ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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LIENS FONDAMENTAUX
Les principales informations concernant le sel sont accessibles via PEARLTREES.
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
nadege espagnet jeudi 6 décembre 2001 20:45
A propos de produits contenant trop de sel
:
avez vous déjà gouté
des confits de canards conservés avec de fortes doses de sel,
du jambon séché au sel comme cela se fait dans les
campagnes ?
nos parents ont toujours
mangé des produits très salé , il n'en était
pas pour autant plus malades.
cependant
il est vrai qu'ils avaient à côté de cela une
alimentation riche en fruits, légumes en bref EQUILIBREE
!!!
le coupable n'est pas tellement le
sel mais plus une alimentation qui demande en premier lieu la
facilité donc tout prêt avec en plus du goût sans
rien faire. le moyen le moins cher pour les IAA c'est de rajouter du
sel qui est un exhausteur de goût.
donc
en clair : apprenons d'abord à nos enfants à bien
manger !!
je précise que je suis
une resp. qualité en agro (24 ans).
nclapham vendredi 7 décembre 2001 08:43
Qu'avez-vous pensé de ce reportage hier
soir ? Désolant, une fois de plus l'agroalimentaire est montré
sous son plus mauvais jour. La psychose d'un lobby mondial qui
voudrait faire avaler des quantités gigantesques de sel à
la population. Le journaliste argumente ainsi : si Nestlé met
du sel dans
ses plats préparés,
c'est pour le consommateur boivent plus l'eau qu'il commercialise par
allieurs ! Et c'est aussi pour permettre à l'industrie
pharmaceutique de vendre davantage de médicaments contre
l'hyper-tension !... Ce reportage montre aussi une jeune femme qui
s'étonne (!) que l'on mette du sel dans la pizza, les crêpes,
dans l'eau minérale (alors là, c'est la comble, puisque
la teneur en chlorure de sodium est naturelle).
Vraiment, je ne souhaiterais pas dîner chez les journalistes qui ont réalisé ce documentaire : la nourriture doit y être bien fade !
Christian Giraud vendredi 7 décembre 2001 09:20
Parfois on se demande si nous ne vivons pas
dans un autre monde, ou du moins si nous ne vivons pas dans le monde
dans lequel nous croyons vivre.
Est-ce
que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ? Ou
est-ce que tout le monde il est mechant comme cela est suggere dans
le reportage ?
Surement entre les
deux. >--> Mais c'est
effrayant quand meme.
Ceci dit, je
suis persuade qu'a quelques annees lumieres au dessus de la pensee du
commun des mortels, il y a des gens qui pensent ce qui est evoque
dans le reportage. Et de la a penser (dans ma petite tete de naif
moyen) que certains mettent en pratique ...
Il
y a des gens qui n'ont pas la meme logique de pensee que nous.
Exemple le terrorisme et ce qui s'est passe recemment. Alors dela a
penser que certains on franchis le pas .....
Ceci
etait la minute de reflexion provoquee par le mail de Mme CLAPHAM
Je reste a disposition pour poursuivre si interessee.
Annie SOYEUX SALAVIZE vendredi 7 décembre 2001 11:10
Je en suis pas sure des chiffres évoqués dans l'émission télé. La biblio sur ce sujet est beaucoup moins alarmiste. je pense que des informations fiables sont sur le site du CERIN CHOLEDOC : www.cerin.org. Ils ont une biblio médicale et nutritionnelle importante.
F.P. Verpillot dimanche 9 décembre 2001 10:58
3. Je profite de ce message pour mettre mon
grain de sel dans le reportage de FR2 sur le lien entre l'ingestion
trop importante de sel dans l'alimentation et le risque
cardio-vasculaire. Il ne faut sans doute pas accuser la grande
industrie de mettre du sel pour provoquer la soif et vendre ses
boissons. Le sel est un exhausteur de goût et le consommateur
aime le goût prononcé du sel.
Il
faut travailler à la base : Dans les cantines scolaires par
exemple, là où s'effectuent une partie des
apprentissages.
Je n'ai entendu personne
sur cette liste observer que le travail du Pr Menneton de l'inserm
est scientifiquement indubitable : Augmentation de la prise de
liquide, augmentation de la pression artérielle et donc
fragilisation des vaisseaux. Il y a donc lieu d'agir. Cela ne se
discute même pas. La balle est dans le camp de l'afssa.
Frédéric VERPILLOT
APE
Charles Digeon Saint-Mandé
celine.ducotey samedi 12 janvier 2002 17:22
On entend souvent dire que le sel est un facteur important de la rétention d'eau dans l'organisme. J'aurais souhaité savoir quels sont les mécanismes physiologiques de ce processus ?
InfoCefaq samedi 12 janvier 2002 19:09
Ne serait ce pas synthétiser la très juste
intervention de M. Legois en disant que :
Il est plus facile
de taper sur les boulangers, et les produits artisanaux charcutier
que sur le LOBBIE de la grande transformation des produits
alimentaires. :(((
Un peu plus de sérieux et de rigueur
scientifique nous fera du bien.
F.P. Verpillot dimanche 13 janvier 2002 11:26
Je reviens donc sur le pain, hélas démaissé
en cours de route.
puisqu'il reste un aliment de base pour le
commun des mortels, et puisqu'un scientifique démontre, preuve
à l'appui, l'augmentation de la pression artérielle en
cas d'augmentation de l'ingestion de sel, et qu'il est prouvé
que l'augmentation de la PA provoque des maladies cardio vasculaires,
il serait bon de réfléchir sur la quantité de
sel utilé dans le pain (boulangers et grande distribution dans
le même panier).
La pâte à pain
correctement fermenté voit augmenter l'acide lactique, ce
petit goût si
merveilleux dans le bon pain, plus prononcé
dans les pains au levain. Ce pain nécessite
moins de sel
pour avoir du goût.le pain poussé en 1 ou 2 heures en
panem à 37° n'a hélas pas tellement de goût
et peut-être les industriels sont-ils tentés d"'inclure
un exhausteur de goût , à savoir le sel.
Mais je
voudrais revenir sur la question des ingrédients utilisés
dans les farines à pain.
Combien sont autorisés
? Lesquels ?
Il est possible de faire du pain avec une farine sans
ingrédient. Alors pourquoi les utilise-t'on ?
Informations
:
Chaque boulanger devrait inscrire visiblement sur sa
vitrine les ingrédients utilisés dans son pain.
Il
faut résolument avancer sur ce chemin.
Luis.Couto.Lorenzo lundi 14 janvier 2002 08:31
Creo entender que se está preguntando cual es el mecanismo
por el que la sal interviene en la retención de líquidos
en las células, y en general en la del organismo. ¿es
esto?
Sin querer abusar de su paciencia, lo que le puedo
decir es que este es un tema básico de fisiología.
Y que tiene que ver tanto con el intercambio de líquidos y
solutos a través de la membrana de las células del
organismo, como, ya hablando del organismo en su conjunto, con
el funcionamiento del riñón.
Desde el punto de vista
de la Física, son las fuerzas osmóticas, las que
regulan el intercambio de líquidos. De manera que si
tenemos dos soluciones de diferente concentración en solutos
separadas por una membrana semipermeable, ambas soluciones tienden a
igualar su concentración en solutos. Para ello el agua pasa
a través de la membrana de la solución
menos
concentrada a la más concentrada (con lo cual se diluye). Esto
es un poco la base.
Pero bueno el tema da mucho de si y si quiere
más información tendrá que recurrir a libros de
Biología General (citología) y de
Fisiología.
Espero haberle servido de algo.
bertrand carlier lundi 14 janvier 2002 12:50
Pour le débat concernant le sel , j'aimerai que l'on
examine un point particulier: la conservation des aliments avec une
"maturation", mais aussi avec l'usage du sel.
Chez l'animal , on a développé l'ensilage, mais chez
l'homme par exemple pour conserver le choux on a développé
la choucroute, qui semble en fait une association de l'usage du sel
et d'une fermentation proche de celle de l'ensilage.
Il fût un temps il y avait autant de choucroutes que de
famille*, depuis il existe des choucroutes dont le goût est
rattaché à une marque.
Ma
question devient, ce que l'on nomme choucroute peut -il à
l'arrivée contenir plus ou moins de sel tout en ayant un goût
?
La question extrême pourrait
être peut-on faire une choucroute sans sel ?
amicalement
bertrand CARLIER
ps:
-on fabrique ou plutôt fabriquait aussi de la navelline, c'est
à dire une " choucroute " à base de navet
-* dans les fabrications familiales, il n'y avait pas apertisation,
ce qui pouvait conduire à utiliser une plus grande quantité
de sel au mépris du goût, mais en étant plus
économique.
-j'aimerai déposer
le concept de choucroute sans sel, je suis sûr qu'il y a un
marché?
mardi 15 janvier 2002 22:13
Quelques liens complémentaires concernant le dossier SEL
:
THE LANCET Septembre 1997 Double-blind randomised trial of
modest salt restriction in older people
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=PubMed&list_uids=9310603&dopt=Abstract
WHYFILES (Université du Wisconsin) - Dossier sel (en
anglais)
http://whyfiles.org/111salt/index.html
Daniel LOPEZ vendredi 18 janvier 2002 08:36
> Connaissez-vous les aliments
lacto fermentés,ils permettent une conservation, par
maturation dans du sel, fermentation lactique en 10 jours.
Il
y a développement d'une flore de levures faite de
bifidobactéries,de lactobacilles,etc...
Ces levures ont une
action très favorable sur la muqueuse du colon, sont des
probiotiques, stimulant l'immunité de l'homme.
Donc la choucroute, et tous les légumes lacto fermentés
méritent d'être développés. On en trouve
que dans les épiceries bio. Sans ^parler des fromages, kéfirs
et autres yaourts bulgares
qui n'ont plus que le nom sur les
gondoles de nos supermarchés.
Le sel a aussi des
effets bénéfiques quand il est utilisé ainsi .
Alors arrêtons de délirer sur la choucroute sans sel, et
autres transformations industrielles sans intérêt
!
>
Dr MONIN
médecin nutritionniste
bertrand carlier samedi 19 janvier 2002 09:55
vous pourriez peut être nous
expliquer un aspect, les familles qui font leur choucroute
considérent que le jus de fermentation à partir du
huitième jour est une "médicament ", la
choucroute elle, n'est qu'un aliment.
Ma
question devient : vous parlez de :
> d'une flore de levures
faite de bifidobactéries,de
> lactobacilles,etc...
on la trouve où?
Que se passe-t-il
aprés apertisation ?
amicalement
bertrand
CARLIER
ps: la fermentation est
controlée par deux agents le sel et la baie de genièvre
qui est décrite comme ayant outre des propriétées
colorantes des propriétés bactéricides et
...
Je n'ai jamais bien compris le pourquoi
de l'ajout de baies de génièvre qui n'ont pas participé
à la fermentation, à la cuisson, il est vrai que cela
apporte autre chose mais les utilisateurs sont-ils informés
?
Pour la partie vétérinaire,
le sel, la baie de genièvre et le jus de fermentation
faisaient partie de la médecine traditionnelle, mais les
descriptions écrites sont rares, du moins des descriptions
ré-éclairées en fonction des connaissances de
physiologie fondamentale acquises. Je me demande bien pourquoi?
samedi 19 janvier 2002 15:39
A l'aide des indications de Luis COUTO LORENZO concernant le
mécanisme de rétention d'eau du sel dans l'organisme
j'ai rassemblé les quelques liens suivants :
LES
EQUILIBRES
ELECTROLYTIQUES
http://www.ac-reunion.fr/pedagogie/lybouvep/TPE/PremiereS/elev/thermal/besoins/equilibre1.html
OLIGO-ELEMENTS :
sodium
http://www.oligo-elements.com/sodium.shtml
MEDHYG
- Hypertension : vers une nouvelle piste
http://titan.medhyg.ch/mh/infos/article.php3?sid=501
Antoine BLOCH lundi 4 février 2002 17:35
ya t'il des risques d'intoxinations via la présence de
spores dans le
sel ?
Si oui à quelle dose ?
Si reoui
quels examens mettre en place ?
Si rereoui quel seuils ?
polmiller mardi 5 février 2002 11:05
je vais répondre probablement partiellement à votre
question mais ce sera toujours mieux que rien.
si l'on part du
clostridium botulinum, il existe les souches de type protéolitiques
(production de toxines de
type A et certaines de type B et F): la
bactérie tolère la présence de 10% de sel.
En
ce qui concerne les souches de type non protéolytique
(production de toxines de type E et certaines de type B ou F) : la
bactérie tolère la présence de 5% de sel.
La
multiplication de la bactérie et la formation de toxines sont
inhibées par des facteurs tels que pH
inférieurs à
4,6 à 5 (protéo ou pas), nitrite de sodium, ascorbates,
polysorbates, ainsi que certaines épices.
En ce qui
concerne un autre type connu, le cl.perfringens, les concentrations
en sel de 2,5 à 6,5%
en sel inhibent le développement
de certaines souches.
Sur base de ces différents éléments
dont j'ai connaissance, je dirais, a priori, que l'on ne devrait pas
en retrouver dans le sel mais je serais intéressé
d'avoir d'autres confirmations ou infirmations sur ces propos.
bertrand carlier mardi 5 février 2002 11:37
votre réponse indique que les règles en place sont
fondées, mais sont basées sur les risques théoriques,
basés sur un process normal. Ceci ne prend pas en compte les
risques de contamination au cours des manipulations (
H.A.C.C.P):
des spores de clostridium
surajoutés à du sel peuvent-elles survivre et donc être
contaminantes?
L'usage du principe de
prévention peut éclairer la démarche, c'est à
dire des accidents ont-ils pu indiquer ou suspecter que la
présence de spores de Clostridies dans du sel ont été
une source de risque efficient?
La question offre un intérêt car elle aborde le
maniement des principes de prévention et de précaution,
mais, attention aux conclusions. Si un accident est décrit ,
mais que cet accident est lié à un usage
très
particulier, cet accident doit-il amener une révision
de tous les cahiers des charges.
En fait la
question est toujours la même le principe d'un seul couple
norme, règle est-il adapté à la diversité
des pratiques *?
- La Californie propose une législation
limitant les émissions de dioxyde de carbone
Une
proposition de loi visant à limiter les émissions de
dioxyde de carbone, à l'origine du réchauffement global
de la planète selon la majorité des experts, vient
d'être acceptée par la Chambre des Députés
californienne
et sera soumise prochainement aux membres du Sénat de cet
Etat. Dans la conjoncture économique actuelle, l'industrie
automobile n'a pas accueilli cette nouvelle avec enthousiasme. Le
porte-parole de l'Alliance of Automobile Manufacturers, organisation
qui réunit Ford, Chrysler, General Motors et Toyota, a
souligné qu'il n'existe aucun moyen d'abaisser notablement les
émissions de dioxyde de carbone, si ce n'est de réduire
l'utilisation des véhicules utilisant des combustibles
fossiles.
Certains spécialistes estiment qu'une réduction
de ces émissions peut être envisagée grâce
à l'utilisation de pneus plus performants, au développement
d'autres combustibles et à la promotion des transports
publics. Pour sa part, Honda s'oppose au principe consistant à
laisser chaque Etat gérer sa propre réglementation, ce
qui, selon le constructeur, risque de nuire à la recherche de
normes efficaces. NYT 01/02/02 (California assembly passes bill to
limit a greenhouse gas).
" Pour sa part, Honda
s'oppose au principe consistant à laisser chaque Etat gérer
sa propre réglementation, ce qui, selon le constructeur,
risque de nuire à la recherche de normes efficaces.
"
amicalement
bertrand CARLIER
* l'histoire
de l'inspection des lieus de production alimentaire montre le
contraire.
ps cette problématique
est abordée au niveau le plus haut ( OMS, FAO OIE) car,
à mon sens, en ne réfléchissant pas à la
mise en place de couples normes règles, adaptés à
la diversité des pratiques, il peut advenir que le
consommateur paye plus pour des analyses que pour le produit.
Mais attention cela va aussi avec une autre problématique:
un changement de process devrait-il imposer une vraie analyse
de risque ( financée par qui? ) , si l'on ne veut pas que cela
soit un frein à l'innovation, notamment pour les petits.
il me semble que l'histoire de ce dernier point que l'on a essayé
de mettre en place en différents lieus serait enrichissante
pour tous.
k.j Wed, 12 Oct 2005 14:18:04 +0200
La
lecture du lien suivant ne peut me faire que réagir :
QE
N° 66825; agroalimentaire - condiments et épices - sel.
utilisation. limitation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-66825QE.htm
Si je suis d'accord avec le principe de diminuer le
taux de sel dans les aliments pour tout un tas de raisons dont et
surtout l'aspect médical, la réalisation d'une telle
décision est en pratique plus complexe. En effet, depuis que
nous avons baissé le taux de sel dans nos produits,certains
clients se plaignent et menacent d'aller chez la concurence.
Comment
réagir ? Maintenir coute que coute notre taux de
sel ? Le rétablir à sa dose d'origine ? Le baisser en
moindre mesure ? Vaut-il mieux satisfaire le service commercial ou la
production ?
Je ne cherche pas là de réponse
concrète car évidemment, ce n'est pas moi qui prendrai
la décision, mais mon but est d'alimenter le débat.
Qu'en est-il en pratique dans vos industries respectives ?
Bertrand CARLIER Wed, 12 Oct 2005 14:24:53
+0200
ou sont les data publics permettant de
construire des débats sur des faits ?
magali ruffier Wed, 12 Oct 2005 15:04:53
+0200
nous avons mené une étude sur
cette question, baisser la quantité de sel dans nos produits
augmentait le prix de revient par kilo ...
nous n'avons pas
baisser puisque pour le moment le débat n'est pas clair.
Bertrand CARLIER Wed, 12 Oct 2005 15:35:55
+0200
merci,
"nous n'avons pas baisser
puisque pour le moment le débat n'est pas clair."
il
me semble qu'effectivement si l'on veut respecter la libre
concurrence tout en changeant les habitudes des consommateurs pour
des motifs fixés par les scientifiques, notre société
semble manquer d'outil.
il pourrait être pertinent de
voir comment cette problématique est abordée dans les
autres pays de l'union, qui ont, il me semble, d'autres modes de
transmission de l'information et d'élaboration de consensus
que nous.
amicalement
bertrand CARLIER
ps:
l'émergence de data européens pourra d'ailleurs montrer
les différences pour des types de produits donnés entre
les versions françaises dannoises suédoises ou
italiennes
Winston Wed, 12 Oct 2005 16:22:38
+0200
Contrairement au sel industriel, le sel marin
BIO est très bien assimilé par le corps.
Alors
vous pourriez en utiliser et le faire savoir, un bon marketing
pouvant compenser le surcoût.
magali ruffier Wed, 12 Oct 2005 16:50:08
+0200
mais je ne suis pas sur qu'a l'achat, le sel
marin bio soit meilleur marché...?
nous avons déjà
fait des essais avec du sel de noirmoutier out guérande qui
donne de bons résultats, cependant, marketer "sel"
n'est pas d'actualité....
apparement les oméga ont
meilleurs vent !...
on attendra donc que les sels marins
soient marketés en dehors des thalasso thérapie ...
TR6 - Nicolas CHIARELLI Wed, 12 Oct 2005
16:49:13 +0200
Question de néophyte en la
matière : c'est quoi le cahier des charges "bio"
pour du sel ??
Serge Cheminade Wed, 12 Oct 2005 17:52:55
+0200
J'ai crée une page sur ce sujet :
http://www.orvinfait.fr/sel.html
il y a en bas de page un lien vers une information du gouvernement
français.
Bertrand CARLIER Fri, 14 Oct 2005 10:00:40
+0200
une petite question:
d'un coté on
peut accéder à la composition chimique fine de l'eau de
mer, de l'autre le procédé de production de sel dans
des salines correspond à l'évaporation et donc la
déposition des produits contenu dans l'eau de mer et déposés
par le vent pendant la saison sur les" tables "
les
questions sont:
que contient et fait-on de ce qui n'est pas du
"sel " ?
amicalement
bertrand CARLIER
ps:
pour les unités produisant plusieurs centaines de milliers de
tonnes par an, ces produits sont considérés comme des
"déchets " des "ressources" ou des
"sousproduits " ?
Claudine SCHUSTER Vendredi 23. Mars 2007
22:50
Quelqu'un connait-il la teneur en chlorure de sodium des cubes de bouillon basiques vendus en particulier sur le marché africain ? je voudrais faire ce dosage avec des étudiants: je prends donc toutes les infos et conseils utiles !
Merci.
lhsophie Samedi 24. Mars 2007 16:21
Sur le net, j'ai trouvé ça :
- La
teneur en eau ne doit pas dépasser 8 % et la teneur en sel 65
%. Le poids d'un cube de bouillon ne doit pas être inférieur
à 4 grammes. La teneur des bouillons en extrait de viande doit
être de 10 % au moins. La teneur en eau ne doit pas dépasser
8 % et la teneur en sel 65 %. Le poids d'un cube de bouillon ne doit
pas être inférieur à 4 grammes.La teneur des
bouillons en extrait de viande doit être de 10 % au moins. La
teneur en eau ne doit pas dépasser 8 % et la teneur en sel 65
%. Le poids d'un cube de bouillon ne doit pas être inférieur
à 4 grammes.La teneur des bouillons en extrait de viande doit
être de 10 % au moins. La teneur en eau ne doit pas dépasser
8 % et la teneur en sel 65 %. Le poids d'un cube de bouillon ne doit
pas être inférieur à 4 grammes.Lien
:
www.mcinet.gov.ma/mciweb/baseslegales/41.pdf
- Bouillon cube Maggi : Sel de cuisine, teneur totale:
0.8g / 100ml (dilution ? là, j'ai pas tout compris :-) .
Existe d'autres variétés avec autres teneurs en
sel)
Lien
:
http://www.nestle.ch/fr/pro/cat/details.aspx?catid=8&groid=2&sprid=386
-
cube pour bouillon (sans marque) : 15 000 mg/100g
Lien :
http://www.afssa.fr/ftp/basedoc/tablesaliments/Min%E9raux.htm
Je
ne sais pas si c'est assez précis...
Le codex alimentarius donne quelques normes (pdf)
:
http://www.codexalimentarius.net/download/standards/286/CXS_117f.pdf
Pour information :
Proximate and Mineral Element
Composition of Bouillon Cubes Produced
in Nigeria
Pakistan
Journal of Nutrition 4 (5): 327-329, 2005
ISSN 1680-5194
€ ©
Asian Network for Scientific Information,
2005
http://www.pjbs.org/pjnonline/fin332.pdf
lhsophie Samedi 24. Mars 2007 18:36
En regardant l'étiquette de "bouillon cube", dans
mon placard, je me suis aperçue que cette indication (quantité
de sel) ne figurait nulle part sur l'étiquette.
J'ai
regardé plusieurs marques mais sur aucune je n'ai trouvé
cette indication.
Il y a, par contre, un numéro de
téléphone (tarif local) à appeler pour toute
question : 0 811 800 234.
Constant Depièreux Samedi 24. Mars 2007 19:22
Pour information :
ALIMENTS LES PLUS RICHES EN :POTASSIUM
pour 100 g d’aliments
Café soluble (3 gr/tasse) :
4000 mg
Cacao en poudre : 4000 mg
Lait en poudre : 1200 à
1500 mg
Abricots secs dénoyautés : 1520 mg
Pommes
de terre - chips : 1190 mg
PHOSPHORE pour 100 g
d’aliments
Lait en poudre : 999 mg
Germe de blé :
971 mg
Parmesan : 782 mg
Gruyère : 600 mg
Pistaches :
500 mg
SODIUM (sel)pour 100 g d’aliments
Bouillon
cube : 15000 mg
Sauce soja : 5717 mg
Anchois : 5500 mg
Olives
noires en saumure : 3280 mg
Jambon : 2700 mg
Source :
http://www.esculape.com/uronephro/insuffisance-rein_dietetik.html
Voir
également :
*
http://www.sfhta.org/pdf/ArgumentaireHTA.pdf
*
http://www.icrc.org/web/fre/sitefre0.nsf/htmlall/p0820/$File/ICRC_001_0820.PDF!Open
Bernard Pichetto Samedi 24. Mars 2007 20:00
Je n'ai pas ce genre de produit dans mes
placards, du moins à la maison (je vérifierai lundi au
resto), mais je suppose que vous parlez seulement de l'indication de
quantité qui, effectivement, n'est pas obligatoire.
Par
contre, s'il y a du sel parmi les ingrédients, il doit bien
sûr être indiqué.
Si l'on admet que les
fabricants suivent le Codex, NaCl ne doit pas dépasser 12,5
grammes/litre.
Alain Trocmé Samedi 24. Mars 2007 20:14
12,5 gr/ litre me semble élevé (bon ca sature les
papilles et évite de détecter les autres saveurs...
;-)
en effet, les sauces liquides dans mes préparations
salées sont à 10 grammes par litre et dans les confits
à 20 grammes par kilo. Or je n'ai jamais eu de problèmes
avec la clientèle (trop ou pas assez salé). Je parle
bien sur de sel blanc ou gris sans autres produits. Les cuisiniers et
charcutiers plus anciens salaient plus fort, de l'ordre de 30
grammes
au kg, je connais un boulanger qui sale encore à 30
gr au Kg de farine, la encore la pratique courante est passée
à 20gr, comme en patisserie.
Eric Kalinowski Dimanche 25. Mars 2007 11:21
La tendance est à la baisse de la teneur en sel en
panification et en boulangerie artisanale, on salait +/- à 35
g de sel par LITRE et non par kg (soit 13,5 g de sel par KILOGRAMME
de pâte et après cuisson moins de 20 g par KILOGRAMME de
pain) et c'est temps mieux pour les levures et les fermentations
associées
Bernard Pichetto Dimanche 25. Mars 2007
15:28
J'ai la chance, au restaurant, de faire le pain
tous les matins.
Pendant plusieurs mois, j'ai appliqué la recette trouvée
à mon arrivée (une poignée de sel pour 2 kg de
farine, soit environ 13g/kg de pâte).
Or, trois fois en deux
ans, nous avons oublié le sel et constaté que notre
clientèle, composée d'habitués, donc
communiquant sur la qualité, n'était pas
choquée.
Depuis nous avons divisé par deux la
quantité de sel, soit une poignée pour 4 kg.
Certains
ici s'étonneront peut-être du manque de précision
de "poignée", mais la restauration traditionnelle
garde certaines habitudes, tout en étant capable d'évoluer
diététiquement.
Alain Trocmé Dimanche 25. Mars 2007 17:34
Bonjour et merci pour ces précisions.
Comme quoi entre
les différents Métiers, les risques de mal-entendu
existent :
Je pensais qu'on parlait des même choses pour moi
il s'agissait de poids de sel au Kilo de Farine, alors que le
Boulanger s'exprime en poids de sel au Litre d'Eau...
Il est vrai
aussi que je me repérais sur des pates comme les pates
brisées, feuilletées etc, qui contiennent beaucoup
moins d'eau que la pate à pain ....
qualiseb Dimanche 25. Mars 2007 19:47
Aucun étonnement, les charcutiers traditionnel ont toujours
utilisés une pincée de ci ou ça, en traditionnel
ou à la maison on évite d'écrire pour garder son
petit plus secret, en industrie il faut un produit constant fait plus
par de simple opérateurs que de vrai charcutier ou
cuisinier...
Le taux de sel à également tendance
à baisser en charcuterie, un exemple, en dix ans ont est passé
de 22g/kg à 15g/kg en merguez. Le problème en
charcuterie fraiche est que le sel est aussi un conservateur...
Bernard Pichetto Dimanche 25. Mars 2007 20:23
La réponse de Laurent amène une question.
Est-ce
qu'il y a une littérature scientifique sur ces baisses
d'incorporation de sel ?
Autrement dit, trouve t'on des études,
des analyses sur l'évolution des compositions ?
Elle relève
aussi un des problèmes que nous avons tous dans nos recherches
culinaires, celui de l'absence de mesure dans les recettes anciennes
ou familiales.
Et je ne parlerai pas de la triste évolution
de la qualité des produits qui modifie, un tant soit peu aussi
!, le résultat de nos tentatives d'adaptation.
Alain Trocmé Dimanche 25. Mars 2007 23:43
Certes, le sujet est passionnant... Quand j'ai passé mon
CAP de cuisinier en 1972, après ma formation à l'école
hôtelière d'Amiens, on avait l'habitude de peser.
Cependant dès ma première saison, je me suis rendu
compte que la balance en cuisine était souvent absente. C'est
en travaillant pendant 8 ans avec des boulangers et des patissier que
j'ai
pris l'habitude de la balance et du thermomètre.
La
diminution du sel et du sucre est compensée par des produits
chimiques : conservateurs, aspartame, la faiblesse de sapidité
est redynamisée par des renforcateurs de goût...
Certains dénoncent des dangers liés par exemple à
l'aspartame lorsqu'elle est chauffée, ou au glutamate...
Les
anciens salaient beaucoup plus, ne serait-ce que pour conserver les
viandes. Avant la canne à sucre ou la betterave c'était
le miel qui sucrait et surtout conservait (comme les confitures au
miel par exemple)
Mais pour ces anciens, l'excès de sucre
ou de sel n'était sans doute aussi vécu que comme une
contraite, conservation oblige...
Si le sel et le sucre
diminue dans notre alimentation, il en est aussi, et peut être
plus encore de l'acide et de l'amer !!! une pub sur les "mauvais
yaourts acides" par exemple...
Tout ceci semble nous ramener
à la perte du goût, tout au moins de la différenciation
des saveurs !!!
Dans l'histoire des traditions culinaires, on
est en plein empirisme : prenons par exemple la bible des cuisiniers
et serveurs "l'abrégé de la cuisine française"
de Gringoire et Saulnier : il n'y a pas de grammages. Dans des livres
anciens, on parle de verres, de tasses, de poignées... Mais
cela est quasi universel. Je pense que la cuisine, au quatre coins
du
monde ce fait avec le coeur... et que c'est le lobe droit qui
prévaut. Par ailleurs, la présence d'une balance dans
les ménages est sommes toutes assez récente.
Peut-être
que dans la rationalité de notre société, nous
avons a réapprendre un mode de penser, de compter, de mesurer
oublié... Ne sommes nous pas déjà un peu étonnés
des applications de la corde à noeuds des Compagnons
Bâtisseurs ?
Comment Hildegarde de Bingen réalisait-elle
ses dosages de plantes pour ses préparations pharmaceutiques
ou de ses fruits pour ses confitures (au 12ème siècle)
?
Bonjour,
Et toujours pour info, venant encore une fois
d'outre-manche, le site
gouvernemental de prévention
:
http://www.salt.gov.uk/understanding_labels.html
Il
ne semble pas que nous ayons en France un sel.gouv.fr !
Christine Deraita Samedi 31. Mars 2007
14:29
Les fabricants peuvent certainement vous répondre,
sinon table de compo des aliments : ciqual : cube pour bouillon :
sodium 15000 mg pour 100g premier ingrédient par importance
pondérale pour la marque que j'ai sous les yeux (K.. de
Ma...!)
Parce que le poids de chaque ingrédient n'y figure pas ni le pourcentage tout ce qu'on sait c'est que le sel est le premier ingrédient par ordre d'importance pondérale. En tout cas pour la marque largement répandu que j'ai sous les yeux bouillon K..
ouvea_yate Wednesday, June 13, 2007 6:03 PM
Il
arrive que certaines de nos viandes (maigre de porc) arrivent à
DLC avant d'etre utilisées. Dans ce cas nous salons les
viandes (10g/kg de sel + 10g/kg de sel nitrité) pour les
stabiliser et ainsi augmenter la dlc de quelques jours. Ces viandes
sont ensuite utilisées pour la réalisation de patés.
(cuisson longue au four)
existe t -il un texte de loi
réglementant cette pratique:
-durée de
salaison
-taux de sel
C'est à vous de valider votre procédé par des analyses microbio réalisées à DLU interne que vous vous êtes fixée.
Rq Carné Lundi 22. Septembre 2008 15:59
N’arrivant pas à trouver d’informations sur le net, je me tourne vers vous : professionnels de la viande.
Connaissez-vous les taux de sels « autorisés »
pour stabiliser la viande hachée (porc, bœuf, veau, cheval) ?
Merci pour vos réponses
qualiseb Lundi 22. Septembre 2008 17:02
C'est ZERO, en viande hachée, l'ingrédient c'est "100% viande de...", il existe une tolérance à 1% pour l'abattage rituel...après vous n'avez plus droit à l'appellation "viande hachée", il faut étiqueter "préparation de viande"...
Pour la petite histoire du sel ( dans les merguez par exemple ): il y à 15 ans ( et plus...), les taux de sel allés jusqu'à 25g/kg, à aujourd'hui, la tendance serait plutôt entre 15 et 18%...mais pas pour des raisons règlementaires, c'est dans le cadre d'une baisse globale dans notre alimentation...mais il me semble qu'il n'y a pas de limite règlementaire...En dessous de 20g/kg, j'ai un doute sur l'effet stabilisateur du sel...
Rq Carné Mardi 23. Septembre 2008 8:14
Excusez moi pour cet « abus » de langage, il va de
soit que je ne vais pas présenter ca au consommateur comme de la viande hachée !
C’était juste pour « imager » la matière première… Mais vous avez raison, tout le monde ici ne connait pas forcément cette partie de la règlementation.
Donc je reformule ma question, connaissez-vous le
taux de sel pour stabiliser des préparations de viande hachée,
et surtout, existe-t-il des taux différents en fonction des
espèces ?
Bernard PICHETTO Mercredi 14. Juillet 2010 9:23
Suite à cette info :
"Frites ou poisson pané: pas plus d'une fois par semaine à la cantine" :
http://www.agrisalon.com/06-actu/article-24204.php
L'expression "moins de sel" me rappelle les étiquettes de confiture indiquant "allégé en sucre" qui, souvent, ne signifient que le retour à la recette normale, celle des livres de nos grands-mères, donc le plus souvent moitié sucre, moitié fruits.
Donc, trouve t-on, dans ces nouvelles obligations, des dosages précis en sel ?
Et la France s'est-elle positionné sur une DJA ?
Par contre, j'aimerai bien que soit étendue aux restaurants traditionnels l'interdiction de mettre une salière sur chaque table...
Bernard PICHETTO Dimanche 28. Août 2011 14:55
En rangeant quelques onglets dans Pearltrees, je suis retombé sur ceci :
"Par exemple, les saucisses et chairs crues ne sont considérées comme des produits à base de viande que si leur taux de sel minimal est de 15g/kg (Note de service de mai 2000)."
http://www.ceproc.com/pit/pdf/lettres/LETTRE_N2.pdf
Est-ce que quelqu'un pourrait confirmer ou infirmer cette obligation en 2011 ?
O. Cerf Lundi 29. Août 2011 10:08
Voici ce qui est écrit dans la note de service DGAL/SDHA/N2000-8068 du 19 mai 2000
"1 - Il a été démontré qu'un taux de sel correspondant à plus de 15 g/kg de chlorure de sodium (soit 1,5%), permet aux viandes de porc hachées de perdre à cÅ“ur leurs caractéristiques de viande fraîche. Ce salage peut être réalisé en tout ou partie avec du sel nitrité dans la limite du respect des dispositions relatives aux additifs, dont le contrôle est de la compétence de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. En effet, le sel nitrité utilisé en France est composé au maximum de 1% de nitrite de sodium, le complément étant usuellement du chlorure de sodium. Dans le cas où ce complément ne serait pas du chlorure de
sodium, il conviendra de s'assurer, qu'au total, au moins 15 g/kg de chlorure de sodium sont incorporés.
Pour ce paramètre, il conviendra, lors de la délivrance de l'agrément de mise sur le marché communautaire ou lors d'un contrôle officiel au sein de l'établissement de production, de se référer à la liste des ingrédients précisée par le professionnel et en cas de doute, de faire réaliser, aux frais du professionnel concerné une analyse sur le produit fini selon les normes en vigueur1.
2 - Ce sel doit être incorporé de telle sorte qu'il soit réparti de façon homogène au sein du produit fini.
En pratique, vous vous référerez à la fiche technique relative au diagramme de fabrication incluse dans le plan de maîtrise des risques sanitaires de l'entreprise dont le respect sera vérifié au cours de vos inspections.
En conséquence, les produits fabriqués à partir de viandes hachées de porc qui répondent à ces 2 conditions (taux de sel minimal de 15 g/kg, répartition homogène au sein du produit fini) sont considérés comme des produits à base de viande."
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