ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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Les céréales

Le pain

 

 

 

 

La minoterie et la meunerie

   

 

Bruno PEIFFER   mercredi 15 décembre 1999 21:26

Concernant l'HACCP dans la meunerie, j'ai effectué une recherche en collaboration avec le service documentation de la DGAL.

J'ai trouvé l'ouvrage suivant

Titre Sous-titre                    : Hygiène Outils d'assurance qualité
appliqués à l'hygiène Sécurité alimentaire
Auteur(s) personne morale           : Alliance Sept/Paris (FRA)/
Adresse         : L'Alliance 7 194 rue de Rivoli 75001 Paris (FRA)
Tel : +33 (0) 1 44 77 85 85 - Fax : +33 (0) 1 42 61 95 34
Pagination                   : 380
Date de publication : 1994/
 
Plan de classement RESA             : GDA/

Résumé : L'Alliance 7 a conçu à l'intention des entreprises utilisatrices de céréales un guide de bonnes  pratiques hygiéniques sous forme de 2 classeurs. Le premier composé des "principes généraux" présente tous les secteurs à danger: batiments, équipements, personnel, transport et stockage, lutte contre les ravageurs, nettoyage et désinfection, l'assurance qualité
appliquée à l'hygiène des denrées, les produits, un exemple de plan d'amélioration des conditions d'hygiène. Le deuxième
classeur récapitule les données de base sur les risques: notions de microbiologie (TIAC, contamination,  origine des microbes, recommandations élémentaires d'hygiène), les flores pathogènes (listeria, salmonella), les flores d'altérations (levures, moissisures), les flores indicateurs de pratiques hygiéniques (coliformes). Un glossaire et une bibliographie complètent le document.

J'ai également retrouvé l'adresse email d'Alliance 7  à qui j'envoies à toutes fins utiles une copie du présent message.

D'autre part, le magazine PROCESS du mois de janvier 99 a consacré un article sur les GRANDS MOULINS DE PARIS réputés pour son automatisation, pour sa certification HACCP et pour sa traçabilité totale.


le guerroue  mercredi 15 décembre 1999 22:28


Bonsoir

Et merci bcp a vous Mr Peiffer. Pour ceux que cela interesse et qui lisent le portugais, j´ai aussi un guide de bonnes pratiques pour la meunerie

Au plaisir

Jean-Louis LE GUERROUE

kj  Thu, 20 Jan 2005 13:41:18 +0100

Question de curiosité personnelle, j'aimerais savoir s'il existe une différence entre une minoterie et une meunerie...

Désoléé pour le hors sujet !

Nadège CLAPHAM  Thu, 20 Jan 2005 13:53:14 +0100

La minoterie désigne à la fois l'usine où l'on transforme les grains en farine et l'industrie de la mouture des grains. En ce sens, c'est un synonyme de meunerie.

François Boussaroque  Thu, 20 Jan 2005 14:24:57 +0100

Selon les professionnels que je cotoie il est de coutume de considérer :
- les meuneries comme fabricant de farines à destination de la consommation humaine uniquement,
- alors que les minoteries peuvent fabriquer de la farine à destination de la consommation humaine et/ou de l'aliment pour le bétail.

 

Marc Kieny  Thu, 20 Jan 2005 14:35:18 +0100

Personnellement, il m'a souvent semblé que le terme "minoterie" était - un peu - plus connoté "industriel", alors que le terme "meunerie" pouvait présenter une connotation plus "artisanal".

Pourrait en témoigner l'utilisation quasiment bannie du substantif "minoterie", au profit du mot "meunerie", dans des marques ou dénominations collectives (syndicats, groupements, etc); comme si, publicitairement parlant, il était plus évocateur (mais de quoi, voilà la question...) de parler de "meunerie" que de "minoterie".
On imagine volontiers un moulin à meules de pierre, pas une minoterie à meules de pierre !
On est là dans la communication, pas dans le dictionnaire...

S'agissant d'une définition technique, je ne crois pas (sous bénéfice d'inventaire) qu'il existe de différence effective entre les deux termes..

On relira toutefois avec intérêt Alphonse Daudet (dont les Lettres sont celles de son moulin et pas de sa minoterie), qui montre bien combien le meunier (à qui il faut bien une semaine entière pour la confession...) souffre de l'arrivée dans le paysage des minotiers industriels...

Bien amicalement,

 

Paul Meunier  Thu, 20 Jan 2005 14:42:30 +0100

Dur dur de porter un tel nom....

 

Marc Kieny  Thu, 20 Jan 2005 14:39:02 +0100

S'agissant des fabriquants d'aliments pour le bétail, j'ai gardé un souvenir ému de l'appellation "provenderie" que j'avais rencontré, notamment, aux Antilles.
C'est plus parlant, non ?

Bertrand CARLIER  Thu, 20 Jan 2005 15:14:02 +0100

cela n'aurait pas un lien avec l'invention d'un procédé basé notamment sur l'usage de meules en métal et non plus en pierre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/1784

a.. L'inventeur américain Oliver Evans construit la première minoterie à blé automatique. 

http://cyberechos.creteil.iufm.fr/cyber8/Invitation/minoterie/minoterie.htm

Avant les minoteries 
Avant les minoteries, la farine existait, mais on la fabriquait autrement. A l'époque préhistorique, après la révolution néolithique, les hommes écrasaient le blé avec des pierres.

comme à l'arrivée, il a été décidé que les produits issus de deux traitements différents devaient porter le même nom: la farine ....

 

 

 

Eric Kalinowsk Thu, 20 Jan 2005 16:03:53 +0100

Pour info parmi les 250 métiers de l'Artisanat et en fonction du nombre de personnes, celui de "Meunerie" correspond au Code NAFA N°156AZ (càd fabrication de produits amylacés). Le code NAFA (Nomenclature des Activités Françaises pour l'Artisanat) a été révisé en Janvier 2003.

Aziz El Yamlahi Tue, 25 Jan 2005 11:24:36 +0100 (CET)

J'ai essayé de chercher une différence entre les termes minoterie et meunerie, j'ai trouvé les définitions suivantes:

La minoterie industrielle est une installation de mouture qui procède à l'écrasement des céréales en vue de la commercialisation des produits en résultant.

L'industrie meunière comprend des entreprises qui s'occupent principalement de moudre le blé et d'autres céréales en farine, en provendes et en d'autres produits.

Cette problématique, on la trouve aussi dans des cas comme:
Conserverie et industrie de la conserve
Laiterie et industrie laitière

 

Bertrand CARLIER Tue, 25 Jan 2005 11:30:04 +0100

pour le point minoterie quelques liens explicatifs:

cela n'aurait pas un lien avec l'invention d'un procédé basé notamment sur l'usage de petites meules à carreaux de duretés différentes et non plus meules en pierre.


http://fr.wikipedia.org/wiki/1784

a.. L'inventeur américain Oliver Evans construit la première minoterie à blé automatique.

http://moulins64.free.fr/html/t1mouture.htm


La mouture à l'américaine, ou mouture basse (Olivier Evans); mouture unique obtenue par de petites meules à carreaux de duretés différentes, plus dure à la feuillure que dans l'entrepied, mieux rayonnées et rhabillées ;

http://cyberechos.creteil.iufm.fr/cyber8/Invitation/minoterie/minoterie.htm


Avant les minoteries, la farine existait, mais on la fabriquait autrement. A l'époque préhistorique, après la révolution néolithique, les hommes écrasaient le blé avec des pierres.

http://www.cannelle.com/CULTURE/histoireboul/histoire3.shtml

1823 : des moulins automatiques.
Inventée par Olivier Evans aux U.S.A, appliquée entre temps en Angleterre, cette mouture automatisée, revue et corrigée par les minotiers français représente un pas de plus dans la qualité de la farine. Le taux d'extraction de la farine première passe de 62 à 70%. Le gouvernement espérant ainsi faire baisser le prix de la farine et par conséquent le prix du pain encouragera la création de minoterie sur ce système.

soit 1823-1784= x années aprés les USA


http://www.bienvenue-montignac.com/histoire_moulins.asp


¤ LA DISPARITION DU METIER DE MEUNIER
L'hiver 1829 marque la fin des moulins à nef ou moulins-bâteaux La Dordogne et La Vézère gèlent d'une rive à l'autre.

La disparition des moulins à nef induit le développement des "moulinasses" sur ruisseau (moulin à eau). L'impôt payé par le meunier et en particulier la patente augmente. On constate une forte reconversion des meuniers. Cette crise de l'emploi est aggravée par l'apparition de la vapeur. Elle concurrence l'énergie traditionnelle de l'eau. Les minoteries
modernes à la fin des années 1850 supplantent les moulins traditionnels..
Beaucoup de reconversions marquèrent les années soixante dix jusqu'à la fin du XIXème siècle. De plus, les meuniers ne forment plus leurs fils à leur métier. Quelques-uns deviennent agriculteurs, d'autres boulangers. Se développent les métiers plutôt en amont ou en aval de la meunerie.

Dans années 1890, le moulin sert de logement ou est abandonné ou non entretenu. Heureusement quelques-uns uns ont perduré. Pendant l'occupation allemande, ces moulins ont fait de la farine malgré les interdictions et la surveillance de l'administration pétainiste.

comme à l'arrivée, il a été décidé que les produits issus de x traitements différents devaient porter le même nom: la farine ...


Bertrand CARLIER Tue, 25 Jan 2005 16:22:52 +0100

Objet : Re: vocabulaire - avis aux pros !!!, complément,prendre le meilleur de l'ancien et le meilleur du moderne.

si les produits issus de la meunerie et de la minoterie se nomment farine, le consommateur, comme le boulanger peuvent ressentir les différences:

http://www.poilane.fr/index.php?index_module=listings&index_theme=french&index_template=qualite1.htm

Afin de conserver les qualités nutritives des éléments de base utilisés, le choix Poilâne a privilégié une mouture à la meule de pierre qui permet l'obtention d'un pourcentage élevé de son.

mais l'objectif est:

Lionel Poilâne pose les bases d'une culture qu'il qualifie de "rétro innovation" : prendre le meilleur de l'ancien et le meilleur du moderne.

http://www.poilane.fr/index.php?index_module=listings&index_theme=french&index_template=histoire.htm

 

 

jph.moreau Tue, 25 Jan 2005 22:36:56 +0100

23. Re: vocabulaire - avis aux pros !!!, complément,prendre le meilleur de l'ancien et le meilleur du moderne

 


Taghrid PARESYS Thu, 27 Jan 2005 14:20:35 +0100

Au risque de vous décevoir, pas de différence entre meunerie et minoterie.
Peut être y a t -il une différence au niveau juridique ou par rapport à l'historique de l'entreprise...
Mais la diférence n'est pas au niveau process.



sophie.ligonniere mardi 10 mai 2005 06:19

Je suis les échanges très intéressants de ce forum depuis quelques temps, et j'aimerais rentrer en contact avec des homologues responsables qualité en minoterie pour des questions spécifiques à ce métier.

N'hésitez donc pas à me contacter, Cordialement,

 

Marie-Noëlle FRANCOIS Mon, 23 May 2005 22:21:36 +0200

Je pense que vous pourriez vous adresser à l'ENSMIC (Ecole Nationale Supérieure Meunerie) située à Paris, au préalable 16 rue Nicolas FORTIN
dans le 13ème, mais ils ont déménagé. Vous pouvez essayer le site Internet s'il existe. L'association des anciens de cette école vous donnera très certainement des contacts de responsables qualité.

 

 

 

Aziz El Yamlahi Fri, 15 Jul 2005 11:17:59 +0200 (CEST)

La fabrication des produits meuniers présente des spécificités largement différentes des autres produits alimentaires. je voudrai vous saisir pour 2 questions:
- Pour la minoterie, un traitement (fumigation par exemple) de lutte contre l'infestation les insectes dans le blé est largement utilisé. De même certaines minoteries ( par toutes malheureusement) disposent dans leur digramme d'un désinsectiseur qui permet d'éliminer les insectes de la farine ou de la semoule. La question est la suivante: la maîtrise de contamination par les insectes devrai être traitée à quel niveau? préalables (prérequis ou bonnes pratiques de fabrication et d'hygiène) ou au niveau des plans HACCP.
- Pour palier tout risque éventuel relatif au danger physique des éléments ferriques, l'installation d'un détecteur de métaux ou d'un aimant est préconisée pour la maîtrise de ce danger. En discutant avec un ami, il m'a fait le remarque que si un tel appareil est installé à ce niveau, il y a risque d'élimination du fer utilisé pour fortifier la farine.

 

Bertrand CARLIER Fri, 15 Jul 2005 15:03:43 +0200

- "Pour la minoterie, un traitement (fumigation par exemple) de lutte contre l'infestation les insectes dans le blé est largement utilisé."

je pense que vous avez raison, mais pas dans les zones pouvant utiliser le froid, exemple canada. Il me semblerait intéressant de savoir dans chaque pays où le froid peut être utilisé comme moyen de maitrise efficace.

"la maîtrise de contamination par les insectes devrai être traitée à quel niveau? préalables (prérequis ou bonnes pratiques de fabrication et d'hygiène) ou au niveau des plans HACCP."

il me semble que le minotier peut agir au deux niveaux, car il me semble que c'est l'acheteur qui commande ( sauf quand c'est un citoyen ). Cela me semble prévu dans certains plans HACCP

 

Aziz El Yamlahi Mon, 18 Jul 2005 12:38:49 +0200 (CEST)

je suis tout a fait d'accord avec vous. En effet, le froid freine le développement des insectes. Seul l'abaissement de la température au-dessous de 12 °C est susceptible d'empêcher toute multiplication des insectes. Cette mesure sera d'autant plus efficace que le grain sera plus sec, comme l'ont montré des études récentes sur la ventilation de refroidissement.. Cette mesure de prévention peut être utilement complétée par une pulvérisation d'insecticide à la surface du tas de grain pour éviter les recontaminations après la remontée de la température dans cette zone.

 

 

 

TISSANDIER Cédric Mardi 6. Février 2007  17:18

Je suis actuellement responsable qualité dans une meunerie et je voudrai savoir qu'elles sont les moyen de lutte contre les insectes dans ce secteur. Notament contre les insectes qui ne vollent pas?

Qu'elles sont les procédés qui peuvent être utilisé au niveau des silos?
Qu'elles sont les risques des silos en bois?

 

Hubert BAZIN Mardi 6. Février 2007  20:51

Des insectes dans une meunerie, c'est le pain quotidien ! Sans compter les rongeurs, et les oiseaux en saison... Et les mycotoxines produites par les moisissures à l'affut de la moindre goutte de condensation. Et lLes fines qui volent partout : un vrai bonheur!

Je ne connais pas de solution miracle, si ce n'est la rigueur la plus absolue : étanchéification systématique, des surfaces lisses partout (même les murs), on rebouche tous les trous, systématiquement; on ne laisse JAMAIS la poussière s'accumuler NULLE PART. Et surtout, pour les insectes et rongeurs : on fait appel à un prestataire spécialisé. Je ne
donnerai pas de nom, les prestataires valant surtout par la qualité (connaissances, compétences, sérieux, rigueur, etc...) du technicien qui vous visite. Les insectes ont un cycle de vie, de croissance, de reproduction : il faut un professionnel pour agir à l'instant propice.

Une devinette : sachant qu'il n'y a pas, à ma connaissance, d'audit plus sévère que les audits hygiène menés par AIB, est-ce un hasard si l'AIB est l'American Institute of Baking (institut américain de la boulangerie) ?

Pierre Falgayrac Mardi 6. Février 2007  21:53

En complément de la réponse d'Hubert Bazin, il est difficile de répondre avec précision à votre question car il faudrait identifier les insectes "rampants".
On utilise en effet des méthodes différentes selon qu'il s'agit de fourmis, blattes, lépismes, scutigères, scorpions...
Peut-être pouvez-vous nous donner davantges d'informations ?

TISSANDIER Cédric Mercredi 7. Février 2007  9:18

Pour apporter quelques précisions à ma question les insectes présent dans le moulin sont principalement le Charançon mais également la pyrale et les acariens.
Je voudrais également savoir si la présence de bois à une influence sur le dévellopement des insectes parceque plusieurs de nos silos sont encore en bois ainsi que nos boisseau de repos?

Pierre Falgayrac Mercredi 7. Février 2007  11:26

Pour les charançons et les acariens, c'est compliqué. Contre la pyrale,c''est à priori plus facile (voir le message d'Hubert Bazin).

Rapprochez-vous d'une entreprise spécialisée pouvant faire état de références et réussites dans la lutte contre ces nuisibles.

Au besoin, n'hésitez pas à faire part sur la liste des éléments du plan de lutte qui vous seront indiqués.

Pour le bois, à part les insecte xylophages, à priori, rien à craindre.

Claude MARHUENDA Mercredi 7. Février 2007  12:40

Pour conduire un plan de lutte contre les contaminations par les insectes, acariens et rongeurs, et pour obtenir des résultats les plus asymptotiques à 0, le moyen le plus sûr c’est la mise en place d’un plan HACCP ciblé sur le problème.

Ensuite vous pouvez passer à une politique de lutte intégrée qui vous permettra d’utiliser les molécules de biocides les moins stables et les moins toxiques pour plus de sécurité pour votre personnel et vos consommateurs.

Je suis à votre disposition pour répondre à tout compléments utiles à votre information

christelle girard-reydet Mercredi 7. Février 2007  15:30

Vous pouvez aussi contacter l'entreprise TROCCON (04.74.45.04.04) qui vend des aérosols pour les silos pour lutter contre les insectes des grains stockés, éliminer les larves...

 

Claude MARHUENDA Mercredi 7. Février 2007  16:11

Malheureusement les aérosols ne résolvent pas les infestations. Ils ne font qu’accroître les problèmes de résistance par les macro contaminants aux pesticides et augmentent les quantités de résidus biocides qui se dispersent n’ importe où, dans les produits alimentaires

Aziz El Yamlahi Mercredi 7. Février 2007  19:03

la présence des inscetes dans un moulin retse de loin le problème majeur qui se pose. Elle a une influnece sur l'hygiène générale, sur la qualité sanitaire des céréales stockées et les farines produites. Généralement 2 méthodes curatives peuvent êtres utilisées. Elles se basent sur l'application d’aérosols ou des fumigants.

- Un aérosol est une suspension dans l’air de particules solides (fumées) ou liquides (brouillards ou nébulisats) très fines. La taille des particules est de qq µm (10-6 m). Ainsi l’aérosol va la où l’appareil qui le met en œuvre le mène. Il est sensible aux courants de convection qui l’empêchent, par exemple, de bien pénétrer dans les fentes étroites. Sa taille ne lui permet pas de pénétrer les denrées en tas ou en sacs. Les conséquences sont importantes : l’aérosol tue tout ce qui est dans l’espace libre mais il n’a aucune action dans les recoins, les fentes les petits tas de farines, etc. C’est un traitement de réduction des populations.

- Un fumigant est une substance qui à la température et à la pression d’utilisation, agit sous forme de gaz, c’est à dire de molécules indépendantes. La taille de ces molécules est infime : quelques angströms (10-10m). En outre, il possède un seuil de toxicité aiguë, c’est à dire provoquant une mort immédiate, suffisamment bas pour qu’il soit actif en un temps court contre les organismes nuisibles . Il traverse le papier et le carton, pénètre dans des masses de denrées, atteint les insectes des grains au fond de leurs galeries. Comme, il pénètre par le système respiratoire, il n’agisse que si l’insecte respire suffisamment. Ceci nécessite une température suffisante et les stades respirant peu comme les œufs et les nymphes sont plus difficiles à tuer. En résumé, c’est un traitement curatif total ne nécessitant pas de transilage et ne laissant aucun résidu toxique.

Le fumigant largement utilisé au niveau des moulins est la phosphine (PH3) vendu sur le marché sous le nom du phostoxin. Son principe d’action est de bloquer les deux enzymes essentielles de l’utilisation de l’oxygène : Le cytochrome-C-oxydase et la catalase. Le premier agit en bout de la chaîne respiratoire intracellulaire en réglant la réduction de l’oxygène pour son utilisation dans la cellule. Le blocage de ces enzymes par la phosphine entraîne donc un dérèglement de l’utilisation de l’oxygène qui finit par tuer la cellule. La phosphine n’est pas commercialisée, elle est produite in situ à partir d’un des deux phosphures d’aluminium ou de magnésium selon les réactions d’hydrolyse suivantes :
AlP+3H2O " PH3+Al(OH)3
Mg3P2+6H2O " PH3+3Mg(OH)2

Bien sûr qu'il y a d'autres fumigants aussi éfficaces. le bromure de méthyle qui faisaint partie a été interdit pôur ses effets sur la couche d'ozone. Vu la toxcité de ces produits , ils ne doivent être manipulés qu'en présence d'un agent de l'autorité compétente.

Il est à signaler que pour une meilleure éfficacité de ces trts, les appareils de mouture, de bultage et de sassage doivent être ouverts et le sfissures doivent être colmatées. Généralement, les insectes prennent refuge dans des endroits cachés.

Il est à rappeler que la farine produite par le moulin ne doit faire l'objet d'aucun traitement chimique. Par conséquent, des mesures doivent être prises pour éviter tte contamination.

Un plan de désinsectisation doit être mis en oeuvre soit en faisant recours à une soutraitance ou en se contentant des compétences du moulin. Ce plan ne doit pas strictement curatif. des infestations venat de l'extérieur doivent être réduites. en plus, le oulin doit être équipé des désinctiseurs à installer sur la chaîne de trituration.

j'espère avoir pu apporter des éclaircissements à ce sujet et je pourrai vous aider à valider vore plan de désinsectisation.

Cordialement
Aziz El Yamlahi
Ingénieur IAA

 

François BOUSSAROQUE Jeudi 22. Mars 2007  14:11

Je travaille dans une minoterie. Je revoie le nettoyage des citernes de livraison de farines. Aujourd’hui, pour nettoyer une citerne nous procédons à une aspiration de la farine puis à un simple lavage à l’eau. Pensez-vous que cela soit suffisant ?.

O. Cerf Jeudi 22. Mars 2007  18:08

Avez-vous le guide de bonne pratique d'hygiène de la minoterie (publié en 2001, disponible à la Documentation française) ? La réponse s'y trouve vraisemblablement.

 

Constant Depièreux Jeudi 22. Mars 2007  18:36

Le site Nature et Progres : http://www.natureetprogres.org/ donne la procédure suivante :

http://www.natureetprogres.org/servicepro/sp38.rtf

- 2 Transport, stockage et conservation des céréales à la ferme, dans les organismes de stockage et dans les moulins.

Les céréales devront être stockées par un organisme ou un transformateur sous contrat avec Nature et Progrès et à défaut avec un organisme agréé « agriculture biologique ».

Les lieux de stockage doivent être adaptés pour garantir la fraîcheur de la farine (température basse, taux d’hygrométrie bas).

A- 2.1 Nettoyage des silos, camions et bennes

S’ils ont contenu auparavant des grains issus de l’agriculture conventionnelle, les silos devront être nettoyés au préalable par balayage, ventilation et si nécessaire :
- lavage à l’eau + projection d’eau + savon en cas de besoin, enfin rinçage à l’eau potable.

Egalement intéressants (et tout aussi gratuit) :

* http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/inrs01_rechavancee_view/79BFE9AC962FCE32C1256CD9005110DD/$File/ed846.pdf

(le site de l'INRS comporte d'autres documents intéressants sur les farines)

* http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/pub811/6drystrw.htm
Extrait de : http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/field/cereal.html

* http://www.cdm.imprimerie-centrale.com/pls/CDM/download_file?id=1072&lg=FR&td=CO&ctype=1 (Guide des bonnes pratiques pour Meuniers (GDL) - Après tout ne sommes nous pas tous européens?)


LUNDI 10 SEPTEMBRE 2007

AFSCA 06/09/07 Outils spécifiques par secteur
Meuneries :
- Check-list (06/09/2007)
- Fil conducteur (06/09/2007)
http://www.afsca.be/autocontrole/out-cont/specifique_fr.asp


Fatima Moubtakir Mardi 22. Janvier 2008 13:38
slvp si vous avez des doucument sur des analyses de labos de meuniers de blé tendre et boulanger , tout sur les machine ,le ble ,les mesure a prendre pour lereglage des machines.


Deutscherverein Mardi 22. Janvier 2008 14:17
si vous maitrisez l'allemand technique il y a une association professionnelle qui publie la revue
GETREIDE MEHL UND BROT
les cereales la farine et le pain
existe une ecole specialisée dans le Bayern de niveau Abitur+5
avec egalement les technologies de mise en valeur de la pomme de terre sur Nantes existe egalement de la documentation qui peut etre fort ancienne contacter l'INRA et l'ENITIAA
existe egalement une ecole specialisée sur Paris de niveau bac+2
du coté de la rue Saint Petersbourg pour mémoire


Anne Marie FILLOUX Mardi 22. Janvier 2008 18:49
Vous pouvez contacter à l' Enilia - Ens mic ( établissement de formation en meunerie ) , Alain Cretois ou yvon Bourson enseignant en meunerie , qui pourront répondre à vos questions .
Vous pouvez égalemnt contacter l' ANMF ( association de meunerie française )
sincérement
Anne marie FILLOUX
responsable innovation développement - 2eme transformation des céréales
ENILIA ENSMIC
BP 49
17700 SURGERES
http://www.enilia-ensmic.educagri.fr/


Silvina DANTAS PEREIRA Mercredi 23. Janvier 2008 8:59
Vous trouverez également sur ce lien
http://www.mapmilling.net
des informations sur les mesures et le contrôle des mycotoxines, pesticides et acrylamides pour le secteur de la meunerie, notamment ce document à télécharger : "DELIVERABLE 10. Guidelines for risk management system v4 version final"


MERCREDI 09 JUILLET 2008

FSA - Bread and Flour Regulations 1998: Guidance notes
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/


MARDI 26 AOUT 2008

FRANCE

LE JURA AGRICOLE 25/08/08 La moisson de blé tendre 2008 serait abondante et
de qualité.
Une récolte 2008 abondante
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/9052/Une_r%E9colte_2008_abondante.html



Bertrand CARLIER Mon, 16 Feb 2009 19:59:41 +0100


éclairez moi,


lorsque j'achète dans le commerce un paquet d'1 kilogramme de farine, combien d'allotement à pu subir le produit avant de m'être proposé?


ceci, en son temps m'avait fait poser la question:


quid de la définition d'un lot dans ce secteur ?


amicalement

Bertrand


ps: j'admets que le calcul soit fait avec un production primaire dans le pays, car si on y ajoute les produits qui se promènent, alors là, je me demande quel peut bien être le nombre...



Pascal Rudeaux Lundi 16. Février 2009 20:32



la traçabilité est une obligation de résultat et pas de moyen.


chaque Minoterie est un cas particulier et doit être traité comme tel.


Particulier par:


-Ses fournisseurs: nombre, origines


-Son Stockage matieres premieres: type, quantités, ...


-Ses Lignes de production


- Son Type de client


et j'en passe.


Revenons-en a la définition de la traçabilité.


être capable de suivre le chemin parcouru, du produit, entre le champ et la table.


La finesse du lotage n'est pas une obligation légale mais un nécéssité économique de l'entreprise. (blocage de lot, rappel, etc...)


Dans le commerce 1 kg de farine peut apartenir a un lot qui correspond à un silo, un bateau, un champ, une heure de production, ou que sais-je.....


. Quant-a la problématique securité alimentaire, sécurité qui me semble être votre doute plus que celle de la traçabilité, le lotage sans HACCP n'a pas de sens.



souhila ama Lundi 16. Février 2009 20:57


voir la note de service de la dgal du 17 aout 2005 , sur les obligation de résultats

http://agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20058205z.pdf



hi-ba-01 Dimanche 22. Février 2009 21:17


est ce qu’il y a une réglementation qui spécifie les résidus de produits de fumigation (cas du stockage de la farine)




Aziz El Yamlahi Lundi 23. Février 2009 13:58



En principe, d'après la réglementation, la farine ne doit faire l'objet de fumigation. Toutefois les locaux et installations de la minoterie peuvent être traités par des aérosols ou des fumigants. Par définition, Un fumigant est une substance qui à la température et à la pression d’utilisation, agit sous forme de gaz qui possède un seuil de toxicité aiguë, c’est à dire provoquant une mort immédiate. Il traverse le papier et le carton, pénètre dans des masses de denrées, atteint les insectes des grains au fond de leurs galeries. Comme, il pénètre par le système respiratoire, il n’agisse que si l’insecte respire suffisamment. Ceci nécessite une température suffisante et les stades respirant peu comme les œufs et les nymphes sont plus difficiles à

tuer. La fumigation est un traitement curatif total ne nécessitant pas de transilage et ne laissant aucun résidu toxique.




Helene Pillet Lundi 23. Février 2009 14:18


Je ne pense pas qu'il y ait une réglementation là-dessus exactement, mais il y en a bien une sur les produits finis (farine...) et les produits de fumigation laissent des traces.


Je travaille depuis 5 ans en boulangerie industrielle, et j'ai été confrontée une fois à ce problème. Les organismes stockeurs et / ou meuniers avaient traité avec un produit à base de piperonil butoxide. Notre client a fait une analyse sur un de nos pains et le taux était encore trop élevé.


Donc pour moi il y a bien évidemment des résidus.



Aziz El Yamlahi Lundi 23. Février 2009 15:17


Il faut faire la différence entre l'application d'aérosols


(suspension dans l’air de particules solides (fumées) ou liquides (brouillards ou nébulisats)) et une fumigation. C'est l'application d'aérosols qui laisse des résidus mais pas la fumigation. Le piperonil butoxide est un insecticide de contact qui est appliqué sur les surfaces sous forme de supspension liquide. il y aura bien évidement des résidus en fonction de la rémanence du produit.



Aziz El Yamlahi Mardi 24. Février 2009 9:33


Il faut faire la différence entre l'application d'aérosols (suspension dans l’air de particules solides (fumées) ou liquides (brouillards ou nébulisats)) et une fumigation. C'est l'application d'aérosols qui laisse des résidus mais pas la fumigation. Le piperonil butoxide est un insecticide de contact qui est appliqué sur les surfaces sous forme de suspension liquide. il y aura bien évidement des résidus en fonction de la rémanence du produit.



melanie.clarks Lundi 11. Mai 2009 9:44


Bonjour, en stage dans un moulin depuis quelques semaines, je dois revoir l'HACCP (mis en place en 2001). Depuis le process a changé mais rien n'a changé. J'ai donc remis à jour les diagrammes..etc

La question qui se pose concerne la tenue du personnel. Je ne connaissais pas du tout le milieu de la meunerie avant le mois d'avril, je ne sais donc pas comment cela se passe dans les autres moulins.

Quelles sont les tenues portées par le personnel, surtout au niveau du conditionnement : blouse ? Charlotte ?

Actuellement, les employés ne portent pas de tenue spéciale.

Je pense mettre en place une tenue, mais je ne voudrais pas qu'elle gêne le personnel dans son travail : port de sac, nettoyage du moulin, etc. Une expérience de votre part me permettrait d'argumenter mes choix auprès de mon maître de stage.



SOMINE DOLO Lundi 11. Mai 2009 10:48


Le process d'un Moulin (circuit totalement fermé) le met à l'abri de beaucoup de sources de contamination.

c'est pour cela, il faut bien veiller sur la qualité du blé à la reception, veiller sur les conditions d'ensillage. une des choses les plus importantes aussi à maitriser est le mouillage du blé avant mouture, car tous ces facteurs peuvent faire varier l'activité de l'eau et constituer des sources de contamination 'in- process'.


Pour le personnel, évidemment il a une incidence très forte sur la qualité bactériologique du produit. Une tenue est bien obligatoire en agro-alimentaire, car évite la contamination qui pourrait venir des habits de ville.


je connais pas bien le dégrès de contact de votre personnel avec la farine,au moment de l'ensachage, mais toute fois le minium requis est:


-que le personnel ne soit pas en contact avec le produit, donc la tenue doit couvrir les bras, la charlotte et le masque st bien conseillés.

- vous devez bien veiller sur l'hygiène des mains

-vous pouvez prévoir un sas à l'entrée de la zone d'ensachage et y maintenir un matériel de travail différent: tenue, chaussure,...

- vous devez bien vous rassurez de l'état de vos toillettes, leur entretien et leur position par rapport à la zone d'ensachage.

-vous devez veiller à faire à votre personnel des visites médicales en vigeur avec la réglémentation.

- Enfin pocédez à un "zonning" de l'usine et faite adopter des tenue de couleurs différentes aux employés en fonction des risques liés à leurs poste.(reception, logistique, laboratoire, ensachage, manutention, mouture....)



melanie.clarks Mardi, 16 Juin 2009, 17h13mn 59s


J'ai pour mission de réaliser un plan de contrôle des farines au niveau d'un moulin (farine de blé, de riz, de seigle).


Je ne connais pas les critères technologiques à contrôler ?

Y a-t-il des "critères" obligatoires? Ou bien est-ce juste pour savoir et apporter confiance au client ?


humidité ? cendres ? autres ?


J'attends une réponse de quelqu'un du milieu, qui pourrait me faire partager son expérience à ce niveau : analyses, fréquences, appareil.


Je n'ai pas trouvé d'information à ce sujet sur le site de l'ANMF.



kamel kherchache Mercredi 17. Juin 2009 14:51


la mesure de la qualité des farines se fait par différent test physico-chimiques (Humidité, Cendres, Acidité, les protéines, le taux de gluten, la granulométrie, essai pikar,taux d'extraction, l'alveographe, farinographe).

Il faut noter que ces tests sont d'ordre qualitatifs c'est à dire ils nous permettent d'orienter les farines vers différents usages (exemple boulangerie, pates alimentaires, viennoiserie, biscuiterie,...etc).

Espérant avoir répondu a votre questions, bonne continuation.

Kamel Kherchache



Anne Marie FILLOUX Mercredi 17. Juin 2009 19:43


Vous pouvez contacter AM FILLOUX ou Frederic COMBEAU à l' ENILIA ENS MIC Surgéres au 05.46.27.69.00, pour en discuter




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