ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Pages d’archives connexes Les staphylocoques résistants aux antibiotiques TIAC mettant en cause les staphylocoques dans le lait au Japon
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Les staphylocoques |
LIENS FONDAMENTAUX
Principaux
liens consultables via PEARLTREES.
JOFFIN jean noël 23 janvier, 1998 01:24
Une petite question à la recherche d'une réponse?
Depuis quelques années on considère les entérotoxines staphylococciques comme des superantigènes.
Cette notion est-elle vraie pour toutes ces " entérotoxines " ou seulement pour quelques unes d'entres-elles ?
Merci d'avance
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jean noël joffin 9 allée Pablo Picasso 95460 EZANVILLE FRANCE
Téléphone / Fax 01 39 91 98 54 Protable 06 11 26 30 38
Professeur de Microbiologie Biochimie au Lycée Paul Eluard à Saint Denis
01 49 71 70 00 Président de l'Union des professeurs de Physiologie
Biochimie Microbiologie (UPBM)
---------------------------------------------------------------------------
PEIFFER Bruno <bruno.peiffer@gmail.com
Concernant la question de M.JOFFIN sur le caractère antigénique des entérotoxines à staphylocoques, j'ai recherché de mon côté, et dans ma documentation il est dit que ces entérotoxines ne sont que "faiblement" antigéniques. D'ailleurs je n'ai pas eu connaissance de vaccin pour l'immunisation par rapport aux staphylocoques. Quant aux détails par rapport aux types d'entérotoxines je n'ai pas d'information précise pour le moment.
J'ai jeté un oeil sur la page de Santé Canada consacrée aux staphylocoques sans pour autant trouver davantage de détails http://www.hc-sc.gc.ca/hpb/lcdc/bmb/msds/msds143f.html
Annette Baptiste lundi 15 janvier 2001 11:16
>Je cherche à me renseigner sur le problème des
entérotoxines dans les
>produits alimentaires et plus
particulièrement des produits de volaille :
>- germes
responsable (certainement Staph, Clostridium,
entérobacterie
>diverses ??
>- doses infectantes
et mécanismes de production
>- étude
épidémiologique sur des valeurs retrouvées
éventuiellement
>
>Merci d'avance
>
>Philippe
Sommer
>---------------------------------------------------->>
>Philippe
Sommer
>Directeur
>TRANSAL Bactériologie
>za
Belair
>56250 La Vraie Croix (France)
>Tel : 33 (0)2 97
67 28 28 - Fax : 33 (0)2 97 67 27 09
>
Quelques indications sommaires, à la marge de votre question...
Pour les entérotoxines staphylococciques dans les produits
laitiers, elles doivent être recherchées lors de tout
dépassement du critère M pour Staphylococcus aureus
(note de service DGAL du 19/7/1999.). Dose infectante
? Mystère,
mais d'après une publication récente, un seuil de
détection souhaitable pour une bonne certification de la
qualité hygiénique d'un produit laitier serait de 0,5
ng/g d'extarit d'aliment non concentré.
Bonne chance pour
la suite de votre recherche
JOFFIN jean noël lundi 15 janvier 2001 23:28
La dose infectante n'a aucun sens ici : le seul danger est
l'entérotoxine (immunotoxine d'ailleurs agissant comme
superantigène). Seulement, plus il y a de S. aureus plus il
risque d'y avoir d'entérotoxines. Le seuil de corruption est
d'ailleurs fixé à 50 000 pour nombre
d'aliments.
N'oublions pas non plus que le S. aureus est un
commensal classique de l'homme, qu'il produit souvent
l'"entérotoxine" et que cela justifie le non goûtage
des plats avec un cuillère non
renouvelée.
Merci.
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jean
noël joffin 9 allée Pablo Picasso
95460 ÉZANVILLE FRANCE
Téléphone
01 39 91 98 54
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Professeur de Microbiologie
Biochimie et Informatique au Lycée Paul Éluard
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Président de l'Union des
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Microbiologie
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Serveur
personnel de microbiologie :
http://www.multimania.com/microbio.
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: http://www.multimania.com/upbm
Liste
de diffusion UPBM : sur
egroups
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H.P. vendredi 22 novembre 2002 21:29
Comme pouvait le laisser prévoir le
tableau clinique, il s'agissait bien d'une TIAC à
staphylocoques,
ici consécutive à une contamination
par un membre du personnel de service.
"Le Parisien ",
qui fait probablement de l'esprit sans le savoir, en conclut
que l'intoxication
n'est pas d'origine alimentaire....
-----
Original Message -----
From: "Bruno PEIFFER"
<bruno.peiffer@gmail.com>
To:
<hygiene@yahoogroupes.fr>
Sent: Friday, November 22, 2002
8:43 AM
Subject: [hygiene] Les infos du VENDREDI 22 NOVEMBRE
2002
LE PARISIEN 22/11/02 Bezons L'alerte est levée
à l'école Marcel-Cachin
LES TROIS INTOXICATIONS dont
ont été victimes plus d'une cinquantaine
d'élèves
demi-pensionnaires de l'école primaire Marcel-Cachin, la
semaine
dernière à Bezons, n'étaient
finalement pas d'origine alimentaire.
ahmed kechad mardi 26 août 2003 16:12
Dans l'un de vos message (message du 13 aôut 2003) vous avez
dit que la toxinogénèse chez les staphs
commence à
partir de 6 Log de staph/g minimum, par contre j'ai trouvé
dans un document que cette
toxinogènese à lieu à
partir de 50.000/g? avez vu un éclaircissement sur ce point?
Patrick RIETMEYER mardi 26 août 2003 16:56
Voir avis AFSSA de juin 2003 (denrées animales ou d'origine
animale), à partir de la page 8, à l'adresse
suivante.
http://www.afssa.fr/ftp/afssa/basedoc/2003saa0039.pdf
Michel Dupres. mercredi 27 août 2003 19:57
A propos de la toxinogénèse des staph, les toxines
ne sont produites qu'en cours de croissance bactérienne de
staph. coagulase positive lorsque beaucoup de conditions favorables
sont réunies (pH, aw, nutriments,...) et surtout qu'il sont
déjà en nombre suffisant.
Selon les auteurs, les
expériences..., les seuils annoncés sont soit 10^5,
soit 10^6. En France, on peut se référer aux travaux de
De Busyer. J'ai été voir sur le site de l'AFSSA, mais
malheureusement la fiche sur les staph. n'est
pas disponible en
téléchargement :-(((
Le seuil que vous évoquez
(50.000 germes / gr) est la limite à partir de laquelle la
DDSV va considérer qu'un produit laitier est "toxique"
ou "impropre à la consommation". Bref, le seuil à
partir duquel la sanction tombe sur le producteur.
Je n'ai pas les
seuils pour d'autres types de produits, mais je suppose qu'il sont
sensiblement les mêmes ? Sanction n'est pas synonyme de
certitude d'accident.
En général nous préfèrons qu'il y ai
sanction afin justement de prévenir un accident (cf.
limitations de vitesse sur la route...)
Lorsque ce seuil est
dépassé, cela ne signifie pas nécessairement
qu'il y a eu toxinogénèse. D'ailleurs, si je me
souviens bien il n'y a pas recherche de toxine lorsque ce seuil est
atteint (?) Il faudrait voir un DDSV pour confirmer ce point.
A
titre perso, j'interprète que si on est arrivé sur un
lot d'analyses à un échantillon à plus de 50.000
UFC/gr, c'est à dire germes viables et multipliables par
gramme d'aliment, c'est que le législateur a considéré
que pour les producteurs dans cette zone on ne maîtrise plus
grand chose du coté des facteurs de contamination et de
multiplication. Bref, soit on a, soit on va allègrement
dépasser les 10^9 durant l'une des étape de production,
et/ou durant la phase de commercialisation du produit à la
première rupture du froid venue. Hors, a 10^5 et plus... il ne
faudrait pas plus de 4 h. à température ambiante et
milieu favorable pour être dans la zone de production de
toxines si le staph a les gènes prévus pour).
Philippe Sommer jeudi 28 août
2003 08:58
Pour faire suite, vous trouverez sur
le site de l'AFSSA le dernier avis des comités d'expert sur la
revision des critères microbiologiques, dans lequel vous
trouverez un chapitre consacré au Staph. Le seuil de 50 000
ufc/g est
effectivement un seuil minimum a partir duquel il serait
possible de trouver une concentration en toxine susceptible de
provoquer une TIA. Néanmoins les experts s'accordent à
dire que le seuil "dangereux " est plutot de 100 000 ufc/g.
Gilles TIXIER mercredi 1 octobre 2003 23:42
Il y a t-il une différence de souches de staphylocoques,
entre ceux qui sévissent dans les hopitaux et ceux
recherchées dans les aliments ?
St. Aureus de
l¹agro-alimentaire est-il bien le St. doré des plaies
humaines ?
Lionel Grosjean jeudi 2 octobre 2003 10:02
Oui le Staphylococcus aureus (doré) recherché
en agro alimentaire est le même que celui isolé en
secteur hospitalier.
Ce germe possède de nombreux facteurs
de virulence expliquant les différentes symptomatologies
observées
Pour l'alimentaire la virulence est liée
à la production d'une entérotoxine (il en existe 6
types différents) agissant sur les fibres nerveuses du
tube digestif. La production d'enterotoxine est bien correlée
à la synthèse d'une coagulase facile à mettre en
évidence au laboratoire, d'où la terminologie
récente utilisée dans les rapports d'essai en microbio
alimentaire Staphylococcus à coagulase positive (Norme NF
V08-057)
La relation entre concentration en en Staphylococcus
aureus et production d'entérotoxine a fait l'objet d'une
récente synthèse de l'AFSSA ( avis du 25/06:2003,
révison de l'arrêt de 1979). Ceci est particulièrement
important dans les produits laitiers
Mais staphylo aureus
possède bien d'autres facteurs de viulence comme Protéine
A, adhésine, toxine alpha beta etc.. Exfoliatine,
hyaluronidase coagulase etc... responsables du pouvoir
pathogène sur l'homme ou l'animal.
jean noël Joffin jeudi 2 octobre 2003 10:54
Staphylococcus aureus :
Il me semble que, dans la réponse
du Docteur GROSJEAN, il y a quelques points discutables.
Les
S. aureus des aliments proviennent en règle générale
de la flore commensale ou pathogène des animaux et des hommes.
Mais le pouvoir pathogène de cette bactérie, s'il est
bien réel, doit être relativisé. Sauf pour des
souches particulières qui pourraient être plus
pathogènes, les S. aureus sont des pathogènes
opportunistes : l'état du terrain immunitaire est déterminant.
Ce sont souvent (si tant est qu'on puisse le montrer) des S. aureus
commensaux
qui deviennent pathogènes chez l'individu
sensible.
Dans les aliments, ce n'est pas l'infection que l'on
risque mais seulement l'intoxination, c'est-à-dire l'action de
l'entérotoxine thermostable préformée dans
l'aliment. L'action de cette toxine (7 sérotypes) est discutée
entre deux
interprétations : action sur des récepteurs
nerveux intestinaux déclenchant une réaction
parasympaique, action comme superantigènes avec libération
massive de cytokines expliquant les effets.
Il se trouve que
la production de cette entérotoxine est très répandue
parmi les S. aureus. L'identification de la bactérie reposait
sur la coagulase libre d'où la mention S aureus coagulase +.
Aujourd'hui on préfère des tests de
coaggglutination
(recherche du récepteur au fibrinogène, de la protéine
A et éventuellement de polyosides capsulaires des SARM, S.
aureus résistant à la méticilline), beaucoup
plus rapides. La corrélation entre ces tests et la
présence
d'une entérotoxine est probablement bonne,
mais je n'ai pas de références. On peut aussi
rechercher une DNAse thermostable, la présence de cet enzyme
thermostable semblant corrélée à celle de
l'entérotoxine elle aussi
thermostable. Il est possible
aussi d'utiliser des milieux mettant directement en évidence
la coagulation du plasma.
Les autres facteurs de pathogénicité
du S. aureus s'expriment chez les malades et mieux vaut qu'ils ne
soient pas dans les cuisines !
Bien entendu, ces informations
méritent toute la contestation nécessaire à la
recherche de la « vérité » !
Alain.ROS jeudi 2 octobre 2003 23:44
La réponse est non pas de différence, Staphylococcus
aureus ou "Staphylocoque doré" (traduction du nom
latin scientifique quoique : staphylo = grappe soit une origine
grecque) est une bactérie liée aux activités
humaines. A partir des fosses nasales (chez 25 à 35 % de la
population normale) il va avoir tendance à coloniser des zones
également chaudes et humides comme les aisselles ou bien le
périnée (qui ne se gratte pas le nez ou ...les fesses
discrètement!). A l'hôpital le manuportage va le
propager de plaies en plaies. En agro-alimentaire, en cuisine il sera
posé de préparations en préparations. La seule
particularité des souches hospitalières résident
dans leur grande résistance aux antibiotiques ; mais beaucoup
de ces souches commencent à "sortir" en ville. Il
faut rappeler que
la France est championne d'europe (15 pays de
l'OCDE) et virtuellement championne du monde pour ce qui est des
resistances bactériennes aux antibiotiques en particulier en
ce qui concerne S. aureus ou "S. doré"
Lionel Grosjean vendredi 3 octobre 2003 10:40
Je reviens sur ma réponse d'hier concernant Staphyloccocus
aureus où j'ai peut-être été un peu
réducteur dans mes propos.
Staphyloccocus aureus
constitue bien une espèce bactérienne à part
entière mais comme toute espèce elle possède
différents variants. Les auteurs décrivent des
biovars
Le biovar A est plutôt d'origine humaine, B
plutôt volailles porcins, C plutôt bovins , ovins
caprins, D environnement. Ces biovars sont identifiables par des
critères biochimiques et enzymatiques. Ces biovars
restent
génaralement attachés à leur réservoir
d'origine mais on peut voir des souches humaines (A) passer aux
animaux de la ferme.
Souvent St aureus est un commensal de la peau et des muqueuses, et
chez l'homme et les animaux le portage est majoritairement
asymptomatique. On retrouve par exemple et régulièrement
un portage asymptomatique dans la mamelle des ruminantes.
Le
pouvoir pathogène s'exprimera en fonction des caractères
de virulence de la souche (voir mon message d'hier)qui sont très
variables, et de l'état de l'hôte. Quant à la
résitance aux antibiotiques St aureus en est le champion toute
catégorie. C'est la BMR (Bactérie MultiRésistante)
phare en secteur
hospitalier mais aussi vétérinaire.
Cependant
les souches humaines ou animales sont à l'origine de l'extrême
majorité des contaminations alimentaires, que le portage
soit asymptomatique (portage sain dans la gorge la peau ou la
mamelle) ou
symptomatique (mammite, furoncle, abcès, angine
etc).
Toutes ces souches quel que soit le biovar peuvent être
enterotoxinogènes quand le Staph se développe dans
l'aliment sans que cela soit systématique (la variabilité
est dans la nature).
Il est maintenant recommandé de faire
une recherche des enterotoxines dès lors que le seuil
des 100 000 à 1 000 000 de Staphylocoques par gramme est
dépassé (produit laitiers en particulier).
Voici
quelques considérations techniques et épidémiologiques
pour alimenter le débat.
jean noël Joffin vendredi 3 octobre 2003 12:49
Merci à M. Lionel GROSJEAN de ses précisions utiles
sur les Staphylococcus.
Je souhaiterai préciser,
concernant les analyses microbiologiques et les discussions qui
s'ensuivent, qu'il faudrait, pour être exacts, toujours
préciser dans une mesure son incertitude (ou son coefficient
de variation). Or, cette mention fondamentale est généralement
omise, bien que les normes de numérations la prévoit.
Donc quand on compte 4 colonies sur une boîte, c'est à
combien de colonies près ? Si 4 plus ou moins 10... on
pourrait avoir compté 0 colonies comme 14.
Le problème
des faibles nombres est retrouvé dans les méthodes en
milieux liquides utilisant les tables de Mac Grady : on ensemence 3 à
5 tubes avec chacun 1 mL de suspension. Après culture,
certains tubes
seront positifs, d'autres négatifs. Seule
l'analyse statistique permet, à partir des probabilités,
de déterminer la concentration.
Il me semble donc que,
si une numération donne un faible nombre pour la dilution
première (et donc 0 pour les suivantes), il faut être
très prudent pour conclure.
Enfin, les Laboratoires
d'analyses médicale ne sont pas toujours les plus performants
pour l'analyse alimentaire s'ils la pratiquent de façon trop
occasionnelle. Dans le cas contraire, ils n'ont pas de raison
particulière d'être plus incompétents que des
laboratoires spécialisés.
Virginie MARCASTEL vendredi 7 novembre 2003 08:10
La détection des entérotoxines pour la méthode
recommandée par la DGAL se fait avec le kit Transia Plate.
Un
nouveau kit plus spécifique devrait sortir d'ici la fin de
l'année..
Est-ce que quelqu'un sait de quel fabricant il
s'agit?
Martine SESQUES vendredi 7
novembre 2003 08:29
Il pourrait s'agir du
nouveau kit d'extraction des entérotoxines staphylococciques
par TRANSIA avec utilisation de colonnes d'immunoaffinité
(TRANSIA IAC) comme alternative à la dialyse concentration
utilisée actuellement.
La mise au point a été
faite dans le cadre d'une étude AQS à laquelle nous
avons participé. Cette méthode est en cours de test
final en collaboration avec l'AFSSA.
Le dosage des entérotoxines
devra toujours de faire par le kit TRANSIA Plate.
Claire Gendrin dimanche 18 avril 2004 13:03
Je suis membre de l'ENS Cachan et je met au point un TP de
microbiologie industrielle. J'aimerais que les étudiants
puissent comparer au cours de ce TP les méthodes
"classiques"
de détection d'une contamination avec les méthodes plus
rapides, notamment par PCR.
- Pourriez-vous m'indiquer une souche
de Staphylocoques par exemple authorisée dans l'enseignement
sur laquelle les étudiants pourraient effectuer la démarche
classique d'identification?
- Pour la PCR pourrait-on travailler
sur une souche de S.aureus inactivée par la chaleur sur
laquelle on détecterait le gène codant la
staphylocoagulase ou autre facteur de virulence spécifique de
S.aureus?
Josselin Frémont lundi 19 avril 2004 10:12
Les staphylocoques sont des germes de classe II et donc tous
autorisés.
Si vous voulez utiliser des souches pour
effectuer les démarches classiques d'identification, vous
pouvez utiliser la souche Staphylococcus aureus ATCC 25923
(Collection de l'institut Pasteur rèf: CIP 7625). Au niveau de
l'identification, si vous souhaitez détecter les toxines de
Staphylococcus, adressez-vous aux collections de l'institut Pasteur
qui vous renseigneront sur le choix d'une souche productrice.
Pour
faire les analyses par PCR, vous pouvez effectivement inactiver la
souche par la chaleur. Cependant, nous vous conseillons d'extraire
l'ADN de Staph avant de faire la PCR. Pour cela, utilisez des kits
d'extraction d'ADN destinés aux bactéries capsulées
à GRAM+.
Claire Gendrin jeudi 29 avril 2004 19:54
Qu'est-ce-que la souche ATCC 25923 a de particulier?
Sa
virulence est-elle atténuée? Est-t'elle positive pour
la protéine A, le récepteur au fibrinogène, la
coagulase libre ou la thermonucléase?
J'aimerais qu'au
moins l'un de ces tests soit positif, cela me paraît plus
pédagogique.
Jean-Noël JOFFIN vendredi 30 avril 2004 08:49
L'usage pédagogique des souches bactériennes est "règlementé" de façon claire. Une circulaire de 1973, pour le moins désuette mais qui reste en application, est à lire et à interpréter. On peut rapprocher cette circulaire de textes (décrets) de 1994 sur la classification des souches.
Une attitude réaliste (vu les grosses difficultés d'interprétation légale) est de dire
- pas d'usage de souches de classe 2 ou supérieure pour des
"apprenants" débutants.
- usage des souches de
classe 2 mais non de classe 3 ou 4 (ou exceptionnellement) pour les
"apprenants" compétents, c'est-à-dire
capables de manipuler dans de bonnes conditions de
sécurité.
Atténuer la virulence (la
pathogénicité plutôt) des souches est une vue de
l'esprit sauf cas particulier (souches ne produisant plus de toxine
par ex.). La manipulation de Salmonella ou de Staphylococcus aureus
est celle de souches pathogènes, sans que ce soit pour autant
dangereux, puisque les mesures sont prises pour éviter le
risque, en particulier la compétence des manipulateurs et
l'adaptation des installations. La question d'atténuation est
donc sans objet. Il suffit pour le vérifier d'aller dans les
lycées et IUT qui manipulent ces souches dans les différentes
sections biologiques techniques.
Quant aux souches ATCC, il
s'agit de souches "normalisées" par un institut
américain : il garantit les caractéristiques
phénotypiques attendues (caractères
culturaux,
biochimique et antibiotype). Leur usage est obligatoire pour un
certain nombre de manipulations normalisées. Dans le cadre
scolaire, il serait
absurde de les acheter, les souches
habituelles, dont les caractères sont connus localement,
suffisant pour l'usage pédagogique (même si l'on dit
aux
apprenants qu'il s'agit d'une souche ATCC 25923).
Lise Melius vendredi 30 avril 2004 09:02
une autre source, un peu plus récente : la commission sfstp
de 2001 sur les bonnes pratiques microbiologiques en laboratoire
donne une liste des bactéries en annexe. STP pharma pratiques
11 (2) 56-88 fait référence à l'arrêté
du 30 juin 1998 sur la liste des agents pathogènes.
Y-a-t-il
des pharmaciens dans le milieu de l'agroalimentaire? et quel est
votre rôle?
diethelene Mon, 09 Jan 2006 14:19:26 -0000
j'ai
un cas de staphylocoque sur une analyse sur des oeufs mayonnaise.
cela etant sur un des sites que ma societé de restauration
gère, je m'en suis apercu lors de mon audit seulement soit
plusieurs semaine apres. j'ai expliqué au personnel (trois
personnes) que cela venait souvent de l'homme donc lors de la
manipulation par blessures, maladie type angines, abcés...dois
je aller plus loin? puisque bien sur, c'est
personne qui l'a
fait! dois je faire demander d'autres analyses de produits, (le labo
passe tout les deux mois), faire une recherche de staphylo sur le
personnel?
Hugues JOURDAN Mon, 9 Jan 2006 15:42:56 +0100 (CET)
Pour
éviter d'avoir des soucis avec les clients redéclenche
une analyse sur le même produit au prochain passage au menu,
les laboratoire sont réactif pour repasser à la
demande.
Pour le personnel, le recherche de porteur sain fait
partie des recherches usuelles lors des visites médicales de
personne devant manipuler des denrées alimentaires. De
nouvelles solutions qui évitent les petits pots existent avec
des recherches de pathogènes par application des mains sur des
milieux sélectifs. C'est ce que nous avons en applications
pour les élèves d'ateliers.
Par contre, une "petite
picouze de rappel sur l'hygiène" pour marquer un peu les
esprits.
Voir aussi un Audit hygiène interne ou externe (
voir avec le labo qui te fait les analyses).
Mais néanmoins
: L'oeuf mayo est un des "best of" des analyses
bactériologiques avec les concombres à la crême.
Si
tu n'a pas eu de retour client ( vomissements rapides en fusée)
c'est pas gravissime mais en profiter pour expliquer les
conséquences.
A+
Hugues
PS petit rappel sur les
risques de TIAC
L'épidémiologie des
T.I.A.C.(source site Web Orléans Tours)
GermesTemps
d'incubationSignes cliniquesÉvolution
Salmonelles10 h à
24 hVomissements, puis diarrhée et forte fièvre2 à
5 jours, toxicose possible ; quelques cas mortels
Staphylocoque
doré30 min à 4 hNausées, vomissements, douleurs
abdominales violentesRémission rapide
Clostridium
perfringens5 à 12 hBallonnements, diarrhéeRémission
rapide
Listéria monocytogènes5 à 30
joursSymptômes grippaux, maux de têteAvortements
spontanés, méningites ; mortel dans 20 à 30 %
des cas
Clostridium botulinum10 joursTroubles de la vue
(diplopie), puis soif et déshydratation, puis troubles du
système nerveuxMortel dans 10 à 15 % des cas
Hugues
JOURDAN Mon, 9 Jan 2006 15:50:35 +0100 (CET)
Texte
sur l'hygiène du personnel appelé à manipuler
des denrées
alimentaires..
http://www.ac-orleans-tours.fr/difor-haccp/ressources/A%2010.3.77.pdf
libcb Mon, 9 Jan 2006 16:20:53 +0100
c'est
vrai qu'un retour client sous forme de vomissements en fusée,
ca donne à réfléchir....
Allez.... bonne
année quand même !
Frederic.Birraux Mon, 9 Jan 2006 16:52:52 +0100
En
hiver le risque de staph est plus eleve, du fait des rhumes et
angines qui courent......
Donc effectuer des recherches selon
l'arrete de 77 c'est bien mais ne sera pas suffisant: cela ne
detectera que les porteurs sains mais pas les porteurs
occasionnels:
faites votre enquete pour savoir qui etait malade et
present ce jour la....
Il faut accentuer sur les regles d'hygiene en hiver: port CORRECT
(les staph ne passent pas par le menton) du masque pour les personnes
malades (l (vous etes censes les ecarter de la fabrication....) y
compris les visiteurs !! et lavage des mains accentués surtout
apres s'etre mouché. + pour toute l'annee: protection efficace
des plaies.
Ce n'est pas le staph en lui meme qui est
dangereux: c'est la toxine qu'il produit qui est dangereuse et
thermoresistante (donc attention pour les produits chauds): donc cela
ne vous disculpera pas mais prouver en cas de presence que:
- la
chaine du froid est parfaitement respectee sur ces produits durant la
duree de vie: donc multiplication difficile des germes
- que la
duree de vie est tres courte et ne permet pas le dev
Cela peut
tenir le coup pour un assemblage à cru mais petit bemol par
contre sur un produit cuit avec staph: il faut arriver a savoir si le
staph est apparu avant ou apres cuisson: un taux bas de staph sur un
produit cuit peut resulter d'une destruction pendant la cuisson mais
la toxine peut etre presente.
Patrick FEIDT Mon, 9 Jan 2006 17:05:14 +0100
Qu'en
est il de la confidentialite des donnees medicales???
Pascal
Cahen Mon, 09 Jan 2006 17:24:02 +0100
Compte tenu du
germe incriminé, il vous faut rappeler les mesures de
précautions à prendre impérativement en cas de
rhume, angine (port de masque), de blessure, panaris (gant ou
doigtier), lavge des lains après éternuement, mouchage;
voire arrêt de travail.
Pour marquer les esprits , vous
pouvez faire une recherche de Staph au moyen de gélose contact
spécifique des Staph (éventuellement de façon
anonyme); demandez lors de la prochaine visite de la médecine
de travail à ce que soit réaliser une recherche de
Staph pour les personnes avec angine (par écouvillonage).
Surtout,
il vous faut revoir votre procédure d'examen des résultats.
En tant que responsable qualité, vous devez être
informée immédiatement (dans la semaine au plus) de
tout résultat non conforme, soit en recevant directement les
résultats d'analyses ou en étant prévenu par le
labo ou le personnel du site, ce que vous voulez du moment que c'est
efficace
mariembahloul Sun, 12 Mar 2006 20:58:25
-0000
je me présente ; je suis jeune
pharmacien biologiste responsable d'un labo d'hygiène en
Tunisie.
ma formation initiale étant biologie clinique je
suis trés à vide de connaissances de lectures en
hygiène!
est ce que vous pouvez m'aider à travailler
selon des normes ISO ou FR !
comment rechercher les anaérobies
sulfito réducteurs dans les aliments!
et à quels
taux peuvent ils etres dangereux?
à quels taux S.aureus est
il dangereux dans les aliments? vu qu'il n'est pas exigé de le
rechercher dans tous les aliments!
adamou magagi Sun, 12 Mar 2006 23:42:06 +0100 (CET)
Les
staph aureus sont très thermosensibles.
Cependant ils
produisent une toxine qui est très thermorésistante,
encore plus résistante que la toxine botulique.
Pour ta
recherche anaérobie, tu pourrais utiliser les galéries.
Jean-Yves François Tue, 11 Apr 2006 21:54:45 +0200
Le 11-avr.-06 à 20:43, qualiseb a écrit
:
> J'en revient à 2 questions:
>
>
Faut'il ne plus rechercher STAPH AUREUS dans les viandes hachées
> comme le préconise le paquet hygiène ?
Ce
n'est effectivement plus obligatoire Et ça n'a de toute façon
jamais été très utile
>
> Si
une technique efficace de recherche de E COLI O157H7 existe, il
>
serait bien de la diffuser..
Si vous parlez de technique de laboratoire, la solution qui présente le meilleur rapport qualité/prix est pour moi le test ELISA Vidas ECO de la société bioMérieux (je peux vous envoyer le protocole, si vous le désirez). Cette recherche reste cependant particulière tant au point de vue de l'expertise nécessaire à sa maîtrise qu'à la biosécurité à mettre en place avant de multiplier ce type de microorganisme pathogène à de (très) faibles taux
qualiseb Wed, 12 Apr 2006 07:55:36 -0000
Faut'il
ne plus rechercher STAPH AUREUS dans les viandes hachées
>
> comme le préconise le paquet hygiène ?
"
Ce n'est effectivement plus obligatoire Et ça n'a de toute
façon
jamais été très utile."
Je n'en suis pas si sur: sur la fiche microbiologique de
l'AFSSA, ont peut lire:
"Les TIA à staphylocoques
représentent une des causes majeures des TIA d'origine
bactérienne observées dans le monde En France, S.
aureus est le 2ème agent responsable de TIA après les
Salmonella Il est responsable de 14,8% des 2810 foyers de TIAC à
agents identifiés, déclarés de 1988 à
1997 De plus, il représente la première bactérie
mise en cause parmi les foyers dont l'agent est suspecté mais
non identifié, répertoriés depuis 1996 dans les
bilans annuels La maladie étant le plus souvent bénigne,
son incidence
doit être largement sous-estimée,
notamment au niveau des foyers familiaux
Réservoir
Bactéries commensales de la peau et des muqueuses (narines
en particulier) des mammifères et des oiseaux
Dose
infectieuse
· L'ingestion de 100 ng d'entérotoxines
constituerait la dose minimum capable de provoquer des troubles chez
les individus les plus sensibles (d'après l'étude d'une
TIAC survenue en 1985 aux USA). Grande variabilité de
sensibilité d'un individu à l'autre
· La
toxine étant très stable, elle peut être présente
sous forme active dans les aliments alors que toutes formes viables
de la bactérie ont disparu Les entérotoxines sont
généralement détectables pour une population
d'au moins 106 cellules bactériennes par g.
Mode de
transmission
Ingestion d'aliments variés crus ou cuits,
contaminés et renfermant des entérotoxines : plats
cuisinés de viandes, volaille, poisson et fruits de mer,
charcuteries, pâtisseries à la crème, mayonnaise,
crèmes glacées, aliments d'origine non animale ou mixte
( riz cuisiné, salades de riz, de légumes, autres
salades composées), aliments à teneur en eau réduite
( salaisons, poisson séché et fumé, lait en
poudre, pâtes), lait et produits laitiers (fromages frais et
fromages affinés au lait pasteurisé ou au lait cru)"
"2ème agent responsable de TIA en France après
salmonelle" "Ingestion d'aliments variés crus"
Peut être que la viande hachée n'est pas
concernée, mais, il y à plusieurs facteurs de
contamination pas forcément maîtrisable comme des abcés
internes
Il n'y a pas de phase propice à la
toxinogénèse dans le process viande hachée, mais
si le consommateur se sert mal du produit, DANGER..
C'est
pour ce type de raisons que je pensait qu'il était judicieux
de maintenir une surveillance sur staph, avec par exemple, un M à
20 000 ( il me semble déjà retenu pour la filière
pêche ) et une limite de 1ng/g pour l'entérotoxine
Mais je veux bien lire
Pour ECO H7, il semble que la
technique Mc Do, "reveal" soit plus efficace que la
technique VIDAS ( BIO 12/08-07/100 ). Elle aurait notament permis
d'en trouver dans l'affaire SOVIBA/LECLERC
Je veux bien des
avis éclairés, je me sens un peut dans le flou..
Cordialement
Laurent
Olivier CERF Wed, 12 Apr 2006 10:05:26 +0200
Où
avez-vous trouvé que « le paquet hygiène
préconise DE NE PAS de rechercher S. aureus » ? Le
règlement 2073 donne un certain nombre de critères
d’hygiène des procédés Il n’interdit
pas de lire les « Principes régissant l’établissement
et l’application de critères microbiologiques pour les
aliments », disponibles GRATUITEMENT sur la Toile
<http://www.codexalimentarius.net/download/standards/394/CXG_021f.pdf>
/download/standards/394/CXG_021f.pdf (voir plus bas). Vous noterez au
passage la mauvaise traduction de HACCP Mais vous retiendrez qu’il
est recommandé aux industriels d’établir des
critères microbiologiques Vous êtes certain qu’il
vous faut un critère pour S. aureus ? Appliquez-le ! C’est
aussi simple que cela
S’il vous plait, retenez que l’on
est passé d’une réglementation prescriptive avec
obligation de moyen à une réglementation avec
obligation de résultat L’UE ne légifère
plus que pour des raisons essentielles (p.ex à la sécurité
du consommateur) et/ou pour lesquelles existe un besoin
d’harmonisation
Votre syndicat professionnel ne vous a
pas expliqué tout cela : il a mal fait son travail, ou les
adhérents ne lui ont pas demandé de le faire Peut-être
il l’a fait mais vous n’avez pas lu, écouté
ou compris ce qu’il vous a dit ?
« 3.1.2 APPLICATION PAR LE RESPONSABLE D'UN
ÉTABLISSEMENT ALIMENTAIRE
Les critères
microbiologiques peuvent non seulement servir à vérifier
la conformité d'un produit aux dispositions réglementaires
(voir § 3.1.1), mais être appliqués par le
responsable d'un établissement alimentaire pour formuler des
exigences relatives à la
conception et pour examiner les
produits finis, dans le cadre des mesures servant à vérifier
et/ou valider l'efficacité du système
HACCP
De
tels critères doivent être conçus expressément
pour le produit et le stade de la chaîne alimentaire auxquels
ils sont appliqués
Ils sont parfois plus rigoureux que les
critères appliqués à des fins réglementaires
et, par conséquent, ne doivent pas être
utilisés
pour une action légale
3.2 Les critères
microbiologiques ne conviennent normalement pas pour vérifier
les seuils critiques définis dans les Système
d’analyse des risques - points critiques pour leur maîtrise
et directives concernant son application (Appendice au CAC/RCP
1-1969,
Rév. 3-1997). Les méthodes de surveillance
doivent être capables de détecter toute défaillance
au niveau d'un point critique pour la
maîtrise (CCP). Ces
renseignements doivent être communiqués en temps voulu
pour prendre des mesures correctives avant qu'il devienne
nécessaire
de rejeter le produit Par conséquent, on préfère
souvent mesurer des paramètres physiques et chimiques sur la
chaîne de
production plutôt que procéder à
des analyses microbiologiques, car les résultats sont ainsi
disponibles plus rapidement sur le lieu
même de production
En outre, l'établissement de seuils critiques peut nécessiter
la prise en compte d'autres facteurs que ceux
décrits dans
le présent document »
qualiseb Wed, 12 Apr 2006 09:03:37 -0000
Je
sais que parfois je ne lit pas assez, mais lâ, ça va.
Je
ne suis pas décideur pour une filière, je cherche à
savoir pourquoi "scientifiquement" le STAPH AUREUS
n'apparait pas dans le paquet hygiène, d'autant plus que la
filière à plutôt envi de ne plus rechercher staph
dans les viandes hachées.
Comprenez que vouloir
continuer une recherche envers et contre tous, cela est
impossible.
Je pense que les industriels ou ceux qui les
représentent non pas les données et les capacités
scientifiques nécessaires à l'établissement de
critères microbiologiques pertinents, moi encore moins, mais
je n'arrivent pas à concevoir que l'on arrête de
rechercher ce fameux STAPH AUREUS dans les viandes hachées,
donc je recherche des arguments scientifiques incontestables pour
étayer mes idées.
Si réellement STAPH
AUREUS ne représentent aucun danger en viandes hachées
OK, je m'inclinerais. Sinon j'essayerais de trouver les données
permettant la mise au point d'un critère pertinent.
D'accord,
c'est peut le travail des syndicats avec l'appuis de la DGAL qui
consultera l'AFSSA, rendez-vous dans 1 an au moins, c'est trop long
pour moi.
Je pense que déjà aujourd'hui certains
connaissent les réponses.
Bertrand CARLIER Wed, 12 Apr 2006 11:06:18 +0200
cela
doit vous concerner:
Règles de certification de la
marque
Validation des méthodes alternatives
d'analyse
Application à
l'agroalimentaire
http://portailgroupe.afnor.fr/v3/pdf/rp102.pdf
Martin CAMUS Thu, 13 Apr 2006 04:13:49 -0000
En
boucherie artisanale, la viande hachée est particulièrement
concernée par la contamination par Staph. Aureus, en raison du
contact répété avec les mains et les outils des
opérateurs, de plus c'est un milieu propice à la
croissance de ce micro-organisme. C'est à vous de voir en
fonction du risque qu'il y a dans votre entreprise.
qualiseb Thu, 13 Apr 2006 05:40:13 -0000
Les
GBPH vont étre revus, en incluant les critères
microbiologiques.
La tendance à aujourd'hui, au niveau
national pour l'écriture du guide sur les viandes hachées
est de supprimer la recherche du STAPH AUREUS.
Ont à
déjà pu voir le mal qu'avait certains RQ pour faire
respecter les lois ou les guides, alors si en plus il faut convaicre
son patron sur l'utilité de rajouter des germes dans un plan
analytique, envers et contre tous...
Florence Humbert
Thu, 13 Apr 2006 19:49:28 +0200
Pour le critère
Staphylocoque, Contactez Marie Laure de Buyser ou carrément
demandez lui un entretient : mdebuyser@afssa.fr
vous aurez
l'aspect scientifique.
jnjoffin Vendredi 28, Avril 2006 16:10
On
lit, dans la note de service DGAL/SDSSA/N2006-8048 pour le
dénombrement des staphylocoques à coagulase positive :
La méthode de routine NF V08-057-1 prévoit la
possibilité d'une conformation par test en piqûre sur
RPF, très utile, rapide et économique, à la
différence de la méthode de référence NF
EN ISO 6888-1;
Disposant de la norme NF V08-057-1 incluse dans
le recueil Microbiologie alimentaire Tome 2 8e édition, j'ai
cherché désespérément le test par piqûre
mentionné.
Si un colistier pouvait apporter
l'information… je l'en remercie par avance !
La note de service DGAL/SDHA/N2006-8048 a été remplacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14/01/2008 (84 K) Précisions relatives aux modalités de mise en oeuvre des analyses microbiologiques de denrées alimentaires et d'exploitation des résultats.
Cerl7 Vendredi 28, Avril 2006 20:16
Vérifiez
bien que votre recueil de norme fait bien référence à
la dernière version de cette norme car j'en possède la
dernière version qui date de janvier 2004 et le test de
recherche de la coagulase est bien inscrit dans la norme en vigueur
(paragraphe 9.5.3.3).
Je pense que la date de parution de votre
recueil de normes est antérieure à janvier 2004 et de
ce fait c'est encore l'ancienne version du texte que vous possédez.
jnjoffin Dimanche 30, Avril 2006 8:32
La
norme dont je dispose prévoit bien entendu la recherche de la
coagulase.
Mais celle-ci ne se fait pas par "piqure sur RPF"
mais par ensemencement d'un bouillon coeur-cervelle.
C'est cela
qui me pose le problème.
D'autre part, en microbiologie
médicale, les S. aureus sont identifiés par un test sur
lame, très fiable, rapide, mais plus cher.
Il me semble que
des laboratoires de microbiologie alimentaire utilisent de tels
tests.
Est ce la cas ?
Cerl7 Mon, 1 May 2006 15:57:22 EDT
Je vous
confirme bien que la dernière version de la norme dont je vous
parle (NF V 08 057-1 janvier 2004) fait bien référence
à la mise en évidence de la coagulase libre par
ensemencement par piqure sur gélose RPF en tant que méthode
alternative à la mise en évidence de la coagulase libre
parensemencement d'une culture de colonies en bouillon coeur cervelle
en présence de plasma de lapin.
Ainsi la mise en
oeuvre de cette méthodologie vous permets de dénombrer
les staphylocoques à coagulase positive
Je ne suis pas
tout à fait sûre du test auquel vous faites référence
en laboratoire de microbiologie médicale mais il vous faut
savoir que les souches rencontrées dans le médical et
celles isolées en alimentaire ne sont pas forcément les
mêmes (souches souvent uniquement d'origine humaine d'un côté
alors qu'en alimentaire il peut y avoir également présence
de souches d'origine animale).
Certains tests médicaux
ne permettent pas de mettre en évidence les mêmes
caractéristiques des souches (par ex mise en évidence
de la présence de la coagulase liée au lieu de la
coagulase libre. ..).
Donc selon mon point de vue, il ne
serait pas sécuritaire d'utiliser un test d'identification
issu du milieu médical sans que celui ci ne soit testé
dans le domaine de la microbiologie alimentaire
jnjoffin Mon, 01 May 2006 22:17:40 +0200
Je
vous remercie de votre réponse très documentée
mais il me manque un élément : qu'est ce que la gélose
RPF ?
Je doute qu'elle soit issue d'un vieux parti politique...
Entre parenthèses, on attend d'une norme qu'elle décode
les sigles ! (LRM dans le pack hygiène est du même
tonneau : heureusement que la liste Hygiène était là
pour apporter la réponse).
Quant aux tests médicaux,
ils ont peut être le défaut de ne pas prendre en compte
les /Staphylococcus/ d'origine animale (ce qu'il faut montrer) mais
finalement cela pourrait être un avantage dans la mesure où
les /Staphyloccus aureus/ d'origine humaine sont peut être les
plus fréquents dans les intoxinations humaines...
Il
faudrait, de toute façon, montrer que le test de coagulase
libre mette effectivement en évidence tous les
/Staphylococcus/ producteurs d'entérotoxine. La corrélation
entre le taxon /Staphylococcus aureus/, le test de la coagulase libre
et la capacité de production d'entérotoxine n'est pas
forcément à 100%. On a de plus utilisé la
recherche de la DNAse thermorésistante...
D'autre part,
deux mécanismes d'action sont proposés pour
l'entérotoxine staphylococcique :
- activation de
récepteurs nerveux itnestinaux déclenchant les
réactions de vomissement et diarhhées,
- action de
superantigènes des entérotoxines.
Avez-vous une
réponse (ou des pistes) à cette question. Je la
recherche désespéremment depuis de nombreuses années
!
Cerl7 Tue, 2 May 2006 15:53:36 EDT
La
gélose dite RPF est décrite dans la norme; Il s'agit du
milieu gélosé au plasma de lapin et au fibrinogène
à la composition définie dans le texte de 2004.
Plusieurs fournisseurs commercialisent ce milieu prêt à
l'emploi.RPF = Rabbit Plasma-bovine Fibrinogen
A ma
connaissance, il n'y a aucune corrélation entre le test de la
coagulase libre et la production d'entérotoxines
staphylococciques de même qu'avec la recherche de la DNase
thermorésistante, bien que pendant des années on ait pu
le penser. Dommage d'ailleurs cela aurait été des
marqueurs pratiques car simples à rechercher....
Je
suis d'accord avec vous sur le fait que très souvent ce sont
les souches d'origine humaine qui représentent le danger le
plus important en terme de TIA (Toxi-Infection Alimentaire).
Cependant rien n'est aussi simple et il existe également un
danger potentiel dans les produits crus (ex fromages au lait cru)
dans lesquels on peut potentiellement trouver des staphylocoques
d'origine animale dont certains peuvent sécréter des
entérotoxines. Alors ....
C'est pour cela que le
critère "staphylocoques à coagulase positive"
fait parti des critères d'hygiène notamment pour ces
produits et que l'un des critères de sécurité
concerne quant à lui "les entérotoxines
staphylococciques"
elles mêmes.
Quant aux
modes d'actions concernant les entérotoxines, les quelques
publications que j'ai pu consulter jusqu'à présent
basent leurs hypothèses sur la présence de
neurorécepteurs intestinaux mais je reconnais que celles ci
datent de plusieurs années et que je n'ai pas été
amenée depuis, à me pencher sur la question.
Mais
comme vous le dites la question surfe sur la liste... alors
Mais si je trouvais dans les jours à venir quelques infos
je ne manquerai pas de vous les communiquer
Très
cordialement
jnjoffin Wed, 03 May 2006 17:12:55 +0200
Je
remercie bien vivement Marine de sa réponse sur les
/Staphylococcus/.
Mais je reviens quand même à la
charge pour indiquer que dans ma norme NF V08-057-l (*de novembre
1994*), ce repiquage en RPF n'est pas prévu.
Le milieu RPF, figurant dans la norme V08-057-2, sert au
dénombrement direct des S. /aureus./
Je ne suis pas en
mesure de consulter des versions ultérieures de la norme.
Évidemment, si elles étaient consultables sur le net, ces interrogations n'auraient pas lieu d'être !
elise.chasseignaux Sun, 7 May 2006 23:56:25 +0200
Vou
n'avez pas la dernière version de la norme : la norme
actuellement en vigueur est celle de janvier 2004 (cf le site de
l'AFNOR). Dans cette nouvelle version, vous pouvez réaliser
une repiquage sur RPF.
jnjoffin Mon, 08 May 2006 09:05:23 +0200
Un
grand merci à Élise...
Cela prouve, s'il le fallait
encore, que la mise à disposition payante des normes pose
problème.
Ou alors, il faudrait que celui qui a payé
puisse bénéficier des mises à jour au fur et à
mesure de leur publication...
Ou encore, que des personnes
chargées de veille règlementaire, indiquent, par
exemple sur la liste hygiène, les modifications apparues dans
les normes !
Avouons que, pour un particulier (enseignant) qui
doit déjà payer tout son matériel et ses
ouvrages, il ne peut que lui être difficile d'acheter les
normes à chaque parution, vu leur prix pour le moins excessif
! Lui objecter qu'elles sont consultables à l'AFNOR est peut
être juste mais tout de même pas très pratique !
Constant Depièreux Fri, 19 May 2006 21:03:08 +0200
Le 19-mai-06 à 20:27, qualiseb a écrit
:
>>
>> Pensez-vous, que le cas d'une cuisson
d'un produit à base de viande,
>> avec un barême
permettant d'atteindre une VP de 40 en 3 heures
>> puissent
déclanché une toxinogenèse du Staph ou peut en
détruire les
>> formes végétatives
sans qu'il ait le temps de produire sont
>> entérotoxine
?
Bonsoir,
"Les entérotoxines sont
thermostables ou partiellement dénaturées à la
chaleur La thermorésistance est fonction du sérotype
(l’entérotoxine C est plus thermostable que
l’entérotoxine B elle-même plus thermostable que
la A) et de nombreux autres paramètres dont la nature du
milieu, la concentation et le degré de pureté des
entérotoxines Les entérotoxines A, B et C (100 ng/ml)
n’ont été complètement inactivées
qu’après 20 à 40 min à 120°C, selon
une étude réalisée avec dans du tampon phosphate
Dans une autre étude, les entérotoxines A et D ajoutées
à 50 ng/ml dans du lait ont été inactivées
respectivement à 96 et 92 % après un traitement UHT
(143° C, 9 sec) Plus récemment, de l’entérotoxine
A (58 ng/g) formée dans des champignons artificiellement
contaminés par une souche toxinogène a conservé
en partie ses activités biologique et sérologique après
appertisation en boîte pendant 28 min à 121°C et
15 min à 120°C La dénaturation des entérotoxines
pourrait être réversible Elles sont résistantes
aux rayonnements ionisants et à la congélation."
Sources :
http://www.afssa.fr/ftp/afssa/fiches/mic/staphilocoque/Fiche%20S.%20aureus%205%20juin%2003.htm
Véronique CHOPRA
La directrice d'un établissement
de restauration collective m'a posé le
problème
suivant:
Son chef de cuisine a été récemment
arrêté suite à une inflammation grave du
genou.
Après examen, il s'avère que cette infection est due à
un
staphylocoque doré.
Les médecins de l'hopital
on émit l'hypothèse que cette personne pouvait
être
porteur sain.
Aussi la directrice s'interroge sur la possibilité
d'une contamination de
ses collègues de travail. Qu'en
pensez vous?
Est il justifié de faire réaliser des
prélèvements systématiques pour
chacune des
personnes de l'équipe de
restauration?
Cordialement,
Véronique CHOPRA
Votre chef de cuisine ne répond pas à la
définition de porteur "sain" dans la mesure où
il y a une inflammation.
Pour les autres, une analyse des mains ou
des fonds de gorges donnera comme d'habitude des négatifs et
quelques positifs.
Par qui remplacerez-vous les positifs ? (la
réponse est en général par des intérimaires
non contrôlés et non compétents)
Etes-vous
sure que les négatifs le seront encore le lendemain ?
C'est
bien pour cela que l'on évite le plus souvent de réaliser
des recherches de staph.
Toutes nos bonnes pratiques hygiéniques
doivent donc s'appuyer à tout moment sur le fait que le
personnel est porteur de germe potentiel, avec un lavage soigneux des
mains, port du masque, respect des températures
etc...
Cordialement
Georges Op de Beeck
bien entendu qu'il peut etre porteur sain du staphylocoque et
meme s'il ne l'était pas , aprés aucours de sa maladie
il a pu disséminer le staphylocoque à ses collègues,
de toutes façon je pense qu'un controle systématique
est souhaitable meme en l'absence de cet incident
Puisque le cuisinier avait une inflammation au genou, il n'était pas sain !
Un porteur sain abrite la bactérie sans que cela soit
détectable. Il peut transmettre la bactérie à
d'autre personnes, et contaminer les objets qu'il touche et ceux sur
lesquels il souffle. Comme beaucoup de gens sont porteurs sains de
Staphylococcus aureus, ils peuvent contaminer les aliments. Comme on
ne peut surveiller la présence de cette bactérie à
tout instant chez tous les employés, la meilleure chose à
faire est de concevoir les procédés de fabrication de
façon à minimiser la contamination des aliments par
les
porteurs sains (je me contente de redire autrement ce qu'un
autre colistier a déjà expliqué).
Au risque de généraliser, je voudrais ajouter au
débat que la notion de porteur sain ne se limite pas à
S. aureus, mais à beaucoup d'autres problématiques :
maladies d'origine génétiques (ex; drépanocytose
- voir :
http://www.mc.be/fr/100/votre_sante/autres_maladies/drepanocytose/index.jsp),
infections virales, germes pathogènes, protozoaires, ...
Ce
qui débouche sur un problème éthique : faut-il
suspecter tout le monde ou stigmatiser les seuls individus qui ont eu
le courage de communiquer un problème potentiel ou encore ceux
qui ont la malchance d'être l'objet de campagnes de détection
systèmatiques ou aléatoires?
La réponse
est à la fois dans la prévention et le développement
de procédés/produits robustes.
Au risque de vous contredire , ceux qui ont fait l'objet de
campagne de détection aléatoires ou systématiques
ne sont pas si malchanceux que ça!
je pense que notre
liberté voit ses limites quand la liberté d'autrui
commence, et sur ce , je pense que le dépistage qu'il soit
systématique aléatoire ou cible, peut sauver des vies,
et puis surtout peur laisser le choix à l'autre !!
que
l'autre soit le compagnon d'un sidéen, le parent proche et le
compagnon d'un drépanocytaire "mineur" ou l'élève
qui mange dans une cantine ou le cuisinier porte S.aureus dans ses
mains!
on doit tous avoir le choix! et puis être porteur de
HBs et être dépisté permet au partenaire de se
vacciner tout bêtement et d'éviter bien des soucis!
donc
oui au dépistage, oui à l'évolution des
techniques biologiques!
quelqu'un pourrait me dire que est le meilleur moyen d'irradiquer
S.aureus chez un porteur sain???
sachant que ce porteur est le
technicien manipulateur du laboratoire d'hygiène, et que aprés
lavage et désinfection des mains avec un antibactérien
, S.aureus est encore là!!
peut etre qu'on doit laisser
plus le temps de contact???, quels antibactériens me
conseillez vous?
j'ai peur que le technicien en question soit une
source de contamination!
Il ne doit pas être le seul dans ce cas, sans qu'on s'en
aperçoive.
Faudrait-il le mettre à un poste où
il n'a pas de contact direct avec l'aliment ? C'est une question aux
colistiers.
Le problème est avant tout une question de technique. Nous
sommes tous porteur d'une flore bactérienne et pourtant avec
un minimum de technique nous parvenons à effectuer des tests
de stérilité "stériles".
Avant
de mettre ce technicien "en quarantaine", il serait à
mes yeux judicieux de mettre en doute la procédure de test
:
* stérilité initiale des équipements
*
efficacité du flambage
* proximité suffisante de la
flamme
* utilisation de hottes à flux laminaire ...
*
utilisation de gants stériles
* utilisation de masques
*
dextérité de l'opérateur, ...
Pensez-vous qu'une contamination croisée avec un porteur sain, lors de la réalisation d'analyses, peut entrainer la présence d'entérotoxines de S. Aureus dans les échantillons analysés ?
c.tressens Lundi 22. Septembre 2008 10:24
Justement par rapport à cela : nous trions manuellement des fruits secs décortiqués circulant sur un tapis. Les fruits secs ont un AW trés basse (<= 0.7) ne favorisant pas le développement des germes :
pensez vous que le port du masque soit indispensable pour notre activité (nous l'imposons uniquement lorsque le personnel est malade type rhume..)
Pascal Rudeaux Lundi 22. Septembre 2008 17:04
Ne pas oublier non plus qu'il n'est pas demandé absence staph dans l'aliment. Mais plus généralement inf a 100 par g.
Ce qui veut dire: contamination acceptée mais développement refusé.
Les bonnes pratiques d'hygiene du personel et des structure ainsi que celles de conservation suffisent.
qualiseb Lundi 22. Septembre 2008 20:15
Il me semble qu'il y a une différence entre les staph issus d'une contamination "humaine" ou "animale", mais comment faire la différence ???
Pascal Rudeaux Lundi 22. Septembre 2008 21:12
Il y a des staph pour tout un chacun:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Staphylococcus
Se diferencient par une batterie de tests.
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