballé en gms)le type (viande ou laitière) de la vache alors qu'avant ce n'était pas obligatoire.
dans le meme esprit, quid de la viande de veau?
qualiseb Jeudi 11. Septembre 2008 21:40
C'est obligatoire dans le cadre du cahier des charges VBF...mais s'applique t'il à des muscles classés en "abat"...
dpetit95 Vendredi 12. Septembre 2008 13:35
effectivement je ne savais pas que la hampe et l'onglet étaient considérés comme des abats
je me suis rapproché d'organisme comme interbev et le civ
je vous informerai des réponses que j'obtiendrai
MERCREDI 01 OCTOBRE 2008
DG SANCO 01-10-2008 Food
and Veterinary Office - Inspection reports - BR
Brazil -
Traceability of
cattle
http://ec.europa.eu/food/fvo/ir_search_en.cfm?stype=insp_nbr&showResults=Y&REP_INSPECTION_REF=2008/7967
Rq Carné Mercredi 31. Décembre 2008 13:21
Je n’arrive pas à trouver le texte officiel qui oblige de mentionner le type racial pour la commercialisation de viande bovine.
Est ce que quelqu’un pourrait m’aider SVP ?
iufm_charcuterie Mercredi 31. Décembre 2008 17:59
Il semblerait que la mention du type ne soit plus obligatoire mais soit une démarche volontaire.
Trouvé ici :
http://www.civ-viande.org/3-30-reglementation-etiquetage-des-viandes.html
qualiseb Jeudi 1. Janvier 2009 17:01
Cette mention n'est "obligatoire" que pour les professionnels engagés dans le cahier des charges VBF...
rqse Mardi 6. Janvier 2009 12:05
le type racial (lait, viande, mixte) n'est pas obligatoire : règlment 1760/2000.
Hugues Plaideux Mardi 6. Janvier 2009 13:21
C'est bien dommage. Ce type d'information est pourtant essentiel pour éclairer la lanterne du consommateur.
Bernard PICHETTO Jeudi, 29 Janvier 2009, 19h25mn 14s
--- Dans hygiene@yahoogroupe s.fr, Rq Carné <rq.carne@.. .> a écrit :
>
> Bonjour,
> Dans un rayon boucherie traditionnelle en GMS, il est fréquent que les rôtis de bœuf, rosbif, ou autre, soient filmés pour éviter que le jus de viande ne se répande.
> Il me semble que cette pratique est commune (je l'ai vu faire dans plusieurs boucheries) mais est elle légale ? Est-ce que le produit peut être assimilé à du préemballé et donc étiqueté en conséquence ?
> J'ai parcouru le GBPH sur la question et je ne vois rien, est-ce que quelqu' un aurait un complément sur cette pratique ?
> Merci
> Marianne
Il me semble qu'il faut simplement raison garder.
Le PE est destiné à la vente directe, c'est à dire là sans l'intermédiaire du boucher, et donc doit être étiqueté.
Vos rôtis, comme éventuellement des terrines sous-vides destinées à être portionnées ou du foie gras au torchon, ne sont pas accessibles directement par le consommateur et doivent, même si ces produits sont achetés entiers, passer par la balance, donc a priori ce n'est pas du PE.
Bernard PICHETTO Vendredi 30. Janvier 2009 18:26
Deux idées :
- Utiliser des plats avec une grille amovible.
- Modifier votre process, pour réduire l'exsudation.
Sur quel texte se base la DGCCRF ?
Cabinet HBL MG France Vendredi 30. Janvier 2009 18:36
Oui exigez la référence sur laquelle s’appuie la dgccrf
N’oubliez pas que le paquet hygiène 2006 vous donne le droit de contester un rapport (dsv ou dgccrf)
Nous avons eu certains débats houleux suite à des contrôles chez nos clients mais nous avons eu gain de cause (exemple la destruction de pdts à dluo dépassée de 15j)
Si vous êtes sur de votre bon droit n’hésitez pas à contester
Rq Carné Lundi 2. Février 2009 10:18
La DGCCRF se base sur le Reg CE 1760/2000 et sur le R112-9 du code de la consommation.
Je ne conteste pas les textes, je conteste le fait que nos rôtis filmés soient considérés comme des préemballés alors qu'ils sont simplement filmés. Si ils avaient été en barquettes, j'aurai compris, car l'emballage aurait clairement été destiné à la vente. Par contre dans la mesure où le filme des rôtis est retiré en fonction de la demande du client (si il en veut qu'un morceau) et que le client est obligé de passer par un professionnel pour avoir son produit, je ne suis pas d'accord avec ce classement en produit préemballés.
Je ne sais pas comment contester cela et le jeu en vaut il la chandelle : 800 euros?
Merci pour vos réponses
Marianne
qualiseb Lundi 2. Février 2009 21:19
S'ils sont filmés, ils sont emballés...si le client le prend entièrement...sinon, rajoutez une étiquette du type "ne peut'être vendu qu'après tranchage au magasin", "ne peut être vendu en une seule pièce"
Mettez les rotis sur une barquette équipée d'un buvard, sans le filmer...et le jus de viande sera capté...
Arnaud GRANDIDIER Lundi 9. Février 2009 18:53
Aucune obligation n'est prévue à ce niveau.
Par contre, toutes les informations doivent être visible sur le point de vente.
Gilles TIXIER vendredi 5 juin 2009 20:44
Dans le Décret n° 2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à l'étiquetage des viandes bovines dans les établissements de restauration il est dit dans l¹ Article 1 que :
Les dispositions du présent décret sont applicables aux plats contenant un ou plusieurs morceaux de viandes bovines [...] ou de la viande hachée [...] destinés aux consommateurs, dans les établissements proposant des repas à consommer sur place ou dans les établissements proposant des repas à consommer sur place et à emporter ou à livrer.
Ma question : Cette obligation s¹applique-t-elle à des préparations achetés déjà prêtes comme des tomates farcies congelées ou des raviolis, servis en restauration
Et si oui, trouve-t-on l¹origine des viandes bovines sur l¹étiquette des produits ? Doit-on les demander au fournisseur ?
Merci pour vos lumières
Patrick BéAUR Lundi 8. Juin 2009 8:08
La réponse doit être dans les règlements européens cités dans l’article 1.
L’article précise : Les dispositions du présent décret sont applicables aux plats contenant un ou plusieurs morceaux de viandes bovines au sens du règlement (CE) n° 1760/2000 du Parlement européen et du Conseil du 17 juillet 2000 susvisé ou de la viande hachée au sens du règlement (CE) n°1825/2000 de la Commission du 25 août 2000 susvisé, destinés aux consommateurs, dans les établissements proposant des repas à consommer sur place ou dans les établissements proposant des repas à consommer sur place et à emporter ou à livrer.
Je n’ai pas eu la curiosité d’y aller (ou le temps) car j’ai lu à l’époque (doc édité par la DGCCRF de mémoire) que cela ne s’appliquait qu’aux produits type « viande et préparation de viandes piécées, càd : entrecôte… bourguignon….et haché bien sur) et pas aux préparations.
Mais c’est un critère qui peut légitimement se demander (ou à fixer dans un cahier des charges) avec le fournisseur dans le cas que vous citez.
Gilles TIXIER Lundi 8. Juin 2009 9:49
En effet, j'ai trouvé la note de la DGCCRF en question :
http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/securite/produits_alimentaires/viande_bovine.htm
je cite :
Champs d'application
2. Les produits concernés
Les plats soumis aux exigences de ce texte sont ceux contenant des viandes bovines sous forme de viandes en morceaux (steaks, rôtis, boeuf bourguignon,
...), ainsi que les steaks hachés pur boeuf et le veau.
Les préparations de viande et les plats élaborés avec des préparations de viande ( raviolis, hachis Parmentier, sauces bolognaises, pizzas, ...) ne sont pas visés. En effet, la réglementation communautaire (règlement 1760/2000) les exclut de l'obligation d'indiquer l'origine des viandes bovines et le professionnel n'a pas, au cas particulier, la possibilité de connaître l'origine des viandes bovines mises en oeuvre, notamment lorsque les plats en question sont élaborés en dehors du territoire national. Pour les mêmes raisons, les abats ne sont pas visés.
Merci pour votre réponse
JEUDI 01 AVRIL 2010
FNICGV 19/03/2010 - LE FLASH N°
2010.11
http://www.fnicgv.com/visu/document_visu.php?rub=6&prov=g&Id_doc=5094
Mentions
facultatives sur les étiquettes : la viande bovine bientôt
une viande comme les autres ?
JEUDI 09 AVRIL 2010
FNICGV 02/04/10 BULLETIN N°2010/13
Au sommaire:
Marquage des carcasses de veau : les professionnels
demandent la possibilité d’un marquage par
étiquettes
http://www.fnicgv.com/visu/document_visu.php?rub=6&prov=g&Id_doc=5171
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